[10/11] 2ème J : Strasbourg / Cannes - 3/3

[Maneo]

- Eric Nyatchou Ndema (qui signera un contrat stagiaire dès réception d’un document international encore manquant)
- Yohan Betsch (blessé pour six mois après sa rupture des ligaments croisés du genou gauche)
- Jérémy Abadie
- Marcio
- Anicet Eyanga
- Bill Tchato (qui signera prochainement un an)
- Jocelin Ahoueya (qui s’engagera également en début de semaine, pour une saison plus une en option)

[argueti]

Seize seulement

Si Gurtner, Outrebon et Genghini pourront prendre part au 1er match de championnat, il n'en est pas de même pour Marcio, Ndema, Eyanga et Abadie. La concurrence ne fera pas rage pour intégrer les seize. Les espoirs de qualification se sont envolés avec la réunion de mercredi, tenue par la DNCG, pour examiner les contrats non enregistrés. Contraint de composer avec une masse salariale encadrée, le Racing pourra finalement aligner seize professionnels sur sa feuille de match, samedi, pour sa rencontre face à Cannes. Si Benjamin Genghini, Julien Outrebon et Régis Gurtner ont été qualifiés, Éric Nyatchou Ndema, Anicet Eyanga, Jérémie Abadie et Yohann Betsch doivent prendre leur mal en patience. En fait, plus précisément, ils doivent espérer un départ pour pouvoir jouer un match. Laurent Fournier, l'entraîneur, n'est pas dupe. « Le deal est clair, explique le technicien. Ils ne seront pas qualifiés, tant qu'on n'a pas allégé la masse salariale. » Dans ce cadre, la principale solution prend la forme du départ de Pichot, désiré par le joueur comme par le club, voire de Bah, victorieux avec la Guinée du Mali mercredi soir, à Marignane (2-0). Le problème, c'est que les portes de sortie ne sont pas légion. « Il n'y aura pas de concurrence pour le match de samedi », conclut Laurent Fournier qui intégrera Pichot à son groupe. L'ancien Sochalien sera néanmoins sur le banc. Julien Outrebon devrait être décalé sur le côté gauche de la défense où le staff technique espère pouvoir compter, à terme sur le Camerounais Tchato. Présent depuis plus d'une semaine à Strasbourg, le champion d'Afrique 2002 a convaincu de ses qualités et de sa motivation. Il passera une visite médicale ce matin et est d'accord pour s'engager une saison au Racing. Il s'agit donc un peu plus impérativement de dégraisser la masse salariale, d'autant qu'un milieu défensif béninois est également en « salle d'attente », Jocelyn Ahouéya.

L'équipe probable face à Cannes : Gurtner - Donzelot, Bah, Sikimic, Outrebon - Genghini, Peuget, Damour, M'Bongo - Hadji, Mathlouthi

[argueti]

RCS-AS Cannes: le groupe du Racing

Laurent Fournier a communiqué ce matin la liste des 16 joueurs retenus pour le match de ce samedi (18h) contre l'AS Cannes à la Meinau:

Gardiens: Gurtner, Kéhi

Défenseurs: Donzelot, Outrebon, Pichot, Sikimic

Milieux: Peuget, Damour, Genghini, Bah

Attaquants: M'Bongo, Mathlouthi, Ledy, Ketkeo, Correia, Hadji

[D520]

Pas bancal contre Cannes ?

Malgré des contretemps plutôt fâcheux, comme la non-qualification de sept de ses joueurs et les blessures de trois autres, le RCS compte bien prouver à 18 h à la Meinau contre Cannes, leader après la première journée, qu’il a su bâtir une équipe capable de viser la remontée en Ligue 2. Ce premier test sera révélateur.

C’est le jour J. Le début théorique d’une nouvelle aventure, après la mise en bouche qu’a constituée l’élimination de justesse en Coupe de la Ligue contre Evian-Thonon-Gaillard, le promu en L 2, il y a deux semaines à la Meinau (2-2, 4 tirs au but à 5).

Après une saison 2009-2010 catastrophique, sanctionnée par une 2 e relégation en trois exercices et un atterrissage - un crash plutôt - au 3 e niveau hexagonal pour la première fois en 77 années de professionnalisme, le Racing est censé ouvrir tout à l’heure une ère plus respirable. Pour son entrée en piste en National, qu’il a bien failli ne pas fréquenter après sa rétrogradation administrative en CFA, le club bas-rhinois, finalement réintégré, n’affiche guère de certitudes.

Depuis leur arrivée le 4 décembre 2009, les propriétaires londoniens ont eu un seul grand mérite, certes non des moindres : injecter 7,4 millions d’euros en huit mois, soit 2 de plus que Philippe Ginestet en cinq ans. Mais la question reste entière : pour quoi faire ? « Vous le saurez vite si la saison en National se passe bien », disait l’autre jour un proche du club. Rendez-vous est pris.

Auparavant, il va précisément falloir ne pas y moisir. De prime abord, ce n’est pas gagné. L’environnement est encore loin d’être pacifié, comme en atteste la récente passe d’armes avec la régie marketing Sportfive. Malgré l’accalmie des dernières heures, le feu couve toujours. Sur un plan strictement sportif, le RCS aborde ce premier match avec cinq contrats non homologués par la Ligue de Football Professionnel et deux autres qui ne le seront pas davantage dès que les intéressés auront signé (1). La conséquence, évidemment, du placement sous masse salariale contrôlée par la DNCG (2).

Un favori sur la pointe des pieds ?

Les départs de Stéphane Pichot (contre une compensation financière que le club sera bien obligé de verser au latéral droit s’il veut alléger sa masse salariale), Mamadou Bah (toujours en contact avec Blackpool, promu en Premier League anglaise, qui ne semble pas décidé à rehausser sa dernière offre de 540 000 euros pour racheter les deux années du Guinéen) et Quentin Othon (que le RCS sera peut-être contraint de prêter) pourraient dégager le volant financier nécessaire à la qualification de quelques-uns. De tous ? Rien n’est moins sûr, sauf si Milovan Sikimic, dont les envies d’ailleurs n’ont pas complètement disparu, venait lui aussi à emprunter la porte de sortie.

Bref, malgré les promesses nées d’une bonne sortie contre Evian, le RCS s’avance sur la pointe des pieds. Pas vraiment - pas encore ? - dans la caste des favoris à laquelle appartient Cannes, selon Laurent Fournier. « L’entraîneur cannois Albert Emon m’avait dit l’an dernier qu’il souhaitait bonifier son équipe avec de bons joueurs doublés de mecs d’expérience. C’est exactement ce qu’il a fait. Avec Bastia, Guingamp, Amiens, nous peut-être si nous parvenons à régler nos problèmes, Cannes fait partie des favoris. Ce premier match va nous situer. »

Tout autant qu’un bon résultat, le coach strasbourgeois attend de ses troupes « qu’elles affichent la même motivation et le même état d’esprit que contre Evian, qu’elles restent sur la même dynamique avec l’envie de se lâcher et de se faire plaisir. » Lui s’efforce de son côté de faire fi des contrariétés résiduelles qui émaillent ces premiers pas en National. « Je suis content de la qualité du travail fourni. Quand je vois l’investissement des joueurs avec tous les problèmes qu’ils rencontrent, je me dois d’être le premier à montrer mon optimisme. Leur comportement me donne encore plus envie de bosser. »

Ça tombe bien. Il ne manque pas de boulot. Le choc de tout à l’heure face au premier leader permettra d’en mesurer l’ampleur.

Stéphane Godin

(1) Eric Nyatchou Ndema (qui doit signer stagiaire en début de semaine et devrait ainsi être qualifié), Jérémy Abadie, Marcio, Anicet Eyanga, Yohan Betsch, plus Bill Tchato et Jocelin Ahoueya, qui ont passé la visite médicale hier et doivent s’engager en début de semaine prochaine.

[D520]

Le saut dans l'inconnu

Le Racing dispute aujourd'hui le premier match de son histoire au troisième échelon national. Catalogué favori pour la montée en dépit d'une intersaison cahoteuse, il ne doit pas tarder à se rassurer. Dès ce soir, face au leader, il a l'occasion de lever une part d'ombre.

Puisque le Racing se plie volontiers aux pires modes qui soient, le voilà au début de son rachat en ce week-end de l'Assomption. Dans les coulisses du club strasbourgeois, comme sous son maillot, il n'est pas nécessairement question de trouver des coupables, d'identifier des responsables et d'organiser des procès pour ce qui constitue une rocambolesque chute dans l'abîme. Il est d'abord question d'entamer une inédite parenthèse dans un championnat National avec l'intention de la faire durer le moins longtemps possible. Dans une division à 21 clubs, puisque le Racing a évité de descendre un échelon plus bas in extremis, cela fait quarante matches. Le premier est pour aujourd'hui. Et à analyser les discours tenus par les acteurs sportifs, il n'y a pas lieu de (trop) s'inquiéter de l'adversité incarnée par Cannes, leader d'un championnat que le Racing débute avec une semaine de retard et achèvera avec une semaine d'avance.

Cannes en a marre de fréquenter le National ce qu'il fait depuis 2001

« Il y a de l'envie dans mon équipe », a voulu rassurer hier le coach, Laurent Fournier, toujours soucieux d'évacuer la pression au terme d'un entraînement plein de mordant. Sur le pré, juste avant, certains de ses joueurs avaient dû composer avec un arbitrage partial. Au final, il va peut-être falloir « les canaliser » et dès ce soir. Car l'enfer est pavé de bonnes intentions. Au cœur d'un été marqué par la truculente grève des millionnaires à Knysna, les Strasbourgeois seraient inspirés de se souvenir que la bonne volonté ne suffit pas. La Norvège a rappelé qu'être dominé ne condamne pas à la défaite. Cannes, avec sa panoplie d'épouvantail, n'apparaît pas comme le plus cordial des invités à l'heure de plonger dans l'inconnu. Il y a du sérieux, du solide, de l'expérience dans toutes les lignes d'une équipe en mesure de laisser le meilleur buteur de l'histoire du National, Cyril Arbaud, à la maison. Pour commencer la saison, un 3-0 et la place de leader, qui s'en est suivie, ont confirmé les ambitions sur la Croisette. Cannes en a marre de fréquenter le National ce qu'il fait depuis 2001. Sous les ordres d'un Albert Émon qui, lui, a le choix, fleurissent les envies de confirmer une tendance. En la matière, le millésime 2009-2010 est un trompe l'œil. Si Troyes et Reims ont retrouvé la L 2 en mai dernier, un an après l'avoir quittée, ils sont moins d'un sur trois à avoir rebondi selon la même trajectoire dans ce championnat créé en 1997 dans sa configuration actuelle. Et ils sont même quatre (Beauvais en 2004, Besançon et Rouen en 2005 et Niort en 2009) à avoir révélé leur impuissance à stopper la dégringolade en enchaînant deux descentes. Le Racing, du haut de son budget colossal qu'il a eu tant de mal à boucler, est peut-être en danger, notamment si sa jeunesse n'est pas au rendez-vous. Face au doyen ayant recruté moult gars expérimentés se profile un vrai défi. « Mais il y a de quoi être optimiste parce qu'on s'est bien préparé », rétorque Loïc Damour, le tout jeune (19 ans) capitaine. Il est l'un des cinq présents au coup d'envoi qui portaient la saison passée le maillot strasbourgeois quand plus de vingt sont partis.

La Rédemption n'est pas pour demain

Il fait partie de cette bande de 16, chargée de redonner vie à un club qui n'en finit pas de mourir. « Ce n'est effectivement pas facile depuis deux ans, on se retrouve avec de lourdes responsabilités, mais on va faire le maximum », poursuit-il. « On a tous des choses à prouver ou à se faire pardonner, prolonge Ali Mathlouthi, qui se retrouve en National après avoir contribué à une montée parmi l'élite (avec Arles-Avignon). On ne doit pas calculer les efforts. » Le Racing serait néanmoins inspiré de ne pas se ruer sur son adversaire, tête baissée. L'expérience est dans le cas d'en face. « Il faudra garder une bonne base défensive », rappelle le coach. Il faudra garder à l'esprit qu'un long marathon s'ouvre, qu'il restera 39 marches derrière et que la Rédemption n'est pas pour demain. Au mieux, au mois de mai. D'ici là, il s'agit de prouver que le naufrage est en passe de s'achever. Ce soir, le Racing peut déjà montrer qu'il sait nager dans un marais où il devra se dépatouiller jusqu'en mai.

François Namur

[D520]

Pas le choix

Face à une équipe cannoise dotée d'arguments forts, l'entraîneur strasbourgeois s'appuiera sur un « 4-4-2 » classique. Laurent Fournier ne dispose que de seize pros pour la première en championnat. Au moins, il n'a pas eu l'embarras du choix. En même temps, Laurent Fournier ne va pas s'embarrasser de quelconques nouveautés pour les trois coups du championnat strasbourgeois. Ce n'est pas le moment. Ce n'est sans doute pas non plus l'adversaire idoine. Car Cannes a de quoi impressionner. Albert Émon est beaucoup moins gêné aux entournures pour construire son équipe que son homologue strasbourgeois.

Il a Jan Köller, le géant (2m02) tchèque de 37 ans aux 91 sélections, comme figure de proue offensive. Il s'appuie sur une base expérimentée, fruit d'une campagne de recrutement ciblée avec le souci d'attirer des pères de famille faisant preuve d'un état d'esprit irréprochable plutôt que des starlettes l'œil rivé sur le nombril. Ainsi, sur le banc, Lilian Compan, plus de 350 matches et 100 buts au compteur chez les pros, côtoiera Sylvain N'Diaye. Par rapport au succès forgé contre Bayonne (3-0), si Scotto s'est gravement blessé, Cannes récupère Gimenez en défense, l'un de ses tauliers, revenu de suspension. Mickaël Cériélo, qui vient de Châteauroux, n'a, pour sa part, pas été qualifié. Le « 4-3-3 » constituera le schéma tactique privilégié par les Azuréens. Didier Neumann et Cyril Arbaud sont restés sur la Côte d'Azur. Côté strasbourgeois, il y a bien trois joueurs supplémentaires qualifiés par rapport à l'élimination en coupe de la Ligue, face à Évian (2-2, 4 tab à 5). Outrebon, Gurtner et Genghini, tous titularisés, ont officiellement été intégrés à l'effectif, ce qui n'est pas le cas de Marcio, Abadie, Nyatchou Ndema, Eyanga et Betsch.

Les équipes probables :
RACING : Gurtner - Donzelot, Bah, Sikimic, Outrebon - Genghini, Peuget, Damour (cap), MBongo - Hadji, Mathlouthi. Remplaçants : Kéhi (g), Correia, Pichot, Ketkéophomphone, Ledy. Entraîneur : Laurent Fournier.
AS CANNES : Gavanon - Rambier, Di Bartoloméo (cap), Avinel, Gimenez - Lopez Peralta, Grégori, Masson - Voavy (ou Leroy), Koller, Radas. Remplaçants : Radic (g), De Magalhaes, Leroy ou Voavy, N'Diaye, Compan. Entraîneur : Albert Émon.
Coup d'envoi : 18h, Stade de la Meinau.
Arbitre : M. Millot.

je suis étonné que Ketkéo soit remplacent , il avait fait un bon match , a moins qu'il ne soit encore trop juste pour un match entier ...
il n'avait pas été légèrement blessé ????

[baskath]

Si : il avait demandé à sortir et se tenait la jambe en boîtillant.

[alison]

non il n'est pas blessé

[Alkand]

1ère victoire par 3 buts à 2... Par contre ils aiment se faire des frayeurs...

[hopla]

euh...........3-3 plutôt non???????