[09/10] 33ème J : Strasbourg / Dijon - 3/1

[argueti]

Besoin de personne

En dominant vendredi des Dijonnais invaincus depuis sept journées (3-1), les Strasbourgeois ont gardé leur destin en main et prouvé qu’ils avaient toujours cette capacité de réaction dont d’aucuns les croyaient dépourvus.

Le soleil darde abondamment ses rayons sur la Meinau. En ce samedi matin, le ciel des Strasbourgeois est aussi bleu ou presque que leur maillot. La victoire de la veille contre Dijon, nette et sans bavure (3-1), leur a offert six points d’avance sur le premier relégable, Châteauroux. Personne ne triomphe, mais tout le monde est rassuré. En particulier un Pascal Janin qui, après la « démission » d’Istres, a un instant pensé que ce qu’il redoutait depuis des semaines allait finir par se produire. « Istres m’avait inquiété, parce que nous arrivons dans une période où les joueurs, dont beaucoup sont en fin de contrat, peuvent précisément s’inquiéter de leur avenir. J’ai craint un relâchement inconscient, certains pouvant déjà se voir sous d’autres cieux. Mais les gars se sont arrachés et comportés comme de vrais pros. Ça me rassure avant les cinq derniers matches et me donne évidemment l’espoir d’aller chercher les points qui nous manquent. »

Avant la rencontre, le technicien strasbourgeois, en écho à l’intervention du président Jean-Claude Plessis la veille, avait exhorté ses hommes à retrouver ce supplément d’âme qui leur avait permis de surnager au cœur de la tempête hivernale des coulisses. « J’ai souvent dit ces derniers temps que nous n’étions pas suffisamment armés techniquement. C’est un constat, pas une remise en cause des garçons. Je leur ai pris l’exemple de Bordeaux. Voilà une équipe qui n’a rien à envier à personne sur le plan technique et qui, malgré sa valeur dans ce domaine, n’arrive plus à gagner un match. Les Bordelais n’ont plus ce supplément de courage et de gnac et leur aisance ne leur sert plus à rien. Contre Dijon, nous avons retrouvé tout ça et ainsi gommé par cet engagement décuplé certaines de nos erreurs techniques. »

« Je sais quand mon équipe a des arguments et quand elle en a moins »

Sans ouvrir le parapluie, l’entraîneur du RCS pointe tout de même « les circonstances atténuantes » qui ont altéré le rendement de son équipe. « J’ai annoncé depuis très longtemps (Ndlr : le 30 octobre au soir de la défaite 1-0 à Metz) que nous étions en danger sur le secteur offensif. Je l’ai répété au mercato d’hiver et j’avais à peine fini de le dire que Nicolas (Fauvergue) et Magaye (Gueye) se sont « pétés ». Quand ils sont revenus, j’ai aussitôt déclaré qu’il leur faudrait un peu de temps pour retrouver leur meilleur niveau. Face à Dijon, ils ont été meilleurs que la semaine précédente. J’ai suffisamment d’expérience pour savoir quand mon équipe a des arguments et quand elle en a moins. Je suis vraiment content, parce qu’à Istres, l’équipe n’avait pas donné d’elle-même une image suffisante. »

Aucun Bleu ne se hasarde toutefois à penser que le maintien est déjà en poche et l’affaire, dans le sac. « Six points d’avance sur la zone rouge, ça fait du bien, surtout à cinq journées de la fin », glisse Milovan Sikimic, « Nous avons toutes les cartes en main. Depuis notre succès sur Brest (1-0 le 19 mars) , ça n’allait pas trop sur le terrain. Nous avons beaucoup parlé ces derniers jours, avec le coach, entre nous aussi. Nous étions morts de faim en première mi-temps. Nous avons démontré que nous avons des joueurs de qualité et une équipe compétitive qui vaut mieux que sa 14 e place. »

Une équipe qui a la moelle pour sauver sa peau en L 2 et a une nouvelle fois prouvé à ceux qui en doutaient encore qu’elle n’a besoin de personne pour se sortir du guêpier dans lequel le chaos des coulisses l’a plongée cette saison.

Othon et Pichot de retour. Affaibli par la perte de trois kilos après son intoxication alimentaire et forfait contre Dijon, Quentin Othon va mieux et a couru hier. L’international espoirs reprendra l’entraînement collectif ce lundi matin. Idem pour le latéral droit Stéphane Pichot, désormais débarrassé de sa douleur à l’ischiojambier gauche. Seïd Khiter, touché lundi à l’ischio droit en fin d’entraînement, aura besoin de quelques jours supplémentaires et ne sera sans doute pas du voyage de vendredi à Bastia. Yassine Bezzaz (rééducation), Mamadou Bah (cheville droite), Emil Gargorov (ischiojambier droit), Boubacar Kébé (rééducation) et Victor Correia (adducteur droit) émargent toujours à l’infirmerie.

Marcos revient dans le circuit. Après plus de cinq mois sans apparition sur une feuille de match professionnel, le Brésilien Marcos est entré avant-hier à la 76 e et produit un quart d’heure intéressant. Après le non-match à Istres, le président Jean-Claude Plessis avait suggéré à Pascal Janin de relancer l’ex-attaquant de Berne. « Compte tenu de toutes les absences, je lui ai tendu la main », confesse le coach, « Parfois, pour le bien de l’équipe et du club, il faut savoir mettre provisoirement entre parenthèses les préceptes qu’on essaie d’inculquer à un groupe. Pour autant, je ne l’exonère pas de ses refus trop fréquents de jouer avec la réserve à l’extérieur en CFA, alors qu’il aurait dû le faire pour se maintenir en forme. À l’entraînement, il se comporte comme un pro, mais je n’ai pas apprécié ses refus de se déplacer avec les jeunes, surtout dans le contexte actuel. Ceci dit, j’ai aussi tenu compte du fait qu’il était sorti du groupe sur blessure à Nîmes le 4 décembre et qu’avant cette blessure, il avait fait les efforts pour revenir en forme. Avant Dijon, il a aussi accompli une bonne semaine. Je reconnais qu’il a plutôt fait une bonne entrée. »

Baning marque des points. Arrivé à Strasbourg fin janvier sans avoir joué cette saison avec les pros du PSG, Albert Baning s’était blessé à l’adducteur droit le 19 février contre Clermont, après seulement trois bouts de matches en Bleu. Depuis son retour, le Camerounais n’avait convaincu ni lors de son entrée à la 50 e contre Metz, ni à Istres où il était titulaire. Mais contre Dijon, l’ex-joueur d’Aarau a rendu une copie satisfaisante. Sur la retenue en première période, il a livré une 2 e mi-temps très propre. « Il a rassuré par rapport à ses premières prestations au cours desquelles beaucoup de monde, moi le premier, l’avait trouvé nonchalant », observe P. Janin. « Il a fait un match solide. »

Stéphane Godin

[FM17]

Plessis est un meilleur entraineur que Janin visiblement

[supppourtjs]

Bon, si on crois Janin, l'équipe peut faire de bon résultat jusqu'à la fin de saison si la liste des joueurs blessés ne se prolonge pas.

[FM17]

si on en croit FM, le Racing a un meilleur effectif que Arles qui est 3è....

[PoY]

Si on en croit les joueurs, ce sont eux qui se bougent pas le cul sur le terrain des équipes plus faibles

[FM17]

A quoi sert l entraineur ?

[fan_racing]

Pour avoir un entraîneur qui sache en permanence garder ses joueurs motivés, mettre en place un schéma tactique meilleur qu'une majorité de ses confrères de la même division et tirer le meilleur de chaque joueur à presque chaque match, il faut aussi BEAUCOUP plus de sous pour s'acheter ses services que n'en demande Janin. Raison pour laquelle ce dernier est présent, et on n'y changera rien.

[télésupporteur]

Plessis est un meilleur entraineur que Janin visiblement

faut'il en déduire que
1° janin serait un entraîneur
2° janin serait même un bon entraîneur