[10/11] 20ème J: Strasbourg / Rouen - 1/1

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Mbongo forfait

À la liste des forfaits (Amofa, Kébé, Ketkeophomphone) s’ajoutera sans doute celui de Tristan Mbongo, sorti à la mi-temps samedi à Thaon en Coupe de France. L’attaquant passe un examen complémentaire ce matin et, sauf rétablissement rapide, ne jouera pas contre Rouen.

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A ROUEN. - Du côté des diables rouges, deux joueurs sont d'ores et déjà forfaits : il s'agit du milieu de terrain Mourad Badra (genou) et du milieu Alexis Lafon (péroné). L'attaquant Ande Dona Ndoh est pour sa part incertain.

PARCOURS. - Le FC Rouen était invaincu depuis 13 rencontres (championnat et Coupe confondus) avant sa défaite à Rodez (4-2), le 13 novembre dernier. Exempts la semaine suivante, les diables rouges se sont toutefois rattrapés en Coupe de France, en éliminant Douai (CFA 2) le week-end dernier (5-1). La mission s'annonce plus compliquée pour les 32es, puisque le FCR se rend... à Bordeaux, pour affronter les Girondins.

BILAN. - Le FC Rouen est 7e de National, avec 28 points au compteur. Les hommes d'Éric Garcin ont un bilan de 7 victoires, pour 7 nuls et 3 défaites.

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il n'est pas encore reporté ce match ??

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La Meinau bâchée

Depuis lundi 8 heures, la pelouse de l a Meinau a été bâchée par précaution. Une précaution pas inutile, puisqu’il a neigé aussi bien mardi qu’hier sur la capitale européenne. Une soufflerie travaille actuellement pour dégeler le terrain, sur l’insistance de Laurent Fournier. « J’ai dit au président Jafar Hilali qu’il fallait tout faire pour jouer samedi (18 h) contre Rouen, pour rester sur une bonne dynamique et nous rapprocher du podium. »

Rappelons que le Racing est invaincu depuis onze rencontres, toutes compétitions confondues (dont 7 en National). Pour le club, cette opération de réchauffage de la pelouse devrait coûter entre 5 000 et 6 000 euros, principalement liés à la consommation de fuel pour faire tourner les turbines.

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La Meinau est prête

Le travail de REV (Racing Espace Vert) a porté ses fruits : la pelouse de la Meinau, bâchée depuis lundi, est praticable. « Elle était gelée en début de semaine, mais ce n’est plus le cas », confirme son directeur technique Dominique Grosz. « La neige est attendue en abondance ce jeudi soir (hier), mais il n’y aura pas de souci. » Le match devrait avoir lieu. « Sauf si la Fédération décide de reporter toute la journée en raison des difficultés liées au voyage des clubs », redoute un Laurent Fournier toutefois « sans info à ce sujet. » Les Rouennais doivent rallier samedi en train la capitale de l’Europe et y arriver en fin de matinée.

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Ils veulent jouer

A sept points du podium, Laurent Fournier et ses hommes souhaitent rattraper le retard à la faveur de leur match face à Rouen, demain. Mais le match se jouera-t-il ?

LA MEINAU BACHÉE. - Une nouvelle fois, les Strasbourgeois se sont entraînés sous la halle couverte du centre de formation, hier. Les terrains d'entraînement sont enfouis sous un épais tapis neigeux. Ce n'est pas le cas du terrain d'honneur, protégé par une bâche depuis le début de la semaine, et qui devrait être praticable.
« On n'est jamais sûr de rien »

Cependant, les prévisions météorologiques sont plutôt inquiétantes pour les prochains jours. « Le problème, c'est qu'avec la Fédération, on n'est jamais sûr de rien », indiquait Laurent Fournier, en référence à quelques précédents, notamment une remise en bloc d'une journée la saison dernière.

PEUGET MALADE. - Contraint de se passer des services de Mbongo (adducteur), Amofa (cuisse), Ketkeomphomphone (genou), Kébé (genou) ou Marcio (suspendu), le Racing enregistre les retours de Tchato et Pichot. Une nouvelle incertitude est apparue dans le panorama strasbourgeois avec la grippe tenace dont est victime Alexi Peuget. Le milieu de terrain a été ménagé hier.

JANVIER CHARGÉ. - Le staff technique a évidemment les deux derniers matches de 2010 dans le viseur, face à Rouen et à Bayonne. Mais il s'agit d'anticiper un tantinet 2011. Or, trois déplacements en moins d'une semaine se profilent à cet horizon, le 9 janvier à Poissy, le 12 à Rodez et le 15 à Cannes.
« Nous avons demandé à jouer le premier match à 15 heures, pour pouvoir revenir immédiatement après la rencontre », explique Laurent Fournier. Après Rodez, le groupe strasbourgeois restera dans le sud pour préparer un vrai choc à la Bocca. « Il y a cependant une nouvelle contrariété puisque la Fédération envisage de faire disputer ce dernier match à 15 heures, car il serait télévisé, poursuit l'entraîneur. Or, pour nous, cela voudrait dire moins de récupération. »

JOUEURS QUALIFIÉS ? Yohan Betsch et Stéphane Noro ont signé leur contrat avec le Racing. Il s'agit encore de les faire enregistrer. Les deux milieux constituent des renforts pour le groupe alsacien. Mais à quelle échéance ? Yohan Betsch, blessé cet été, poursuit sa rééducation. Il sera prêt début janvier. En revanche, l'idée d'intégrer Stéphane Noro plus rapidement fait son chemin.
Ainsi, le président Jafar Hilali a contresigné les contrats hier matin. Les documents ont été envoyés par courrier express, dans la foulée. Le Racing est donc dans l'attente d'une éventuelle qualification de Stéphane Noro. Le staff technique n'exclut pas de l'intégrer au groupe rassemblé pour Bayonne. « Il n'a pas joué depuis six mois, mais s'il peut dépanner une demi-heure, je ne vais pas me priver de lui », a expliqué l'entraîneur du Racing.

« On traîne encore notre mauvais entame de saison »

ROUEN IMPORTANT. Ce matin, le Racing compte sept points de retard sur le podium, mais avec un match en plus à disputer. « On traîne encore notre mauvaise entame de saison, avec trois points décrochés en cinq matches, souligne Laurent Fournier. Il faut que l'on batte Rouen. » Des sommets interviendront en début de cycle retour, après la trêve, pour autant d'occasions de se rapprocher.

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Le bal des prétendants

À quatre jours de la trêve hivernale, le RCS et le FC Rouen s’affrontent à 18 heures à la Meinau avec des ambitions sensiblement identiques : rester dans la course à la montée. Pointé trois longueurs derrière son adversaire du jour, le club bas-rhinois joue gros.

C’était le 5 janvier 2008 en 32 es de finale de la Coupe de France. La dernière visite du Racing, encore pensionnaire de Ligue 1, au stade Robert-Diochon. Les Rouennais n’évoluaient alors qu’en CFA. Trois divisions séparaient les deux clubs. Mais les hommes de Jean-Marc Furlan avaient dû emprunter un trou de souris pour passer, sauvés lors de la séance de tirs au but après un match pour le moins ardu (0-0, 4-5).

Trois ans plus tard, les deux équipes se retrouveront ce soir (18 h) à la Meinau pour la 20 e journée de National. Les trois divisions d’écart ont été gommées. Le FC Rouen est monté d’un cran. Le Racing a dégringolé de deux. Au matin d’une confrontation lourde de conséquences pour la suite, les hommes de Laurent Fournier comptent pile trois points de retard sur ceux d’Éric Garcin. Un débours qu’ils pourraient effacer tout à l’heure.

Depuis le nul concédé il y a quinze jours contre Amiens (1-1), l’entraîneur strasbourgeois ne cesse d’insister sur l’importance de ce duel entre deux candidats à l’accession. Les Strasbourgeois ont toujours visé un retour immédiat en Ligue 2. Les Diables rouges, qui l’ont quittée fin 2003-2004, aspirent à y remonter dans les deux ans. Après leur 12 e place en 2009-2010, 2010-2011 doit leur permettre de s’installer dans le haut du tableau, avant une promotion espérée fin 2011-2012. Mais Garcin et sa troupe se verraient bien anticiper un peu ce calendrier tout tracé. Sur leurs deux derniers rendez-vous 2010, en soirée à la Meinau et mercredi à domicile contre Cannes, ils aimeraient rafler quatre points. Autrement dit, quitter l’Alsace avec au moins un en poche.

« Même à dix points, ça resterait jouable »

Seulement voilà : le Racing est peu ou prou dans les mêmes dispositions. Incapable de gagner à l’extérieur depuis le 1 er mai 2009, au moins n’y perd-il plus. Entre Rouen et le voyage de mercredi à Bayonne, les Bleus aimeraient eux aussi compter au moins quatre unités de plus. Laurent Fournier admet « mettre une certaine pression, parce que cette réception de Rouen est importante. Ce ne sera pas la fin du monde si nous ne gagnons pas. Mais si mes joueurs parvenaient à l’emporter et à se replacer à la trêve à 4 ou 5 points du podium, après tous les soucis que nous avons connus cet été, ils prouveraient leur force de caractère. A contrario, même avec dix points de retard à Noël, je reste persuadé qu’avec l’arrivée de Stéphane Noro, la qualification de Yohan Betsch et un attaquant de plus (1), ça resterait jouable. J’avoue que je préférerais partir en vacances à seulement quatre points du podium. D’autant que nous recevrons très vite Bastia, Guingamp et le Paris FC. Si, sur les cinq premiers matches du cycle retour, nous raflions 9 points au lieu de 3 lors de la phase aller, nous ne devrions pas être loin du compte. »

Sans doute. Encore faudra-t-il ne pas trop lâcher de lest dans l’intervalle. Car on ne saurait oublier qu’après Rouen, Milovan Sikimic et les Bleus enchaîneront trois déplacements (2) : à Bayonne, Rodez le 12 janvier et Cannes le 15. Faut-il rappeler ici la stat de leur incurie hors de la Meinau (29 matches d’affilée en L 2 et National sans victoire - 14 nuls, 15 défaites) ?

Des absents de part et d’autre

Billy Ketkeophomphone (reprise), Marcio (suspendu), Tristan Mbongo (hanche), Boubacar Kébé (genou), Brian Amofa (cuisse), Stéphane Noro et Yohan Betsch (non-qualifiés) manquent à l’appel au RCS. Laurent Fournier a retenu un groupe de 18 joueurs. « Parce que je veux garder tout le monde sous pression avant les deux derniers matches. J’ai deux ou trois options en tête, mais je n’ai pas encore décidé. Ce qui est sûr, c’est que je jouerai avec trois récupérateurs. »

Dans le camp d’en face, le coach du Racing ne retrouvera qu’un seul de ses deux anciens Cristoliens : Michel Rodriguez. L’autre, Alexis Lafon, est absent depuis plus d’un mois pour une blessure au péroné, tout comme Mourad Badra (genou). Le meilleur buteur normand, le Camerounais Ande Dona NDoh (7 buts), arrivé du Havre cet été, mais privé de compétition depuis quatre semaines pour une blessure au mollet, reste incertain. Il est cependant du voyage en Alsace.

Changements tous azimuts

De nombreux matches du Racing ont été fixés ou décalés ces dernières heures. Le 32 e de finale de Coupe de France à Poissy aura lieu le samedi 8 janvier à 16 h. Le déplacement à Cannes le samedi 15 janvier (22 e journée) sera retransmis à 14 h 45 en direct sur France 3 Côte d’Azur et Alsace. Celui à Niort (24 e journée) a été avancé du samedi 29 janvier au vendredi 28 à 20 h. Enfin, le derby retour SR Colmar - RCS (26 e journée) se déroulera le dimanche 13 février à 14 h et sera diffusé en direct sur France 3 Alsace.

Stéphane Godin

(1) « Je n’ai pas rappelé le Troyen Mathieu Duhamel, mais je vais lui envoyer un texto », indique le coach bas-rhinois, « S’il doit nous donner une réponse, j’aimerais qu’elle soit rapide. C’est un garçon à fort caractère, mais son caractère ne me pose pas de problème. Je l’ai déjà géré l’an passé à Créteil. »
(2) Quatre même avec celui à Poissy en Coupe.

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Comme un tournant

Le Racing ne veut pas perdre le contact avec les équipes de tête. A sept points du podium, il doit battre Rouen pour continuer à croire en une deuxième partie de saison favorable.

Si le petit cheval dans le mauvais temps avait bien du courage, le Racing ne doit pas en manquer alors qu'il est en pleine poursuite de son retard tandis qu'il fait grand froid. Son tableau comptable, en National, le situe parmi les outsiders à l'affût des sommets. Deux favoris ont pris la poudre d'escampette, Guingamp et Bastia lancés dans un retour express vers la L 2 un an après l'avoir quittée. Sans un coup de mou dans leur parcours, Bretons et Corses seront dans l'ascenseur qui conduit à l'échelon supérieur. Les Alsaciens ont besoin d'un coup de collier pour les accompagner.

Plombé par un été agité

Le club strasbourgeois est le 3e relégué. S'appuyant sur une série de sept matches sans défaite en championnat, il ne fait pas nécessairement tâche. Il reste simplement plombé par un été agité et une série de cinq matches à trois points qu'il traîne comme un boulet. Ce matin, la bande à Fournier compte sept points de moins que les 3es, Cannes et Amiens. A terme, l'écart peut être réduit de trois unités puisqu'il y a un match en retard au compteur alsacien. Envisageant un janvier trépidant ponctué de six matches en vingt jours en cas de qualification attendue pour les 16es de finale de la Coupe de France, Damour, Pichot et les autres souhaitent faire des réserves pour l'hiver, le vrai, dont le début officiel n'est annoncé que dans trois jours. « Les joueurs sont concernés », appréciait Laurent Fournier, au terme de la séance enneigée d'hier. Le staff technique fait ses calculs. Avec le renfort de Stéphane Noro et celui attendu d'un attaquant-buteur, demain peut être source de bonheur pour les Bleus. « Après ce qu'on a vécu en tout début de saison, avec les problèmes de DNCG, se retrouver dans les clous à mi-parcours, ce serait vraiment pas mal », poursuit l'entraîneur.

Il envisage un calendrier dur, mais abordable, avec notamment l'accueil de cadors. Il s'agit néanmoins de boucler 2010 sur une bonne note. L'objectif est d'emmagasiner quatre points en deux matches, celui de ce soir puis le voyage à Bayonne mercredi. Face à Rouen, néanmoins, ça s'annonce coton et le climat n'est pas le seul responsable. La bâche protège le terrain de la Meinau qui sera pratiquable, à moins d'un énorme déferlement de neige après que la protection soit remballée. « Rouen est une équipe un peu dans la même situation que nous, précise Laurent Fournier. En face, il y aura des joueurs qui ont bourlingué, costauds. Il y a Rodriguez et Lafon (blessé) que je connais bien pour les avoir entraînés la saison passée. » Les Diables Rouges, héritiers d'un passé prestigieux, 6es du classement, ont entamé leur périple vers l'Alsace hier soir, intempéries obligent. Ils ne seront pas à Strasbourg seulement pour visiter le marché de Noël. « On a le but de prendre du plaisir, mais on ne pourra y réussir qu'en étant rigoureux, garantit Éric Garcin, le coach normand. Dans tous les cas, c'est un bon match à jouer. » Pour le Racing, c'est surtout un match à gagner. Pour continuer à espérer, il lui est désormais interdit de gaspiller.

Fr.N.

[fab]

1-0

Genghini

[urotsukidogi]

fin du match?