[10/11] 34ème J: Alfortville / Strasbourg - 1/3

[argueti]

Grosse victoire à Bayonne !

Après Alfortville a une stat qui tue : à domicile c'est 0 victoire depuis le début de la saison

[FM17]

Est ce que tout le monde pense la même chose que moi ?

[D520]

C-A-D ???

[argueti]

Est ce que tout le monde pense la même chose que moi ?

Non, ce temps là est révolu

[Stan]

J'avoue y avoir pensé direct aussi..

Mais le Racing 2011 est une machine à gagner que rien ne peut stopper, pas même une stat à contredire !

[D520]

j'avais complètement oublié que le racing était DANS LE PASSE le champion pour relancer les autres équipes

[Its_me]

Ils vont être super remontés en tout cas... après une victoire 4-0 à l'extérieur, tu es quand même vachement en confiance pour le match qui suit à domicile.
Faut qu'on les fasse déjouer rapidement !

[supppourtjs]

Oui surtout que Amiens est exempt, celà nous ramenerait à 4 points de la seconde place.

[Its_me]

Oui mais toujours avec un match en plus ...

[argueti]

Des intérêts convergents

A l’amorce d’un sprint final que le RCS entame ce samedi (20h) à Alfortville, les bons résultats constituent le ciment d’un effectif au sein duquel les intérêts individuels rejoignent celui du club. Les « anciens » sont aussi là pour veiller au grain.

Ils sont les garants d’un état d’esprit sans faille. Grands bourlingueurs devant l’éternel, grands pros aussi, le capitaine Milovan Sikimic et le vice-capitaine Stéphane Pichot n’hésitent jamais à mouiller non seulement le maillot sur le terrain, mais aussi la chemise dans les vestiaires lorsqu’il s’agit de tenir tout le monde en éveil.

Il n’est pourtant pas dans leur idée de se substituer à Laurent Fournier. « C’est le rôle du coach et il le fait très bien », souligne le grand défenseur serbe. Mais chacun sait l’édifice fragile, pour le moment scellé par le ciment des bons résultats (12 matches sans défaite et 5 succès de rang, série en cours). « Le groupe a conscience que tout le monde serait gagnant en cas de montée en Ligue 2. Ce serait d’autant plus facile de négocier un nouveau contrat, à Strasbourg ou ailleurs, comme le coach l’a d’ailleurs répété à plusieurs reprises », estime un Steph Pichot qui prend à cœur son rôle de grand frère, comme en témoigne un Sikimic laissant volontiers la parole à son coéquipier. « Steph parle souvent devant le groupe et sait se montrer particulièrement persuasif, en particulier à l’échauffement où il est parfois difficile de se mettre dedans. Quand on joue dans une Meinau aux trois-quarts vide, on a parfois l’impression de disputer un match de charité. Heureusement que nos supporters sont là pour nous rappeler que les rencontres sont officielles. Aujourd’hui, tous les joueurs se sentent concernés. Bien sûr, on sait que pas mal sont en fin de contrat et vont faire l’objet de sollicitations. Malheureusement, le club ne fonctionne pas comme nous le souhaiterions. Pour être honnête, sur ce qui se passe en dehors du terrain, nous ne maîtrisons rien du tout. Mais sur la pelouse, tout le monde est au taquet. Ce qui me dérangerait, c’est qu’un mec lève le pied parce qu’il est en fin de bail et sollicité. Ce n’est pas le cas. Le plus important, c’est que personne ne triche. Moi-même, je suis libre, mais je fais tout pour garder la tête froide, parce que je sais que ça m’aidera à avoir un nouveau contrat. La blessure, je n’y pense même pas, alors que je serais bien placé pour y songer (Ndlr : il a été opéré des ligaments croisés des deux genoux entre 2007 et 2009 au Partizan Belgrade). Nous n’avons jamais été aussi près du podium et personnellement, je n’ai pas envie de lâcher. »

Pour Stéphane Pichot, le risque d’implosion du groupe, catalysé par les envies individuelles d’ailleurs, est faible tant que le Racing sera concerné par l’accession. « Même si nous faisons un faux pas, à Alfortville ce samedi par exemple, nous serons toujours dans le coup. L’intérêt des joueurs et du club sera donc commun jusqu’au bout. De toute façon, + les clubs intéressés par l’un ou l’autre joueur s’efforcent d’abord de savoir si le joueur en question n’est pas un tricheur. J’ai récemment rappelé au groupe que nous avions tout à gagner à remonter en Ligue 2 et que si nous ne remontions pas, la recherche d’un nouveau club serait plus compliquée. L’été dernier, beaucoup de joueurs se sont retrouvés sur le carreau. Ils seront encore nombreux cet été. Dans un marché difficile, très peu de contrats se signent avant la fin de saison. Tout le monde a ainsi intérêt à être le meilleur possible jusqu’à fin mai. Ensuite, si nous montons, ce sera bénéfique pour chacun, quoi qu’il puisse se passer avec le Racing. »

C’est précisément dans cette dernière phrase en forme d’aveu, qui étaye les propos ci-dessus de Milovan Sikimic, que jaillit la principale source d’inquiétude. Les joueurs ne peuvent finalement peser que sur ce pour quoi ils sont payés : le sportif.

Stéphane Godin