[10/11] 13ème J : Pacy / Strasbourg - 0/0

[Its_me]

Pacy aussi a des soucis

Alors que le Racing reste sous le choc de la sortie de son principal actionnaire au lendemain de la victoire face à Fréjus-St-Raphaël, la bande à Laurent Fournier va s'efforcer de confirmer ses progrès, demain, à Pacy-sur-Eure.

LE SOUCI D'ENCHAINER. - Le Racing affronte Pacy-sur-Eure demain soir, dans le sillage de sa jolie victoire face à Fréjus-St-Raphaël. Le but est de confirmer. Pour la 13e journée de championnat, Laurent Fournier récupère Julien Outrebon, suspendu vendredi. L'ancien de Créteil retrouve le groupe au détriment d'Éric Nyatchou Ndema. Le reste du groupe est inchangé

LA MISE EN GARDE DE CAYEN. - Ayant intégré le conseil de surveillance il y a trois semaines, Serge Cayen, l'ancien monsieur sécurité de la Meinau, caution « alsacienne » de Jafar Hilali dans l'organigramme récemment mis en place, espère un changement dans l'attitude du principal actionnaire du Racing : « Actuellement, les décisionnaires au Racing donnent l'impression de conduire une voiture sans en avoir les papiers ». « Il n'est pas possible de diriger le Racing en se mettant à dos tout l'environnement, reprend Serge Cayen. A priori, Jafar Hilali se sent en territoire ennemi. Il faut qu'il travaille avec la Ville, la Région et tous ceux qui aiment ce club. » S'il n'a jamais rencontré directement le propriétaire du Racing, il a eu des contacts téléphoniques avec le Chairman de Carousel Finances. Et son conseil est limpide : « Il faut tout remettre à plat. Sinon, le Racing va dans le mur. Une réaction d'orgueil n'a jamais été constructive. » Au contact avec les principaux groupes de supporteurs pendant des années, et notamment les UB90, privés de quart virage depuis samedi, Serge Cayen lance un appel à la mesure. Le Racing en a effectivement grand besoin.

TCHATO : EN BONNE VOIE. - Bill Tchato est toujours en attente de qualification. « Nous sommes sur la bonne voie », a néanmoins assuré hier Jean-Luc Witzel, le directeur sportif, qui espère voir le joueur homologué - sous forme d'un contrat amateur - d'ici la fin de semaine.

GARE A LA GRÈVE. - Ne voulant prendre aucun risque en raison de la grève annoncée dans les transports, l'équipe du Racing partira ce matin, à 7h, en bus. Les hommes de Fournier vont s'entraîner une dernière fois dans l'après-midi dans la région de Pacy avant le match fixé demain, à 20h.

PACY PAS BIEN. - Le club de Pacy-sur-Eure connaît actuellement des temps difficiles. Malgré la victoire remportée à Bayonne, vendredi (0-1), qui permet aux Normands de respirer un peu au classement, le domaine extra-sportif fait parler de lui.
Comme le Racing, Pacy a eu quelques soucis pour qualifier ses recrues... A tel point que les dirigeants du club ont commis un faux en écriture, libérant soit disant un joueur - en l'occurrence, l'ancien défenseur du FC Mulhouse Moriba Bamba - pour qualifier un autre (Robert, gardien n°2). Résultat : la DNCG a suspendu pour six mois le président Gilles Cadoual et le directeur général Manuel Huet. De plus, l'équipe a été punie en perdant deux points au classement. Pacy ayant fait appel, le club est toujours 15e, avec 13 points au compteur (11 si la décision de retrait s'avère définitive), avec un bilan de 4 victoires, 1 nul et 6 défaites.

DÉCALÉ. - Le match de championnat que le Racing devait disputer le 22 décembre, à Bayonne, a été décalé au mercredi 8 décembre.

[Its_me]

Pacy simple. . .

Face à une équipe de Pacy-sur-Eure 15e de National, qui lutte pour son maintien, le Racing va tenter d'enchaîner après sa probante victoire face à Fréjus (2-0). Une mission qui s'annonce forcément compliquée.

A l'heure où les manifestants battaient le pavé, hier après-midi, sous le soleil strasbourgeois, les joueurs du Racing avaient déjà pris la route. Grève des transports oblige, la troupe de Laurent Fournier est en effet partie mardi aux aurores pour rejoindre Pacy-sur-Eure.

« Mettre le bleu de chauffe »

Coincée entre la Nationale 13, Mantes-la-Jolie et Evreux, cette bourgade normande de 5 000 âmes est la destination du jour des Strasbourgeois, qui affrontent ce soir le Pacy Vallée d'Eure Football.
« Je m'attends à un match un peu comme à Gueugnon, expose d'emblée Laurent Fournier, qui a entraîné l'équipe normande en 2003. A nous de nous adapter et de mettre le bleu de chauffe. »
Le coach alsacien espère que son équipe se montrera solide face à des Pacéens en pleine tourmente (président et directeur du club suspendus, points retirés, joueurs non qualifiés par la DNCG...).
Mais gare à une formation capable de « se rebeller », dixit Laurent Fournier. « Ce sera difficile car c'est un petit terrain, avec une piste d'athlétisme autour et des supporteurs adverses très proches », souligne-t-il aussi.
Bref, le mot d'ordre de l'entraîneur alsacien est assez simple : il va falloir oublier le beau spectacle offert vendredi à la Meinau face à Fréjus (2-0) et se concentrer sur l'esprit combatif, qualité essentielle pour réussir dans ce championnat de National.
« Face à Fréjus, l'état d'esprit était bon. Mais il faut être performant dans la durée. Et j'aimerais que l'on gagne une fois dans la douleur », ajoute encore Laurent Fournier.
Reste que le coach ne fait pas une fixation sur cette première victoire à l'extérieur attendue depuis des lustres. Face aux Pacéens, Fournier veut avant tout que son équipe fasse preuve de « continuité ».
Pour ce faire, il devrait reconduire quasiment le même onze que celui entrevu vendredi dernier à la Meinau. Le seul changement annoncé est le retour de Julien Outrebon en défense centrale, qui reprend sa place aux dépens du Brésilien Marcio. « Marcio n'a pas démérité », souligne toutefois Fournier, content « d'avoir un peu le choix ».
Un choix toutefois plus réduit sur les autres lignes, puisque Mbongo, blessé, manque toujours à l'appel, que Tchato n'est pas encore qualifié et que Hadji et Correia, à court de forme, sont restés en Alsace.

« Se concentrer sur le terrain »

Pas de quoi entamer l'optimisme à toute épreuve de Laurent Fournier, qui espère que son équipe arrivera à se « concentrer sur le terrain » et à oublier les polémiques extra-sportives du week-end.
« Dans une situation difficile, les joueurs ont été performants et tout le monde, au club, doit aller dans le même sens. Malgré les histoires liées à la DNCG, les nombreux départs et autres, on n'est qu'à sept points de la tête du championnat. Si on continue à être performants, les soucis passeront », précise encore Fournier.
Puisse-t-il être entendu, par ses joueurs, mais aussi par tout l'entourage du club alsacien...

Barbara Schuster

[Its_me]

Les équipes probables

- PACY-SUR-EURE : 30. Renard - 5. Domrane, 21. Cvitkovic, 24. Rouchon (cap.), 28. Jaequi - 7.Bezzou, 22. Nirlo - 26. Scotté, 10. Ramdani, 27. Fofana - 25. Meslin. Entraîneur : Laurent Hatton.
Remplaçants : 33. Leroux (g.), 13. Elouaari, 18. Huysman, 23. Deye.
Absents : Dos Santos (suspendu), Essombé, Sylva (blessés), Robert, Bamba (non qualifiés).

- RACING : 1. Gurtner - 5. Donzelot, 2. Outrebon, 6. Sikimic (cap.), 18. Pichot - 7. Genghini, 8. Peuget, 26. Damour, 22. Ketkéophomphone - 25. Ledy, 14. Mathlouthi. Entraîneur : Laurent Fournier.
Remplaçants : 16. Kéhi (g.), 32. Dicko, 20. Marcio, 33. Gherardi, 19. Ahoueya.
Absents : Hadji, Correia (choix de l'entraîneur), Mbongo, Kébé, Brahmia (blessés).

* Stade de Pacy - Menille. Coup d'envoi : 20 h. Arbitre : M. Leonard.

[Its_me]

L’Eure du progrès ?

Inconstant depuis le début de saison, le RCS, convaincant vainqueur de Fréjus vendredi (2-0), aimerait confirmer sa progression à 20 h à Pacy-sur-Eure, l’un de ses poursuivants immédiats, et oublier ainsi les conflits périphériques qui perturbent sa bonne marche.

Toute ressemblance avec un ex-grand club alsacien serait purement fortuite. Vendredi, la DNCG (1) a sévèrement puni le PVEF (Pacy Vallée d’Eure Football) en lui infligeant un retrait de deux points et en suspendant son président Gilles Caoudal et son directeur général Manuel Huet pour six mois.

Le même jour, la formation pacéenne s’est, sur le terrain, donné une bouffée d’oxygène en allant s’imposer à Bayonne grâce à un but de Kamel Ramdani (1-0). Un 4e succès qui lui permet de sortir de la zone rouge et d’occuper, à l’aube de la 13 e journée, la 15 e place avec 13 points (2).

Le même jour aussi, le Racing renouait face à Fréjus/Saint-Raphaël avec une victoire qui le fuyait depuis trois rencontres. Mais ce joli résultat, qui replace le club bas-rhinois à un 12 e rang un peu plus flatteur, a malheureusement fait couler beaucoup moins d’encre que la charge de cavalerie orchestrée dès le lendemain par le propriétaire Jafar Hilali à l’encontre des Ultra Boys 90.

Cette guerre ouverte avec ceux qui représentent les derniers soutiens du club dans une Meinau déserte (3) a éclipsé la performance sportive des hommes de Laurent Fournier. Elle s’ajoute à une liste de conflits déjà longue comme un jour sans pain pour un RCS qui, de toute façon, n’en finit plus de ne manger que du pain noir.

Ce soir donc, sous les yeux de Jean-Claude Plessis, qui deviendra dans quelques heures ou jours le 3 e président remercié de l’ère londonienne et assistera peut-être à son dernier match de National - du moins dans sa fonction -, les Strasbourgeois tenteront de « gagner, dans la continuité de ce que nous avons produit contre Fréjus », selon Laurent Fournier.

Le seul favori distancé

Un Fournier qu’une courte expérience à Pacy, comme manager général, puis entraîneur de novembre 2002 à juin 2003, a relancé dans la carrière d’entraîneur. « J’y ai gardé des contacts. C’est grâce à ce club que j’ai ensuite été appelé à la formation du PSG. »

Le coach bas-rhinois a évidemment noté que la régularité n’était pas le fort de son adversaire du soir, malgré l’efficacité de son toujours jeune buteur, Christophe « Poussin » Meslin (33 ans). L’ancien Rennais, Bastiais, Niçois, Guingampais et Troyen (45 matches et 9 buts en L1, 87 matches et 37 buts en L2), a déjà inscrit cinq buts. « Cette équipe n’est peut-être pas très régulière, mais chez elle, elle a battu Amiens (2-1), l’un des favoris du championnat. Avec Créteil l’an dernier, nous y avions disputé un match très difficile, avec, au bout, une victoire 2-1, mais aussi une bagarre générale. Aujourd’hui, pour nous, il n’est plus question de parler de montée, mais de progression. Fréjus n’est pas pour moi un match référence. On peut parler de référence quand on a enchaîné plusieurs bons matches. »

Cette régularité, le Racing la cherche toujours. Et même si son bilan est légèrement positif (3 victoires, 6 nuls, 2 défaites), il est aujourd’hui le seul du quintette de favoris à ne pas tenir son rang. Cannes, Bastia, Amiens et Guingamp émargent aux quatre premières places. Certes, le handicap du RCS - 7 points sur les Bretons, 8 sur le trio de coleaders - n’a rien de rédhibitoire si loin de l’arrivée (encore 87 points en jeu).

Mais entre la lutte « armée » de leur actionnaire contre les supporters et les contrariétés personnelles, comme la prolongation rejetée d’Ali Mathlouthi, les Bleus ne se déplacent une nouvelle fois pas dans des conditions idéales. « Pour nous en sortir, nous savons que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes », disent-ils en chœur. C’était déjà le cas en 2009-2010. Ça l’est toujours cette saison.

S.G.

(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Fédération Française de Football.

(2) Le retrait de deux points n’a pas encore été répercuté au classement, puisque la direction du PVEF a interjeté un appel suspensif de la décision de la DNCG.

(3) 55 spectateurs dans le stade à 40 minutes du coup d’envoi contre Fréjus. Si, si, on les a comptés.

[silex57]

On s'habitue à tout, mais RCS-Pacy ça fait quand même mal au c.., en plus on est pas sûrs de gagner !

[FM17]

je sens une victoire 4-1 du Racing....

[argueti]

Je sens aussi la première victoire à l'extérieur

[lolo]

Oh, la première occasion pacéenne! Enorme! Sur un centre de Bezzou côté droit, un Strasbourgeois et un Pacéen se jettent. Le ballon prend de la hauteur et est sorti de la tête par Donzelot sur sa ligne. Le Racing a frôlé la catastrophe.

Eh bein...

[lolo]

MT: 0-0

[lolo]

C'est fini à Pacy. La fin surtout d'un match d'une rare médiocrité. Ce 7e nul en 12 rencontres ne permet pas au Racing de décoller. De recoller plutôt à un groupe de tête toujours loin devant.

Tout est dit.