Le Fil Rouge

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Kaniber
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

dna a écrit : Racing: après la défaite face à Lille, le grand questionnement
La cinglante défaite subie vendredi à la Meinau contre Lille (0-3), déjà la cinquième en onze journées, interroge sur les capacités du Racing à sauver sa peau en Ligue 1. Même Julien Stéphan est apparu ébranlé par la faible performance de ses hommes. L’entraîneur veut se poser les bonnes questions.
Les soirs de défaite, un entraîneur cherche généralement à positiver en jaugeant plutôt le verre à moitié plein qu’à moitié vide.

Il a ainsi souvent une explication recevable à fournir pour expliquer le revers : un hors-jeu de quelques millimètres signalé par le VAR – celui de Djiku contre Monaco en ouverture de saison (1-2) –, une cascade de blessures comme à Auxerre (0-1) ou encore une expulsion sévère, en l’occurrence celle de Nyamsi l’autre samedi contre Rennes (1-3).

« Rajouter de la pression n’est pas utile, mais être lucide, ça, c’est important »

Mais ce vendredi, au sortir du récital lillois sur la pelouse de la Meinau qui aurait pu prendre des proportions folles sans le talent de Matz Sels, Julien Stéphan n’avait « aucune excuse à avancer ».

Il ne s’est attardé ni sur le penalty accordé aux Lillois pour un tacle de Le Marchand alors que le score était encore vierge, ni sur l’absence longue durée du buteur Ajorque ou le manque de rythme de quelques cadres comme Sissoko, Nyamsi ou Dagba.

Comme à Montpellier juste avant la trêve internationale de septembre, quand Savanier avait tué les Bleus (1-2) au bout des arrêts de jeu, le technicien breton a accusé le coup.

S’il tenait à « assumer l’entière responsabilité » de la mauvaise situation comptable du Racing dans l’Hérault, Stéphan a cette fois paru interloqué par ce qu’il a vu sur le pré mouillé de la Meinau : une équipe alsacienne incapable de se créer la moindre occasion, ni de rivaliser sur la durée avec un adversaire « simplement plus fort ».

« Cette défaite nous apprend que les Lillois ne boxent pas dans la même catégorie que nous, développe-t-il. Ils jouent leur championnat pour une place européenne. Nous en avons un autre à jouer. On a pris des points la semaine dernière à Angers (2-3) , il faudra que l’on en prenne à Toulouse dimanche prochain parce que ce sont des équipes de notre championnat. »

Autrement dit, les Bleus doivent oublier les idées de beau jeu ou de nobles desseins pour passer en “mode maintien”, ce qui équivaut à mettre les mains dans le cambouis avec les autres ferrailleurs du bas de classement.

« Appelez ça comme vous voulez, dit Stéphan qui n’emploie pas le mot “maintien”. Cela fait plusieurs semaines que je vous dis que le processus sera long et difficile. Je suis bien conscient des choses depuis un petit moment. Rajouter de la pression n’est pas utile, mais être lucide, ça, c’est important. »
Ça ne “pistonne” plus
Or, la lucidité impose un constat : dans cette configuration-là, le Racing n’y arrive plus. Le 5-3-2 qui avait fait la force de l’équipe la saison passée ne serait-il plus adapté ? « On a centré 22 fois, mais on a peu touché le ballon, relève le quadragénaire. Ce qui fait habituellement la force de ce système, c’est notre capacité à jouer sur les côtés. Or, la qualité des centres a été insuffisante. Il a manqué aussi de la présence et de l’accompagnement dans la surface de réparation. »

À force, on peut se demander si les deux principaux départs de l’intersaison – Guilbert dans le couloir droit, Caci à l’opposé – n’ont pas déséquilibré l’équipe. Jusque-là, les nouveaux pistons – Delaine, Dagba, Pierre-Gabriel – n’ont en tout cas pas fait oublier leurs prédécesseurs.

D’où la réflexion qui s’impose à l’entraîneur, incapable de savoir vendredi soir si sa troupe a encore les moyens de ses ambitions. « On doit avoir un vrai questionnement par rapport à notre manière de jouer, reconnaît-il. Est-ce qu’on a la capacité de presser sur toute la durée d’un match, de harceler, de mettre l’adversaire sous pression ? Contre Lille, la réponse est non. On va y réfléchir tout le week-end, puis on va échanger avec les joueurs en début de semaine pour voir comment on peut réorienter certaines choses. Entre ce que l’on veut faire et ce que l’on peut faire, il y a en tout cas une vraie différence. »
« Entre ce que l’on veut faire et ce que l’on peut faire, il y a une vraie différence »
Samedi midi, à l’issue du décrassage, Stéphan avait déjà un peu avancé dans sa réflexion : « Déplacer des joueurs à des postes qui ne sont pas les leurs pour changer de structure de jeu ne me semble pas être la bonne solution. Deux structures sont adaptées à cet effectif : le 5-3-2 ou le 4-4-2 losange. La blessure de Nordine Kandil fait que si on passe en 4-4-2, il n’y a plus qu’Adrien Thomasson pour jouer en n°10. Et si “Adri” n’est pas là, on fait comment ? »

Au moment de rallier la Haute-Garonne pour un nouveau match qui vaudra cher, dimanche au Stadium, il faudra bien avoir levé toutes ces interrogations. Car le “Téfécé”, qui compte déjà trois succès avant la réception du jour du mal loti angevin, voudra appuyer là où ça fait mal. Et actuellement, ça grince un peu de partout dans les rangs strasbourgeois…
La phrase

Si je me sens menacé ? On a la chance d’être dans un club où la direction échange au quotidien avec son staff et ses joueurs. Elle est consciente de ce qui est mis en place, de la difficulté de ce championnat aussi. Je mets un maximum de professionnalisme et d’engagement, je suis le même entraîneur que l’année dernière, simplement les résultats sont moins bons, ça tourne moins bien. Je ne m’en satisfais pas… Après, on est tributaire des résultats, mais on travaille en parfaite harmonie.
Julien Stéphan, entraîneur du Racing
Le chiffre
3

En s’inclinant contre Lille vendredi (0-3) après avoir cédé contre Monaco (1-2) et Rennes (1-3), le Racing a déjà autant perdu à la Meinau en 11 journées que sur l’ensemble de l’exercice 2021-2022. Angers, ces mêmes Lillois et Marseille en étaient repartis avec les 3 points, le tout lors de la phase aller.
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Kaniber
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Message par Kaniber »

dna a écrit :Racing : nouvelle alerte pour Gameiro
Alors que Ludovic Ajorque, Karol Fila et Nordine Kandil restent indisponibles, l’avant-centre du Racing Kévin Gameiro a de nouveau senti en fin de match vendredi contre Lille la douleur à l’adducteur qui l’avait contraint à sortir à la mi-temps à Angers le dimanche précédent.
Après la défaite de vendredi (0-3) contre Lille dans une Meinau où le Racing n’a pas gagné cette saison (3 nuls, 3 revers) et le décrassage du lendemain matin, Julien Stéphan a laissé ses troupes souffler deux jours et demi. Les Bleus ont retrouvé l’entraînement ce mardi matin et sont désormais pleinement tournés vers le déplacement de ce dimanche (15h) à Toulouse, promu en pleine forme – 7 points récoltés sur ses trois dernières rencontres –, pour la 12e journée de Ligue 1.
La brève apparition d’Ajorque, Fila et Gameiro
À l’exception de Nordine Kandil – indisponible deux mois après une opération d’un pied – tous sont sortis sur le pré pour cette première séance de la semaine. Mais Ludovic Ajorque, Karol Fila et Kévin Gameiro n’y sont restés qu’une poignée de minutes avant de faire demi-tour.

L’attaquant réunionnais, qui souffre toujours de sa fissure du sternum contractée le 11 septembre contre Clermont, est d’ores et déjà forfait pour la cinquième fois d’affilée, au point que son entraîneur n’ose même plus avancer une date de retour.

Victime d’une pubalgie en préparation et touché à un adducteur la semaine dernière, le latéral droit polonais ne rejouera pas, sauf – bonne – surprise, avant la trêve internationale de la mi-novembre. Il ratera dimanche son dixième match sur douze.

Quant à “Kév” Gameiro, il a de nouveau ressenti en fin de partie contre Lille la douleur à l’adducteur gauche qui l’avait obligé à céder sa place à la pause le 9 octobre à Angers pour l’unique succès des Racingmen (3-2). « Kévin ne s’était presque pas entraîné avant Lille. On le gère par rapport à ça, ne s’alarme pas son coach. On verra ce mercredi, mais pour l’instant, je n’ai pas d’inquiétude sur sa présence à Toulouse. »

Toulouse : Dallinga suspendu, Healey blessé

Le Téfécé accueillera le Racing sans deux de ses arguments offensifs majeurs. Son buteur le plus prolifique des deux saisons en Ligue 2, l’Anglais Rhys Healey (34 buts, dont 20 en 2021-2022 où il a terminé meilleur réalisateur de la division), s’est rompu les ligaments croisés du genou gauche contre Lorient le 21 août lors de la 3e journée. S’il ne s’était pas grièvement blessé, il aurait de toute façon été candidat au départ dans les ultimes jours du mercato estival.

Quant au renfort néerlandais Thijs Dallinga (22 ans), dont les 36 buts et 9 passes décisives en 44 matches de D2 néerlandaise la saison passée ont permis à l’Excelsior Rotterdam de monter en Eredivisie, il est suspendu pour une accumulation de cartons jaunes.

« Ce week-end, Dallinga n’a pas débuté contre Angers et ça n’a pas empêché les Toulousains d’en mettre trois (3-2, ndlr) , relativise le technicien bas-rhinois. Ils ont d’autres ressources. Chaïbi (déjà 2 buts et 4 passes) a joué devant. Il y a aussi Aboukhlal (3 buts, 3 passes) et Ratao (3 buts). Ils brillent dans la profondeur, avec beaucoup de courses, mais aussi la qualité de passe des trois milieux de terrain (Van den Boomen, Spierings et Dejaegere, tous buteurs face au SCO, ndlr) qui sont performants et combinent bien entre eux. »
Les Violets quasiment intraitables au Stadium

Après deux années de purgatoire, les Toulousains, champions de France de Ligue 2 en 2021-2022, ont regagné l’élite. Les hommes de Philippe Montanier, arrivé à l’été 2021, présentent un bilan équilibré - 4 victoires, 3 nuls, 4 défaites - qui leur permet de pointer à la 9e place avec 15 points.

À domicile, ils restent sur une série impressionnante : Ligue 2 et Ligue 1 confondues, ils n’ont perdu qu’un seul de leurs vingt derniers rendez-vous (14 victoires, 5 nuls). Et encore ! C’était contre le Paris SG le 31 août lors de la 5e journée (0-3).
Dall’Oglio, le cinquième
Après Jean-Marc Furlan (Auxerre), Michel Der Zakarian (Brest), Peter Bosz (Lyon) et Oscar Garcia (Reims) la semaine d’avant, un cinquième entraîneur de Ligue 1, l’ex-latéral strasbourgeois Olivier Dall’Oglio (1989-1992), a été limogé ce lundi à Montpellier. Une nouvelle illustration de la nervosité des dirigeants français en cette saison 2022-2023 marquée par quatre descentes pour ramener la Ligue 1 de 20 à 18 clubs en 2023-2024 ?

« Je ne sais pas si les dirigeants sont plus nerveux, élude Julien Stéphan, interrogé sur ce thème. De toute façon, un changement se juge sur la durée. Mais le simple constat que j’ai fait, moi, c’est qu’aucun des quatre clubs qui avait changé de coach dans la semaine n’a gagné ce week-end. Après, je n’ai pas à commenter les décisions des dirigeants. Chaque club a sa particularité. Peut-être, oui, tous ces changements sont-ils liés au contexte particulier de cette saison, mais je ne suis pas dirigeant et n’ai donc pas ce type de décisions à prendre. »
Le chiffre
9

Le Racing n’a plus perdu en match officiel contre Toulouse depuis neuf rencontres, toutes en Ligue 1 (sept victoires, deux nuls). Son dernier revers face aux Violets remonte au 24 septembre 2005 à la Meinau (2-4), huit mois après le dernier au Stadium (2-0 le 12 janvier 2005). C’était il y a plus de dix-sept ans.
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Message par Its_me »

L'Equipe a écrit :Nyamsi, Prcic, Thomasson : les cadres de Strasbourg en faillite
La saison galère que traverse jusqu'ici Strasbourg, relégable, s'explique en particulier par la faillite de certains cadres.

Choqué par la déroute à Ajaccio (2-4, le 5 novembre), Julien Stéphan a admis : « Je ne m'attendais pas à une saison aussi difficile, avec autant de différences de performances à certains postes. » Essentiels dans la sixième place de 2021-2022, Gerzino Nyamsi, Sanjin Prcic et Adrien Thomasson symbolisent les difficultés du RCSA, 18e avec un seul succès et 10 points.

Gerzino Nyamsi ne stoppe plus

"Ex-chef de défense intraitable à partir de son arrivée en août 2021, Nyamsi (25 ans) est devenu un arrière central fragile. Expulsé contre Rennes (1-3, le 1er octobre), lors de son retour précipité après 6 matches manqués à cause d'une hanche douloureuse qui a continué à le gêner, il a manqué le seul succès du Racing (à Angers, 3-2, le 9 octobre). Puis, certes pas aidé par ses comparses (Le Marchand, Perrin, Djiku), il a sombré sur les 4 dernières journées, surtout dans la lecture des trajectoires, sa formation encaissant 11 buts.

Sanjin Prcic ne régule plus

"Prolongé trois ans et revalorisé l'été dernier, le milieu bosnien (28 ans) s'est-il inconsciemment relâché ? En tout cas, la sentinelle élégante, combative et déliée, essentielle dans l'équilibre alsacien, verse désormais dans « l'à-peu-près ». Lui aussi expulsé (à Brest, 1-1, le 4 septembre), ce Prcic moins combatif (0,46 tacle réussi par match, contre 1,15 en 2021-2022) n'exerce plus son rôle de « filtre » qui soulageait sa défense. Surtout, plombé par un déchet technique trop élevé dans ses sorties de ballon et ses transmissions, il ne régule plus le jeu du RCSA. Au grand dam de son entraîneur, qui l'a relancé alors qu'il était aux oubliettes auparavant.

Adrien Thomasson n'organise plus

"Auteur de 8 buts et 4 offrandes la saison dernière en L1, le milieu alsacien (28 ans) a certes réussi 2 passes décisives, mais n'a toujours pas marqué. Au-delà des stats, ce qui interpelle surtout chez Thomasson, c'est qu'il a perdu la recette lui permettant de fluidifier si joliment et de manière si efficace le jeu par ses déplacements et ses passes. Certes toujours actif dans ses courses, il ne parvient plus à mettre l'ordre nécessaire dans l'expression offensive de son équipe. Et comme l'effectif alsacien, hormis le jeune (21 ans) Nordine Kandil (trop tendre et fragile), ne recèle pas d'autre milieu de ce profil créatif, le Racing en souffre terriblement.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Message par Kaniber »

Alsa'sports a écrit : Coupe du monde 2022 : le Racing sera indemnisé par la FIFA pour la libération de ses joueurs
C’est une bonne nouvelle pour tous les clubs concernés par des joueurs convoqués en sélection pour le Mondial 2022 au Qatar qui débutera dans quelques jours. Comme chaque édition depuis 2010, la FIFA va verser au total 215 millions d’euros aux équipes devant libérer leurs internationaux pour disputer cette Coupe du monde. Le montant alloué par joueur appelé est de 10 280 euros par jour de mise à disposition de ses joueurs.

Pour le Racing, cela représente 164 480 euros pour Eiji Kawashima et 174 760 pour Alexander Djiku soit un total de 339 240 euros si les deux nations se font éliminer à l’issue des phases de groupes. Bien entendu, le montant sera plus conséquent si les deux pays vont plus loin dans la compétition.
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Message par Kaniber »

Alsa'sports a écrit : Le programme du Racing pendant la trêve
Après deux semaines de vacances, les Bleus seront de retour aux affaires pour préparer une “deuxième partie de saison” qui débutera par un déplacement à Paris le 28 ou 29 décembre prochain.

Dans la foulée du nul arraché contre Lorient (1-1) dimanche dernier à la Meinau, les Strasbourgeois ont pu partir pour deux semaines de vacances. Si les destinations de chacun demeurent évidemment privées, le programme du Racing durant la trêve a quant à lui été dévoilé. Hormis Eiji Kawashima et Alexander Djiku, qui se seront d’ici-là envolés pour disputer le Mondial au Qatar, tout le groupe de Julien Stéphan est attendu à l’entraînement du côté de la Meinau le lundi 28 novembre pour une séance dans l’après-midi (l’heure n’a pas encore été communiquée).

Trois matches amicaux au programme


Après une petite semaine en Alsace, un stage d’une semaine aura ensuite lieu à Lagos, dans la région de l’Algarve au Portugal, du 6 au 13 décembre. Dans la péninsule ibérique, deux matches amicaux s’y disputeront : le premier le 9 décembre et le second le 13 décembre. Après le stage, une dernière rencontre amicale – le lieu n’a pas encore été dévoilé – se jouera le 20 ou 21 décembre. A noter qu’aucun adversaire n’a encore été précisé.

Les Racingmen qui pointent à une dangereuse 19e place, mais à seulement deux unités du premier relégable Brest (16e), devront rectifier le tir, dès la reprise le 28 ou 29 décembre au Parc des Princes contre le Paris-Saint-Germain.
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

dna a écrit : Racing : pourquoi le moteur tousse
Toujours prompt à s’enflammer pour défendre les bonnes causes, le club strasbourgeois, 19e et avant-dernier à la trêve, cherche surtout celles à l’origine de son retard à l’allumage dans cette saison 2022-2023 qui enverra quatre clubs au purgatoire de la Ligue 2.
C’est le vice-capitaine et international ghanéen Alexander Djiku, l’un des deux mondialistes du Racing avec le portier japonais Eiji Kawashima, qui le disait vendredi : « On s’attendait à ce qu’après notre excellente saison dernière (Ndlr : le Racing a terminé sixième, son meilleur classement depuis 42 ans) , celle-ci soit plus difficile, mais pas autant. »
Dans un championnat comme toujours scindé en deux, mais beaucoup plus tôt que d’habitude et sur une durée bien plus longue pour cause de Coupe du monde, le Racing « s’est mis tout seul » – selon son capitaine Dimitri Liénard – dans la panade pour des raisons que les Bleus ont eux-mêmes du mal à cerner.
Voici quelques éléments d’explications sur lesquels ne manqueront pas de se pencher des supporters par essence versatiles et toujours prompts à brûler ce et ceux qu’ils encensaient six mois plus tôt.
La préparation a-t-elle été trop dure ?
Personne ne songeait à poser cette question durant les matches amicaux lorsque le Racing terrassait Sion (2-1), Charleroi (2-1) et Liverpool – certes des Reds bis – à Anfield Road pour un succès de prestige lors de son dernier galop d’essai (3-0).

Ni non plus lorsqu’il tenait en respect Brentford (aujourd’hui 10e de Premier League, 1-1) et Fribourg (actuel dauphin du Bayern en Bundesliga, 3-3) et pas davantage lors de son unique revers contre Cagliari à la Meinau (1-2), quatre jours avant la tonitruante victoire sur les bords de la Mersey.
Mais très vite après les trois coups en Ligue 1, lorsque les Bleus ont montré d’étonnants signes d’essoufflement contre l’AS Monaco (1-2), certes en avance parce qu’elle jouait alors le 3e tour de qualification pour la Ligue des Champions, à Nice par moments (1-1) et, surtout, contre Reims où le nul avait été heureux (1-1), elle est arrivée sur le tapis.

Lors d’un échange informel sur ce thème un matin après l’entraînement, l’expérimenté attaquant Kévin Gameiro s’en était amusé. « Vous n’avez qu’à venir voir les préparations de l’Atlético Madrid avec Diego Simeone », s’était marré l’ancien international, Colchonero de 2016 à 2018, suggérant ainsi – en forçant un peu le trait – que l’avant-saison des Racingmen avait presque des allures de colonie de vacances, comparée aux méthodes du coach argentin.

A-t-elle été inadaptée ?

Cette question, Julien Stéphan se l’est lui-même posée en voyant ses joueurs dans l’incapacité de répéter les efforts en match. Le technicien s’est interrogé sur la pertinence d’avoir programmé des entraînements aux mêmes horaires que les matches amicaux (13h30 contre Brentford par exemple) « pour mieux adapter les corps » alors que la canicule grillait l’Europe de l’Ouest.
« Cette option a peut-être exposé davantage les organismes, esquissait-il en septembre. Notre stratégie était-elle la bonne ? Je ne sais pas, mais c’était notre raisonnement. On peut nous reprocher de n’avoir pas utilisé la bonne stratégie, pas de ne pas réfléchir. »

Aujourd’hui, les températures ont fraîchi. Le coach a prévenu dimanche après le nul 1-1 contre Lorient qu’à leur rentrée le lundi 28 novembre à la Meinau – puis en stage à Lagos (Portugal) du 6 au 13 décembre, où sont programmés deux matches amicaux – ses joueurs seraient soumis à un rythme très soutenu avant d’aborder la deuxième partie de saison. « La préparation sera dure, très dure même, parce qu’il va falloir durer six mois. »

Le trou béant creusé par les absences

Le désolant inventaire des absences en cascade jusqu’à la mi-octobre a lui aussi été largement développé dans nos colonnes. Conséquences directes ou non de la préparation, ces absences, sur blessures en grande partie et suspensions pour le reste, ont non seulement amoindri l’effectif, mais aussi généré des états de forme hétérogènes. Pour mémoire, le Racing a dû faire face à 63 défections lors des onze premières journées (5,73 par match).
À quelques exceptions près – Dagba, Kandil et Sissoko contre Lorient –, le groupe affiche désormais complet. Aujourd’hui que le coach en a fini du “bricolage” – le terme qu’il a lui-même employé –, il est convaincu que le 4-4-2 à plat qu’il a testé dimanche contre les Merlus est le plus adapté aux caractéristiques de ses individualités.

Les recrues, des boucs émissaires trop faciles ?

Depuis quelque temps, les trois recrues estivales, arrivées gratuitement (*), cristallisent les critiques. Tous latéraux, Colin Dagba (à droite), Ronaël Pierre-Gabriel (à droite aussi) et Thomas Delaine (à gauche) , sont “accusés” de n’avoir fait oublier ni Frédéric Guilbert à droite, retourné à Aston Villa, ni Anthony Caci à gauche, parti libre à Mayence.

Mais c’est oublier que les trois ont souffert d’une préparation tronquée, à cause d’arrivées tardives ou de soucis physiques, ont tous été freinés par des pépins après le début de saison, ont globalement peu joué et, surtout, pas toujours à leur poste.
Sans même parler de leurs entrées en cours de partie, Dagba (9 matches, dont 6 titularisations) a dû dépanner à gauche à Brest, Pierre-Gabriel (13 matches, 7 comme titulaire) a glissé dans l’axe contre Nantes, puis à Brest, et Delaine (12, dont 7) a basculé à droite à quatre reprises. Ces “sacrifices” consentis pour les besoins de la cause ne leur ont pas toujours rendu service alors que la défense était déplumée.

Le latéral droit polonais Karol Fila, recruté à l’été 2021 et à qui le club souhaitait confier les clefs du poste, a par exemple enchaîné deux longues indisponibilités – pubalgie, puis adducteur – et n’est apparu en fin de match contre Lorient que pour la deuxième fois, après Rennes le 1er octobre.

Pas l’idéal, évidemment, pour trouver une continuité, a fortiori dans une équipe en perte de confiance et inconstante. Tirer à boulets rouges sur les trois recrues est à la fois une solution de facilité et une manière de faire fi d’un contexte collectif peu épanouissant.

Une colonne vertébrale dessoudée

Pour des raisons diverses et variées – départ avorté, blessures et méformes persistantes –, l’épine dorsale strasbourgeoise a perdu le piquant qui faisait si mal aux adversaires en 2021-2022.
La colonne vertébrale composée de la tour de contrôle Gerzino Nyamsi, du distributeur Sanjin Prcic, de l’inspirateur Adrien Thomasson et du finisseur Ludovic Ajorque s’est disloquée. Et c’est bien connu : quand les piliers d’un édifice brinquebalent, c’est toute la structure qui s’affaisse et menace de s’écrouler.

« Je ne reconnais plus certains joueurs », glissait récemment un dirigeant désappointé. Après quinze journées, cet épineux problème n’est toujours pas réglé. C’est l’un des défis de Julien Stéphan que de le résoudre avant la reprise de la L1 le 28 ou 29 décembre à Paris.

(*) Indépendamment des options d’achat levées pour engager définitivement les prêtés Jean-Eudes Aholou (Monaco, 3 millions) et Lucas Perrin (Marseille, 1,3 million).
Le chiffre
3

C’est la 3e fois que le Racing ne parvient pas à gagner plus d’un de ses 15 premiers matches d’une saison de Ligue 1 après 1951/52 (1) et 2005/06 (0). Les deux fois, il avait été relégué.
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Message par Tenor »

C’est la 3e fois que le Racing ne parvient pas à gagner plus d’un de ses 15 premiers matches d’une saison de Ligue 1 après 1951/52 (1) et 2005/06 (0). Les deux fois, il avait été relégué.

tout est dit, va falloir l'encaisser en fin de saison, et je suis complètement en phase avec cette statistique, désolé pour les optimistes :twisted:
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Message par Kaniber »

dna a écrit :Racing : quatre questions pour un nouveau départ
Pour s’en sortir, le Racing devra lever les interrogations qui sont apparues lors de la première partie de saison. Voici quatre questions auxquelles il s’agira d’apporter une réponse positive dans les prochaines semaines.
Un buteur qui ne marque plus. Des cadres fatigués ou à court d’idées. Un entraîneur qui ne trouve plus les bons mots. Ou encore une Meinau ouverte à tous les vents, si éloignée du bastion quasiment imprenable de la saison passée…

Après quinze journées, le Racing a cumulé trop de handicaps pour espérer un autre sort que celui d’équipe fragile et relégable qui lui colle à la peau. L’avantage, c’est que la saison est encore suffisamment longue pour pouvoir tout changer.

On reprend les questions existentielles auxquelles il s’agira prestement de répondre, histoire de démarrer l’été prochain une septième saison de rang en Ligue 1.

1. Ludovic Ajorque va-t-il reprendre son envol ?
C’est le joueur qui symbolise à lui seul la baisse de régime alsacienne. Meilleur buteur du club, saison après saison, depuis son arrivée à l’été 2018 (46 réalisations en Ligue 1), le grand Réunionnais vit un cinquième exercice délicat.

Ses envies de départ non concrétisées ont plombé son début de saison. Puis une blessure atypique au plexus l’a écarté des terrains durant près de deux mois.

Résultat ? Un seul but au compteur, sur penalty à Brest, et un impact bien moindre sur le jeu. Avant la trêve, “Ludo” estimait avoir besoin de la préparation de décembre pour retrouver son meilleur niveau. On a hâte…

2. Les cadres vont-ils répondre présent ?
Le Marchand et Nyamsi en défense, Prcic en sentinelle, Thomasson entre les lignes : valeur sûre en 2021-2022, ce quatuor-là est porté disparu depuis la reprise estivale.

Pour des raisons diverses et variées (blessure, méforme, motivation ?), les cadres se sont mis à déjouer, laissant aux irréprochables Sels, Bellegarde et Gameiro le soin de porter l’équipe à bout de pieds. Tout le monde attend plus d’eux. Tout de suite et maintenant.

3. Julien Stéphan va-t-il retrouver le mojo ?
Il avait réussi à impulser un nouvel élan et à transmettre sa culture de la gagne, conduisant l’équipe jusqu’aux portes de l’Europe et faisant passer son prédécesseur, Thierry Laurey, pour un tyrannosaure à poil dur.

Sa saison II au Racing est pleine d’imperfections et de doutes, à l’image de l’improbable défaite subie à Ajaccio (4-2) qui l’a laissé sans voix, début novembre.

Julien Stéphan (42 ans) a survécu aux mauvais résultats, mais il devra vite mettre la main sur la bonne formule pour retrouver le chemin du succès.

4. La Meinau va-t-elle revivre les grands soirs ?
Trois défaites, cinq nuls et zéro succès : voici le triste bilan des Bleus à la maison. L’an dernier à pareille époque, quelques équipes – Brest, Metz, Saint-Etienne, Lorient – avaient déjà été passées à la moulinette à la Meinau, suscitant l’enthousiasme des foules.

La prochaine occasion se présentera le 2 janvier contre Troyes (15h). Et celle-là, il ne faudra pas la louper.
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

dna a écrit :Arnhem, Rotterdam et Karlsruhe au menu du Racing durant son stage au Portugal
Les Strasbourgeois affronteront les Hollandais du Vitesse Arnhem (le 9 décembre) et du Feyenoord Rotterdam (le 13) lors de leur stage à Lagos, dans le sud du Portugal, puis le Karlsruhe SC le mercredi 21, peut-être à la Meinau.
Le planning du Racing avant la reprise de la Ligue 1 le mercredi 28 décembre (21h) à Paris est pratiquement bouclé. Comme annoncé de longue date, les hommes de Julien Stéphan disputeront, avant d’aller défier le PSG, trois matches amicaux et l’identité de leurs adversaires est désormais connue : comme cet été, ils sont tous étrangers.

Lors de leur stage programmé du mardi 6 au mardi 13 décembre à Lagos, en Algarve, ils se mesureront à deux clubs néerlandais, le Vitesse Arnhem, 13e d’Eredivisie, le vendredi 9 à 17h, puis le Feyenoord Rotterdam, leader du championnat hollandais qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa, le mardi 13 à 16h30.

Ils rentreront dans la foulée à Strasbourg et se livreront à un dernier galop d’essai le mercredi 21 décembre contre Karlsruhe, 13e de Bundesliga 2, à un horaire et dans un lieu à définir, même si la Meinau est pressentie pour accueillir ce troisième et dernier rendez-vous.
Bellegarde malade
En dehors des deux internationaux engagés à la Coupe du monde, le défenseur ghanéen Alexander Djiku et le gardien japonais Eiji Kawashima, mais aussi des blessés de longue date, le milieu défensif Ibrahima Sissoko, opéré de la cheville gauche début novembre, et le milieu offensif Nordine Kandil, qui a subi une intervention au pied droit mi-octobre, seul Jeanricner Bellegarde manquait à l’appel en ce jour de reprise.

Rien d’inquiétant pour la mobylette de l’entrejeu alsacien, selon Julien Stéphan. « Jeanjean est malade. Je pense qu’on le récupérera dans la semaine. Mais son état ne lui permettait pas d’aller sur le terrain. »

Le coach espère retrouver « Ibou (Sissoko) en cours de stage », mais ne se fait pas d’illusions sur les chances de Kandil d’être d’aplomb pour le séjour en Algarve : « Pour Nordine, ce sera certainement un peu plus tard. »

Une “prépa” en trois temps

Sans parler de révolution, le Breton a détaillé les trois phases de la préparation d’un mois qui attend ses troupes.

« Jusqu’au départ en stage, on fera beaucoup de volume. Ensuite, il y a aura donc ce stage au Portugal avec deux matches, puis une troisième période au retour. On veut remonter progressivement en charge et en puissance après la coupure de quinze jours durant laquelle les joueurs ont eu quelques séances à faire, mais n’ont pas eu de contraintes foot. À Lagos, il y aura une continuité dans le travail athlétique. Surtout, grâce aux deux matches, on se remettra en conditions réelles, avec des oppositions sur grand terrain à onze contre onze. Les temps de jeu seront partagés. »
Tenor
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Re: Le Fil Rouge

Message par Tenor »

on m'a parlé d'un transfert au Racing et du retour de Jonas MARTIN...

quelqu'un peut confirmer ou infirmer cette rumeur :?:
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