[10/11] 13ème J : Pacy / Strasbourg - 0/0

[baskath]

Ca fait combien de temps, maintenant, qu'on n'a plus été capable de gagner à l'extérieur ??

[urotsukidogi]

Allez on perd Ketkeo et Mathlouti à mi saison et là les gars on va les mettre ces buts qui nous manquent. Bon on a pas gagné à l'extérieur, si j'm'attendais à ça...

[argueti]

Ca fait combien de temps, maintenant, qu'on n'a plus été capable de gagner à l'extérieur ??

On doit pas être loin des 30 !

[Roswell Man]

Je crois que notre dernière victoire à l'extérieur remonte à avril dernier.

Un ami normand qui a assisté à la rencontre m'a dit qu'il avait l'impression d'avoir vu un match de cour de récré... Ça l'a beaucoup surpris parce qu'il s'attendait à ce que le Racing donne une leçon de foot à Pacy. Il a beaucoup apprécié Gurtner et Ketkéo, quelques interventions et relances de notre défense centrale, mais c'est à peu près tout... Sa conclusion : "Je ne vous vois pas finir dans les 3 premiers"... Ah bon !

[Roswell Man]

PS : perso j'avais complètement oublié que le Racing jouait ce soir... Le plus grave c'est que ce n'est pas la première fois que ça m'arrive cette saison

[silex57]

Idem pour moi, je m'en rappelle le matin quand je regarde les messages sur le forum. En tous déjà que le programme faisait peur, le résultat est encore pire !

[argueti]

Nul, tout simplement

Si le RCS est allé chercher hier à Pacy-sur-Eure son 7e nul en douze matches et n’a pas encaissé de but pour la 2e fois consécutive, il a surtout fourni une prestation assez mièvre face à un adversaire de faible niveau (0-0). Il stagne à la 12e place, avant son intermède en Coupe de France dimanche (15 h) à Ohlungen.

Laurent Fournier espérait de son équipe qu’elle trouve enfin cette régularité qu’elle n’a pas su faire sienne depuis le début de saison. Il devra patienter encore. Hier, le Racing a obtenu un nul qui n’a certes rien d’infamant à Pacy-sur-Eure (0-0). D’autant moins d’ailleurs qu’après son succès de vendredi contre Fréjus (2-0), c’est la 2e fois consécutive qu’il n’encaisse pas de but.

Mais plus que le résultat lui-même, la manière a une nouvelle fois laissé à désirer. Un jeu approximatif, un manque global de percussion : les Bleus ne méritaient pas vraiment autre chose que ce nul vierge qui reflète parfaitement la teneur des débats.

La première mi-temps a d’ailleurs été à l’image des précédentes du Racing à l’extérieur, à Gueugnon ou Beauvais : d’une piètre qualité technique. « Nous avons été mis en difficulté dans les vingt premières minutes, alors que nous espérions bien démarrer », admet le gardien bas-rhinois Régis Gurtner, « Nous n’avons de fait pas été dans la continuité de la prestation fournie contre Fréjus. Il faut corriger ça pour le prochain match contre Alfortville. »

Certes, les Bleus n’ont pratiquement pas été mis en danger, excepté sur un centre du meilleur Pacéen, Bezzou, filant au nez et à la barbe de tout le monde sur le flanc droit. Un de ses partenaires et un Strasbourgeois se jettent. Le ballon prend de la hauteur et Donzelot se mue opportunément en pompier de service pour dégager le ballon sur sa ligne (23 e).

Mais en face, le gardien local n’a pas grand-chose à faire non plus. Juste repousser une frappe à bout portant de David Ledy qu’un joli déboulé de Ketkeophomphone, puis un relais de Damour avaient décalé à l’angle droit des 16 m. On joue alors la demi-heure de jeu et le Racing est enfin sorti de sa coquille. Il a même mieux fini la première période que son hôte du soir.

Mais on s’ennuie tout de même un peu – beaucoup, pas très passionnément et encore moins à la folie — dans ce stade champêtre de Ménilles, à quelques hectomètres de Pacy, où 601 spectateurs ont pris place. Même la tentative sans angle de Mathlouthi, en tout début de deuxième période (47 e), détournée en corner par un Renard qui a bien fermé la porte, ne suffit pas véritablement à lancer le match. Le meilleur buteur strasbourgeois se crée là sa première et dernière occasion, puisqu’il va devoir, moins d’un quart d’heure plus tard, céder sa place à Nouha Dicko. Il quitte la pelouse en se tenant l’arrière de la cuisse gauche.

« Nous sommes à notre place »

Même si, autour de l’heure de jeu précisément, le jeu semble se débrider, cette sensation d’emballement va vite s’évaporer. À une sortie de Gurtner dans les pieds de Meslin (62 e), le Racing réplique seulement par un bon tir de Genghini à l’entrée des 16 m. Mais Renard se couche parfaitement sur son côté droit (77 e).

Les Bleus repartent donc de Pacy pour un retour nocturne en bus avec un point en poche. Un seul, serait-on tenté d’écrire. S’ils gardent cinq longueurs d’avance sur la zone rouge, ils pointent toujours à huit points du podium. Entre deux eaux, comme le dit Régis Gurtner et comme le concède Laurent Fournier : « Je suis lucide sur ce que nous avons montré et ce que nous sommes capables de faire. Nous sommes à notre place. Il va vraiment falloir faire mieux à l’extérieur. En attendant, on bosse et on ferme notre gu… » En ces temps troublés, l’humilité devrait inspirer ce mot d’ordre à d’autres.

Fournier : « On a manqué de présence »

Laurent Fournier : « Je ne suis pas satisfait du nul. Après 20 minutes difficiles, nous aurions pu marquer en première période. Mais si nous avons été solides derrière, nous n’avons pas été offensivement dans la lignée de ce que nous avions produit à Fréjus. Nous nous sommes replacés en 4-3-3 pour tenter de changer les choses. Nous nous sommes créé quelques bonnes situations que nous avons mal exploitées. On a manqué de présence devant le but. Je reconnais que ce nul coupe l’élan pris contre Fréjus. D’un autre côté, Régis Gurtner n’a pas été beaucoup mis en danger et nous n’avons pas pris de but. Un grand entraîneur (Ndlr : Laurent Blanc) disait hier que les grandes équipes commencent par ne pas prendre de but. C’est un début. »

Ali Mathlouthi : « Nous avons vraiment un petit problème à l’extérieur (Ndlr : où le RCS n’a pas gagné depuis mai 2009). C’est vrai que le contexte était difficile, que lorsque l’on a joué dans de beaux et grands stades, se retrouver à Pacy, c’est compliqué. Mais il va falloir s’y habituer : nous sommes revenus dans le monde amateur. C’est dur d’y être, mais c’est la réalité. En plus, les équipes d’en face sont toujours déterminées à t’abattre. Pour avoir une chance de décoller au classement, nous allons absolument devoir améliorer notre ratio occasions – buts à l’extérieur. Ma cuisse ? J’ai une douleur à l’ischio gauche. Pour la Coupe dimanche à Ohlungen, c’est mort. Mais d’une certaine façon, tant mieux. Ça va me permettre de récupérer. Entre quelques soucis personnels et le rejet par la DNCG de ma prolongation de contrat, j’ai vécu la semaine la plus difficile de ma vie. »

Régis Gurtner : « Nous n’avons pas pris de buts, mais ce n’est pas suffisant. Pour l’instant, il n’est plus question de parler de montée, mais de faire les meilleurs matches possibles. Nous verrons à Noël où nous en sommes. Ce nul nous contraint à rester entre deux eaux. Mais je suis persuadé qu’avec un peu plus de réussite, tout peut encore basculer du bon côté. »

De notre envoyé spécial Stéphane Godin

[télésupporteur]

nul à l'extérieur, et victoire à domicile, c'est pas un parcours de champion

[Its_me]

D'un autre côté, on n'a perdu que 2 fois en 13 matchs ...

[Its_me]

Pas sortis de l'auberge

Dans un match plus que soporifique, le Racing n'a pas su trouver les ressources pour rééditer sa belle performance de la semaine passée. Il concède logiquement le match nul au terme d'une prestation très décevante.

Hier soir, à Pacy, le Racing voulait enchaîner une deuxième victoire d'affilée et surtout, mettre fin au « syndrome extérieur » en remportant enfin trois points loin de ses bases.
« Désordonnées »

Mais en jouant comme ils l'ont fait hier soir, les Strasbourgeois ont obéré toute chance de succès. Dans un contexte plus que houleux, avec un Jean-Claude Plessis présent mais de plus en plus sur la sellette (lire encadré), les Strasbourgeois sont d'ailleurs mal entrés dans la partie.
« On n'est pas bien entré dans le match, on a fait 15-20 minutes très désordonnées », expose David Ledy dans les vestiaires de Pacy après la rencontre. « Pendant les premières minutes, on n'était pas bien, ajoute Laurent Fournier. Ensuite on s'est replacé et ça allait mieux ».
Le premier quart d'heure est clairement pacéen. Bezzou investit le flanc droit et les Strasbourgeois en sont quittes pour multiplier les fautes. Gurtner, puis Donzelot sauvent leur équipe (23e) qui ne montre pas grand-chose sur le plan offensif, si ce n'est un timide centre de Ledy. Personne n'est à la réception.
Il faut attendre la 30e minute pour que les quelques UB 90 présents - n'en déplaise à Jafar Hilali... - se réveillent enfin. Ketkéophomphone initie un beau mouvement sur contre-attaque, mais Ledy bute sur le jeune Renard (18 ans), sorti dans ses pieds.
Cette action a le don de mettre enfin les Strasbourgeois dans leur match... mais mollement. M. Léonard, l'arbitre de la rencontre, siffle finalement la mi-temps sur un tristounet 0-0.
« C'était difficile, face à une équipe bien en place, on a eu le ballon, la possession était bonne, mais ça n'a pas souri », analyse de son côté Julien Outrebon, titulaire à la place de Marcio pour son retour de suspension.
Le début de la deuxième mi-temps correspond à un mieux côté strasbourgeois. Mais après cinq minutes de pressing et une belle occasion signée Mathlouthi, le soufflé retombe. Heureusement, en face, Pacy n'offre pas vraiment un spectacle plus alléchant.
A la 60e, Laurent Fournier lance Nouha Dicko à la place de Mathlouthi - touché à la cuisse - pour mettre un peu de « peps » à l'avant.
Sans succès, le jeune attaquant étant trop seul pour se montrer dangereux face à une paire Domrane - Denoyers solide. Dicko, Ledy et Peuget ont beau tenter leur chance dans les dernières minutes de jeu, le score en reste là.

« Ne pas prendre de but est positif »

« Contre Fréjus, on avait été très efficace, mais là, on n'a joué que par intermittence », analyse encore David Ledy. « Avec la fatigue, on a manqué de lucidité, précise de son côté Laurent Fournier. On n'a pas été exceptionnels devant, mais au moins on a été solide derrière, car Pacy ne nous a pas mis en danger. C'est dommage de ne pas repartir avec les trois points, mais ne pas prendre de but est positif ».
Pour le Racing, c'est le 7e match nul de la saison, en 12 rencontres disputées. Avec 16 points seulement au compteur, les Strasbourgeois sont toujours 12e au classement de National. Bref, ce matin, la Ligue 2 semble toujours aussi loin des crampons alsaciens...