Le Fil Rouge

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Kaniber
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

dna a écrit :la défense, gros chantier de l’été
Il ne s’agit pas d’un simple ravalement de façade, mais de gros œuvre qui touche à la structure de la “maison bleue”. Cet été, l’architecte du Racing Julien Stéphan doit repenser l’assise défensive de son équipe. Alors que le championnat reprend ce dimanche (15h) contre Angers, le chantier se poursuit.
Nul besoin d’être prix Nobel de physique pour comprendre la loi de gravitation qui régit le football. Plus une équipe encaisse de buts, plus elle est attirée vers le bas du classement.
Certes, la chute peut être compensée par une attaque prolifique. Montpellier l’a prouvé la saison dernière, finissant 8e de Ligue 1 avec la 16e défense.

Une exception qui ne confirme pas la règle universelle. Les Strasbourgeois sont bien placés pour le savoir, eux qui ont souffert le martyre jusqu’à l’ultime journée parce qu’il leur a fallu trop souvent ramasser le ballon au fond des filets.
À leur décharge, la saison n’avait pas encore débuté que le dernier rempart Matz Sels était déjà tombé. La longue convalescence du gardien titulaire à la suite d’une rupture du talon d’Achille – il n’a disputé que six matches en fin de saison, avant d’être rattrapé par le Covid – n’a pas contribué à stabiliser les fondations.

Trop instables, celles-ci ont été rasées en quelques mois. Dès janvier, pour ne pas le voir partir libre à l’été, le latéral droit Kenny Lala a été transféré à l’Olympiakos Le Pirée. Au même moment, le très prometteur Mohamed Simakan, alors convalescent, s’est engagé au Red Bull Leipzig avec un (gros) transfert – 15 millions d’euros – effectif au 1er juillet.

Au pied du Parthénon, devant un vaste chantier

Arrivés en fin de contrat, le latéral gauche Lionel Carole, le remplaçant en défense centrale Lamine Koné et le jeune Ismaïl Aaneba n’ont pas été retenus alors que le capitaine Stefan Mitrovic, au club depuis 2018, a pu signer un joli contrat de trois saisons en Espagne avec Getafe.

Quant à Frédéric Guilbert, prêté par Aston Villa quand Lala s’en est allé, il est retourné en Angleterre sans perspective de retour, à la fois en raison de ses émoluments élevés et de son profil non prioritaire.
Au final, quand Julien Stéphan a succédé à Thierry Laurey sur le banc alsacien, il s’est retrouvé au pied du Parthénon, devant un vaste chantier.

Seuls Anthony Caci (24 ans) et Alexander Djiku (26 ans) sont les rescapés défensifs de l’an dernier, le second nommé – sous contrat jusqu’en 2023 – étant déjà devenu le patron du secteur au relais d’un “Mitro” aux semelles de plus en plus plombées.

Sissoko solide sans être du métier

Rapidement, les jeunes Karol Fila (23 ans), arrivé de Lechia Gdansk, puis Lucas Perrin (22 ans), prêté par l’OM, ont renforcé l’arrière-garde. Et pas seulement à leur poste de prédilection – couloir droit pour le Polonais, axe pour le Marseillais –, Julien Stéphan comblant les trous au gré des circonstances.
Samedi contre le SC Fribourg (2-1), on a ainsi vu Fila et Perrin arpenter respectivement les couloirs gauche et droit. « Je n’ai pas trop l’habitude de jouer sur les côtés, mais si on me le demande, je le fais, indique Perrin. J’ai la chance d’être polyvalent. L’essentiel, c’est de continuer à bien défendre et de montrer de quoi on est capable. »

À l’issue de ce second succès en préparation, une semaine après celui arraché à Francfort (2-3), Julien Stéphan louait d’ailleurs la « cohérence défensive » qui a permis de « concéder assez peu de choses », à savoir un but de la tête dans les derniers instants à la suite d’un petit relâchement.

Pour l’heure, celui qui a grandement contribué à solidifier l’édifice n’est pas du métier : Ibrahima Sissoko (23 ans) forme une charnière centrale assez efficace au côté d’Alexander Djiku.

Déjà venu “dépanner” à deux reprises la saison passée, le longiligne milieu de terrain s’impose comme un recours plus que crédible. « “Ibou” est grand, physique, il arrive à anticiper et à s’imposer derrière en commettant moins de fautes que dans l’entrejeu, apprécie le coordinateur sportif Kader Mangane. Pour l’instant, ce n’est que provisoire, mais il ne serait pas le premier milieu de terrain à se reconvertir avec succès en défense. »
Alors que la cellule recrutement prospecte pour débusquer un latéral gauche et un défenseur axial « d’expérience qui est capable de rendre les choses plus faciles, dans un marché pour l’heure fermé », aux dires de Kader Mangane, Julien Stéphan commence à songer à la ligne défensive qu’il alignera, ce dimanche (15h) à la Meinau, contre Angers, en ouverture du championnat.

Par rapport au match de samedi dernier, le technicien pourra compter sur un élément supplémentaire : Anthony Caci, rentré bredouille mais fier du tournoi olympique, sera sur le terrain d’entraînement ce mardi matin.

En y ajoutant encore Marvin Senaya (20 ans), le néo-pro qui semble le plus proche de gratter quelques minutes de temps de jeu, il faudra miser sur une défense limitée en nombre mais motivée.

Commencer la saison sans prendre de but contre le SCO de Gérald Baticle constituerait déjà un bon point de départ pour ce groupe en reconstruction.

Et comme l’attaque semble plutôt affûtée, à l’image d’un Kévin Gameiro buteur pour son grand retour à la Meinau, les espoirs d’un succès inaugural sont permis.
Le chiffre
58

Comme le nombre de buts encaissés par le Racing la saison dernière. Seules cinq équipes – dont les relégués nîmois et dijonnais – ont été plus perméables. À dix reprises, les Bleus étaient parvenus à garder leur cage inviolée.
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Kaniber
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

dna a écrit :Un vent nouveau au Racing
Cet été, le Racing a décidé de tout changer : son entraîneur, une partie de son effectif et sa philosophie de jeu. Dix ans exactement après avoir posé la première pierre de la reconstruction post-cataclysme, le club strasbourgeois ouvre une nouvelle ère qui doit lui permettre de franchir un palier supplémentaire.
C’est fou, comme les choses peuvent évoluer en une décennie. Prenez l’exemple du Racing, il est frappant.
En août 2011, dans une Meinau livrée aux herbes folles, les salariés du club attendaient d’être contractuellement délivrés par l’inéluctable liquidation judiciaire.

Sur le terrain d’entraînement, le formateur François Keller, dernier rescapé d’un club en lambeau, montait dans l’urgence une équipe sans savoir exactement à quel niveau celle-ci pourrait évoluer. C’est à partir de la cinquième division, à l’époque le CFA 2 (National 3), que la longue marche vers la rédemption allait débuter.
Allier le beau à l’efficacité

Dix ans plus tard, le Racing est redevenu une équipe qui compte sur l’échiquier hexagonal. Preuve d’une constance retrouvée, il s’apprête à vivre sa cinquième saison de rang en Ligue 1.

Un entraîneur à la mode, le jeune quadragénaire Julien Stéphan, est arrivé cet été avec son staff pointu, ses idées rafraîchissantes et sa conception moderne du football qu’il a mis en pratique avec succès au Stade rennais l’espace de vingt-sept mois.

Le Breton a succédé à Thierry Laurey, au bilan sportif inattaquable – une montée, quatre maintiens dans l’élite et une Coupe de la Ligue – en cinq années sur le banc alsacien mais qui était arrivé en bout de course. Le dernier exercice avait marqué une vraie cassure entre le coach – qui a rebondi au Paris FC, actuel leader en Ligue 2 – et son vestiaire, ses dirigeants et son environnement.

Sauvé après avoir tremblé jusqu’au bout (15e), le Racing a donc tenu à ouvrir un nouveau chapitre. Le précédent ne s’embarrassait guère de considérations esthétiques. Celui-ci voudra allier le beau à l’efficacité.

« Le public attend du spectacle, du jeu offensif, disait Julien Stéphan le jour de son intronisation. Il faut créer du danger au maximum chez l’adversaire pour emmener la Meinau avec nous. »

Après six semaines de préparation (*), le technicien a déjà façonné l’équipe à son image. Fini, le temps des longs ballons vers l’aiguilleur du ciel Ludovic Ajorque, à la fois chargé d’user les défenses et de finir le boulot (16 buts la saison passée).

Si le géant de la Réunion reste une pièce maîtresse de l’attaque, on cherche à imposer son jeu plus qu’à s’adapter à l’adversaire. Les joueurs sont sous le charme.

« Le jeu est basé sur une sortie de balle au plus bas, ça demande plus de déplacements, plus de réflexion, plus de tactique », apprécie le milieu de terrain Jeanricner Bellegarde.

L’argument Gameiro

Dans un secteur offensif qui avait déjà fière allure, le retour inattendu de Kévin Gameiro, treize ans après avoir pris son envol vers les sommets, a aussi de quoi embellir le quotidien. L’expérience au long cours du quadruple vainqueur de la Ligue Europa ne peut que rejaillir sur l’ensemble du groupe et tirer tout le monde vers le haut.

Mais pour espérer vivre une saison sereine et s’installer dans la première moitié du classement, encore faudra-t-il renforcer la défense, où les recrues Karol Fila et Lucas Perrin ne suffisent pas à compenser les cinq départs.

Ne pas se louper contre Angers

Le Racing est toujours en quête de trois joueurs, dont deux sur la base arrière. En attendant de trouver les perles rares sans perturber l’équilibre financier dont le président Keller est le garant et qui a déjà sérieusement été mis à mal par la pandémie, les stades vides et le fiasco des droits télé, il faudra déjà entamer la nouvelle saison par le bon bout.

Ça commence ce dimanche (15h) contre Angers, dans une Meinau pas loin d’être pleine, une première depuis un an et demi.

L’occasion de vérifier si le vent nouveau qui parcourt les travées est porteur d’espoir. Comme il y a dix ans, quand la bise de la reconquête avait commencé à souffler après la tempête.

(*) Le bilan des matches de préparation est de deux victoires (Francfort, Fribourg), un nul (Berne) et deux revers (Bâle, Sion). À noter que le dernier match qui a concerné les équipes bis du Racing et de Fribourg s’est soldé par un succès des Allemands.
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

dna a écrit : /Zoom
Racing : une saison, des questions

La réussite du Racing cette saison dépendra de quelques facteurs, qu’ils soient sportifs, humains ou sanitaires. Tour d’horizon en quatre questions.
1. Julien Stéphan va-t-il rendre le sourire aux Bleus ?
Le nouvel entraîneur était attendu comme le Messie. Son prédécesseur avait réussi à user les patiences de tout le monde, même de ses plus fidèles soutiens dans le vestiaire.
Durant la préparation, Julien Stéphan a semble-t-il séduit, de par son discours posé et ses méthodes progressistes, l’ensemble de l’effectif. On travaille en s’amusant à l’entraînement, on parle beaucoup, on s’écoute sans se faire hurler dessus.

L’exemple de l’emblématique Liénard le prouve. Fâché et sur le départ en mai dernier, “Dim” est désormais épanoui et consolidé dans son statut de cadre, avec le brassard de capitaine autour du bras. Il faut croire que les relations humaines ne sont pas une notion superflue dans le monde du foot…
2. Que va apporter Kévin Gameiro ?
Sur le papier, l’histoire est belle. Le retour de l’enfant prodigue dans le club qui l’a révélé fait déjà saliver les supporters. Mais à 34 ans, la recrue phare de l’été alsacien a-t-elle encore les jambes de feu pour faire lever les foules ?
L’intéressé a apporté un début de réponse dès sa première titularisation, samedi contre Fribourg (2-1), en inscrivant un but plein de sang-froid. « Je ne suis pas encore à 100 % », reconnaît celui qui est arrivé libre du Valence CF et a pris le train de la préparation en route.

Personne ne lui demandera de cavaler durant 90 minutes ni d’inscrire 22 buts, son record lors de la saison 2010/2011 avec Lorient. Il est plus attendu dans un rôle de guide et d’exemple auprès de ses coéquipiers. Un attaquant inspirant, en somme.
3. La défense va-t-elle être plus solide ?
Avec 58 buts encaissés la saison dernière, la défense alsacienne comptait parmi les mauvais élèves de la Ligue 1. Un grand coup de balai a été donné dans l’arrière-boutique, avec l’espoir de reconstruire une base solide autour du patron Alexander Djiku.

Pour l’heure, Julien Stéphan pare au plus pressé – avec la titularisation du milieu de terrain de métier Ibrahima Sissoko au côté de Djiku – en attendant les deux renforts d’expérience promis par le président Keller.

4. Le public sera-t-il à nouveau le 12e homme ?

On a beau être un président prévoyant, on ne peut pas tout maîtriser. Il en va ainsi pour Marc Keller, qui se réjouit de pouvoir compter sur le fervent public d’une Meinau sans jauge limitée mais qui ne sait pas comment la situation sanitaire va évoluer.

Le club met en tout cas tout en œuvre pour pouvoir accueillir ses supporters dans le respect des règles en vigueur, sur présentation d’un pass sanitaire valable. Un impératif économique et une vraie plus-value sportive.

On se souvient que la saison passée, les Bleus n’ont pris que 17 points à la maison, perdant 10 de leurs matches dans une ambiance de cathédrale. Comme le rappelait le gardien Matz Sels cette semaine : « On ne fait pas ce métier pour jouer dans des stades vides, nos supporters nous rapportent des points. »

Ce dimanche, il y aura du monde au stade pour pousser les Bleus vers le succès.
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Re: Le Fil Rouge

Message par télésupporteur »

dans l'équipe on peut lire que 97% des pro sont vaccinés :!:
qui est ce réfractaire :shock:
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Its_me
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Re: Le Fil Rouge

Message par Its_me »

Je ne sais pas si c'est toujours le cas mais si les joueurs sont toujours testés deux fois par semaine dont une 48h avant un coup d'envoi, ils sont dans les clous au niveau du passeport sanitaire qu'ils soient vaccinés ou non.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Re: Le Fil Rouge

Message par télésupporteur »

être testé ou être vacciné :!:
si tu ne vois pas la différence :shock:
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Re: Le Fil Rouge

Message par Tenor »

ça ne change rien, ils sont aptes, vaccinés ou avec le PCR ;)
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Re: Le Fil Rouge

Message par télésupporteur »

tu n'as pas compris que le vaccin immunise mieux que le test :shock: :shock:
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Re: Le Fil Rouge

Message par Tenor »

ben si, même sans être vaccinés ils pourront jouer...et si le test PCR reste négatif

c'est ce que j'ai compris :lol:
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Re: Le Fil Rouge

Message par L'homme de la vallée »

Oui ils pourront jouer.

Mais ils risqueront surtout de "tomber" malade s'ils attrapent la maladie. Car pas vaccinés. Tu as compris ça quand même ? :roll:
Si on se vaccine contre une maladie c'est pour avoir une défense immunitaire dans son corps qui répondent. Donc je vois pas du tout ce que tu trouves rigolo...
- C'est pas parce qu'on à rien à dire qu'il faut la fermer
- Et vous vous en pensez quoi ?
- Moi ? Oh rien..
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