[10/11] 29ème J: Strasbourg / Gueugnon - 2/1

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Un axe sur le carreau

Samedi prochain contre Gueugnon à la Meinau (18h), Laurent Fournier sera privé de sa charnière centrale titulaire : Julien Outrebon sera suspendu pour une accumulation de cartons jaunes et Milovan Sikimic souffre toujours d’une inflammation du mollet droit. Le capitaine serbe est toutefois rentré ce week-end au pays pour consulter un médecin qui le suit depuis ses deux opérations des ligaments croisés des genoux entre 2007 et 2009 au Partizan Belgrade. Sauf miracle, il ne sera pas rétabli.

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Tous réquisitionnés

Après le nul de vendredi à Gap, Laurent Fournier a décidé de mettre son groupe sous pression. Tous les pros valides seront présents ce matin (10 h) à la reprise de l’entraînement. Auteur d’une excellente prestation avec la réserve samedi contre Jarville (voir ci-dessous), Cyriaque Rivieyran, titularisé en 8 es de Coupe de France à Angers, a lui aussi été réintégré, tout comme le latéral droit camerounais Eric Nyatchou Ndema, membre du groupe pro, mais titulaire d’un contrat stagiaire. Farez Brahmia, auteur avant-hier avec la réserve d’un match courageux, à défaut d’être brillant, est lui aussi du nombre.

Les jeunes plutôt que les pros. Un seul professionnel – Brahmia – a donc participé samedi à la victoire de la réserve contre Jarville (1-0). Les autres, non retenus la veille à Gap, ont été mis au repos forcé, non par mesure de rétorsion, mais pour permettre aux stagiaires de retrouver du temps de jeu. « Lors des trois ou quatre matches précédents de CFA 2, nous avions donné ce temps à Samir Hadji et Tristan Mbongo, alors que mes jeunes, qui avaient joué tout le début de saison, étaient allés donner un coup de main en U 19 », indiquait samedi après-midi le coach de la réserve, François Keller. « Comme les U 19 ne jouaient pas ce week-end, j’ai demandé dès le milieu de semaine à Laurent Fournier de pouvoir aligner mes gamins contre Jarville. Il l’a accepté et a expliqué pourquoi à ses pros. Je crois qu’ils ont bien compris. » Ce mercredi (15h) à l’ASIM en match en retard, F. Keller sera privé de quatre titulaires face aux Jarvillois : Brahmia, Nyatchou Ndema et Rivieyran, mais aussi Yann Benedick, buteur décisif expulsé en fin de partie et automatiquement suspendu.

Laprevotte — Rivieyran : ticket gagnant. Au sein d’une jeune réserve maîtresse de son sujet, mais un poil inefficace, le duo de milieux récupérateurs Charles-Elie Laprevotte – Cyriaque Rivieyran a fait forte impression samedi contre Jarville. Le premier par sa capacité à se dégager d’un marquage serré. Le deuxième par la justesse et la simplicité de son football. Il sera d’ailleurs avec les pros ce matin.

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Une reprise musclée

Après le match nul à Gap vendredi soir, les Strasbourgeois ont retrouvé le chemin de l’entraînement hier matin avec, comme prévu, une bonne séance d’exercices physiques au programme.

Ce n’est un secret pour personne. La piètre prestation strasbourgeoise sur la pelouse de Gap (1-1), vendredi soir, a passablement énervé Laurent Fournier. Par conséquent, initialement programmée cette après-midi, la reprise de l’entraînement a finalement été avancée à lundi matin, histoire de remettre de l’ordre au sein de son groupe.

Compte tenu des absences du capitaine serbe Milovan Sikimic (inflammation du mollet droit), de son meilleur buteur Ali Mathlouthi (bronchite) mais aussi d’Alexi Peuget et Benjamin Genghini, 21 joueurs ont participé hier matin, sous les coups de 10 h 30, à une reprise musclée entre course à pied, endurance, sprints et corde à sauter. Et pas, ou très peu, de ballon au programme pendant l’heure passée sur l’un des terrains annexes de la Meinau. « Ça ne peut pas nous faire de mal d’avoir une piqûre de rappel. Nous n’avons pas fait ce qu’il fallait vendredi alors il n’y a rien à dire sur la sanction. Le coach sait être gentil mais il sait aussi être méchant quand il le faut. Quand ça ne va pas, il change sa manière d’entraîner en nous faisant courir et en ne touchant pas le ballon. Il avait déjà fait la même chose à Créteil l’an passé », explique Julien Outrebon, buteur vendredi à Gap, qui connaît bien Laurent Fournier pour avoir déjà évolué sous ses ordres la saison dernière en région parisienne. « Ça vexe mais c’est entièrement de notre faute », ajoute ensuite le défenseur central strasbourgeois, suspendu samedi pour la réception de Gueugnon suite à une accumulation de cartons jaunes.

« Ça ne fait pas de mal de souffrir »

« Je pardonne tout. Nous avons le droit d’être mauvais mais je veux leur faire comprendre que nous ne pouvons pas passer à travers comme à Gap. Je connais encore plein de jeux comme aujourd’hui (ndlr : hier) et ceux qui me connaissent savent que je peux même faire pire. En tout cas, ce n’est pas fini pour cette semaine », affirme de son côté Laurent Fournier. D’ailleurs, dès hier après-midi, ce dernier a fait revenir à la Meinau tous ses joueurs pour une séance qui aura duré en tout et pour tout une dizaine de minutes… le temps d’un échauffement, avant de renvoyer tout le monde au vestiaire. Une belle manière de faire encore comprendre à son groupe son profond agacement.

Et ce n’est pas fini, le coach alsacien devrait en effet continuer à muscler les séances jusqu’à demain ou jeudi avant de rentrer dans la préparation de la rencontre du week-end face aux Bourguignons.

Même s’il n’a pas participé au match dans les Hautes-Alpes, tout comme Eric Nyatchou Ndema et Cyriaque Rivieyran tout de même présents avec le groupe pro hier, Farez Brahmia ne voit que du positif dans la décision de son entraîneur. « Ça fait du bien et il faut le prendre avec le sourire surtout si ça peut nous aider à progresser. » Joueur d’expérience, Stéphane Noro est sur la même ligne de conduite que son jeune partenaire. « C’est normal, cela fait partie du métier, reconnaît le meneur de jeu bas-rhinois. Quand on n’est pas bon, il faut savoir se remettre en cause et ça ne fait pas de mal de souffrir. Ce genre de séance va faire du bien à tout le monde. »

O.A.

[Stan]

Il est bon ce Fournier, il est bon !

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Au boulot, les pros !

Jusqu’à ce midi, Laurent Fournier, qui n’a pas du tout aimé la prestation et, surtout, le comportement de ses joueurs vendredi à Gap, leur appliquera une lourde charge de travail. Les Bleus ne bronchent pas, conscients d’avoir raté leur match dans les Hautes Alpes.

Lundi après-midi, Laurent Fournier en a remis une couche. Alors qu’il avait fait cravacher ses joueurs le matin, il les a convoqués pour une 2 e séance qui n’a duré quelques minutes. Le temps de se mettre en tenue, d’un petit échauffement et tout ce petit monde a été renvoyé aux vestiaires.

Hier, avec une heure d’avance sur l’horaire habituel, les Bleus se sont retrouvé sur la pelouse du terrain annexe dès 9 h. Les attaquants y sont revenus à 15, les défenseurs, à 16. Ce matin encore, la séance sera une nouvelle fois très dense. « Le coach connaît suffisamment son métier pour savoir qu’ensuite, il va couper et s’atteler à la préparation de Gueugnon (samedi 18 h à la Meinau) », observe « l’ancien » Stéphane Pichot que ces « brimades » infligées par le technicien ne déroutent pas. « Ça fait quinze ans que je suis dans le milieu du foot. Ça a toujours été comme ça. Le coach a été très déçu, très fâché de notre prestation à Gap. À raison. Quand on passe à travers comme ça nous est arrivé vendredi, on ferme sa gu… et on bosse. On se doutait bien que nous n’aurions pas droit à des séances ludiques en début de semaine. C’est salutaire. Nous sommes des pros et celui – notamment parmi les jeunes — qui ne comprendrait pas le pourquoi de ces sanctions n’aurait rien à faire dans un groupe professionnel. À Gap, il n’y avait rien. Or, même quand on n’est pas bon, on se doit de montrer un minimum. »

Laurent Fournier ne va évidemment pas le contredire. En appliquant ces mesures de rétorsion, le coach n’a même pas songé au risque d’implosion qu’il courait en punissant des joueurs pour la plupart en fin de contrat en juin et que l’avenir du RCS pourrait ne pas concerner. Bref, l’arsenal répressif ne serait-il pas une arme à double tranchant ? « Pas du tout. Qu’ils soient en fin de contrat ou pas, je n’en ai rien à foutre », lâche le technicien, « Qu’on laisse les états d’âme aux vestiaires, c’est tout ce que je demande. C’est l’avenir du club et le leur qu’ils joueront ces prochaines semaines. » Un discours auquel souscrit Pichot. « Si tous les joueurs en fin de contrat multiplient les matches comme celui de Gap, leur téléphone ne va pas beaucoup sonner cet été. Dans ma carrière, j’ai vécu bien pire que ce que nous impose Laurent Fournier. À Laval, Denis Troch nous a tout fait à l’époque. Il nous a demandé de nous habiller, de sortir les ballons, le matériel, de le préparer. Et quand tout a été prêt, il nous a dit : ‘’Merci, messieurs, vous pouvez tout ranger et regagner les vestiaires.’’ Une autre fois, il nous a fait faire la même chose pour, au bout du compte, aligner les longueurs pendant 45 minutes. »

« Il faut de temps en temps se vider la tête par le travail »

Depuis lundi, les Bleus font donc profil bas. « Lolo » Fournier tenait à marquer le coup. Il n’en a pas démordu. « J’ai déjà fait ça dans le passé, à Créteil notamment. Il faut de temps en temps se vider la tête par le travail. J’ai vu certains mecs faciles sur ces séances. Ça prouve qu’ils ont l’habitude de travailler comme ça. D’autres ont souffert davantage. Mais si quelques-uns ne comprennent pas, c’est que la Ligue 1, qui reste pour moi la référence, n’est pas faite pour eux. J’ai dit aux gars : ‘’Des entraînements de cons, je peux en faire autant que vous voulez.’’ Pour un entraîneur, c’est facile de prendre un chrono et de les faire courir. Mais pour moi, ce n’est pas ça le foot. »

À l’évidence, ce n’était pas non plus ce que les Bleus ont produit vendredi à Gap. Reste à savoir si les « brimades » du début de semaine leur auront forgé un moral de fer avant la venue des Forgerons de Gueugnon samedi (18 h) à la Meinau.

Pichot dans l’axe ?

Milovan Sikimic forfait, sauf miracle (voir ci-dessous), Julien Outrebon suspendu : Laurent Fournier va devoir recomposer son axe central ce samedi (18 h) contre Gueugnon. Déjà titulaire à la place du capitaine Sikimic à Gap, Marcio composera en principe la charnière avec Stéphane Pichot qui ripera depuis le couloir droit. Le vice-capitaine, qui portera à nouveau le brassard, y sera remplacé par Pacho Donzelot.

Mathlouthi forfait ? L’entraîneur du RCS devrait reproduire le schéma à quatre attaquants déjà utilisé le 8 février contre Guingamp (2-1). « Je vais faire reculer Stéphane Noro à la récupération, en duo avec un autre que je n’ai pas encore choisi. » Ali Mathlouthi, toujours malade, s’est contenté de vélo hier. « Il a une sévère bronchite », précise le médecin du RCS François Piétra. « S’il ne s’entraîne pas ce mercredi, il sera sans doute forfait pour Gueugnon. » Laurent Fournier est de toute façon catégorique : « Ceux qui n’auront pas pu s’entraîner cette semaine ne joueront pas. »

Genghini sur le pont. Victime d’une entorse de la cheville gauche jeudi à Gap lors de la séance de veille de match, Benjamin Genghini, à qui on pronostiquait une absence d’une quinzaine de jours, avait annoncé dès vendredi au stade gapençais qu’il reprendrait très vite. Parole tenue. L’ancien Sochalien a déjà recommencé à courir et pourrait retrouver l’entraînement collectif ce matin. « Il va beaucoup mieux et ça se présente bien pour lui », anticipe F. Piétra.

Sikimic est rentré. Après avoir atterri hier à Stuttgart, Milovan Sikimic a regagné Strasbourg en fin d’après-midi. Le capitaine, qui souffre d’une inflammation du mollet droit depuis une quinzaine, était rentré quelques jours au pays consulter un médecin qui le suit depuis des années. « Sur place, j’ai fait de la muscu et ça va beaucoup mieux », disait-il depuis l’aéroport allemand, « ça va mieux, mais je n’ai pas du tout essayé de courir. Difficile, donc, de savoir où j’en suis. Je vais tester mon mollet à Strasbourg. » Sa présence contre Gueugnon relèverait toutefois du miracle.

LA PHRASE

« Ces séances physiques où on ne fait que courir en plein milieu de saison, soyons clairs : c’est juste pour faire ch… On n’y apprend rien. Mais quand on passe à travers comme nous à Gap, c’est à la fois logique et normal. » De Stéphane Pichot, le latéral droit et vice-capitaine du Racing.

Stéphane Godin

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Mathlouthi, toujours absent

Le meilleur buteur du RCS, Ali Mathlouthi n’a pas retrouvé le groupe strasbourgeois hier matin. Toujours malade, - il souffre d’une sévère bronchite depuis ce week-end -, l’attaquant devrait alors manquer la réception de Gueugnon ce samedi (18 h) à la Meinau. « Ça va un peu mieux mais il n’est pas prêt pour s’entraîner », a indiqué François Pietra, le médecin du Racing.

Sikimic va mieux. Rentré mardi soir de son séjour en Serbie pour consulter un médecin qui le suit depuis des années au sujet de son inflammation du mollet droit, Milovan Sikimic s’est contenté, hier, de faire du vélo. Lui aussi va mieux mais il ne foulera pas la pelouse de la Meinau ce samedi. « Il devrait reprendre l’entraînement collectif progressivement la semaine prochaine », précise F. Pietra à son sujet.

M’Bongo malade, ok pour Genghini. Fiévreux en arrivant à la Meinau hier matin, Tristan M’Bongo a été renvoyé chez lui par le médecin François Pietra. Par contre, victime d’une entorse de la cheville jeudi dernier à Gap lors d’un entraînement, Benjamin Genghini a bien repris avec ses coéquipiers ce mercredi et postule normalement pour une place dans le groupe de samedi.

[télésupporteur]

une large victoire ( 3buts d'écart) me semble nécessaire pour relancer la dynamique ( si c'est encore possible )

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« Remettre les pendules à l’heure »

Meilleure recrue du mercato d’hiver, Stéphane Noro a imposé sa patte au milieu de terrain. Il sera une nouvelle fois une des meilleures armes offensives du Racing face à Gueugnon.

Comme souvent, il a fait du « rab », hier matin, alors que ses coéquipiers étaient déjà rentrés au vestiaire.

La séance de tirs devant le but, sur des centres de Brahmia, Pichot et consorts n’a pas suffi à Stéphane Noro. Le milieu de terrain a encore travaillé ses coups francs pendant dix bonnes minutes.

Il faut dire que depuis son arrivée au club, le joueur de 31 ans passé par Lille, Sedan ou Le Havre a imposé sa patte, sur corner comme sur coup franc.

« Beaucoup de travail »

« Sur les coups de pied arrêtés, il faut vraiment s’appliquer, expose d’ailleurs le meneur. Ce sont des opportunités quand les matches sont fermés, il ne faut pas les gâcher ».

A Niort, son coup franc en pleine lunette avait décanté le match en faveur du Racing. Moins de réussite à Gap. « C’est passé au-dessus », en grimace encore Stéphane Noro, qui rappelle que pour bien tirer les coups francs, « il faut une bonne frappe à la base, mais il faut surtout beaucoup de travail, de la répétition dans le geste ».

Mais si Stéphane Noro est devenu indispensable au Racing – où il a disputé sept matches –, ce n’est pas seulement pour ses corners et autres coups francs. C’est aussi (et surtout) pour son influence dans le jeu, où il a apporté une justesse de passe et un « plus » technique qui manquaient jusqu’alors aux Alsaciens.

« Faire la bonne passe, donner le tempo, c’est mon boulot », avance simplement le milieu de terrain. Et peu importe qu’il joue en numéro 10 ou en meneur/récupérateur.

« J’aime bien les deux postes, avance-t-il. Quand je joue plus bas, je suis à l’origine des actions, pour mettre l’équipe sur de bons rails. En soutien de l’attaquant, on dépend plus des autres, mais on peut donner la dernière passe ».

« Jouer 10 ou 6, peu importe, je m’adapte », poursuit encore le joueur, qui se dit satisfait d’avoir « trouvé sa place au sein du groupe alsacien ».

Son arrivée, fin décembre, n’est d’ailleurs pas étrangère au regain de forme du Racing. Venu avec pour mission d’être « décisif », il l’a été. En marquant, comme à Rodez et Niort, ou en offrant des caviars à ses coéquipiers, comme il l’a fait à Colmar.

« Je suis venu pour ça, marquer, donner le dernier centre ou la dernière passe… », raconte le milieu de terrain en toute simplicité.

Reste que si Stéphane Noro fait l’unanimité depuis son arrivée, lui se focalise plus sur le devenir de son équipe que sur son cas personnel.

« Pour moi, cela se passe bien, mais le truc, c’est de remonter en Ligue 2. C’est pour ça que je suis venu et après ce match à Gap, on doit remettre les pendules à l’heure ».

Noro reconnaît, sans se cacher, qu’après un « super mois de janvier, on a accusé l a fatigue. Et peut-être qu’on a cru que ce serait facile, mais le football n’est pas comme ça : c’est une éternelle remise en cause ».

Et d’ajouter : « Il reste 13 matches et on n’a plus droit à l’erreur. Ce seront 13 matches de Coupe. Ce n’est pas impossible. A nous de faire les efforts qu’il faut pour monter, pour y croire. Sinon, autant arrêter tout de suite… »

« A nous de trouver une solution offensive »

Mais pour gagner des matches, encore faut-il se montrer percutant devant, chose qui avait lourdement fait défaut lors des deux dernières sorties des Alsaciens.

« A nous de trouver une solution offensive. Face à Gap, on n’a pas eu d’occasions et on en a concédé beaucoup trop. On a pêché des deux côtés. Face à Gueugnon, le mieux serait de marquer rapidement, pour forcer l’équipe adverse à sortir et à offrir des espaces », expose le milieu de terrain.

Sûr qu’un tel scénario serait l’idéal pour un Racing en quête de confiance. Et qui ne peut plus se permettre de perdre des points en route, surtout face à l’avant-dernier du National.

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MATHLOUTHI APTE ? – Ali Mathlouthi, victime d’une bronchite, est apparu hier matin sur les terrains d’entraînement. L’attaquant strasbourgeois tousse encore, mais il a pu effectuer un petit footing.

« Je ne sais pas encore si je pourrais jouer, mais d’ici samedi, ça ira je crois », a indiqué le joueur hier matin.

Tristan Mbongo, l’autre malade (angine), ne s’est pas entraîné et reste incertain pour la venue de Gueugnon.

RETOUR. – Gravement blessé au genou, Alexi Peuget était absent des terrains depuis deux mois. Mais son calvaire touche à sa fin, car le milieu récupérateur a retrouvé le groupe depuis le début de semaine et pourrait être apte « d’ici une semaine ». « Je n’ai plus mal, je me sens bien », a précisé le milieu de terrain hier matin.

VIDÉO. – Laurent Fournier, très fâché après Gap, a décidé de mettre les joueurs devant leurs responsabilités… non sans humour.

Hier matin, après la séance sur le terrain, le coach a réuni ses troupes pour une séance de décryptage vidéo du match de la semaine passée. Une séance ironiquement intitulée… « La 7 e compagnie à Gap ».

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Un espoir pour Mathlouthi

Annoncé quasiment forfait la veille pour une grosse bronchite, Ali Mathlouthi a tout de même trottiné hier matin. S’il n’est pas encore très gaillard, le meilleur buteur strasbourgeois (12 buts officiels, dont 9 en National) se donne une petite chance de figurer dans le groupe des 16 demain contre Gueugnon. « Sa bronchite a été sévère et il serait peut-être plus prudent de ne pas le faire jouer », indique le médecin du RCS, François Piétra, « mais je sais bien que dans notre situation sportive, il faut prendre des risques. Au final, c’est de toute façon Ali qui dira comment il se sent après l’entraînement de ce vendredi matin. Il saura ce qu’il a – ou pas – dans les jambes. »

Mbongo forfait. Pressenti pour réintégrer les 16, Tristan Mbongo devra patienter. Il a été renvoyé chez lui hier pour la 2 e journée consécutive. L’attaquant strasbourgeois, malade, avait près de 40 de fièvre mercredi. S’il allait un peu mieux ce jeudi, il n’aura pas récupéré et rejoint sur la liste des absents Milovan Sikimic (mollet), Julien Outrebon (suspendu), Brian Amofa (cuisse), Alexi Peuget (reprise) et Boubacar Kébé (reprise).

Genghini a récupéré. Victime d’une entorse de la cheville gauche à Gap la veille du match face aux Gapençais, Benjamin Genghini est apte alors que le staff médical redoutait une absence de quinze jours. « J’ai fait énormément de soins tout le week-end, puis lundi et mardi. Et avec un bon strapping, ça tient. »

Des absents à Gueugnon. L’attaquant Guillaume Insou (luxation de l’épaule), le défenseur Fouad El-Attaria (qui purgera son 3 e et dernier match de suspension) et le milieu Fabrice Revuelta (pubalgie) sont forfait dans les rangs du FCG. En revanche, le capitaine Tony Vairelles, absent depuis deux journées pour un souci à un mollet, est opérationnel. Un doute plane sur la participation de son frère Giovan (douleur au psoas). Durant le mercato hivernal, le club de Saône-et-Loire a récupéré un milieu offensif formé dans ses rangs, Flavien Michelini, de retour après un détour à Romorantin et un autre à Singapour, mais aussi l’ex-pro Mickaël Citony (passé entre autres par Cannes, Rennes, Laval, Saint-Etienne et Sedan).