A vendre !

[silex57]

Ouais ben c'est pas fait...

[argueti]

Manœuvres de diversion ?

Alors que plane la menace d’une relégation administrative en CFA, que la Ville et les instances du football français étudient les solutions alternatives à la gouvernance de Jafar Hilali, le président du RC Strasbourg, lancé dans la quête d’un coach, tente-t-il de mettre la pression ?

30 juin 2011. Voici la date butoir jusqu’à laquelle tout un club et toute une région vont devoir patienter pour connaître le sort du Racing. Car entre la prochaine décision de la DNCG, qui pourrait prononcer une rétrogradation en CFA, les démarches entreprises par la Ville de Strasbourg auprès des instances nationales pour trouver une solution alternative à la gouvernance de Jafar Hilali, les réticences de l’association support RCS à donner le numéro d’affiliation à un président londonien qui ne fait plus du centre de formation – qu’elle gère – une priorité et la versatilité du patron du club bas-rhinois, l’incertitude plane toujours.

Mais le compte à rebours continue. Le 30 juin, il faudra bien, qu’il se passe quelque chose. Trois scénarios sont envisageables : un, Jafar Hilali montre patte blanche, surprend tout le monde, sort le carnet de chèques et aligne les zéros ; deux, il accepte sur le fil la proposition du seul candidat encore en piste, Frédéric Sitterlé, et prend quelque argent ; trois, il va jusqu’au bout et dépose le bilan début juillet, comme il en a formulé la menace.

Pour une source proche de la DNCG, les choses sont limpides : « Il manque plus de 4 millions pour équilibrer les comptes 2010-2011. Même si Hilali abandonne ses 3,4 millions de compte courant, ça ne suffira pas. La rétrogradation administrative est une hypothèse plus que plausible. » Le gendarme financier de la LFP n’est pas le seul à s’inquiéter. Frédéric Sitterlé, qui a décidé de ne plus bouger, estime même que chaque jour passé impacte la valeur du RCS et le montant de son offre (2). « Le club perd de sa substance avec le temps qui passe. Il vaut moins aujourd’hui que la semaine dernière et ainsi de suite. Sa valeur diminue de jour en jour et tend vers zéro au fur et à mesure que la fin du mois approche. Plus on s’approche des échéances fatidiques et plus les investissements nécessaires à la relance du club seront importants, au détriment du prix de cession. Mais je n’ai aucune nouvelle et aucun rendez-vous n’est prévu. Je suis à sa disposition s’il souhaite me voir. Mais le temps presse, la situation se détériore et la relance du club devient plus compliquée chaque jour. »

Pendant ce temps, après avoir cherché des repreneurs, Jafar Hilali s’est lancé dans la quête d’un entraîneur. Sachant qu’aucun contrat ne sera homologué par la Ligue tant que la DNCG n’aura pas rendu son verdict. Faut-il y voir une manière de troubler un peu plus le jeu d’une revente déjà difficile à décrypter ?

Hilali relance Ciup

Ceux qui suivaient le dossier à l’époque s’en souviennent : Laurent Ciup était en concurrence avec Jafar Hilali, Alain Fontenla et l’armada londonienne lors du rachat du Racing à Philippe Ginestet le 4 décembre 2009. Mais il s’était fait devancer, après avoir pourtant procédé à un audit poussé du club. Jafar Hilali a récemment relancé le directeur général délégué du groupe informatique eBizcuss pour voir s’il était encore intéressé. Preuve que le propriétaire londonien cherche toujours à court-circuiter le Haut-Rhinois Frédéric Sitterlé, dernier candidat en lice après le retrait volontaire de Bernard et Sébastien Graeff (nos éditions de mercredi et jeudi). Depuis les Etats-Unis où il est actuellement en déplacement, Laurent Ciup, proche de Luis Fernandez, ne nie pas avoir eu un échange informel avec le propriétaire du RCS. « Depuis le début, nous sommes toujours restés en contacts réguliers. J’ai discuté très brièvement avec Jafar Hilali sur la reprise éventuelle du club – mais très, très furtivement – et lui ai demandé d’attendre mon retour avant de prendre une décision. Mais c’est vraiment tout à ce jour. Nous sommes très loin d’avoir entamé la moindre négociation. »

[argueti]

Quand Hilali consulte

S’il pourrait se résigner à vendre le club à Frédéric Sitterle, le président du Racing a rencontré trois successeurs potentiels de Laurent Fournier. Didier Ollé-Nicolle et Noël Tosi l’ont séduit.

Jafar Hilali a concrétisé son projet de replonger dans les réalités sportives du club qu’il préside.

Hier, il a bel et bien rencontré à Paris, dans un grand hôtel, trois techniciens qu’il pourrait envisager de nommer entraîneur.

A priori, Didier Ollé-Nicolle, qui vient de sauver Neuchâtel Xamax dans l’élite suisse, et Noël Tosi, à la tête du centre de formation nîmois, se sont révélés convaincants dans les.

La candidature d’Alain Michel, le manager général du Red Star, a moins retenu son attention.

Il reste que le n°1 du club strasbourgeois n’envisage pas nécessairement de demeurer en Alsace au-delà du 30 juin, date de la clôture de l’exercice actuelle.

En ce sens, Hilali a sollicité des partenaires potentiels, en vain pour l’instant. Ainsi, Alain Afflelou et Bernard Tapie ont fait l’objet de ses attentions.

Bientôt une rencontre au sommet ?

Il semble beaucoup plus raisonnable d’envisager un accord final avec le seul repreneur toujours sur les rangs pour racheter le club, Frédéric Sitterlé. Le jeune chef d’entreprise haut-rhinois fait preuve d’une patience à toute épreuve jusqu’ici. Il pourrait en être récompensé dans les prochaines heures puisque Jafar Hilali serait prêt à le rencontrer.

Si Jafar Hilali demeure fort hostile à Henri Ancel et Léonard Specht, qui seraient pressentis pour épauler Frédéric Sitterlé dans la gestion du Racing, l’homme de Londres ne serait désormais plus opposé à rencontrer le porteur d’une offre de rachat d’1,6 million d’euros, agrémentée d’un bonus de 2 millions en cas de remontée jusque dans l’élite.

Il reste que le calendrier s’annonce serré et qu’il s’agirait d’envisager un processus de vente express. La commission en charge des clubs pros à la Direction nationale du contrôle de gestion doit donner son aval quant au budget finissant ainsi que pour celui de la saison à venir. La date du 29 juin aurait été demandée par Jafar Hilali pour l’inspection des comptes strasbourgeois. «Ce rendez-vous pourrait avoir des conséquences graves. Les anctions décidées par la DNCG pourraient ne pas se limiter à une rétrogradation en CFA mais aussi à une interdiction de tout championnat pour le club», selon Alain Fontanel, l’adjoint en charge du dossier à la municipalité, d’après ce qui a été précisé lors de la réunion de travail intervenue mercredi avec des représentant de la FFF et de la Ligue.

[fan_racing]

Rassurant le titre des DNA, Il serait allé consulter ...

[lunada]

Faire un excès de vitesse? Mais t'es à gerber comme mec, rien que d'en parler on devrait te clouer au pilori...

Ok mais j'ai aussi trompé ma femme ( régulièrement ) et j'ai fait ma carrière essentiellement en " pourissant " mes collègues.
En plus je picole comme c'est pas possible et DSK est un saint en comparaison de moi.
Mais qu'est-ce que je suis heureux.

[silex57]

Lunada j'ai lu ta réponse et je ne peux être que d'accord et c'est d'ailleurs quelque chose que je déteste en France et que j'aime par ici. En France on a pas le droit à l'erreur, on est très rapidement catalogué.

[PoY]

Strasbourg : Quand Hilali se retourne vers Sitterlé...

A chaque jour suffit sa peine... C'est un peu le proverbe à la mode à Strasbourg ces dernières semaines. Car à quatre jours du passage devant la DNCG, le Racing est plus que jamais dos au mur, dépourvu de solutions. Néanmoins, comme le révèlent nos confrères de L'Alsace ce jour, le président du club de National, Jafar Hilali, a décidé de revenir vers Frédéric Sitterlé, candidat au rachat du Racing depuis fin 2009. Néanmoins, ce dernier a laissé entendre que son offre pourrait être revue à la baisse. Il sait pertinemment que le temps joue en la défaveur de Jafar Hilali, même si ce dernier n'a pas dit son dernier mot. Il devrait en effet renouer des contacts avec Laurent Ciup dès lundi, toujours pour parler de la reprise du club. Inutile de dire que les jours à venir vont être déterminants pour l'avenir de l'écurie strasbourgeoise, qui risque, rappelons-le, la rétrogradation administrative voire l'exclusion de toutes les compétitions pour la saison à venir.

[PoY]

Contact renoué et dénouement ?


Le capitaine Milovan Sikimic sait que Frédéric Sitterlé et les gens qui l’accompagnent dans son projet de reprise ont fait de lui une priorité. Il se dit prêt à attendre que la revente du club se décante.

Alors que la DNCG (1) l’auditionnera de nouveau mercredi et que le temps joue en sa défaveur, le président Jafar Hilali a accepté de rencontrer ce jour-là le candidat au rachat le plus crédible, le Haut-Rhinois Frédéric Sitterlé.

Jusqu’au bout donc - et rien n’indique que ce soit fini -, Jafar Hilali aura joué au poker menteur. Jeudi à Paris, accompagné de son nouvel alibi – conseiller – sportif Adil El Barkaoui, il a rencontré trois candidats au poste d’entraîneur : Noël Tosi, Didier Ollé-Nicolle et Alain Michel. Une manière de donner l’impression qu’il prépare la saison prochaine, alors même qu’il a annoncé il y a dix jours « en avoir marre et vouloir vendre. »

Hier, il n’en a pas moins renoué le fil des discussions avec Frédéric Sitterlé, l’investisseur haut-rhinois désireux de racheter le RCS depuis fin décembre 2009. L’autre vendredi, le propriétaire londonien avait pourtant littéralement envoyé promener le Blodelsheimois pour la 3 e fois en un an et demi. Il avait rejeté sa proposition (2) en presque moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire dans un SMS. « Je viens de parcourir ton offre qui est trop loin de mes prétentions. Je pense qu’après une dizaine d’e-mails, il faut mettre un terme à cette négo pour ne pas perdre plus de temps. »

Depuis, une semaine s’est écoulée et s’est traduite, précisément, par une perte de temps. Certes, Hilali a, comme d’habitude, occupé le terrain, notamment en auditionnant avant-hier les postulants au poste de coach. Mais il a eu beau se démener et demander à son nouvel aide de camp, A. El Barkaoui, de faire chauffer les téléphones, rien n’y a fait.

Pour l’heure, F. Sitterlé reste le seul candidat crédible au rachat d’un RCS dont le propriétaire « anglais » est attendu par la DNCG dès mercredi, alors qu’il espérait n’être auditionné que le 29. Sans doute faut-il en déduire que la réunion au sommet de mercredi dernier à la Fédération entre les instances nationales du foot d’une part (Ligue, FFF et leurs organes respectifs de contrôle financier), la Ville de Strasbourg et l’association support RCS d’autre part, a produit son effet. La DNCG entend accélérer le mouvement et étudier au plus vite le cas d’un club qui lui avait indiqué ne pas vouloir garder le statut pro le jeudi 9 juin, mais lui a transmis deux jours plus tard une demande de dérogation pour le conserver. Sans garantie aucune de l’obtenir.

Ciup et Hilali s’appellent lundi
Car sauf si Jafar Hilali présente ce jour-là, comme il l’a affirmé dans un courrier adressé aux membres du conseil de surveillance, « un budget combiné équilibré », le gendarme financier de la LFP risque fort de lui donner un vilain coup de matraque. Le panel des sanctions est large : il peut aller de la rétrogradation administrative à une exclusion pure et simple de tous les championnats. Une dernière menace déjà brandie le 19 janvier 2010 lorsque Hilali, Alain Fontenla et les autres refusaient obstinément de déposer sur le compte courant du Racing les 3 millions que la DNCG avait exigés. Ils avaient fini par s’exécuter.

Ce mercredi 22 s’annonce d’autant plus chargé pour l’actionnaire majoritaire qu’en marge de sa 2 e audition de juin devant l’instance de surveillance financière, il rencontrera Frédéric Sitterlé. « Si rendez-vous il y a, il faut que ce soit pour du concret, mais pas uniquement pour discuter et perdre du temps », indiquait hier en début de soirée l’homme de confiance du Haut-Rhinois, Henri Ancel, sans entrer dans des détails qu’à l’évidence, il ignorait.

Pour sa part injoignable, Fred Sitterlé tirait la veille la sonnette d’alarme. « Plus on s’approche des échéances fatidiques et plus les investissements nécessaires à la relance du club seront importants, au détriment du prix de cession. » Sous-entendu : sa prochaine offre pourrait être inférieure à la première. À douze jours de la fin du mois, le temps est plus que jamais compté. Le départ d’Alexi Peuget à Reims (Ligue 2) confirme que le club se vide chaque jour un peu plus de ses forces vives (voir ci-dessous).

Mais si Jafar Hilali a daigné renouer avec Sitterlé qu’il ne porte pas dans son cœur, c’est peut-être que pour la première fois, il se sent à court de solutions. Encore qu’avec lui, il ne faille jamais vendre la peau du Racing avant de l’avoir tué. La preuve : hier soir, Laurent Ciup, candidat malheureux au rachat en décembre 2009 et que Hilali vient de relancer (notre édition de vendredi), a fait savoir qu’il rentrait lundi de son voyage aux États-Unis et devait prendre contact avec l’actionnaire majoritaire le soir même. Preuve que Hilali reste déterminé à jouer jusqu’au bout sur tous les tableaux. L’étau a beau se resserrer autour de lui, il gonfle toujours les pectoraux.

Stéphane Godin

(1) 1,6 million en cash, plus deux bonus d’un million en cas de remontée en L2 dans les deux ans et en L1 dans les quatre ans.

(2) Direction nationale du contrôle de gestion.

[argueti]

48 heures pour vivre

L’audition du Racing - qu’on pourrait qualifier d’audience tant le club strasbourgeois semble passible d’une lourde condamnation - par le gendarme financier de la Ligue n’aura lieu que dans 48 heures. Mais dans l’histoire mouvementée du RCS, deux jours s’apparentent à une éternité et les choses ne devraient pas rester figées. Ne serait-ce que parce que Laurent Ciup, directeur général délégué du groupe informatique eBizcuss, rentre aujourd’hui de son voyage aux États-Unis et doit contacter Hilali en soirée. Objet de leur discussion : un rachat que Ciup n’avait pu conclure fin décembre 2009 lorsqu’Alain Fontenla et Jafar Hilali avaient, une première fois, annoncé vouloir revendre le club quinze jours après l’avoir acheté à Philippe Ginestet.

L. Ciup a fait savoir à Frédéric Sitterlé - qui doit lui-même rencontrer Hilali mercredi - qu’il ne souhaitait pas s’associer à un projet existant, mais se sentait capable d’y aller seul en acquérant pour une somme inférieure (1) Carousel Finance, la société du propriétaire londonien. La seule entité, dans la pyramide capitalistique du Racing, à n’être pas soumise au droit de préemption des actionnaires minoritaires (Robert Lohr, Egon Gindorf et Dominique Pignatelli). « Racheter Carousel sans connaître toutes les implications derrière serait extrêmement dangereux », décrypte un analyste de la place strasbourgeoise. « Car dans le dossier RCS, tout le monde sait que le prix d’achat n’est que la partie émergée de l’iceberg. »

Le Nancéien Jean-Claude Calisesi, également porteur d’un dossier de reprise, l’a bien compris, lui qui souhaitait aussi contourner le droit de préemption par l’acquisition de Carousel Finance. Son projet s’articule autour d’un développement des filières africaines. Il a appelé Sitterlé pour le lui dire et lui proposer une association. Mais le patron haut-rhinois de myskreen.com, qui fait de la formation une priorité, a décliné.

Une chose est sûre : un rachat de Carousel par Ciup ou Calisesi ne les exonérerait pas d’un examen approfondi de la situation du RCS par les instances nationales (Ligue et Fédération). Lesquelles semblent désormais pouvoir décider de l’avenir du club au moins autant que les acquéreurs potentiels.

(1) Sitterlé a proposé 1,6 million, plus deux bonus d’un million chacun en cas de remontée en L2 dans les deux ans et en L1 dans les quatre ans.

« Sitterlé, à 99 % »

C’est une nouvelle semaine décisive qui s’annonce au Racing. Mais le pénible suspense devrait prendre fin. Jafar Hilali est sur le point de trouver un accord avec Frédéric Sitterlé, le principal candidat au rachat.

D’aucuns diraient que le suspense n’a que trop duré, que les blagues les plus courtes sont les meilleures et qu’il y a un temps pour la plaisanterie et un autre pour les choses sérieuses. Après des épisodes aussi nombreux que rocambolesques, après des virages à 90, 180 et 360°, le Racing devrait prendre un virage définitif dans les heures à venir et (peut-être) emprunter une route moins cahoteuse.

« Je cède le club et je souhaite bon courage à mon successeur »

Sollicité depuis des mois pour laisser la main, chahuté par un environnement qu’il n’a jamais ménagé, Jafar Hilali devrait entendre raison. Le président a admis depuis Londres, hier, que la perspective de vendre le club avait désormais une certaine consistance.

« Il n’y a plus que trois voies possibles, a indiqué le n°1 du Racing. Soit je vends le club, soit on organise un partenariat, soit personne ne rachète le club et je serais tenté de rester. » Le problème posé est simple. Mais à bien écouter Jafar Hilali, une solution a ses faveurs.

« S’il y a un acheteur, je cède le club et je souhaiterais un bon courage à mon successeur », explique le président. Si ce dernier n’en est pas à un revirement près, il ne négocie pas non plus avec des interlocuteurs aux intentions évangéliques. Frédéric Sitterlé s’est distingué ces dernières semaines, par la forme d’acharnement dont il a fait preuve pour reprendre le club.

Ses soutiens se sont néanmoins activés pour empêcher d’autres alternatives d’exister. « Des gens auraient souhaité s’engager, via un partenariat, pour me laisser finir le sale travail, garantit Hilali. Mais bon. D’autres étaient prêts à accepter l’idée que le club évolue en CFA plutôt que d’envisager une autre solution. »

Les jours s’égrènent. Les échéances se rapprochent et le passage devant la Direction Nationale de Contrôle de Gestion, mercredi, pourrait faire office de rendez-vous décisif.

« On doit se voir avec Frédéric Sitterlé, à Paris, ce jour-là, souligne l’homme de Londres. L’idée est qu’il s’en tienne à l’offre formulée pendant les négociations et qu’il garantisse le budget de la saison prochaine. »

Les deux hommes continuent donc de discuter le « bout de gras », sur une base de 1,6 million d’euros, via des échanges de mels. Mais les grandes lignes d’une vente sont définies, même si l’envie de gonfler ou d’alléger la somme continue d’exister dans les deux camps. Il reste la question des bonus (un million en cas de remontée en Ligue 2, un million en cas de remontée en Ligue 1) que Jafar Hilali refuse de voir limité dans le temps. « À 99 %, ça devrait être Frédéric Sitterlé », finit par lâcher Jafar Hilali. À ce dernier d’assurer le budget de la saison finissante. Au jeune homme d’affaires haut-rhinois de reprendre le flambeau et d’assurer un prochain exercice forcément déficitaire — on parle de deux à quatre millions d’euros pour l’exercice 2011-2012.

Le volet sportif, qui a des allures de champs de ruines, n’angoisse pas outre-mesure le dirigeant (peut-être) sur le départ. « Il reste encore 12 joueurs sous contrat et d’autres veulent rester, explique-t-il. Je pense à un Sikimic que je n’ai pas ménagé, c’est vrai. Mais je m’en suis pris à lui (ndlr : le capitaine avait indiqué en cours de saison se sentir seul) parce qu’il était le plus solide. Je ne tape pas sur les faibles. Par ailleurs, des contacts ont été pris avec Didier Ollé-Nicolle, qui fixerait la reprise de l’entraînement le 28 juin, ou Noël Tosi. Strasbourg continue d’attirer. »

« Laurent Fournier est sous contrat avec nous »

Sur la question du technicien, le (futur ex- ?) président ne compte pas sacrifier les droits strasbourgeois sur Laurent Fournier. « Pour tout vous dire, je lui ai envoyé : « as-tu terminé ta fugue ? Maintenant, il faut que tu rentres », a encore glissé Jafar Hilali. D’ailleurs, c’est avec grand plaisir que je vais le croiser mardi (ndlr : demain) devant le tribunal arbitral de la Ligue. Son contrat avec Auxerre n’a d’ailleurs pas été homologué par la Ligue, puisqu’il est sous contrat avec nous »

Jafar Hilali n’a pas arrêté sa position sur la question. Privilégiera-t-il une forme d’indulgence ou jouera-t-il les fiers à bras sur le sujet ?. Avant d’éventuellement céder la place, il faut s’attendre à une énième pirouette du surprenant dirigeant.

François Namur

[télésupporteur]

extraits des DNA
"Ses soutiens se sont néanmoins activés pour empêcher d’autres alternatives d’exister"
c'est toujours le "schnoeckeloch" au racing