[10/11] 5ème J : Bastia / Strasbourg - 1/0

[D520]

pas sur que ce soit les jeunes du racing qui soient les plus mauvais !!!
Peuget et Ketkéo font leurs matchs sans problème
et Damour n'est pas ridicule non plus .

par contre notre super star arrière droit Pichot nous coute un deuxième but en 3 matchs sauf erreur !!!

[argueti]

Si mal récompensés

Après trois nuls, les Strasbourgeois ont encaissé hier à Bastia leur première défaite sur un penalty de Robail à la 55 e (1-0). Un revers paradoxalement concédé après leur match le plus convaincant. Leur inefficacité offensive, qui dure depuis 290 minutes, leur a joué un vilain tour.

Samedi prochain (14h45) à la Meinau, le Racing recevra le promu colmarien vêtu d’un costume de relégable du plus mauvais effet. Est-ce véritablement une surprise ? Non, si l’on se réfère aux soubresauts sans fin qui animent son quotidien depuis des mois. Oui, si l’on en juge par sa première défaite de la saison, concédée hier à Furiani sur le plus petit des scores, à l’issue d’une prestation pourtant plus convaincante que toutes les précédentes.

À l’exception - peut-être - de son entrée en piste contre Cannes (3-3), le Racing a en effet fourni sa production la plus consistante. La plus aboutie aussi, même si le terme paraît bien incongru après 290 minutes sans marquer. Près de cinq heures donc.

Mais sans la grande partie du gardien brésilien du Sporting, Novaes, vainqueur de deux duels face à Mathlouthi (10 e) et Mbongo (35 e) et à la parade sur un puissant tir croisé d’un Mathlouthi décidément en pleine bourre (8 e) et un coup franc plongeant de Ketkeophomphone, écarté d’une superbe claquette sous la barre (45 e), les Bleus en auraient fini dès la première période avec cette inefficacité qui les contraint au surplace.

A contrario, il faut bien admettre que dans ce véritable combat de boxe, les Bastiais auraient eux aussi tout aussi bien pu punir une défense bleue déstabilisée par leurs incessants changements d’orientation. Moizini, à droite, et Robail, à gauche, s’en sont donné à cœur joie. Outrebon a dû suppléer son gardien sur une reprise de Suarez à l’entrée de la surface (4 e). Damour, collé à son poteau gauche, a sauvé sur sa ligne une tentative de Robail à l’entrée des 16 m (33 e). Un missile d’Angoula à quelques centimètres de la lucarne droite de Gurtner a fait frissonner la vingtaine de supporters bas-rhinois présents (38 e), mais pas autant que le slalom de Harek au cœur de la défense bleue, lequel, seul aux 6 mètres, a frappé comme une mule au-dessus (39 e).

Pichot : « Je ne l’ai pas touché »

C’est donc peu dire que le 0-0 de la pause ne reflète nullement la qualité des débats. Reste à savoir si les deux équipes vont tenir ce rythme jusqu’au bout. Notamment un Racing à la marge de manœuvre aussi réduite que son effectif. Malheureusement pour les Bleus, la réponse ne va pas tarder à tomber, sous forme d’une faute pas méchante de Stéphane Pichot qui, dans la surface, accroche le pied d’appui d’un Moizini insaisissable. Un bon vieux « croche-patte » qui va précipiter la perte des hommes de Laurent Fournier. Car sur le penalty, Robail ajuste un Gurtner parti du bon côté (55 e). « Pich » dément cependant avoir accroché le Bastiais : « Je n’y vais pas pour prendre le ballon, mais contrer sa frappe. Je suis sûr de ne pas l’avoir touché. »

Le RCS pourrait accuser le coup. Il reste au contraire dans le coup. Bien sûr, Gurtner va lui sauver la mise à deux reprises, d’une sortie sacrificielle dans les pieds de Moizini (73 e) et d’un arrêt déterminant sur une reprise instantanée d’El Azzouzi (84 e).

Mais alors que Laurent Fournier a joué son va-tout en faisant rentrer Hadji et Correia, le club bas-rhinois va être tout près d’arracher son 4 e nul consécutif. Sur un débordement puissant de Donzelot, Mathlouthi reprend parfaitement, presque trop, son centre en retrait. Novaes se mue une fois de plus en rempart infranchissable (90 e).

Pendant que le Sporting, toujours invaincu, s’installe dans le fauteuil de coleader, le Racing se glisse lui dans la peau d’un relégable, 19 e. Mais il veut croire que sa période de disette tire à sa fin. « Nous gagnerons des matches avec beaucoup moins d’occasions », prédit Pichot. Peut-être. À condition, toutefois, de les mettre au fond.

De notre envoyé spécial Stéphane Godin

[argueti]

« Folklorique » accueil

L’entraîneur du Racing Laurent Fournier disait jeudi que « ça fait partie du folklore », en référence aux coups de fil d’intimidation en provenance de Corse qu’avait reçus dans la semaine son attaquant Tristan Mbongo, un temps en contact avec le Sporting-Club de Bastia avant de rejoindre Strasbourg à l’intersaison.

De folklore, il a aussi été question dans la nuit de vendredi à samedi aux abords de l’hôtel Walter, sur la commune de Lucciana, où les Strasbourgeois ont leurs habitudes. Peut-être parce qu’un certain antagonisme existe entre les deux clubs depuis leur précédente confrontation à Furiani le 23 avril (succès du SCB 1-0 en toute fin de partie). Il suffisait d’entendre les propos du président insulaire Julien Lolli juste avant le match hier soir pour saisir l’étendue de ce « léger » contentieux. « Quand je lis les déclarations de Jean-Claude Plessis qui parle d’un salaire moyen à Strasbourg de 4000 euros, alors que Mbongo a refusé de venir chez nous pour 7000, j’avoue que j’ai du mal à y croire », ironisait-il à quelques minutes du coup d’envoi, « Pareil quand il dit qu’il ne dépasse son budget « que » de 150 000 euros et s’en étonne. La tolérance de la DNCG est exactement de 3 %, soient 48 000 euros. »

A l’évidence, le président Plessis, absent hier au stade Armand-Cesari, a bien fait de ne pas s’y déplacer. Après les incidents du 23 avril où les Racingmen avaient été bousculés par des stadiers bastiais dans le tunnel d’accès à la pelouse, il y était attendu. « A l’époque, il a présenté sa version des faits, mais oublié de préciser que le responsable de la sécurité du Racing était arrivé ce jour-là avec deux gardes du corps qui n’ont pas contribué à ce que tout se passe dans le calme », peste encore J. Lolli.

En revanche, personne ne contestera la version strasbourgeoise sur ce qui s’est passé dans la nuit de vendredi à samedi à l’hôtel Walter. « Nous avons été réveillés par des bombes agricoles à deux heures du matin », raconte l’entraîneur des gardiens David Klein, « la direction de l’établissement a d’ailleurs fait venir la gendarmerie ce matin (hier) pour faire constater les impacts. » Il paraît que ça fait partie du folklore.

« Pas assez tueurs »

Laurent Fournier (entraîneur du Racing) : « Ce soir (hier), on a vu une équipe solidaire, qui va de l’avant et n’a pas eu peur, malgré un contexte pas facile. Le championnat avance. Pour l’instant, nous n’avons pas pris beaucoup de points. Mais en continuant ainsi, il est évident que nous allons en marquer. Nous ne tomberons pas tous les week-ends sur des candidats à l’accession comme Cannes, Guingamp et Bastia. J’espère que samedi prochain, nous reproduirons le même match et que ce derby contre Colmar sera le déclencheur de notre saison. Quand on voit le nombre d’occasions que nous nous sommes procurées, il n’y a qu’un constat à faire : nous devons être plus tueurs à la finition. J’espère qu’il restera un peu d’argent au club pour que nous puissions faire venir le buteur dont nous avons besoin. Cela dit, nous montons en puissance. C’est bien, surtout après toutes les emmerdes que nous avons connues ces derniers temps. Mon équipe joue et je préfère la voir jouer que se contenter de défendre. J’espère pour les mecs que ça va bientôt payer. Malgré la défaite, ce match-là doit nous servir de déclic. »

Régis Gurtner : « C’est la frustration qui domine. Nous avons eu au moins six ou sept occasions franches, sans pouvoir les mettre au fond. Nous ne pouvons être que frustrés. Nous avons montré un visage beaucoup plus offensif que la semaine précédente contre Niort. Nous montons en puissance. C’est pour cela que c’est encore plus frustrant de perdre sur un penalty. Nous allons devoir travailler le réalisme devant le but si nous voulons commencer à enchaîner les victoires. Pour l’instant, nous avons réalisé un mauvais départ dans ce championnat. C’est clair. Mais il y a de la qualité dans le groupe. Nous devons vraiment faire quelque chose contre Colmar. Nous en avons envie. »

Ali Mathlouthi : « Il y a des jours comme ça où rien ne veut rentrer. Le pire, c’est mon occasion de la dernière minute. Elle tape dans une jambe de Novaes, puis l’autre, avant de sortir en corner. Elle aurait tout aussi bien pu rentrer. Bravo à lui pour l’ensemble de son match. À nous, il n’a manqué que la finition. Nous avons été très présents dans le jeu. Nous sommes en progrès et je n’ai pas de doute sur l’avenir. Il faut juste enfoncer le clou contre Colmar et marquer ces buts que nous n’avons pas su mettre à Bastia. Nous avons les qualités pour. Si je mets la dernière au fond, nous ne repartons pas bredouilles. Pour l’instant, nous sommes mal classés, mais n’oublions pas que nous avions le calendrier de départ le plus difficile du National. »

[argueti]

La vidéo

[Pinon]

Et Ali qui vendange encore et encore des occaz'

[PoY]

Vendange ?
Me semblait que "vendanger" c'était rater le cadre ou meme la balle, pas quand le gardien est en état de grâce

[télésupporteur]

vendanger, ce ne serait plus récolter

[baskath]

Vendange ?
Me semblait que "vendanger" c'était rater le cadre ou meme la balle, pas quand le gardien est en état de grâce

Ouais, va falloir qu'ils se calment, les gardiens, en face de nous, là...

[Pinon]

Il a un gros manque de réalisme devant, il en rate une belle face à Niort la encore face à Bastia ... pour moi ce joueur on aurait du le revendre à Reims quand on le pouvait encore ... il ne dépassera pas la barre des 5 buts cette saison
J'espère me tromper mais bon, j'ai quelques doutes sur son potentiel à être le buteur du Racing ... il n'a percé dans aucun club dans lequel il a été prêté ces dernières saisons, ce n'est pas pour rien

[argueti]

Des joueurs de Guingamp insultés et agressés à Bastia

Mardi, lors du match Bastia-Guingamp, le match ne s'est pas joué seulement sur la pelouse. En coulisses, les Corses avaient orchestré un véritable guet-apens. Entre menaces et intimidations.

Ils y avaient mis la forme. Un accueil sans jet de pierres, un maillot corse offert à Noël Le Graët et une invitation à suivre personnellement la rencontre dans la loge de Julien Lolli, le président du club corse. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'à Bastia, on sait recevoir le vice président de la fédération française de football. Formidable illusion d'optique, triste manipulation...

Des joueurs frappés, des insultes racistes

En effet, en coulisses, les manières du pseudo-service d'ordre, inévitablement orchestrées par plus haut, sont d'une tout autre nature. Durant la mi-temps, dans le couloir menant aux vestiaires, certains Guingampais sont littéralement frappés pendant des coupures d'éclairage volontaires. Moustapha Diallo fait partie de ceux-là. Des méthodes de voyous qui expliquent en grande partie la nervosité du Sénégalais en début de seconde période, nervosité qui lui vaudra d'ailleurs une expulsion sévère. Les Corses ont réussi leur coup.

Dans le stade, les insultes à caractère racial sont proférées et visent notamment Mamadou Samassa. « Des stadiers faisaient les malins, commente le portier guingampais. Des propos racistes fusaient. » Le club bastiais est bel et bien rattrapé par ses vieux démons. Des dérives à répétition favorisées notamment par l'absence de caméras obligatoires dans les couloirs du stade, le club n'étant plus assujetti aux directives de la ligue de football professionnel (LFP).

Rapport de l'arbitre

Sur la pelouse, dès les premiers instants de la rencontre, Mathis et Giresse font l'objet d'un traitement particulier. Insuffisant toutefois pour décider M. Djouzi, l'arbitre de la rencontre, qui n'a vraisemblablement pas supporté la pression, à mettre la main à la poche. « Nous n'avons pas pu nous battre à armes égales, confie le capitaine guingampais, moins pondéré qu'à son habitude. Ils pouvaient tout se permettre. Nous, à la moindre petite faute, on prenait un carton. Je m'attendais à un contexte particulier, mais pas à ce point-là. C'est dommage car on aurait mérité de revenir avec un point.»

Au final, les Guingampais repartent de Corse avec six cartons jaunes et une expulsion. Les Bastiais, eux, devront tout de même s'accommoder d'un rapport du corps arbitral « concernant l'attitude d'un membre du service d'ordre durant la mi-temps. » Mais le club s'en tirera encore à bon compte. Au pire, un malheureux homme de main de l'équipe dirigeante se verra privé de son laisser-passer. Et les Bastiais continueront à opérer en toute impunité.

Matthieu HUET

Va falloir un jour un mort pour que ça change la bas ou quoi