[11/12] Le Fil Rouge

[alphons]

ancel a egalement publiquement annoncé sa demission.....mais bon il s'accroche

que fait encore un pierre ginestet dans l'association, Philippe Ginestet...etc.....mais bon les gars ils aiment le racing........

a un moment donné il faut faire un trait sur le passé et ces gars doivent PARTIR

[Tenor]

démissionner de quoi, ce sont eux qui s'occupent à faire tourner tout le club et qui s'occupent de tout, ce n'est pas Sitterle que je sache, il est rarement présent. Si ses sbires étaient présents uniquement pour contrôler les factures et s'opposer à leurs règlements, on ne sait plus quoi en penser de tout ce bins

[alphons]

sur les 30 il y en a 8 qui font tourner le club et 22 qui foutent le bordel et en profitent.

mais bon ..... ce n est pas demain que les choses vont changer et dans 5 ans il y aura encore des crises internes au racing....

[Tenor]

bon alors disons que : 22 qui réfléchissent et 8 qui travaillent

[argueti]

Le bal des prétendants

Alors que le Racing a fait un pas de plus vers le CFA en venant à bout de Vesoul samedi soir, sur le terrain extra-sportif, l’heure est toujours aux consultations pour tenter de trouver un repreneur.

Samedi soir, devant près de 10 000 spectateurs, le Racing n’a pas tremblé. Attendus au tournant face à une équipe de Vesoul invaincue à l’extérieur jusqu’alors, les Strasbourgeois n’ont mis qu’une vingtaine de minutes pour trouver la faille grâce à un but de Genghini, avant de plier le match peu après, Ledy inscrivant le but du break (sa 17 e réalisation de la saison) juste avant la mi-temps.

« Les cartes sont entre nos mains »

Comme à Saint-Louis la semaine passée, le Racing a ensuite bénéficié de cette réussite sans laquelle rien n’est possible, réussite dans laquelle un Kéhi bondissant n’est pas pour rien. Premiers avec 82 points et cinq matches à jouer, les Alsaciens peuvent désormais voir venir. Seule l’équipe de Pontarlier (qui a battu le Sporting samedi) semble encore en mesure de revenir sur un Racing bien installé en tête de cette poule C de CFA 2. « Tant que mathématiquement ce n’est pas fait, on n’est à l’abri de rien », posait toutefois François Keller dès la fin du match. « Les cartes sont entre nos mains, mais on sait qu’il faut encore trois victoires pour monter », exposait aussi Benjamin Genghini, auteur de deux buts lors des deux dernières sorties du Racing. « Malgré tout ce qui se passe, sportivement, on est là et les gens sont derrière nous », se réjouissait pour sa part Gauthier Pinaud, qui a apprécié l’ambiance de fête à la Meinau.

« C’est vraiment super de jouer ici, poursuivait dans la même veine Genghini. Il y a encore plus de monde que la saison passée en National. C’est beau, il faut vraiment monter car cette ville le mérite. Pour les gens d’ici, le Racing reste numéro 1 ». Des victoires sur le terrain et un véritable engouement populaire… tous les voyants pourraient donc être au vert du côté de la Meinau. Sauf que côté coulisses, rien n’est réglé. Et qu’il faut toujours trouver rapidement un investisseur pour que le club ne se retrouve pas en faillite, en lieu et place de cette montée tant attendue. Samedi soir à la Meinau, les discussions allaient d’ailleurs bon train dans la tribune présidentielle. Une corbeille bien garnie où l’on trouvait pèle mêle Roland Ries et son adjoint Alain Fontanel, Patrick Spielmann ou encore Philippe Richert.

Sans oublier les anciens de 1979 (Specht et Tanter en tête), des personnalités du football amateur (Erny Jacky, l’ancien directeur de la Ligue d’Alsace) et d’ex-actionnaires à l’instar de Dominique Pignatelli. Tous étaient, peu ou prou, venus apporter leur soutien à la « promise » Racing. Une promise toujours en quête d’un investisseur avec lequel convoler. Un bal des prétendants où une dizaine d’investisseurs potentiels ont pour l’instant été consultés.

Sébastien Graeff en pointe ?

Anciens actionnaires, entrepreneurs qui comptent dans la région, anciens candidats déclarés au rachat… Personne n’est négligé dans ces consultations. Roland Weller, ancien président du Racing, a déjà été reçu (voir DNA de samedi), Sébastien Graeff (qui postulait au rachat l’an passé) a aussi été contacté pour une discussion informelle. Et cette dernière piste a d’ailleurs la cote chez certains connaisseurs du dossier. « C’est le seul candidat qui a vraiment de l’argent », explique ainsi un proche du Racing en parlant de Graeff. Quoi qu’il en soit, pour l’instant, rien n’est fait. « Je continue à consulter tout le monde », explique simplement Alain Fontanel, chargé du dossier Racing à la Ville. Mais il est peu probable que le nom du sauveur potentiel sorte du chapeau avant la fin de l’audit financier actuellement en cours. Comme pour la montée en CFA, il risque donc de falloir encore patienter un peu…

Barbara Schuster

[argueti]

Le changement, c’est bientôt

Après le retrait annoncé de Frédéric Sitterlé, des solutions sont à l’étude pour envisager une suite au Racing. Les incertitudes restent nombreuses.

Le Racing n’est pas loin d’avoir les deux pieds en CFA à la faveur de son parcours sportif depuis le mois d’août dernier. Il s’agit de valider une éventuelle montée sur le plan financier.

Car, a priori, le compte n’y est pas et la situation demeure passablement confuse. Frédéric Sitterlé, autoproclamé sauveur du Racing à l’été 2011 dans le sillage de la liquidation judiciaire, propriétaire de la marque, a décidé de jeter l’éponge.

Il faut trouver d’autres investisseurs, capables d’assumer de colossales dépenses sans le moindre espoir de retour sur investissement. On s’y attelle dans l’équipe municipale, puisque les subventions publiques représentent plus des deux tiers du budget d’un Racing destiné à retrouver, à terme, le professionnalisme.

Les indiscrétions se font rares ces derniers jours. Mais une alternative assez limpide se fait jour. « Bernard Graeff a fait acte de candidature pour reprendre le club, garantit un proche du dossier. Mais on peut envisager une solution autour d’un pool de trois ou quatre investisseurs. » Dans cette dernière configuration, Roland Weller n’est pas loin d’apparaître en pierre angulaire d’un schéma qui présente le désavantage de diluer les responsabilités.
De gros écueils à franchir

Le pedigree de l’ancien… président du Racing, de 1994 à 1997, lui accorde les faveurs des décisionnaires politiques. Il existe néanmoins de gros écueils à franchir.

Un besoin en trésorerie est apparu, même si un sponsor, Blanc du Nil, est prêt à donner un coup de pouce pour boucler la saison afin de payer les salaires, jusqu’à la fin du mois de juin. Ensuite, l’audit, dont le verdict imminent dépend de pièces attendues de la part de l’expert-comptable, éclairera sous un nouveau jour la situation du Racing. Il s’agira d’assurer l’équilibre devant la Direction Nationale de Contrôle de Gestion.

« Si on se retrouve avec un déficit de 1 million d’euros, ou 300 000 euros de plus ou de moins, ce n’est pas tout à fait la même chose, précise-t-on dans l’entourage du club. D’autant que tous les candidats à la reprise souhaitent une situation nette par rapport à Frédéric Sitterlé. »

Celui-ci la jouera-t-il avec élégance sans réclamer, par exemple, les 150 000 euros investis pour le rachat de la marque ? Ou poursuivra-t-il la forme de guerre froide livrée depuis des mois contre d’autres dirigeants du club qu’il souhaiterait enquiquiner jusqu’au bout ? L’avenir du Racing dépend décidément de moult questions qui se posent en coulisses. Au moins, la bande à François Keller a-t-elle répondu avec clarté sur le terrain. C’est déjà ça.

[PoY]

Il faut trouver d’autres investisseurs, capables d’assumer de colossales dépenses sans le moindre espoir de retour sur investissement.

Il est bien la le problème, pourquoi de telles dépenses ??? Et pourquoi ne devrait-il pas être possible d'espérer un retour sur investissement ???

[argueti]

« Sans garanties, pas de remontée »

En charge du chaud dossier Racing, Alain Fontanel, l’adjoint au Maire en charge des finances, fait le point sur le club.

– Le Racing est dans l’attente du résultat d’un audit. Quelles sont les premières tendances ?

– Le travail n’est pas terminé, les conclusions ne sont pas finalisées. Nous avons demandé aux auditeurs de terminer avant la fin du mois. Le rapport sera alors rendu public. Mais ce sera un rapport technique, en particulier sur le plan financier. Il ne devrait pas y avoir de révélations fracassantes ni, a priori, de malversations constatées mais c’est aux auditeurs de le dire en toute indépendance. Cet audit sera par contre une aide, mise à la disposition de tous les acteurs du dossier. Il doit permettre de mettre les choses à plat sur le plan financier et de la gouvernance au club.

– Où en est-on sur ce chantier ?

– Les statuts de la SAS ont été déposés au tribunal mi-avril, la société est officiellement créée depuis le 4 mai. La convention a été signée le 21 mars et transmise aux services de la Préfecture. Leur coopération a été précieuse pour finaliser le dossier. La convention doit entrer en vigueur prochainement. Elle créera des droits et obligations pour chaque partie. C’est une condition importante pour bien préparer la prochaine saison. N’oublions pas qu’il n’y a pas que les aspects juridiques et financiers, il y a aussi le sportif ! La préparation d’une équipe compétitive pour la saison à venir est un enjeu essentiel. Les choses doivent pouvoir se préparer maintenant.

– Qu’en est-il des discussions pour le rachat de la marque ?

– Beaucoup de contacts ont été pris. Les joueurs ont fait leur part du travail; les dirigeants du club et les partenaires, dont la Ville, doivent prendre leurs responsabilités. Nous y travaillons d’arrache-pied avec Serge Oehler. Frédéric Sitterlé a évoqué à plusieurs reprises son départ, nous travaillons avec lui sur les modalités. L’arrivée d’un repreneur passe par la vente de la marque et de la SAS. Rien ne peut se faire sans lui. Nous serons attentifs aux conditions de ce transfert, afin que le club ne retombe pas dans l’instabilité. Il faudra probablement revoir à cette occasion la gouvernance, qui doit combiner continuité et indispensable renouvellement. Les membres fondateurs de l’association pourraient, par exemple, être renouvelés par tiers tous les deux ou trois ans. Le conseil de surveillance doit par ailleurs pleinement jouer son rôle. Ce sont des pistes de travail.

– Où en sont les recherches pour trouver un investisseur ?

– Plusieurs nous ont contactés, certains plus sérieux que d’autres. Le RCS continue à intéresser. L’accession en CFA est bien évidemment un atout indispensable. Aujourd’hui, il est possible de distinguer trois catégories d’investisseurs potentiels : des personnes seules avec d’importants moyens financiers, une grande entreprise, un regroupement d’investisseurs. Mais être en contact ne signifie pas que tous sont disposés à faire une offre ferme. Il faut maintenir tous les contacts et avancer sans écarter aucune piste à ce stade. Pour reprendre le club, il faut avoir des moyens financiers, aussi proposer un projet sportif crédible et donner des garanties. Tout dépendra des offres qui seront faites par les uns et les autres, seuls ou collectivement. Le RCS ne se résume pas à une association sportive, c’est une entreprise à racheter et ensuite à gérer en en assumant tous les droits et obligations.

– Quel pourrait être le calendrier ?

– Il y a des échéances que le club connaît malheureusement bien. La Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG) se prononcera sur la situation du Racing. Sans garanties financières, pas de remontée. Mais une fois la convention entrée en vigueur les garanties sont là puisque la SAS a l’obligation d’assurer l’équilibre financier de l’association. L’examen des comptes du RCS par la DNCG devrait avoir lieu au cours de la première quinzaine de juin. À cette date, le rôle de chaque partie doit définitivement être arrêté.

– Le club peut-il disparaître ?

– Les dettes auprès des fournisseurs du club sur cette saison devraient tourner autour de 400 000 euros, le rapport d’audit permettra de le vérifier. Les salaires du mois de mai, ainsi que les charges sociales, seront payés. Les difficultés financières pourraient intervenir en juin. Mais cette hypothèse est théorique. D’ici là, chacun devra remplir ses obligations juridiques que ce soit le président actuel de la SAS ou son éventuel successeur. Cette échéance confirme simplement celle que représente déjà le passage devant la DNCG : mi-juin, l’avenir du Racing devra être fixé.

– Allez-vous continuer à vous occuper du Racing ?

– Je continue à donner la priorité à Strasbourg et bien sûr à “notre” Racing, aujourd’hui comme demain.

[Tenor]

Il faut trouver d’autres investisseurs, capables d’assumer de colossales dépenses sans le moindre espoir de retour sur investissement.

Il est bien la le problème, pourquoi de telles dépenses ??? Et pourquoi ne devrait-il pas être possible d'espérer un retour sur investissement ???

parce qu'au racing, on a toujours su dépenser et acheter au prix fort, puis de brader par la suite, tu vois c'est simple

[argueti]

Il y a plusieurs grands candidats sur le coup. Les décideurs veulent cette fois ci ne pas se tromper ce cheval