[09/10] 36ème J : Guingamp / Strasbourg - 2/0

[baskath]

Faut faire une opération portes ouvertes contre Le Havre et permettre aux supporters de venir gratuitement encourager le Racing vendredi soir....Que les dirigeants prennent une bonne décision et que la Meinau soit pleine !!!!!!
Faut surtout pas lacher maintenant !! Allez Racing !

c'est l'ultime solution qui pourrait mettre le feu au cul des joueurs, oui ce serait la très bonne décision à prendre...reste à voir s'ils sont assez intelligents pour la mettre en place

J'ai reçu un mail cet après-midi : les abonnés peuvent retirer une invitation pour le match de vendredi. C'est pas encore la journée portes ouvertes...

[argueti]

Au bord du précipice

En mordant la poussière à Guingamp sans guère lutter, le Racing s'est un peu plus enfoncé au classement de la L 2. Hors de la zone rouge à la faveur de son goal average, il est dans l'obligation de gagner vendredi, face au Havre. Au regard de son comportement en Bretagne, il n'a aucune chance de s'en sortir à Châteauroux.

Vous voulez assister à une page historique dans le sport strasbourgeois ? Franchement, il est conseillé de réserver son billet pour la Meinau, vendredi. Le Racing fêtera peut-être à cette occasion une première. Encore que la notion de fête, en la circonstance, est toute relative. Car après sa transparente sortie à Guingamp, ponctuée - soyons généreux un (tout) petit moment - de deux occasions de but en sa faveur, le Racing joue sa tête face au Havre, vendredi à la Meinau. Hier, il s'est rapproché d'un grand pas vers le National, un 3e échelon complètement inédit en 104 ans d'existence. Déjà, il est dans l'obligation de gagner. Et il n'est même pas sûr de pouvoir s'en contenter.

Les Bleus ont semblé en short et tongs dans une fraîcheur pénétrante

Après avoir généreusement relancé Bastia - enterré par Vannes hier - puis Istres, Lacour, Rodrigo et les autres en ont fait de même avec Guingamp à Roudourou. L'En-Avant s'en est donné à coeur joie. Il a logiquement décroché son cinquième succès de la saison à domicile, s'appuyant sur des ailes virevoltantes (El Jadeyaoui et Hamroun) et la passivité visiteuse. Tout du long de la partie, ou presque, les Bleus ont semblé en short et tongs, la panoplie du parfait touriste estival. Ce qui était assez peu inspiré dans une fraîcheur pénétrante. Ils ont logiquement cédé, incapables au passage de stopper une série de quatre matches à l'extérieur sans marquer. Les voilà à égalité avec Istres, 41 points chacun, seul le goal average les maintenant au-dessus de la zone rouge. « On est très, très mal, a admis le président Jean-Claude Plessis, bien contraint de constater l'aspect catastrophique de la situation. Il faut définir une stratégie avec l'entraîneur. Les joueurs ne sont pas plus mauvais que d'autres. Ils semblent juste victimes d'un traumatisme. Et il faut réagir. » Il n'est pas encore trop tard pour le faire. Mais il le sera très bientôt. Dans quelques heures, par exemple, puisque toute autre issue qu'une victoire face au Havre ne serait pas loin de correspondre à une humiliante descente. Derrière se profile en effet un ultime rendez-vous, un voyage périlleux à Châteauroux. Dans le camp guingampais, on en était presque à considérer d'un regard noir le verdict de la soirée. Les victoires des Castelroussins, justement, face à Arles-Avignon (3-0), d'Istres face à Clermont (2-1), de Vannes à Bastia (1-2), ont rendu bien amers les trois points guingampais. « Il faudra sûrement plus de 44 points pour se sauver, a analysé Victor Zvunka, à la tête d'une équipe qui demeure 19e. Bastia est éliminé, mais six équipes se battent pour éviter les deux dernières places. »

Il faut espérer qu'il leur reste un peu de coeur

Le Racing se bat-il vraiment pour les éviter ? On peut se poser la question. Pascal Janin a d'ailleurs livré un aveu inquiétant : « C'est une sale soirée. Les résultats sont contraires. J'ai un grand sentiment d'impuissance. Je ne vois pas comment on peut marquer des buts. Aujourd'hui, on ne s'est pas créé d'occasion. On n'a plus droit à l'erreur. On a mangé notre petit joker. Et on se retrouve dans le même panier de crabes. » La seule lueur d'espoir ? « On garde notre destin entre nos pieds », a conclu l'entraîneur. Hier, les pieds des Strasbourgeois ont paru carrés et leurs jambes bien chancelantes. Il faut espérer qu'il leur reste un peu de coeur.

François Namur

La mort aux trousses

Battu sans discussion hier soir à Guingamp (2-0), le RCS, incapable de marquer le moindre but à l’extérieur depuis plus de six heures, ne se maintient hors de la zone rouge qu’à la différence de buts. Vaincre Le Havre vendredi à la Meinau devient une condition nécessaire, mais pas suffisante, à sa survie.

La reprise d’activité du volcan islandais n’y est pour rien. Mais ce matin, du côté de la Meinau, ça sent franchement le roussi. Par la faute d’une 10 e défaite à l’extérieur hier soir à Guingamp (2-0), aussi logique que les trois précédentes à Tours, Istres et Bastia, le Racing a plombé sa fin de saison et obscurci un peu plus son horizon. Et il n’est désormais nullement impossible qu’il ne reste de lui qu’un tas de cendres dans dix jours, après son ultime expédition chez des Castelroussins toujours en vie grâce à leur carton face au 3 e, Arles-Avignon (3-0).

De fait, comme trop souvent cette saison en déplacement –-plus encore ces derniers temps -, on vit très vite à Roudourou comment le Racing allait pouvoir concéder un but, mais beaucoup moins comment il allait pouvoir en marquer un. Une première alerte à la 14 e donna le ton. Sur un joli mouvement initié par un centre de Giresse, relayé par une remise de Grax et prolongé par une pichenette du Cronenbourgeois Alharbi El Jadeyaoui, la volée aux six mètres de Hamroun fila juste au-dessus.

Aussi personne ne fut-il étonné lorsque El Jadeyaoui grilla la politesse à Lacour pour catapulter en deux temps au fond des filets de Cassard un centre de Hamroun qui s’était joué de Jean-Alain Fanchone (19 e). Pendant 90 minutes, les latéraux du Racing passèrent d’ailleurs – façon de parler – un sale quart d’heure face aux deux feux follets bretons.

Malgré tout, après une entame pénible, les Bleus sortirent peu à peu la tête de l’eau, à l’image d’un Marcos effacé en début de partie, mais qui régula l’entrejeu avec plus de discernement et de conviction par la suite. Sans cependant jamais faire peser le danger sur le but breton. Gauclin n’eut guère à se coucher que sur un tir écrasé de Fanchone à la 43 e. Un premier tir cadré en forme d’aveu d’impuissance.

Pascal Janin eut beau ensuite procéder à tous les changements possibles et imaginables en lançant successivement De Carvalho, Zenke et Gueye, rien n’y fit. Sans Nicolas Fauvergue, le RCS est définitivement trop dépourvu dans le secteur offensif. Pour ne rien arranger, il encaissa un 2 e but sur un coup franc excentré à gauche de Grax prolongé dans son propre but par Baning sous la pression de l’ex-Strasbourgeois Christian Bassila (67 e). D’autant plus cruel pour le Camerounais qu’il avait été l’un des rares à surnager.

« Plus droit à l’erreur »

Sur un coup franc de Gueye à la 80 e, Ledy faillit bien réduire la marque sur une volée à bout portant, mais l’arrêt réflexe du portier breton empêcha l’Aspachois et le Racing de rompre avec une série d’inefficacité à l’extérieur qui dure maintenant depuis 380 minutes (6h20).

Cette 4 e défaite de rang à l’extérieur a des conséquences plus que fâcheuses au classement. Le Racing y perd non seulement deux places (17 e), mais aussi et surtout son matelas de sécurité sur la zone rouge. Il ne devance plus le premier relégable, Istres, qu’à la différence de buts. Même une victoire contre Le Havre à la Meinau vendredi ne lui suffira probablement pas pour sauver son scalp. « Nous n’avons plus droit à l’erreur. Nous avons mangé notre dernier petit joker », doit bien constater un Pascal Janin désemparé. « Nous nous retrouvons dans le même panier de crabes que cinq ou six équipes. Ça va être difficile, sans doute jusqu’aux dernières minutes du dernier match. »

Le scénario tant redouté est effectivement en train de s’écrire. Bien malin qui pourrait dire ce matin si pour le Racing, son épilogue sera heureux ou désastreux. Mais comme le dit le président Jean-Claude Plessis, il y a de quoi être inquiet.

« On est très mal »

À l’image du président Jean-Claude Plessis, tous les Strasbourgeois ont accusé le coup hier soir. Le spectre de la relégation accompagnera leurs pas lors des deux dernières journées de Ligue 2.

Ça ne pouvait pas être pire. Les victoires conjuguées de Vannes, Istres, Châteauroux et Guingamp ont envoyé le Racing si ce n’est par le fond, au moins vers le fond. L’avance des Bleus sur la zone de relégation, de six points il y a seulement trois matches, a fondu comme neige au soleil. 17 e grâce à une meilleure différence de buts qu’Istres, ils sont ce matin sous respiration artificielle.

À force de voir ses joueurs s’incliner hors de chez eux (Ndlr : depuis sa prise de fonction, le RCS a subi quatre revers à Tours, Istres, Bastia et Guingamp), le président Jean-Claude Plessis ne cache plus son inquiétude. « Nous aurions pu jouer jusqu’au bout de la nuit sans marquer. Il y a une espèce d’impuissance à l’extérieur. Gagner contre Le Havre vendredi devient extrêmement important. Si quelqu’un doit garder le moral, c’est moi. J’ai quelques idées et je dois voir le coach pour en discuter avec lui. Dans le jeu, je n’ai pas l’impression que nous nous soyons faits bouffer. Mais nous avons encore perdu. Maintenant, Strasbourg doit réagir comme les autres ont su réagir. Il nous reste 180 minutes pour sauver la saison. Jamais, jusqu’ici, je n’avais imaginé le Racing en National. Mais là, il n’y a pas besoin de beaucoup d’imagination pour y songer. Là, on est vraiment très mal. »

Dans la salle de presse du stade de Roudourou, Pascal Janin a la moustache en berne. « C’est une sale soirée. Les autres résultats sont contraires. Mais ce n’est pas l’essentiel. C’est d’abord nous qui devons prendre des points. Au-delà des résultats des autres, notre comportement à l’extérieur est inquiétant. Sur les deux derniers déplacements, à Bastia et Guingamp, j’éprouve un grand sentiment d’impuissance. Car je ne vois pas comment on peut marquer. Nous avions pourtant essayé de tirer les enseignements de Bastia, en nous promettant de porter davantage le danger sur le but adverse. Mais l’équipe n’a pas eu cette capacité. Notre parcours à l’extérieur est indigne d’une bonne équipe de Ligue 2. »

Même le coach breton Victor Zvunka, pourtant l’un des vainqueurs de la soirée, se garde bien d’exprimer une joie trop exubérante. Guingamp reste en effet 19 e. « Notre victoire est méritée, il n’y a rien à dire. Mais les résultats des autres ne sont pas ceux escomptés. Tant pis. Nous allons essayer de nous remobiliser. Si nous comptons sur les autres, nous ne nous en sortirons pas. Au lieu de se jouer à 42 points, le maintien se jouera sans doute à 44, peut-être même à plus. »

Indigent en déplacement, le Racing l’a appris à ses dépens.

De notre envoyé spécial Stéphane Godin

[urotsukidogi]

On a jamais un discours réellement volontariste depuis le début de la saison. On agit comme des victimes et on finira comme ça.

[FM17]

J ai 2 questions qui m amusent ce matin...
en cas de descente, qui se réabonne ??
en cas de descente, doit on maintenir Janin ?

[urotsukidogi]

On aura moins de 1000 abonnements probablement quant à Janin il restera peut être simplement pour des raisons financières. Par contre on va bien perdre une bonne quinzaine de joueurs.

[FM17]

On a jamais un discours réellement volontariste depuis le début de la saison. On agit comme des victimes et on finira comme ça.

SI quand Gress a dit que le Racing devrait être en L1 mais que l effectif était mauvais....Certains de nos pauvres starlettes s en sont emues et ont tout fait pour qu il dégage bien aidé en cela par un Ginestet qui n en espérait pas tant....
Ah que l ambiance était bonne autour de la Meinau à la prise de pouvoir de Iznogood Janin....Un mec humble et souriant avec les journalistes, les joueurs, ses patrons...Le Racing allait remonter au classement rapidement...et devait même gagner dès la 2è journée à Laval ("Gagner à Laval ne serait pas un exploit" sont les mots de Janin...8 mois apres, pas une victoire à l exterieur...Ca c est un exploit par contre !!!!!).
Fournier est arrivé, il s est opposé à Fontenla and co qui voulaient faire n importe quoi avec l effectif et a compris que Janin n était pas l homme de la situation en voulant changer d entraineur...Malheureusement, cela ne s est pas fait.
Le Racing a fini naturellement par remonter et était même revenu à 8 pts de Metz 3è quand on a fait l erreur de dire à Janin qu il serait encore là l année prochaine....
Janin pleure la blessure de Fauvergue....Evidemment !! Le RAcing de Janin, ce ne sont que des grands ballons balances devant pour Nico !! Il n y a aucun autre schéma tactique....Janin étant le premier entraineur au monde à aligner par moment 4 milieux défensifs...Du grand Art...je ne parle pas des changements perpétuels de compositions, des remplacements au bout de 20 mnde matchs, des déclarations hallucinantes en fin de rencontre...
Je suis optimiste pour vendredi soir contre Le Havre qui ne joue plus rien mais tout va se jouer contre l équipe de Papin à la derniere journée et là...????????????????????????????????

[Maneo]

Si le Racing descend, le Racing disparaitra bel et bien du monde professionnel. Les joueurs s'en foutent visiblement donc je ne vois pas pourquoi on pourrait espérer quoi que ce soit.

[télésupporteur]

seule chose rassurante, la parole de plessis disant "' il faut définir une stratégie avec l'entraîneur "
enfin

[PoY]

Faut faire une opération portes ouvertes contre Le Havre et permettre aux supporters de venir gratuitement encourager le Racing vendredi soir....Que les dirigeants prennent une bonne décision et que la Meinau soit pleine !!!!!!

Heuuu, meme gratuit, je suis pas sur que le stade serait plein

[Keating]

Pleine de personnes pour les siffler, et ça va être une horreur de tension ce match ...

Je serai là, mais je m'attends à vivre le pire moment de l'histoire du Racing ...
J'ai presque envie de faire le déplacement à Chateauroux pour les voir humiliés à la 90ème ...