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Altération graphique de finance par Alfred Jarry dans Ubu roi. Cela permet un rapprochement avec le mot physique, employé dans la même pièce comme représentation phallique
Football / Avant Racing - Alfortville, samedi (17h)
Une nouvelle page de Dicko
Nouha Dicko, 18 ans, fait peu à peu son trou dans le groupe pro strasbourgeois. L'attaquant Franco-Malien, arrivé au centre de formation du Racing en 2007, ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
Nouha Dicko (ici face à Christophe Bignet, d'Ohlungen) progresse à vitesse grand V dans la hiérarchie des attaquants strasbourgeois. (Photo DNA - Laurent Réa)
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Nouha Dicko (ici face à Christophe Bignet, d'Ohlungen) progresse à vitesse grand V dans la hiérarchie des attaquants strasbourgeois. (Photo DNA - Laurent Réa)
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Hier matin, comme tous les jours ou presque, il a fait un peu de rab' devant le but, alors que les « vrais » pros rentraient au vestiaire. Puis il s'est étiré avec ses copains du centre - Benedick, Gherardi, Laprevotte et consorts - sans se presser. Plutôt souriant, assez discret, voici Nouha Dicko, 18 ans au compteur.
« Content d'être dans le groupe »
Les supporteurs du Racing ont intérêt à s'habituer à sa bouille ronde et à son profil qui rappelle étrangement Mamadou Niang. Car celui qui est né à Maisons-Alfort, dans une famille d'origine malienne, a pris ses habitudes sur le terrain des pros. Et même si son rôle se limite actuellement à celui de simple joker offensif, Nouha Dicko a déjà tapé dans l'oeil de pas mal de monde.
« Mon objectif, en début de saison, était d'intégrer le groupe et je suis content d'y être arrivé », souligne l'attaquant, qui a débuté le foot à la Jeanne d'Arc de Maisons-Alfort, avant d'être repéré par le Racing alors qu'il évoluait dans l'équipe des 13 ans au Créteil-Lusitanos.
Depuis quelques mois, l'histoire s'est quelque peu accélérée. Après de modestes apparitions aux entraînements du Racing sous Pascal Janin, Dicko a passé un pallier. Entré en jeu à plusieurs reprises en National, titulaire samedi dernier en Coupe de France, le Franco-Malien a gagné la confiance de Laurent Fournier.
« Mon but est d'être prêt dès que le coach fait appel à moi, expose-t-il. Avec Laurent Fournier, nous les jeunes, on apprend beaucoup. Il sait être sympa quand il faut, mais aussi très dur. Il trouve toujours le juste milieu et sait donner sa chance aux jeunes ».
Reste que Nouha Dicko sait qu'il n'a pour l'instant fait qu'une toute petite partie du chemin qui pourrait le mener à une carrière de footballeur professionnel. Et il en a d'autant plus conscience qu'il a déjà connu pas mal de galères.
A son arrivée au centre, en 2007, Dicko enchaîne les blessures et tarde à montrer son vrai potentiel. Il faut finalement attendre sa 3e saison au club, en moins de 19 ans, pour qu'il confirme enfin ses immenses possibilités.
Avec la CFA la saison passée, il affiche à nouveau un visage séduisant, en accumulant les bonnes performances malgré les résultats en berne de la réserve.
Niang, « un joueur fascinant »
Mais si on écoute le jeune joueur, il n'y a pas de quoi s'enflammer plus que cela. « Je suis patient, je sais qu'il me reste beaucoup de travail. Etre titulaire en National me ferait plaisir, mais il y a encore beaucoup de boulot pour y arriver », énonce ainsi le jeune attaquant, qui ne cite que deux références : Mamadou Niang - « un joueur fascinant » - et Ronaldo - « le Brésilien hein, pas l'autre ».
Nouha Dicko est encore très loin de ses modèles. Mais si le travail et le sérieux payent, sûr qu'il se fera aussi un jour sa place au soleil.
Barbara Schuster
pas le petit Robert, naaan 
DNA a écrit :Réforme sportive
Franchement favori pour son match du week-end, le Racing s'est consacré à quelques piqûres de rappel dans sa préparation. Entre une séance vidéo originale et d'impératifs ajustements tactiques, il aborde prévenu son rendez-vous face à Alfortville.
Il n'y a pas à lésiner. Samedi, il s'agit de gagner. En accueillant l'avant-dernier, Alfortville, le Racing n'a aucune autre alternative que la victoire. Avec un succès, pour débuter son championnat, à Gueugnon (0-2) puis onze matches à ne gratter que trois malheureux points, le promu francilien ne va pas fort.
« Le choc psychologique, cela marche parfois »
Il a changé d'entraîneur, il a écarté moult joueurs et mis à l'essai, ces temps-ci, deux nouveaux - Foued Ben Najah et Mansour Boutabout, aperçu à Sedan et au Mans notamment. Rien n'y fait. Tout du moins, rien n'y fait encore.
Laurent Fournier se méfie. « Je crois dans le choc psychologique, cela marche parfois, explique-t-il à l'avant-veille du 13e match des Strasbourgeois en championnat. Alfortville a fait nul face à Créteil (1-1), a perdu d'un rien à Rouen (1-0), ses joueurs auront envie de se montrer. » Il s'agit de ne pas prendre le rendez-vous de samedi à la légère.
D'autant que l'atmosphère, pour une première à la Meinau après les épisodes de la fermeture du quart virage des UB90 par Jafar Hilali, puis de son annulation, pourrait déstabiliser. D'autant que sportivement, les choses ne sont pas d'une totale évidence.
Bill Tchato devrait être qualifié, pendant qu'Alexi Peuget sera suspendu. En défense, Julien Outrebon (mollet) et Stéphane Pichot (cuisse) sont très incertains. Un test, ce matin, doit décider de leur participation.
En raison des absences et des incertitudes, Laurent Fournier n'a pas masqué ses intentions. Son dernier arrivé sera dans le groupe. « Bill sera dans l'équipe, assure l'entraîneur. S'il peut jouer une heure, il jouera une heure et apportera son expérience et son envie. Et puis, un gaucher qui joue à gauche, ce n'est que positif. » Tchato, qui considère qu'« il est temps pour (lui) de rentrer dans la compétition » et qui a « hâte d'être samedi », enrichit l'éventail alsacien.
« Il apportera de la profondeur, il sera intéressant dans les dédoublements et il offrira cette possibilité de centrer sans nécessairement aller au bout des actions », considère Laurent Fournier. En gros, c'est un vrai ''plus'' attendu sur le flanc gauche qui est espéré, alors que Mbongo soignera encore sa cuisse.
Pour le reste, le staff technique a choisi de consacrer la matinée de mercredi à des révisions. Au programme, alors que la dernière sortie en date, en Coupe de France, s'est avérée victorieuse et ratée (0-3 sur la pelouse d'Ohlungen), un montage vidéo d'une quinzaine d'actions enregistrées lors de la victoire précédente face à Fréjus-St-Raphaël (2-0) doit aider à une progression sportive.
« On a mis l'accent sur une dizaine de séquences qui n'étaient pas bonnes, qui seraient punies à l'étage supérieur », détaille l'entraîneur avant de lâcher dans un sourire : « Pour ne pas les enfoncer, on leur a présenté cinq séquences intéressantes. »
Un long week-end en guise de carotte
L'importance du match prévu à un horaire inhabituel est encore renforcée par la chronologie du week-end. Plutôt que la traditionnelle collation, le staff technique a organisé un déjeuner commun, le jour du match. Et en guise de carotte, les trois points peuvent prendre une saveur toute particulière : en cas de victoire, l'effectif ne reprendra le chemin de l'entraînement que mardi. Pour un adversaire quelconque, Laurent Fournier a décidé d'organiser un avant-match singulier.
L'Alsace a écrit : Veillée sans armes
La réception d’Alfortville, demain (17 h) à la Meinau, sera la première après la décision de Jafar Hilali de fermer le kop. L’annulation de cette mesure coercitive par l’intéressé en début de semaine n’a de loin pas calmé les UB 90, déterminés à manifester pacifiquement leur mécontentement.
Malgré la marche arrière opérée par Jafar Hilali sur sa décision de fermer le kop pour les trois prochains matches, les Ultra Boys 90 n’ont pas changé de ligne de conduite, comme l’indique un communiqué publié mercredi sur leur site internet. Les plus démonstratifs des supporters strasbourgeois restent déterminés à « condamner la gestion catastrophique de Jafar Hilali » et invitent « ceux et celles qui la condamnent » aussi à rejoindre leur mouvement. « En agitant le spectre démagogique de l’insécurité, Jafar Hilali aurait préféré priver l’équipe d’un soutien précieux pour censurer la contestation menée par de nombreux supporters. Il a toutefois dû se résoudre à faire machine arrière sur sa volonté de fermer le kop. Non par bonté de cœur, mais parce que sa décision était précipitée, injuste et sans doute pas sans conséquences pratiques, financières et juridiques. Ce n’est ni une victoire pour les supporters, ni un geste d’apaisement de la part de l’actionnaire, juste une énième péripétie dans la gestion du club depuis bientôt un an. En cette période la plus sombre de l’histoire du club, la ligne de conduite des UB90 reste inchangée : pour le Racing, contre Hilali, dont nous jugeons les agissements néfastes pour le club et l’image du RCS. »
Les UB ont d’ailleurs « rencontré quelques joueurs pour leur témoigner (leur) soutien et leur rappeler que tous (leurs) espoirs reposent sur eux. »
•Doute pour Outrebon et Pichot. Les défenseurs Julien Outrebon, en délicatesse avec le mollet droit, et Stéphane Pichot, qui souffre de l’ischiojambier gauche, sont incertains pour la venue d’Alfortville. Ils feront un test ce matin. Une décision sera prise ensuite sur leur participation. Rappelons qu’Alexi Peuget est suspendu. Farez Brahmia, qui retouche le ballon depuis un moment déjà, et Tristan Mbongo, qui finit de soigner sa cuisse, sont toujours out.
•Tchato titulaire si… À supposer que sa qualification soit officiellement confirmée aujourd’hui, Bill Tchato intégrera non seulement le groupe des 16, mais aussi l’équipe de départ face aux Franciliens. « Pour Bill, on m’a dit que c’était acquis et je compte l’aligner d’entrée », annonce Laurent Fournier. Le coach du RCS aimerait ainsi faire monter « Pacho » Donzelot d’un cran sur le flanc droit. Un schéma qu’il n’appliquera que si S. Pichot peut tenir sa place de latéral droit. « Disposer d’un gaucher sur le côté gauche comme Bill, c’est un plus. Même si Steph a plutôt bien dépanné à ce poste, un gaucher peut davantage prendre la profondeur et centrer en première intention. Ça ne peut qu’être bénéfique. En plus, quand je vois qu’à 35 ans, il termine encore premier de la séance physique de mardi matin, je n’ai pas de doute sur sa capacité à jouer au moins 60 minutes. Autant se servir de sa qualité de centre et son expérience pendant une heure. »
•Le jeu décortiqué à la vidéo. L. Fournier a convié mercredi après-midi tout son groupe à une séance vidéo un peu particulière. À partir d’un montage réalisé après la belle victoire contre Fréjus (2-0), filmée derrière les buts strasbourgeois, l’entraîneur bas-rhinois a mis en évidence certains défauts résiduels. « Avec Pascal (Camadini, chargé de la vidéo), Jacky (Canosi, son adjoint), David (Klein, l’entraîneur des gardiens) et Sébastien (Chinelli, le préparateur physique), nous avons à dessein choisi un bon match pour voir plus loin, pour montrer aux joueurs que des erreurs qui passent en National ne passeraient pas en Ligue 1. Nous avons pris dix séquences pas bonnes, notamment dans le replacement des excentrés, celui des récupérateurs ou la remontée insuffisante d’un groupe compact. Les gars ont été réceptifs, même s’il est parfois difficile de montrer certains du doigt. Nous l’avons fait dans le souci de les faire progresser et avons fini par cinq bonnes séquences pour montrer ce que nous étions aussi capables de bien faire. »
•Une « prime » de victoire. Laurent Fournier a passé un deal avec ses joueurs sur la Coupe de France à Ohlungen dimanche dernier et la réception d’Alfortville demain. « J’ai dit aux gars que si nous gagnions ces deux rencontres, nous ne reprendrions l’entraînement que mardi après-midi. C’est fait pour Ohlungen, j’espère que ça le sera aussi contre Alfortville. Ce match est important pour la suite. »
•Les contrats de partenaires sont signés. Après la mise en demeure adressée en début de semaine dernière (« L’Alsace » du 19 octobre) par l’agence Sportfive, qui gère le marketing du Racing, aux propriétaires londoniens, le calme est – au moins provisoirement – revenu entre les deux parties. Hier, le président Jean-Claude Plessis, qui s’effacera à la fin du mois, a signé les contrats en souffrance d’une grosse dizaine de sponsors et prestataires. « L’Alsacienne de restauration », dont le contrat en cours avait été dénoncé par Hilali, reprendra dès demain la gestion de la restauration et des buvettes de la Meinau.
•Diawara a dit non. Sollicité par le propriétaire londonien du RCS pour venir en prêt à Strasbourg, l’attaquant de l’AC Arles-Avignon Kaba Diawara a rejeté la proposition.
Stéphane Godin
L'Alsace a écrit :Un match à bloc
Pendant que les supporters feront bloc dans les tribunes pour protester contre la gestion des propriétaires anglais, les Strasbourgeois s’efforceront d’en faire autant sur le terrain à 17 h à la Meinau pour vaincre l’avant-dernier Alfortville et se rapprocher de la tête du National.
Ça peut sembler un peu ridicule, au regard du « prestige » de l’affiche. Mais les Bleus le disent en chœur, à commencer par leur entraîneur Laurent Fournier : le Racing se prépare à disputer un match capital à 17 h à la Meinau face à Alfortville, promu, 20 e et avant-dernier du National. Une UJA qui, depuis une encourageante victoire inaugurale à Gueugnon (2-0), traverse une vilaine zone de turbulences : 3 nuls, 8 défaites et donc 3 points sur 33.
On est bien loin de l’euphorie générée cet été par l’accession en National. À l’époque, l’UJA, 2 e de son groupe de CFA derrière Colmar, avait bénéficié de la rétrogradation administrative d’un certain… Racing Strasbourg au 4 e niveau pour être promue. Fragilisé par la cascade de mauvais résultats, l’entraîneur William Longuet a préféré s’effacer au profit de son adjoint Farid Elarche, arrivé cet été.
Quatre joueurs, dont trois sous contrat fédéral, se sont vus indiquer la porte de sortie : le gardien alsacien Stéphane Schneider, formé au RCS et ancien du FC Mulhouse, le milieu Omar Hamour, le latéral Grégory Sofitikis, mais aussi le milieu offensif Karim Boutadjine, sous licence amateur.
Cette semaine, le club francilien a mis à l’essai l’attaquant Mansour Boutabout, ancien de Gueugnon, du Mans, de Sedan et d’Angers, qui avait failli rejoindre le RCS voici quelques saisons, et le milieu défensif Amadou Sanokho, formé à Nantes à la fin des années 1990 et globe-trotter depuis (Italie, Angleterre, Grèce, Chypre). Deux joueurs qui intéressent Alfortville, mais ne pourront pas s’engager sans allègement préalable de la masse salariale. Ça rappelle quelque chose.
Tchato qualifié et titulaire
Du côté de la Meinau, une bonne nouvelle est arrivée hier après-midi : Bill Tchato est qualifié. Le latéral gauche camerounais sera titulaire au sein d’une équipe privée d’Alexi Peuget, suspendu, Tristan Mbongo, qui reprendra l’entraînement lundi après son pépin musculaire, Farez Brahmia, qui, après cinq mois d’indisponibilité, entrevoit le bout du tunnel, et Boubacar Kébé, en phase de reprise. Laurent Fournier replacera Stéphane Pichot (1) sur le flanc droit de la défense, Pacho Donzelot remontant d’un cran pour apporter son abattage et sa percussion.
Un 4 e succès en 13 rencontres ferait assurément le plus grand bien à un RCS qui, à l’instar de son entraîneur, attend toujours des jours meilleurs. « Ce rendez-vous est important pour la suite », martèle Laurent Fournier qui dressera un bilan dans quatre matches, après le déplacement à Orléans le 13 novembre.
Son gardien Régis Gurtner reconnaît que son équipe est sous pression. « Mais une bonne pression », ajoute-t-il. « Depuis le début, nous avons d’ailleurs été meilleurs lorsque nous l’avions. Sur ce que nous avons montré, nous sommes à notre place. À nous de bosser à l’entraînement pour prouver que nous valons mieux et que nous sommes capables de répéter les bonnes performances. »
On ne saurait évidemment oublier que cette rencontre se disputera dans un contexte inhabituel. Elle est la première à domicile après « la vraie-fausse » fermeture du kop décidée voici quinze jours par le propriétaire Jafar Hilali et annulée en début de semaine par ce dernier. Même si les sections de supporters appellent au calme, elles restent déterminées à lui montrer leur profond désaccord avec la politique qu’il mène. Des groupes amis des Ultra Boys 90, venus de Karlsruhe et même Berlin, feront le déplacement. Les oreilles de l’homme de l’ombre et de Londres siffleront sans doute à nouveau.
S.G.
DNA a écrit :Esprit tueur recommandé
Le Racing (12e) se doit de vaincre Alfortville (20e), cet après-midi, à la Meinau, pour se rapprocher du haut de tableau. Pour cela, il va falloir se montrer réaliste face à une équipe francilienne qui n'a rien à perdre.
« On n'a rien à envier aux grandes équipes de National. On l'a prouvé face à Cannes ou Fréjus. Mais face à Niort, Plabennec, Pacy et d'autres "petites équipes", on n'a pas fait ce qu'il fallait. Il faut avoir un esprit plus tueur », lance Ali Mathlouthi.
« Passer la vitesse supérieure »
A quelques heures d'affronter Alfortville, l'un des "petits" justement de ce championnat de National - en tous cas, sur le papier - l'attaquant alsacien indique donc la voie à suivre. Et on ne peut guère lui donner tort. Les Strasbourgeois vont devoir faire preuve de réalisme pour ne pas sortir frustrés de cette 14e journée de championnat.
Et ce n'est pas Laurent Fournier, leur entraîneur, qui dira le contraire. « C'est vrai, on n'a pas un tueur de surface, mais on a des joueurs capables de marquer. Contre Fréjus, c'était bien, mais face à Pacy on n'a joué que par intermittence. Il faut passer la vitesse supérieure », souligne ainsi l'entraîneur des Ciel et Blanc, qui table toujours sur un total de 32 points à la trêve hivernale.
Avant cette rencontre face à Alfortville, l'entraîneur strasbourgeois se garde bien de vendre la peau de l'ours. Il affirme même « se méfier » de cette équipe parisienne, qui « peut viser beaucoup mieux que le maintien ».
Reste aussi à voir si le Racing, qui doit absolument vaincre sur sa pelouse pour ne pas se laisser distancer au classement, va réussir à trouver la faille et vaincre la pression inhérente à ce genre de rencontres, où seul le résultat compte.
« La pression ? Les joueurs peuvent la surmonter », assure Laurent Fournier. Même son de cloche du côté de Régis Gurtner. « C'est une bonne pression, on est meilleur quand on l'a », souligne même le portier alsacien.
Face à un promu qui « n'a rien à perdre dans cette rencontre » (dixit Mathlouthi), il s'agira d'être malin, en faisant preuve de solidité à l'arrière et d'envie à l'avant pour forcer la décision.
Pour ce faire, Laurent Fournier devrait - sauf surprise de dernière minute - mettre en place un onze inédit sur la pelouse de le Meinau. La qualification de Bill Tchato, défenseur latéral gauche, offre en effet de nouvelles possibilités à l'entraîneur alsacien.
De la « joie de vivre »
Stéphane Pichot, incertain jusqu'à hier matin, devrait pouvoir tenir sa place et retrouvera « son » côté droit, Francisco Donzelot remontant d'un cran pour muscler le milieu de terrain et offrir des solutions excentrées.
Après, « notre souci est plus mental que technique : on a du mal à être régulier », tranche Ali Mathlouthi. Et l'attaquant d'ajouter : « Il faut se lâcher un peu plus. C'est ce qui nous manque. Il faut plus de joie de vivre, plus de plaisir sur le terrain ».
En réussissant ce défi, le Racing ne serait pas loin d'en transmettre aux tribunes et de confirmer une tendance. Car même si à l'extérieur ça ne sourit pas, à la Meinau, les hommes de Laurent Fournier demeurent sur une jolie série de trois victoires en quatre matches à domicile.
DNA a écrit :Les groupes
- RACING : Gurtner - Pichot (ou Nyatchou Ndema), Outrebon, Sikimic (cap.), Tchato - Donzelot, Damour, Genghini, Ketkéophomphone - Mathlouthi, Ledy.
Remplaçants : Kéhi (g.), Benedick, Hadji, Marcio, Ahoueya.
Absents : Peuget (suspendu), Mbongo, Brahmia, Kébé (reprise), Abadie, Betsch (pas qualifié).
Entraîneur : Laurent Fournier.
- UJA ALFORTVILLE : Scribe - Reine-Adelaïde, Pinto, Kimbembe, Da Veiga - Bonan (cap.), Nascimento - A. Doumbia, Boutadjine, Nakkaa - Moukouri.
Remplaçants : Raphose (g.), Kébé, M. Doumbia, Sy, Vétier. Entraîneur : Farid Elarche.
* Coup d'envoi 17 h. Arbitre : M. Aubin.
