Une SCIC au Racing

[lolo]

Bref, chacun son avis, si tu penses qu'il faut continuer au Racing comme les 15 dernières années, c'est ton avis, et il suffit de l'exprimer dans le sondage proposé

Si le problème du Racing était un problème de structures juridiques, je pense que l'intégralité des clubs sportifs ayant une structure commerciale seraient dans l'impasse... ce qui est loin d'être le cas...

Résumer les problèmes du Racing à ce type de questions de droit, c'est se voiler la face... et par ce type d'initiative tu contribues allègrement au flou ambiant qui règne aux alentours de la Meinau...

[Tenor]

Jawohl, ganz genau, il m'arrive d'être d'accord avec Lolo
Comme on dit : met allem wasser gewesche

[Bou]

Au contraire, une SCIC ne vise pas à collecter des "fonds publics", mais bien à être autonome financièrement sur le long terme.
Dans un article récent, on voit que concernant les collectivités, "Leur participation au capital s'élève en moyenne à 13%".

La SCIC est d'utilité publique, et dans ce sens bien moins "foot-business" qu'une SASP.
On peut très bien imaginer d'autres montages aussi, conservant des associations en tant que sociétaire.

Ensuite, la SCIC en soit ne suffit pas, c'est une "brique de base" pour le développement, et la mise en place de différents projets.
Par exemple, la mise en place d'un management motivationnel pour motiver des joueurs à rester au club pour un salaire moindre que d'autres, permettant largement de vivre, mais raisonnable, assurant l'équilibre budgétaire par rapport aux recettes.

Le problème au Racing n'est pas qu'une question de structure, c'est vrai, c'est aussi et surtout parce que beaucoup d'acteurs y sont par interêt personnel.
L'intérêt de cette structure est qu'elle est comme un "filtre" par rapport aux intentions des gens, dans un intérêt collectif, protégé par les statuts, et la loi.

Bref, tout ce que je propose, c'est qu'une étude sérieuse et pragmatique, par des personnes compétentes, soit menée sur le sujet.
Il y a assez d'arguments dans ce sens, il me semble.

Je vous remercie de vos remarques en tout cas, qui me montrent quels préjugés cette idée doit encore affronter !
Et pour le moment, la majorité des sondés sont "pour", alors si vous êtes "contre", exprimez-le dans le sondage

Edit :

Réponse à Ténor pour l'aspect bénévoles :

C'est probablement l'unique statut en France qui permet à une société de droit commercial de travailler avec des bénévoles et d'intégrer aussi facilement des collectivités publiques.

Pour le moment, des réponses de personnes des différentes associations de supporters et différents forums ont été reçues... tous, sauf infosracing...

[Bou]

Déjà plusieurs dizaines de réponses, mais très peu d'Infosracing.

Merci de vous exprimer !
https://sites.google.com/a/unracing.co/projet/sondage

Et plus d'infos ici :
https://sites.google.com/a/unracing.co/projet/une-scic

[Bou]

Les SCIC en plein boum, d'apres cet article paru sur lesechos.fr

Finie l'obligation de dérogation préfectorale pour investir de l'argent public au capital des sociétés coopératives d'intérêt collectif. Une aubaine pour les projets de développement territoriaux.

Dix ans après l'institution de leur statut, les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC) séduisent de plus en plus de collectivités. « La récente suppression [le 22 mars, NDLR] de l'agrément préfectoral qui leur était nécessaire va encore accroître leur intérêt », anticipe Alix Margado, chargée de mission à la confédération des SCOP à l'origine de leur création. Près de 280 entreprises de ce type ont déjà été constituées en France, dont 40 % avec la participation de collectivités, et près de 30 de plus depuis l'assouplissement.
Ces sociétés permettent d'associer plusieurs acteurs autour d'un projet : salariés, usagers, fournisseurs, entreprises clientes, associations, particuliers, et collectivités publiques qui peuvent intervenir jusqu'à 20 % du capital. Les communes et communautés de communes sont les principales intéressées avec 80 % des participations publiques, selon une récente enquête de la confédération. Logique : « Leur statut coopératif les destine à produire des biens et services qui répondent aux besoins collectifs d'un territoire en mobilisant les ressources économiques et sociales les plus directes, explique Alix Margado. Elles ont un statut de société commerciale, mais s'inscrivent dans une logique de développement local ».
Installées dans une ancienne usine d'ocres de Roussillon (Vaucluse), la société Ôkhrâ en est un exemple. Ce conservatoire de couleurs, d'origine associative, a pris le statut de SCIC en 2007 avec le concours de la municipalité, du département, de la région et du Parc régional du Lubéron pour structurer de nouvelles activités : la valorisation du patrimoine industriel à travers une offre touristique qui a attiré plus de 35.000 visiteurs l'an passé ; un comptoir des matériaux qui vend des pigments naturels du pourtour méditerranéen, un centre de formation pour les spécialistes de la restauration des bâtiments... Les carrières d'ocre ont repris des couleurs avec désormais une quinzaine d'emplois dans la commune et presque 1 million d'euros de chiffre d'affaires.
Une source d'emplois

« L'implication des salariés et de l'écosystème de l'entreprise dans le projet, les protègent mieux de la défaillance », pense Alix Margado. L'obligation qui leur est faite de réinvestir en fonds propres une partie du résultat (57,5 %) est un autre gage de solidité financière. L'impact local est réel : en moyenne les SCIC emploient 13 salariés (jusqu'à 300 pour la plus importante), dont deux tiers en CDI. Leur chiffre d'affaires a presque doublé depuis 2007 pour atteindre 625.000 euros en moyenne, et jusqu'à 12,5 millions d'euros pour la plus grande.

Source : http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 321986.php

[Bou]

Nouvelle pétition :

Ensemble, évoluons vers une Europe éthique, solidaire, performante, humaniste, par le sport et la culture

Nous, les humains, sommes en train de changer, et de changer le monde qui nous entoure.

Au lieu de subir, nous sommes de plus en plus à agir.

Un avenir correspondant aux espoirs d’une majorité d’entre nous peut-il vraiment se réaliser ?

L’ONU a proclamé 2012 comme l’année des coopératives. De nombreux pays européens sont dans cette nouveauté : la Belgique, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Portugal.

En France, un type de société, plaçant en son centre l’humain et son environnement, existe depuis 10 ans : la Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC). Elle associe tous les acteurs autour d'un projet d’utilité publique : salariés, usagers, fournisseurs, collectivités.

Ces sociétés sont rentables, créent des emplois, tout en étant respectueuses de leurs salariés, de leurs clients, et de la planète. Il y avait 100 SCIC début 2011, il y en a près de 300 aujourd’hui.

Pourquoi, et comment, le foot peut-il contribuer à ce mouvement ?

Le foot est le sport le plus pratiqué au monde, porteur de messages universels.

Quel meilleur exemple, qu’un nouveau foot, où l’esprit d’équipe s’enrichisse d’un esprit d’éthique ? Michel Platini a déclaré : “Face à la crise, il faut moraliser le football”.

En France, le chiffre d’affaires annuel de la filière foot est de 4 Mds€, pour seulement 25.000 emplois. Avec un salaire moyen de 3000€ par mois, elle pourrait en employer 80.000.

Un rapport du Ministère des Sports présente la SCIC comme une opportunité pour les organisations sportives. Nous proposons d’expérimenter la SCIC dans le football à Strasbourg, la capitale de l’Europe étant en recherche d’un nouveau mode de fonctionnement pour son club phare.

Imaginez qu’ensuite, ce modèle se développe à l’ensemble du football européen, et aux autres sports ?

Imaginez que cette nouvelle économie permette de soutenir le développement de ce modèle à la culture, à l’art ? Imaginez qu’une partie des bénéfices de tous ces secteurs, puissent être mis au profit de causes qui nous préoccupent, comme l’environnement, la santé,...

Pour que cela soit mis en place, il faut changer les idées reçues, et la vision traditionnelle des décideurs.

Cette pétition est un argument démocratique.
Signez-la, et envoyez-là à vos contacts, par email, sur les réseaux sociaux, dans différentes langues, avec votre propre espérance de changement.

Nous avons besoin de tous les internautes.

L’avenir ne s’attend pas, il s’imagine, et se réalise.

Lien pour signer : http://www.avaaz.org/fr/petition/Ensemb ... la_culture

[Tenor]

la SCIC n'a aucune chance d'aboutir au racing, c'est quand même pas une secte

[Bou]

Ton message n'est pas vraiment compréhensible, que veux-tu dire, Tenor ?

[Tenor]

non rien

[Bou]

Il convient de bien prendre conscience de l'évoluation actuelle du football européen.
2 articles sont interessants, dans ce sens :
Fin de partie pour le foot business - Alternatives Economiques - Mars 2012
Clubs endettes, face a la crise il faut moraliser le football - Nouvel Obs - 27 Avril 2012

La bulle financière qui s'est créée depuis des années, avec un mécanisme très bien expliqué dans un des articles, va exploser, entraînant une baisse des salaires.
La DNCG Européenne, également appelé Fair-Play Financier, fera que l'ensemble des clubs professionnels devront être à l'équilibre budgétairement.

Pour Michel Platini, président de l’UEFA et grand argentier du fair-play financier, "la bonne gouvernance du football passe par la définition d’un cadre juridique bien établi". Cette évolution se fera par une refonte de l’éthique du football, et nécessitera un courage politique fort, qui, disons-le, a largement fait défaut jusqu’à maintenant.

Le Ministère des Sports a présenté, des 2007, via une étude sérieuse menée par une vingtaine d'experts, la structure juridique en SCIC comme une opportunité pour les organisations sportives.

Il y avait 100 SCIC en France début 2011, 200 début 2012, et aujourd'hui presque 300. Il y a un nouveau projet de SCIC chaque jour depuis la simplification de la loi fin Mars 2012, qui fait qu'on n'a plus besoin d'agrément préfectoral. Les entreprises en SCIC resistent mieux à la crise, sont rentables, créent des emplois. En moyenne elles réussissent bien mieux que les autres types d'entreprises.

Donc :
1) La bulle financière du foot est en train d'éclater, les clubs devront être à l'équilibre et l'UEFA recherche un nouveau mode de fonctionnement
2) Le Racing Club de Strasbourg est en 4eme division l'année prochaine, n'a plus de dettes à éponger, mais tout le monde souhaite qu'il continue de vivre, et trouve enfin un mode de fonctionnement stable
3) Les pétitions pour une SCIC au Racing ont plus de 150 signatures (presque 100 pour la dernière), dont certaines significatives de la crédibilité de cette solution
4) Le Ministère des Sports propose la structure en SCIC pour les organisations sportives
5) L'expérience des SCIC dans d'autres secteurs, depuis 10 ans, prouve que c'est un modèle qui marche

Pourrait-on réfléchir ensemble, à partir de ces éléments ?