Le Fil Rouge

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Kaniber
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

dna a écrit : une rentrée avec la même classe
Après deux jours et demi consacrés aux tests médicaux d’avant-saison, les Bleus reprennent l’entraînement ce lundi à 10h30. En cette rentrée 2022-2023, l’effectif du sixième de Ligue 1 n’a quasiment pas bougé. Pour combien de temps ?
Cette fois, l’heure de la reprise, la vraie, a sonné. De retour à la Meinau jeudi pour des tests médicaux qui ont pris fin samedi midi, les Strasbourgeois feront leur première apparition sur le gazon ce lundi (10h30) au centre d’entraînement.

Une séance collective ballon au pied ouverte au public, comme – presque – toujours depuis que Julien Stéphan a pris les commandes de l’équipe fin mai 2021 et l’a menée douze mois plus tard au sixième rang de la Ligue 1, performance inédite depuis 42 ans (5e en 1980).

Thomas Delaine unique recrue

Hormis celui de quelques jeunes, les supporters ne découvriront qu’un nouveau visage : le latéral gauche Thomas Delaine (30 ans), enrôlé gratuitement pour trois années au début du printemps alors qu’il arrivait en fin de contrat à Metz.

Depuis l’ouverture du mercato, le 9 juin à minuit, le Racing s’est évertué à prolonger certains joueurs (le gardien belge Matz Sels, le latéral droit Marvin Senaya, le latéral gauche Maxime Bastian, le portier marocain Alaa Bellaarouch), en prêter d’autres (Bastian à Annecy, Bellaarouch à Saint-Brieuc, le milieu offensif Mehdi Chahiri au Paris FC, le défenseur central Marvin Elimbi à Orléans) et en transférer un (le milieu défensif Mahamé Siby à Malmö pour 1,3 million, dont 300000 euros de bonus).

Mais aucun mouvement n’a touché les cadres, malgré les bons de sortie octroyés par le président Marc Keller au buteur Ludovic Ajorque, sous contrat jusqu’en 2024, et au défenseur axial Alexander Djiku, à qui il ne reste qu’un an. « Nous n’avons reçu aucune sollicitation pour nos joueurs majeurs, mais le mercato vient juste d’ouvrir (il fermera le jeudi 1er septembre à 23h, ndlr) », tempérait jeudi le coordinateur sportif Kader Mangane.

Guilbert n’a pas été remplacé

Ce statu quo provisoire enterre de facto toute projection à moyen ou long terme, notamment chez un Stéphan qui estime « n’avoir aujourd’hui pas assez d’éléments » pour détailler les objectifs 2022-2023. Mais l’entraîneur en est conscient depuis la fin d’une saison écoulée réussie au-delà de toutes les espérances : il sera compliqué de faire aussi bien en ce nouvel exercice marqué par quatre descentes en Ligue 2 pour réduire la Ligue 1 de 20 à 18 équipes en 2023-2024.

Le technicien l’avait régulièrement fait observer en 2021-2022, ce qui ne l’avait pas empêché de trouver des solutions efficientes : à l’instant T, son effectif est stable et, donc, limité en nombre. Seuls trois joueurs majeurs s’en sont allés à l’intersaison. Le latéral droit Frédéric Guilbert est reparti à Aston Villa après son second prêt consécutif. Anthony Caci a profité de sa liberté retrouvée ce 30 juin pour s’engager dès janvier pour quatre ans – à compter du 1er juillet – à Mayence, 8e de Bundesliga. Et le club n’a pas retenu Majeed Waris à l’échéance de son bail, l’ailier ghanéen n’ayant jamais exprimé son talent sur la durée en Alsace où il s’est contenté d’un rôle subalterne.

« Avec un effectif restreint, on a besoin de joueurs polyvalents »

« Bâtir un effectif de 25 joueurs de champ et trois gardiens serait un non-sens dans un club comme Strasbourg qui ne joue pas de Coupe d’Europe, s’accommode Julien Stéphan. Le départ de “Titi” Caci avait été compensé dès mars avec Thomas Delaine. Lebo Mothiba, de retour de son prêt à Troyes (de janvier à mai, ndlr) , relaie Majeed Waris en attaque. Numériquement, ça n’a pratiquement pas bougé. En fait, seul Frédéric Guilbert n’a pas été remplacé. Il y a un besoin à ce poste de latéral droit. »

« La réflexion est en cours », acquiesce-t-on au sein d’un Racing qui mise beaucoup sur le jeune Polonais Karol Fila, mais n’entend pas le laisser sans concurrence.

Au-delà du nombre, le technicien breton considère avoir perdu gros avec l’envol de Caci. « Un effectif restreint est plus confortable pour un coach, parce que ça permet de concerner tous les joueurs et ça rejaillit de manière positive sur l’ambiance. Mais quand un groupe est réduit, il est appréciable de pouvoir compter sur des garçons polyvalents. Or, “Titi”, joueur de champ le plus utilisé en 2021-2022 (*), a couvert, en fonction des besoins, quatre postes défensifs : latéral gauche et droit, axial gauche et droit. Sa polyvalence va nous manquer. »

En attendant le remodelage plausible de ses troupes au gré des éventuelles cessions, celle de Ludovic Ajorque ne semblant plus faire de doute , le Racing garde une ligne de conduite prudente : « Pas d’arrivée majeure sans départ majeur ».

Quitte à risquer de voir se refermer certains dossiers : courtisé de longue date, le milieu offensif Jessy Deminguet (24 ans), dont l’engagement à Caen s’achève en 2023, serait désormais plus proche de Lille, tout près d’engranger 45 millions avec la vente de son défenseur néerlandais Sven Botman à Newcastle.

Mais le Racing, peu enclin au “panic-buy” – l’achat dans l’urgence –, a maintes fois montré sa capacité à baliser le terrain et (ré) agir dans des délais très courts sur des joueurs ciblés depuis longtemps. À l’été 2021, ses trois défenseurs Frédéric Guilbert, Maxime Le Marchand et Gerzino Nyamsi l’avaient ainsi rejoint dans les tout derniers jours du mercato.

(*) Anthony Caci a pris part à 37 des 38 matches de Ligue 1 la saison passée. Parmi les joueurs de champ, il a bénéficié du 6e temps de jeu (2394 minutes) derrière Gerzino Nyamsi (2984), Ludovic Ajorque (2741), Alexander Djiku (2696), Frédéric Guilbert (2517) et Lucas Perrin (2505).
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PoY
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Re: Le Fil Rouge

Message par PoY »

DNA.fr a écrit :un retour possible à Charleroi pour Bingourou Kamara?
Bingourou Kamara pourrait retourner à Charleroi, où il a été prêté en fin de saison dernière. Photo L'Alsace/Jean-Marc LOOS
Alors que son horizon est bouché à Strasbourg où il est arrivé en 2017 et sous contrat jusqu’en 2023, le portier Bingourou Kamara (25 ans) est bien présent à la Meinau depuis le début des tests médicaux jeudi.

Le vainqueur de la Coupe de la Ligue 2019 sous le maillot bleu a tiré profit de son prêt à Charleroi de janvier à mai. S’ils venaient à transférer leur titulaire, l’international burkinabé Hervé Koffi, que le Strasbourgeois a relayé à neuf reprises durant son passage en Jupiler League belge, les dirigeants carolorégiens pourraient en effet se tourner à nouveau vers lui.

Examens pour Sissoko
Ils sont quelques-uns à n’avoir pas pleinement pas pleinement participé à la séance de reprise avec leurs partenaires ce lundi à la Meinau. Mais un seul, Ibrahima Sissoko, n’a pas mis le nez à la fenêtre. Le milieu relayeur devait en effet passer dans l’après-midi des examens médicaux sur sa cheville droite, celle-là même qui a empoisonné sa fin de saison passée. Après un mois de trêve, le grand Ibou souffre toujours de douleurs résiduelles.

Menu à part pour certains
Le capitaine Dimitri Liénard, opéré d’une hernie inguinale le 17 mai, le jeune attaquant Moïse Sahi, victime d’une entorse de la cheville avec la réserve le 15 mai contre Prix-les-Mézières, et la recrue Thomas Delaine, qui avait souffert des ischios en fin de saison avec Metz, se sont, eux, contentés d’un travail adapté en marge du groupe.

Le défenseur central Gerzino Nyamsi, qui a subi une injection de PRP (Plasma Riche en Plaquettes) au genou durant la coupure, est venu trottiner alors que ses coéquipiers commençaient à regagner les vestiaires. « Moïse va revenir assez vite avec nous », annonce Julien Stéphan, « Thomas va monter en charge. » Le délai sera un peu plus long pour Liénard et Nyamsi.

Pierre dans le groupe mercredi
Outre le nouvel international haïtien Dany Jean, attendu à l’entraînement ce jeudi, un autre jeune pro intégrera l’effectif de Julien Stéphan ce mercredi. De retour d’un prêt de cinq mois à Annecy (National) où il n’a pas joué, le gardien Alexandre Pierre a bénéficié d’une dispense de deux jours pour… passer son permis de conduire ce mardi. Robin Risser (17 ans), qui vient de signer pro trois ans, ayant été promu n°3 dans la hiérarchie des gardiens, le club cherche au Franco-Haïtien un nouveau projet.
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Kaniber
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

dna a écrit :Le Racing face au défi de la trêve imposée par le Mondial-2022
Tous les championnats majeurs s’arrêteront durant un mois et demi cet automne pour céder la place au Mondial-2022 au Qatar. Au Racing comme ailleurs, on a déjà commencé à réfléchir à la façon de faire face à cette interruption inédite depuis plus de trente ans.
La Coupe du monde est traditionnellement la cerise qu’on pose sur le gâteau lorsque le plat principal d’une saison, savant mélange de championnats nationaux et de compétitions continentales, a tout juste été avalé. Mais en cette année 2022, le plus grand événement sportif planétaire – avec les Jeux olympiques – tombera pile en plein milieu du repas, comme une sorte de trou normand censé faciliter la digestion d’un menu même pas à moitié servi.

Le Mondial-2022 au Qatar, programmé du 21 novembre au 18 décembre, scindera en effet en deux le gueuleton 2022-2023, au motif que la pratique du football est incompatible avec les grosses chaleurs de l’été dans ce petit État du Moyen-Orient, dont les moyens – financiers – sont puissants et l’influence toujours croissante en Europe.

« Plus beaucoup de temps pour travailler une fois le championnat lancé »

Conséquence : le festin de la Ligue 1 s’interrompra le 13 novembre après la 15e des 38 journées pour ne reprendre que le 28 décembre, au cœur d’autres agapes, entre Noël et le Nouvel An. Un mois et demi d’entracte sans précédent depuis le glacial hiver de 1986-1987. La Ligue nationale de football – devenue dans l’intervalle Ligue de football professionnel – avait alors instauré une coupure de plus de deux mois, entre le 20 décembre 1986 et le 28 février 1987. Une expérience jamais renouvelée.

Cette année, la trêve imposée par la Coupe du monde interviendra dans la deuxième partie de l’automne. À Strasbourg comme ailleurs, une stratégie est déjà à l’étude pour négocier au mieux ce saut dans l’inconnu doublé d’un autre, non moins périlleux : les quatre relégations en fin de saison pour réduire la L1 de 20 à 18 clubs en 2023-2024. « Cette parenthèse liée à la Coupe du monde sera unique et nouvelle pour tout le monde », expose le coach alsacien Julien Stéphan qui a travaillé sur les éléments de réponse à apporter à cette configuration inédite.

« On n’a pas de référence par rapport à la coupure de novembre, le fait de refaire une préparation en décembre et l’enchaînement des matches, poursuit-il. Entre janvier ( fin décembre en fait ) et mi-mars, il y a aura douze matches de championnat. Pour ceux qui iront loin en Coupe de France, il y en aura trois ou quatre de plus ( quatre maximum, des 32es de finale aux quarts inclus ). Ça fera énormément de rencontres dans des laps de temps ramassés. C’est pour ça que la préparation est importante parce qu’une fois le championnat lancé, nous n’aurons plus guère de temps, lorsque les matches se succéderont, pour beaucoup et bien travailler. »
Des matches amicaux et certainement un stage

S’ils rejoueront entre et pendant les fêtes, à une période à laquelle ils reprennent d’ordinaire tout juste l’entraînement après un court repos durant la trêve de Noël (*), les Strasbourgeois vont bénéficier de vacances lors de la deuxième quinzaine de novembre. Dans une saison “normale”, le championnat bat son plein à cette époque de l’année.

Évidemment, Julien Stéphan et son staff ont phosphoré sur le contenu de cette pause imposée. « Les joueurs auront quinze jours de congés, détaille le coach. Puis nous effectuerons une vraie préparation de quatre semaines avant de renouer avec la compétition le 28 décembre. Nous jouerons à coup sûr des matches amicaux et partirons certainement en stage. Nous allons finaliser tout ça dans les jours qui viennent, mais notre réflexion là-dessus est bien avancée. »

(*) La saison passée, le RCS s’était déplacé le 2 janvier à Montpellier en 16es de finale de la Coupe de France. En 2019-2020, il s’était rendu le 4 janvier à Calais pour affronter Le Portel, en 32es cette fois.
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Message par Kaniber »

equipe a écrit :Frank Schneider devient consultant en arbitrage à Strasbourg
L'ancien arbitre de Ligue 1 Frank Schneider interviendra cette saison en tant que consultant en arbitrage au Racing Club de Strasbourg.
Strasbourg a annoncé mercredi un transfert original. L'ancien arbitre de Ligue 1 Frank Schneider, qui a récemment lâché son sifflet et ses cartons, a rejoint les rangs du club alsacien en tant que consultant en arbitrage. Marc Keller, le président du RCSA, a tout de suite pensé au jeune retraité.
« Lorsque nous avons appris qu'il avait annoncé sa retraite, nous avons réfléchi à la manière dont il pourrait apporter son expérience et faire progresser le Racing, par une approche pédagogique et constructive, à l'image de ce qui se fait dans certains clubs de rugby », a expliqué Keller.
L'homme qui a dirigé plus de 300 matches complétera la mission de Lucien Kaiser, commissaire délégué aux arbitres et coordinateur de la relation avec les directeurs de jeu au sein du club. Le natif de Strasbourg interviendra ponctuellement afin de « transmettre une meilleure compréhension des enjeux et de l'évolution des règles du jeu, veiller à un comportement individuel et collectif adapté, mais aussi développer une culture arbitrale et une formation initiale d'arbitrage », explique le communiqué du club.
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Message par Matt67 »

Cela va faire du bien a Thomasson....
Avec le temps les gens changent.....Certains murissent et d'autres pourrissent.
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Re: Le Fil Rouge

Message par PoY »

score.fr a écrit :Les pépites à suivre cette saison !
6e cette saison, le Racing est un club qui progresse d’années en années et se structure. Si sa formation n’est pas réputée pour être la meilleure de l’hexagone, le club a pu sortir quelques phénomènes au cours de ces dernières années. La saison prochaine, on risque également d’être surpris par plusieurs jeunes cracks, qui apporteront leur pierre à l’édifice …

Alors qu'ils ont tous deux connus un autre club, Ismaël Doukouré et Marvin Senaya sont probablement les deux éléments strasbourgeois les plus prometteurs. À seulement 18 ans, Doukouré a d'abord été le titulaire indiscutable de la défense de Valenciennes, avant de signer en Alsace pour 1,5 M d’euros et de se blesser au tendon rotulien. Défenseur central pouvant également dépanner au milieu de terrain, sa discipline et ses qualités physiques lui garantiront des minutes l’an prochain dans la défense à 3 du Racing.

Plus âgé, Marvin Senaya, latéral totalement polyvalent et dur sur l’homme, a été envoyé s’aguerrir à Sochaux. Très vite important, il a peu à peu perdu sa place, symbole d’une irrégularité flagrante qui ternit un prêt globalement concluant. Derrière Colin Dagba, Karol Fila côté droit, ou encore avec l’arrivée de Thomas Delaine côté gauche, le latéral strasbourgeois fait malheureusement face à une forte concurrence. Il devra alors saisir la moindre chance qu’on lui donnera l'an prochain…

Un entrejeu juvénile mais très prometteur
Si ces 2 défenseurs semblent déjà prêts à jouer un rôle au Racing, 2 autres joueurs évoluent un cran plus haut semblent moins matures. Tous deux titulaires face au FC Sion en match amical, leur combativité a pu être observée. En effet, Alexis Casadei, 17 ans et Habib Diarra, 18 ans, sont encore jeunes, même pour des pépites. Si Casadei n’a pas d’expérience professionnelle, Diarra a quant à lui été souvent sur le banc en Ligue 1 cette saison, a participé à 4 matchs dont 1 comme titulaire face à Troyes. Sans avoir ébloui le championnat de France, il a pu montrer des qualités techniques indéniables et a tenu toute la saison physiquement en s'entraînant avec le groupe professionnel la plupart du temps …

Des créatifs aux premières oeuvres intriguantes
Buteur contre Sion en match amical, Nordine Kandil est un pur produit du centre de formation. Numéro 10 petit et vif, il a pu exprimer son talent en Ligue 1 à 5 reprises et a même délivré un caviar à Habib Diallo lors de l’humiliation 5-1 de Saint-Étienne, pour sa 1ère apparition. Averti contre Montpellier où il s’est montré nerveux, son potentiel est immense et il prend peu à peu de la place dans le groupe de Julien Stéphan.

Titulaire des Comores U20, Aymeric Ahmed a fait bonne figure lors du tournoi Maurice-Revello. Également positionné derrière l’attaquant, le jeune milieu offensif est apparu à 5 reprises sur le banc strasbourgeois cette saison sans entrer en jeu. Adroit, il a marqué des tirs aux buts pour sa sélection et acquiert de l’expérience en parallèle de son travail au club alsacien …

Annoncé comme un jeune crack depuis la saison dernière, Abdoul Ouattara, jeune meneur de jeu ivoirien a performé en Coupe Gambardella où il a inscrit un joli but face à Avranches. Sur le banc de l’équipe de Ligue 1 face à Reims le 6 mars dernier, il possède un flair et un sens du but déjà très développé et a toujours performé en catégorie jeunes. Âgé de 16 ans, il a pu être courtisé en Europe mais est resté en Alsace où il sera à surveiller attentivement.

Des offensifs étrangers déjà acclimatés
Si Sahi est Ivoirien et que Jean est Haïtien, l’intégration des attaquants s’est bien déroulée. Arrivé l’an passé, Dany Jean est international avec l’Haïti à seulement 19 ans. Ailier technique et énergique, il a disputé une mi-temps face à Sion et s’est montré très endurant. Il a figuré à une reprise sur le banc strasbourgeois en Ligue 1 face au FC Nantes le 6 février mais n’est pas entré en jeu.

De son côté, Moïse Sahi a été plus utilisé cette saison et a joué 8 matchs. L’an passé, il en avait disputé 6 mais avait marqué lors d’une défaite face au PSG. Attaquant technique, il est un vrai finisseur mais crée aussi du jeu puisqu'on est capable d’évoluer un cran plus bas, pour mener les offensives. À 20 ans, il comptabilise 20! minutes de Ligue 1 et devrait avoir un rôle encore plus important l’an prochain.

Si certaines pépites comme Sahi, Kandil, Doukouré, Senaya ou Diarra ont déjà pu connaître le haut-niveau, d’autres comme Jean, Ahmed, Ouattara ou encore Casadei attendent de découvrir l’élite et semblent en avoir les qualités. Une génération dorée arrive en Alsace, et le Racing parvient à les intégrer à son projet dès qu’ils arrivent à maturité…
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Message par Kaniber »

Alsas'sports a écrit : Les joueurs en fin de contrat avec le Racing
Qui dit nouvelle saison, dit également fin de contrat à venir à l’issue de celle-ci. Ce sont pas moins de huit joueurs qui entrent dans leur dernière année de contrat. La liste complète :
Bingourou Kamara – Arrivé en 2017
Eiji Kawashima – Arrivé en 2018
Alaa Bellaarouch – Arrivé en 2020
Alexander Djiku – Arrivé en 2019
Maxime Le Marchand – Arrivé en 2021
Dimitri Lienard – Arrivé en 2013
Kévin Gameiro – Arrivé en 2021
Laciné Keita – Arrivvé en 2018
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Message par Kaniber »

dna a écrit : Le Racing remuscle son jeu côté buvettes
Boire et déboires : le premier match à domicile du Racing s’est soldé par une cuisante contre-performance coté buvettes. Les supporters à sec n’ont pas applaudi. Le club remet donc des forces dans la bataille, pour la venue de Reims dimanche. Des « désoiffeurs » entreront sur le terrain, ou plutôt dans les coursives.
C’est un peu un match dans le match : à la mi-temps se déroule deux fois par mois, à la Meinau, un sprint pour servir la tournée générale à 22 000 clients potentiels – les VIP et les abonnés Premium ont leurs fontaines dédiées. Et là, à l’ouverture du championnat contre Monaco, la déconvenue n’a pas été que sportive. Des supporters dénoncent une Bérézina sandwichière dans les tribunes. Les foires d’empoigne pour remplir son godet n’étaient pas de la petite bière.

Des supporters excédés ont donné le coup de main aux tirages pression. Il y a eu foule de déçus parmi les amateurs de merguez, même trop cuites. Fâchés de ne regagner leur place que bien après la reprise du match, des centaines de spectateurs restés sur leur faim ont signé une pétition.

Ça tangue dans la limonade

Pour cette première rencontre à domicile, les dirigeants du club avaient rapidement pressenti que ça allait tanguer dans la limonade. Trop d’absents, juste avant le coup d’envoi, parmi les habituels préposés à la restauration : « Cinquante vacataires qui s’étaient déclarés partants ne se sont pas présentés », résume Alain Plet, directeur général adjoint. Soit un joli vide derrière les vingt comptoirs ouverts les soirs de compétition. Malgré un grand jeu de bonneteau parmi les forces disponibles, et la réquisition d’employés du club, on a sérieusement cafouillé dans l’en-cas de la mi-match.
Une désagréable expérience pour les spectateurs qui avaient pris leur billet : le supporter lui aussi a besoin de réconfort à mi-course. Et une bien mauvaise pub pour le club qui veut mettre le paquet sur « l’expérience stade » - à d’autres époques on parlait du service au client. Alain Rodriguez, embauché pour rehausser le niveau de jeu dans les prestations aux spectateurs, est servi. Il est d’emblée placé au pied de la tireuse pression.

Quatre buvettes en plus

Comme sur la pelouse, l’affaire est prise au sérieux : il ne s’agirait pas de perdre des supporters par l’estomac. Première mesure prise, un mercato des serveurs et équipiers de restauration a été lancé. Outre le prestataire des buvettes et les deux sociétés de recrutement habituellement sollicités, deux autres sociétés d’intérim ont été chargées de faire monter en ligne des vacataires.

« Le problème de recrutement est général, recadre Alain Plet, tout en se gardant de tacler son partenaire événementiel AB Restauration. On convoque habituellement plus d’équipiers que nécessaire, puisqu’un certain nombre ne vient pas. Là, on a proposé 195 postes pour les buvettes, ces contrats de cinq heures devraient même permettre d’ouvrir quatre points supplémentaires. »

Originalité, pour aider à décongestionner les gosiers, cinq « désoiffeurs » circuleront avec un fût de bière pour aller au-devant de la demande – paiement en liquide exclu, paradoxalement. Il faudra sortir la carte bancaire pour lever le coude chez ces serveurs voyageurs.

700 supplétifs au total les jours de match

L’urgence pour l’instant n’est pas à la rigueur de cuisson de la merguez ou à la fraîcheur du pain, sujets de débats autrement stratégiques entre supporters. C’est la qualité de service qu’il s’agit de soigner, assure la direction, même si tout ne va pas si mal. Ticket moyen du supporter strasbourgeois en chasse de nourriture : 7 euros, soit le double de certains autres stades, eux aussi touchés par de gros soucis de recrutement (Bordeaux, Montpellier ou Toulouse, glisse-t-on charitablement). À la Meinau, les jours de lumière, il faut un total de 700 supplétifs pour assurer l’accueil, la sécurité ou la restauration.

À moyen terme, un travail est prévu avec l’Université pour permettre à des étudiants de se faire de l’argent derrière un comptoir. Une manière aussi de fidéliser des vacataires et de progresser en qualité de prestation. À plus long terme, dans le futur stade revu et amélioré , on vise un quasi-doublement des zincs. Aujourd’hui, il y aurait environ cinq mètres linéaires de comptoir pour 1 000 personnes. Le club investira alors, de sa poche, dans des équipements de tirage rapides comme un avant-centre.

Ça, c’est pour demain. Pour tout de suite, il importe dans l’enceinte de la Meinau de rassasier en foot et en nourritures associées : « On corrigera le tir dès dimanche », promet Alain Plet. Car même si le combo bière (deux tiers des boissons) et sandwichs ne représente qu’une recette annexe pour le club, c’est pour le supporter un incontournable des soirs de match. Il ne faudrait pas essuyer dans ce challenge un nouveau bide.
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Message par Its_me »

Ils se trompent en disant qu'il n'y a qu'un problème de quantité. Tu peux mettre 20 étudiants, si aucun ne sait tirer une bière ça n'accélérera pas le service. Je schématise car les tireuses de la Meinau sont très simples d'utilisation, mais sur le principe vous voyez ce que je veux dire.
Quand tu payes ta bière 7€ et que tu files un billet de 20, c'est triste de voir la personne sortir son téléphone pour calculer combien elle doit te rendre et surtout, ça prend un temps fou. Heureusement que le sans-contact marche bien car sinon ce serait la Bérézina.

Je ne sais pas trop quoi penser du "5 mètres de comptoir pour 1000 personnes" car ça me parait vraiment beaucoup comparé au sentiment qu'on a au stade. Peut-être que les différents salons sont comptés dedans car autrement j'ai du mal à me rendre compte qu'il y a plus de 125 mètres de stands de boissons/nourriture.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

dna a écrit :Racing : déjà l’état d’urgence
La saison 2022-2023 n’est entamée que depuis trois journées, mais Julien Stéphan a déjà décrété l’état d’urgence. Encore malmené par Reims dimanche à la Meinau (1-1), le Racing est brinquebalant. De quoi interpeller son entraîneur qui espérait des débuts moins laborieux.
À tous ceux qui ont assisté dimanche en début d’après-midi au spectacle à la Meinau, et à tous les autres qui l’ont suivi devant leur télé – puisque le match était à guichets fermés –, on souhaite d’avoir eu des occupations familiales récréatives ou des amis fidèles en rentrant chez eux. Des choses assez distrayantes pour ne pas se coller devant le Lille-PSG du soir (1-7).

Parce que là, devant ce feu d’artifice digne d’un 14-Juillet à la Tour Eiffel, l’amoureux du Racing aura eu mal au cœur en repensant au pétard mouillé qui a fait pschitt quelques heures plus tôt contre Reims.

Du discours positif à l’inquiétude

Non seulement Neymar, Mbappé, Messi et les saltimbanques de la capitale ne viennent pas du même monde, mais ils pratiquent un autre sport, là où la justesse technique, l’intensité, la créativité et la vitesse sont érigées en art.
Loin de nous l’idée de vouloir mélanger torchons et serviettes, la fine dentelle parisienne étant de toute façon hors de prix. Ce que Dimitri Liénard et les siens ont eu à proposer contre les Champenois était toutefois si mal fagoté que cela a fini par piquer les yeux.

Entre une défense aux abois (lire ci-dessous) , un milieu dépassé et une attaque à court de munitions, tous les ingrédients étaient réunis pour aller au-devant d’une grande désillusion. Celle-ci a été évitée, comme une semaine plus tôt à Nice (1-1), grâce aux mains fermes du gardien alsacien. « Matz Sels nous a fait un gros match, confirme Julien Stéphan. Avec l’appui du public, c’est lui qui nous a permis de prendre ce point-là. »

Une Meinau qui pousse et un homme ganté qui brille : ce n’est évidemment pas assez pour espérer s’imposer en Ligue 1. Contre Monaco en ouverture de championnat, la même combinaison n’avait pas permis d’éviter la défaite (1-2).

Il était alors tentant de penser que l’équipe du Rocher était en avance sur les temps de passage avec une vue sur les barrages de la Ligue des Champions. Mais entre-temps, Wissam Ben Yedder et les siens ont disputé trois matches et n’en ont remporté aucun, le dernier tournant au fiasco à Louis-II face à Lens (1-4).

Idem pour Nice, chez qui le gain du point du match nul s’apparentait à une bonne affaire. Une semaine et deux défaites azuréennes plus loin – au Maccabi Tel Aviv et à Clermont, 0-1 à chaque fois –, rien n’est moins sûr.

L’an dernier à pareille époque, le Racing était moins bien loti. Après deux revers, contre Angers (0-2) et à Paris (2-4), il décrochait péniblement son premier point à la Meinau face au promu troyen (1-1).

À l’époque, le nouvel entraîneur distillait un discours résolument positif, parlant d’une équipe « en reconstruction » encore marquée par l’épreuve de la saison précédente où le maintien avait été validé lors d’une ultime journée anxiogène.

Sur les bases de la sixième place acquise en mai dernier, tout le monde espérait voir un Racing plus conquérant ou, tout du moins, plus en confiance. Il n’en est rien et cela préoccupe visiblement Julien Stéphan.

« Se concentrer sur les fondamentaux, être plus solide, plus consistant »

En dehors de ses remerciements adressés à Sels et aux supporters, aucun mot optimiste concernant la prestation globale n’a marqué son propos.

« Je ne sais pas s’il faut que je sois inquiet, mais ça m’interpelle qu’il y ait autant de décalage entre ce que l’on a préparé à l’entraînement et ce que l’on a été capable de réaliser en match, a reconnu le quadragénaire. Un mauvais jour, ça peut arriver, mais il reste beaucoup de travail. On doit se concentrer sur les fondamentaux, être plus solide, plus consistant collectivement avec et sans ballon. »

Les Bleus peuvent donc s’attendre à une semaine studieuse à l’ombre de la Meinau où il sera beaucoup question de « basiques » du ballon rond.

« J’espère aussi récupérer du monde, ajoute Stéphan. Avec le forfait de Gerzino Nyamsi (blessé à la hanche) ou la sortie de Thomas Delaine à cause de crampes, on a été obligé de déplacer des joueurs à des postes qui ne sont pas les leurs. Ça ne favorise pas non plus la solidité défensive. »

En filigrane, l’entraîneur fait aussi remarquer que son effectif est court. Un message explicite avait été délivré avant le déplacement à Nice, quand il avait évoqué la gestion du mercato – qui se referme le 1er septembre – et du “cas” Ajorque, son buteur annoncé sur le départ, mais toujours au Racing sans que l’on sache exactement où est sa tête, ici ou ailleurs.

Trois joueurs étaient arrivés dans la dernière ligne droite

En août dernier, Marc Keller avait accéléré dans les derniers jours du marché des transferts pour attirer trois joueurs – Maxime Le Marchand, Frédéric Guilbert et Gerzino Nyamsi – qui avaient profondément changé la face de l’équipe.

Cette fois-ci, si aucun départ lucratif n’intervient dans la dernière ligne droite, Julien Stéphan devra certainement se contenter de ce qu’il a sous la main. Voilà pourquoi l’ambitieux coach a déjà décrété l’état d’urgence.

Il ne faudrait pas non plus qu’après le déplacement de samedi à Auxerre, promu gonflé à bloc après son succès à Montpellier (1-2), le Racing soit obligé de poser un arrêté de péril imminent.
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Depuis son succès de février 2020 à la Meinau (3-0), le Racing n’a plus gagné – d’abord deux revers, puis trois nuls –, contre Reims en Ligue 1.
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