[10/11] 11ème J : Beauvais / Strasbourg - 2/1

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Fatals Picards

Inexistant en première période, inefficace en seconde, le Racing a concédé sa 2e défaite de la saison, à Beauvais. Il s'éloigne des places d'honneur. Il doit se préparer à une saison sans saveur.

Le verdict de Laurent Fournier dans le sillage du piteux match nul concédé face à Plabennec a résonné jusqu'en Picardie. Le «Racing s'est peut-être trompé sur certains joueurs», comme l'envisageait l'entraîneur strasbourgeois mardi après leur piteux match nul. L'AS Beauvais-Oise, bien calé dans le premier tiers du classement, comptait sur la venue des Strasbourgeois pour enjoliver une situation à peine contrariée par une série de cinq nuls à domicile.

Le Racing n'a pas la carrure pour se mêler à la lutte pour la montée

Il a fini par mettre fin à sa série domestique, dominant de la tête et des épaules la première mi-temps. En même temps, il a prolongé la strasbourgeoise, désormais "riche" de 26 matches sans victoire à l'extérieur. Au final, le Racing semble s'être surtout trompé d'ambition au regard de la bataille des jolies cathédrales organisée à Pierre-Brisson. Il n'a pas la carrure pour se mêler à la lutte pour la montée. Milovan Sikimic n'a pas gardé sa langue dans sa poche à l'heure de dresser le bilan : «L'effectif n'est pas fait pour la montée. Il y a des équipes meilleures que nous. On va travailler et laisser tomber le mot montée.» Ce matin, son équipe doit regarder derrière elle et compter les points qui lui permettent de devancer la zone rouge : il n'y en a que deux. Après les déserts traversés à Gueugnon, vendredi dernier (1-1), et à la Meinau mardi, face à Plabennec (0-0), le Racing avait pourtant donné un aperçu d'une entame moins passive. Sur son premier assaut, il en a été récompensé. Pour sa première titularisation, Dicko se consacrait à une lutte anodine pour le ballon avec Bernardet dans la surface. L'arbitre a considéré que le défenseur picard s'y prenait avec un peu trop de virulence. Mathlouthi a profité du penalty pour inscrire son 4e but de la saison.

Après la naissance d'un espoir, la confirmation d'une déception

Après la naissance d'un espoir, il y a eu la confirmation d'une déception. Les protégés de Laurent Fournier ont vite perdu pied. Et Marcio a été l'un des premiers à être submergé. A la surveillance de Louisy-Daniel, le Brésilien a passé une soirée extrêmement compliquée. «Pour une fois, c'est la défense qui craque, a souligné Laurent Fournier juste avant de prendre le bus du retour. On aurait dû être plus présent dans les duels. On a aussi parfois eu l'impression d'affronter des mecs d'expérience alors qu'on est des jeunots.» Celui qui a fait pencher la balance en faveur des anciens est âgé de 24 ans et évoluait à Poissy, en CFA, la saison passée. Wilfried Louisy-Daniel a donné la leçon. L'attaquant beauvaisien a commencé son numéro d'un but, après avoir enfumé Marcio. Il l'a poursuivi en se révélant être un véritable poison pour l'axe défensif strasbourgeois. Il l'a conclu en réussissant une merveille de remise vers l'entrée de la surface d'où Tribeau a fait mouche. Depuis son penalty obtenu après une cinquantaine de secondes de jeu, le Racing n'avait rien fait. Il a eu au moins le mérite de se reprendre après la pause. Il faut dire que son réservoir d'énergie ne pouvait que déborder au regard de sa passivité initiale. Deux grosses occasions de Genghini ont initié un renversement de tendance. Là, où il s'agissait de se rattraper des dernières sorties, le Racing a poussé, a créé, n'a eu de cesse de tenter. Il a finalement échoué dans sa tentative pour arracher l'égalisation. La déception est au rendez-vous. «Je suis presqu'abattu, en tout cas très, très déçu, a lâché Benjamin Genghini. J'ai trois occasions nettes. J'aurais dû en mettre au moins une». Il n'en a rien été. Et ce matin, la bande à Fournier se retrouve dans de beaux draps. C'est comme si le stade Pierre-Brisson correspondait au cimetière des illusions strasbourgeoises. Sur son pré vert, Beauvais avait des airs de croque-mort. La série de cinq matches sans défaite a pris fin. A huit points du vainqueur du jour désormais sur le podium, le Racing n'a jamais paru aussi loin de la Ligue 2. Un peu à cause de la fatalité. Aussi parce qu'il l'a mérité.

François Namur

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L’efficacité en berne

Après avoir ouvert le score dès la première minute hier à Beauvais, le RCS a laissé les Beauvaisiens se refaire une santé avant la pause et assurer un premier succès à domicile (2-1) qui les propulse sur le podium du National. Malgré plusieurs occasions nettes après le repos, il concède sa 2 e défaite.

Ce matin, le Racing est toujours 14 e. Il a beau avoir perdu hier soir à Beauvais, il n’a pas bougé au classement du National. Mais alors que le cap du quart de la saison a été franchi, il émarge désormais à huit points du podium. Pour un prétendant déclaré à l’accession, ça fait désordre. Mais pour une équipe qui alterne le parfois bon avec le franchement médiocre, c’est beaucoup moins étonnant.

Jusqu’à ce samedi, Beauvais ne s’était encore jamais imposé à domicile. C’est donc chose faite depuis le passage des Bas-Rhinois, battus pour la 2 e fois de la saison (après Bastia). Dans des conditions d’ailleurs qui ne sont pas sans rappeler leur expédition en Corse.

Dans un stade Pierre-Brisson toujours aussi vétuste, ça avait d’ailleurs presque trop bien commencé. La trotteuse n’a pas encore accompli une révolution complète que Bernardet accroche - légèrement - Mathlouthi dans la surface de réparation beauvaisienne. L’arbitre Sébastien Butault n’hésite pas et désigne le point de penalty.

Le meilleur buteur strasbourgeois (déjà quatre buts officiels cette saison) n’hésite pas davantage. Sans trembler, il trompe Lucas d’un contre-pied parfait pour son 4 e but en National. Malheureusement pour les Bleus - c’est souvent ainsi quand une équipe prend vite l’avantage - cette ouverture du score précoce va avoir plus d’effets néfastes que de bienfaits. Elle va surtout davantage réveiller les Beauvaisiens que les assommer.

Dans le sillage du tandem Yoann Tribeau - Wilfried Louisy-Daniel, les Picards vont vite retrouver leurs esprits. Moins de six minutes plus tard, sur un centre enveloppé du premier côté droit, le deuxième jaillit plein axe pour exécuter Gurtner d’une imparable demi-volée à l’entrée des 16 m (7 e).

Les Bleus sont dans l’éteignoir, malmenés par un Louisy-Daniel qui évoluait la saison passée en CFA 2 à Poissy où il a inscrit 24 buts. Les défenseurs strasbourgeois ne parviennent pas à lui subtiliser le ballon et c’est tout naturellement qu’à la 37 e, il va rendre la politesse à Yoann Tribeau en lui servant un caviar à l’entrée des 16 m, après avoir fixé Milovan Sikimic. Son coéquipier du couloir droit ne se pose pas de question et décoche une frappe instantanée du droit qui laisse Gurtner sans réaction.

« Pas envie de passer pour des cons »

L’avantage beauvaisien à la pause n’a rien d’usurpé. Dans les vestiaires, si Laurent Fournier n’éprouve pas le besoin d’en rajouter, les joueurs, eux, se disent « les choses », pour reprendre l’expression de Sikimic. « Nous n’avions pas envie de passer pour des cons. »

Sur la pelouse, l’effet est immédiat. Benjamin Genghini va, malheureusement pour lui, être l’homme du match, mais pas dans le sens où il l’aurait souhaité. Aux 50 e et 53 e, seul devant le but ouvert, il rate le cadre. Dicko, lui, l’attrape, mais trouve sur la trajectoire un Lucas décisif et qui va l’être encore sur un nouveau rush de Genghini (80 e), puis une frappe enroulée de Marcio dans la surface (84 e). Dans l’intervalle, Ali Mathlouthi a même égalisé d’une pichenette. Mais son 2 e but personnel a été justement invalidé pour un hors-jeu évident (82 e).

Le Racing a laissé passer sa chance et subit son 2 e échec. Il reste englué dans un ventre de plus en plus mou, plus concerné par ce qui se passe derrière lui que par la tête du classement. « Un gros match nous attend vendredi contre Fréjus », pointe Sikimic, « Nous aurons la pression de supporters qui attendent beaucoup mieux de nous. Mais si tu ne supportes pas la pression, il faut faire un autre métier. »

De notre envoyé spécial Stéphane Godin

FICHE TECHNIQUE
AS BEAUVAIS OISE 2
RACING STRASBOURG 1
Stade Pierre-Brisson. Mi-temps : 2-1. Buts : pour Beauvais, Louisy-Daniel (7 e), Tribeau (37 e) ; pour Strasbourg, Mathlouthi (1 re s-p). Arbitre : Sébastien Butault. 1844 spectateurs. Temps doux, mais humide. Pelouse fusante. Avertissements : à Beauvais, Bernardet (1 re, faute sur Mathlouthi dans la surface), Mendy (49 e, fauchage sur Mathlouthi), Louisy-Daniel (73 e, échauffourée avec Damour) ; à Strasbourg, Peuget (45 e, charge sur Louisy-Daniel), Genghini (61 e, fauchage sur Tribeau), Damour (73 e, échauffourée avec Louisy-Daniel), Ketkeophomphone (78 e, faute grossière sur Farssane).

Beauvais : Lucas - Cordoval, Mendy, Makuma (cap), Bernardet (Rollet, 46 e) - Milambo - Tribeau, Valéro (Diawara, 87 e), Goaziou, Andriatsima (Farssane, 68 e) - Louisy-Daniel. Entraîneur : Alexandre Clément.
Strasbourg : Gurtner - Pichot, Marcio, Sikimic (cap), Outrebon - Peuget, Gherardi - Dicko (Ketkeophomphone, 59 e), Damour (Ledy, 82 e), Genghini - Mathlouthi. Entraîneur : Laurent Fournier.

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Réactions « Oublions la montée »

Milovan Sikimic a longtemps discuté avec les supporters strasbourgeois, agrippés aux grilles du stade Pierre-Brisson, hier après le match. Le défenseur serbe s’est, comme Julien Outrebon, Loïc Damour ou Régis Gurtner, efforcé de désamorcer la colère de la centaine de fans du RCS qui avaient fait le déplacement. « Je les ai calmés, parce que je ne voulais pas qu’ils fassent des choses qu’ils auraient pu regretter. Je leur ai juste expliqué la vérité : nous n’avons pas l’effectif pour jouer la montée. Il n’est pas prêt pour ça. Il y a des équipes meilleures que nous. Je l’ai déjà dit et je le répète : ce qui m’inquiète vraiment, c’est le petit nombre de joueurs dont nous disposons. Le coach n’a aucun moyen de faire tourner. C’est ce qui me fait peur. Parce que pour ce qui est de la qualité, je crois que nous avons encore démontré ce soir (hier) chez une équipe désormais troisième que nous pouvions produire des choses intéressantes. »

Après quelques minutes d’échanges, l’ancien Guingampais est reparti sous les bravos de supporters ramenés à de meilleurs sentiments et entonnant un « On a le Racing dans le cœur » un brin désespéré. Désespéré, Benjamin Genghini l’était lui aussi, conscient d’avoir « mangé la feuille de match », comme on dit dans le jargon. « Je suis dégoûté, très déçu. J’ai eu trois occasions nettes et j’aurais dû en mettre au moins une. Ça aurait permis à l’équipe d’égaliser et même - j’en suis sûr - de gagner, parce que nous étions vraiment bien en deuxième mi-temps. C’est mieux de nous voir dans ces dispositions, mais à l’arrivée, nous perdons quand même. J’aurais dû marquer. La 2 e mi-temps est néanmoins porteuse d’espoir, parce que nous nous sommes créé beaucoup d’occasions. La montée ? Elle est toujours dans un coin de notre tête. Mais nous allons la laisser de côté, au moins pour un temps. Nous allons prendre match après match et nous verrons où nous en sommes à la trêve de Noël. Nous avons une équipe jeune, nous apprenons. Mais il faudrait vraiment commencer à prendre des points. »

« L’espoir, c’est que nous nous sommes créé des occases », lui fait écho Laurent Fournier, « Mais il aurait fallu les mettre au fond. L’égalisation rapide de Beauvais nous a plombés. Et pour une fois, c’est défensivement que nous avons craqué. Ça devait bien finir par arriver. Sur la 2 e mi-temps, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. Mais cette défaite confirme ce que nous pensons du groupe, à savoir qu’il est trop gentil. Je ne vais pas dire que c’est inquiétant, mais c’est difficile à accepter. Nous allons continuer à travailler, ne pas baisser les bras et j’espère qu’à la trêve, la DNCG (1) nous laissera engager quelques joueurs. » Ça, c’est une autre histoire.

(1) Direction nationale du contrôle de gestion.

[urotsukidogi]

Effectif trop juste et joueurs en deçà de ce qu"on doit attendre d'eux, les données sont assez simples et vraiment en notre défaveur, on s'en sortira si un réel esprit d'équipe émerge avec l'envie de se mettre minable. L'effectif ne sera pas trop juste en nombre si les joueurs jouent à un niveau correct. Mais comme le dit Fournier, on s'est trompé sur certains joueurs, dans notre cas c'est un luxe qu'on ne peut se permettre. Si les supporters veulent rêver un peu, on doit être à maxi 6 points du 3ème à la mi saison et espérer effectivement quelques renforts de joueurs d'expérience qui en veulent un peu.

[FM17]

Comment espérer remonter en L2 avec des joueurs qui n ont pas eu le niveau nécessaire pour se maintenir en CFA ? vous y ajoutez des chèvres comme Hadji, Marcio (un brésilien mauvais comme on en a l habitude de voir sur les bords du Krimmeri depuis toujours...), Ahoueya ou autres Ledy et je me dis que le maintien n est même pas assuré...
Mon espoir ? Que Hilali se barre et que Plessis soit rapidement remplacé....

[Its_me]

Le naufrage continue

Le Racing enchaîne les résultats médiocres. Il souffre d'un évident manque de moyens qui l'empêche de correspondre à son rang attendu. Au quart de la saison, il n'y a aucune raison de lui envisager un avenir riant.

Milovan Sikimic, Loïc Damour et les autres ont fini par venir au pied de la tribune des supporteurs strasbourgeois dans le stade Pierre-Brisson de Beauvais. Ces derniers étaient fâchés. Il y avait de quoi. Pour la deuxième fois de la saison, le Racing a perdu. Une nouvelle fois, il a nourri les regrets, privilégiant une forme d'intermittence.
Jamais la bande à Fournier n'a produit un match plein. Samedi, en un scénario idéal, elle avait ouvert la marque à la faveur de sa première action. Dès la 1re minute, Nouha Dicko, première titularisation, touchait son premier ballon. L'initiative de Berardet pour lui chiper était jugée illicite par l'arbitre. Ali Mathlouthi transformait le penalty.

« La réussite n'était peut-être pas avec nous, il faut la provoquer »

Ensuite ? Une énorme domination beauvaisienne, même si certains acteurs de la rencontre contestent l'impression. « On avait décidé de les attendre, explique Benjamin Genghini. Et on peut considérer que l'on a fait une première demi-heure cohérente. Mais l'égalisation nous a perturbés. » Généralement plutôt sereine, la défense centrale a craqué.
Milovan Sikimic assume, ne fuit pas ses responsabilités, ne tait pas les problèmes : « La réussite n'était peut-être pas avec nous mais il faut la provoquer. On a rencontré une belle équipe, mais on rentre à Strasbourg avec une défaite. C'est ce que je retiens. » En dépit d'une vraie réaction en 2e mi-temps, l'échec n'est pas anodin. Il est l'expression des criantes limites alsaciennes.
Le staff technique et les joueurs, livrés à eux-mêmes en l'absence du moindre dirigeant en Picardie, ont joué le jeu de la vérité. « La défaite est difficile à accepter, on va continuer à bosser, raconte l'entraîneur. Mais j'espère sincèrement que la DNCG nous permettra de recruter au mercato d'hiver. »
Laurent Fournier va intégrer Bill Tchato cette semaine. Il compte sur le retour des blessés longue durée, Farez Brahmia et Boubacar Kébé, à moyen terme, mais pas seulement « J'aimerais que l'on prenne un n°10, j'espère aussi que Yohann Betsch (ndlr : victime d'une rupture des ligaments du genou, l'ancien Cristolien est espéré de retour sur le terrain avant la trêve, mais n'est pas qualifié) va vite revenir, envisage le technicien. Le National c'est compliqué. J'avais dit que ce serait difficile ». Au moment de s'engager, il n'envisageait sans doute pas un Racing aussi désargenté, contraint à des gymnastiques comptables pour recruter un joueur payé moins de 3 000 euros par mois. Avec un effectif de 28 éléments amateurs, Beauvais lui ferait presqu'envie.
Ce qui est sûr, c'est que Beauvais, 3e, soit 11 rangs au-dessus de son vaincu du week-end, est mieux parti. Et, le quart de la saison à peine achevé, il n'y a pas de raison que la situation change. « On a peut-être fait une deuxième mi-temps de qualité face au 3e, mais on n'a pas pris de points, note Milovan Sikimic. La défaite n'est pas dûe au hasard. Il n'y a pas assez de joueurs. Le coach ne peut pas faire tourner l'effectif. C'est ce qu'on a dit aux supporteurs à la fin du match. Il y a des équipes qui sont meilleures que nous dans ce championnat. Aujourd'hui, il faut laisser tomber la montée. On doit se préparer à un grand match à domicile (ndlr : face à Fréjus vendredi) devant des supporteurs qui vont exiger la victoire. Il y aura la pression. » Car il y a l'idée d'une dégringolade qui n'en finit pas. Cinquième de L1 en août 2007, le Racing est aujourd'hui beaucoup plus proche du CFA que de la L2.

[argueti]

Pour information

[Its_me]

Le Racing sanctionné

La commission fédérale de discipline de la Fédération française a décidé de sanctionner le Racing à la suite de dégradations en tribune par les supporteurs strasbourgeois lors du match de National Beauvais - Racing du 2 octobre dernier.

Le club écope d'un match à huis clos avec sursis et d'une prise en charge financière des détériorations des grilles sur présentation de la facture originale par le club de Beauvais. Selon le procès-verbal de la FFF, les supporters du Racing ont détérioré trois grilles en façade de la tribune, n'ont pas respecté l'emplacement qui leur était imposé dans le stade et se sont déplacés dans une autre tribune.
Le Racing a été averti de cette décision par lettre recommandée hier. Dans un communiqué, la direction du club a aussitôt condamné « des méthodes intolérables ». Elle appelle « solennellement les UB 90 à cesser immédiatement ce type de comportement et à prendre exemple sur les autres associations de supporters qui manifestent un véritable soutien à leur club. Nous ne comprenons pas les intentions des UB 90 et nous sommes convaincus qu'ils font l'objet de manipulations (...). Nous proposons à l'ensemble des associations de supporters une nouvelle rencontre pour mettre un terme à cette violence gratuite. »
« Les UB 90 doit cesser leur ingérence dans le club au sein duquel ils n'ont absolument aucune compétence », conclut la direction du Racing.
Les relations tendues entre Jafar Hilali, l'actionnaire majoritaire du Racing, et les UB 90 ne sont pas prêtes de se normaliser après ce nouvel épisode.

[télésupporteur]

bravo les mononeurones

[Roswell Man]

Le plus épatant, c'est de voir ces primates donner des leçons à Hilali...