[10-11] 9ème J : Gueugnon / Strasbourg - 1/1

[Keating]

Bon ben ça n'a pas l'air terrible ... 3ème tir cadré gueugnonnais en 15mins ...

Le début de partie est délicat pour un RCS sevré de ballons et qui, de toute façon, peine pour l'instant à aligner trois passes.

[Keating]

But pour Gueugnon!!! Sur un coup franc de Famery, Tony Vairelles s'élève au-dessus d'un défenseur strasbourgeois et décroise une tête hors de portée de Gurtner.

[lolo]

1-0...

[Its_me]

Se prendre un but de Papy Vairelles ...

[lolo]

Sur un coup franc de Famery, Tony Vairelles s'élève au-dessus d'un défenseur strasbourgeois et décroise une tête hors de portée de Gurtner.

[Its_me]

Egalisation !!!!!!!!!!!!
Coup-franc de Outrebon !

[fab]

1 1

Pas mal mais pas genial...

[PoY]

Peuget ne devait pas être ménagé ?
En tout cas, un point de pris, mais on aurait du prendre les 3 !
Le chemin va être long, faut absolument gagner les 2 prochains matchs

[fab]

Un tout petit point

Poussif dans son début de match, le Racing a eu besoin d'être mené pour se réveiller. S'il a dominé les débats après la pause et obtenu l'égalisation plutôt logiquement, il a confirmé ses difficultés. Il s'éloigne du podium, il est loin du compte.

Il a fini par pleuvoir sur Gueugnon, hier soir, comme il a fini par pleuvoir sur les illusions strasbourgeoises d'achever cette funeste série qui plombe son quotidien depuis presqu'un an et demi. Pour la 25e fois d'affilée, le Racing s'est déplacé en championnat. Pour la 25e fois, il n'a pas gagné.
Il y avait l'espoir de changer cette mauvaise habitude sur les terres de l'avant-dernier du National. Mais à l'entame du trio de matches en une semaine qui pouvait remettre le Racing à l'endroit, les hommes de Laurent Fournier ont d'abord joué à l'envers.

« On leur demande des matches pleins, pas des bouts de match »

« On n'a pas respecté les consignes que le coach avait données, a regretté Milovan Sikimic, après son premier match à l'extérieur en tant que capitaine. On n'était pas dangereux, on n'a pas su réagir. »
Et Gueugnon n'en demandait pas tant. Incapables de mettre le pied sur le ballon, les Strasbourgeois ont eu toutes les peines du monde à sortir la tête du sac. Famery en a profité pour décocher deux coups francs cadrés et Jamaï pour manquer le cadre sur corner.
C'est comme si les locaux s'échauffaient avant de faire mouche. Aussi, l'ouverture du score a-t-elle relevé d'une forme de logique. Et l'éternel Tony Vairelles, meilleur Gueugnonais hier, a puni la passivité alsacienne.
« Tu as ce que tu mérites, en convient d'ailleurs Laurent Fournier. Il faut que les jeunes, notamment, comprennent qu'on leur demande de faire des matches pleins, pas des bouts de match. On est capable du meilleur comme du pire. Là, avec sept joueurs à leur niveau sur onze... »
Le FC Gueugnon a pu envisager sa première victoire à domicile de la saison, puisque le visiteur affichait le visage du parfait condamné au piège. Dans son schéma verrouillé à double tour, avec une défense à cinq, le Forgeron a préféré attendre.
Mal lui en a pris. La fin de la première période a correspondu à un mieux être alsacien. Le début de la seconde a confirmé la tendance. Plus tranquille pour préparer ses offensives, le Racing s'est rapproché du but bourguignon.
Genghini a fait preuve de vivacité pour gratter une petite faute à l'entrée de la surface. Outrebon, qui s'était déjà essayé dans l'exercice à différentes reprises, a pris ses responsabilité. Et son tir des 20 m a mis au supplice Perraud, pas impérial sur le coup. Le défenseur central a eu beau mettre fin à l'imperméabilité gueugnonaise qui tenait depuis presque quatre matches, il s'agissait encore d'enfoncer le clou. Les visiteurs en ont été incapables.
Le Racing aurait pu thésauriser en s'appuyant sur son poussif élan. A l'heure de jeu, il demeurait plutôt maître du jeu. Il a fini par s'essouffler et l'orgueil gueugnonais a donné une allure plus équilibrée à la dernière ligne droite.

« Ça va finir par payer »

Tout ce petit monde a dû se résigner à un score de parité. Pour les Strasbourgeois, qui ont laissé du monde en chemin, Donzelot et Genghini notamment étant sortis sur blessure, Mbongo et Pichot terminant touchés, l'affaire est plutôt vilaine.
Invaincus depuis quatre matches, ils reculent au classement et sont contraints de gagner pour nourrir leurs ambitions de remontée. Ce matin, ils sont 14e, à cinq points du podium. Ils n'ont visiblement pas perdu espoir.
« On est un peu fatigué, mais je suis persuadé que ça va venir, garantit Milovan Sikimic. On a tout de même poussé en fin de match. Ça va finir par payer. Même si ça s'annonce compliqué avec les suspendus (ndlr : Damour, Genghini, Mathlouthi et Donzelot), on va y arriver mardi. » Face à Plabennec, ils n'auront pas le choix.

François Namur

[fab]

Un petit pas… en arrière


Même s’il a récolté un point hier chez des Gueugnonnais invaincus depuis quatre matches et désormais 17 es (1-1), le RCS a perdu quatre places au classement du National (14 e). Il aura besoin d’une victoire mardi (20 h) à la Meinau contre Plabennec pour recoller au peloton de tête.

Laurent Fournier a haussé le ton hier soir à la mi-temps à Gueugnon. Jusqu’alors, son équipe avait « joyeusement » pataugé dans la choucroute et était rentrée aux vestiaires logiquement menée 1-0. « Passez-moi l’expression, mais j’ai demandé aux joueurs si ça les faisait bander de jouer à Gueugnon. Avant de prétendre aller à Nantes ou ailleurs, il faut en passer par là. »

Au final, le Racing peut toutefois estimer qu’il a plutôt rempli son contrat en cette soirée automnale chez des Forgerons qui, après cinq défaites initiales, se sont refait la cerise (une victoire, puis trois nuls). Après tout, les Strasbourgeois ont eux aussi enchaîné un 4 e match sans défaite (8 points sur 12). Mais dans la manière, ils n’ont — c’est vrai — pas davantage rassuré que samedi dernier lors de leur victoire à l’arraché contre Gap. « Ce n’était pas un grand match du tout », ne cherche même pas à cacher Julien Outrebon. « Notre première mi-temps a été très mauvaise. »

Certes, après un quart d’heure un rien délicat marqué par deux coups francs de Famery boxé pour l’un (2 e), puis capté dans la niche pour l’autre (7 e) par Gurtner, les Bleus ne souffrent pas beaucoup. Mais ils ne proposent rien non plus. Seul Ketkeophomphone tire son épingle du jeu. D’abord d’un centre tendu que la défense gueugnonnaise repousse mollement et que Genghini reprend sèchement. Mais sa frappe cadrée trouve Berthomier sur la trajectoire (20 e). Ensuite sur un bon coup de tête, toutefois pas assez appuyé pour déstabiliser Perraud (25 e).

C’est peu. Insuffisant même. Et si Gueugnon n’est pas génial non plus, Tony Vairelles, en bon capitaine, va mettre son équipe sur orbite à la 38 e. À 37 ans, l’ancien international montre qu’il n’a rien perdu de sa détente. Sur un coup franc de Famery, il décroise une tête à bout portant sur laquelle Gurtner ne peut esquisser le moindre geste.

« On ne mérite pas plus »

Cette ouverture du score sanctionne assez normalement des Bleus en panne d’inspiration et d’agressivité. Dans les vestiaires, Fournier et ses joueurs vont éprouver le besoin de « se dire les choses », comme l’avouera après coup Benjamin Genghini.

Gueugnon avait marqué sur coup franc. Le Racing va lui répondre de la même façon. Après une petite faute sur Genghini, Julien Outrebon enroule une frappe du droit qui finit sa course dans le coin droit de Perraud. Mais le gardien bourguignon n’est pas impérial sur le coup (51 e).

Mine de rien, le RCS vient de mettre fin à la longue invincibilité des hommes de Serge Romano : 346 minutes, soit près de 6 heures. Son seul véritable « exploit » de la soirée.

Sans galvaniser les Racingmen, ce but leur permet de s’installer dans la partie. Ils vont même s’offrir une balle de K-O à la 74 e grâce à Mathlouthi. Son décalage sur la gauche trouve Genghini. Mais l’ex-Gueugnonnais bute sur Perraud qui a parfaitement fermé son angle.

Strasbourg doit ainsi se contenter d’un point. Il s’en satisfera d’autant plus qu’il n’est pas passé loin d’une grosse désillusion à la 82 e lorsque Insou a enrhumé Genghini et enchaîné une frappe soudaine du gauche déviée du bout des phalanges par Gurtner sur la base de son poteau gauche.

« On ne mérite pas plus », confie honnêtement Laurent Fournier. Mardi (20 h) à la Meinau contre Plabennec, ses joueurs, amputés de Donzelot, Mathlouthi, Genghini et Damour, suspendus, devront s’employer à mériter plus. Pour rester au contact du groupe de tête, c’est impératif.
De notre envoyé spécial Stéphane Godin