[09/10] 31ème J : Strasbourg / Metz - 1/1

[raphou96]

[silex57]

Je voulais faire la même remarque, c'est comme les PSG- OM où on parle à chaque fois d'un choc même si l'un des deux équipes est classée après la 15ième place ....

[raphou96]

Oui car c'est un choc de supporters

[fan_racing]

Ils nous font la même saison que le Racing l'année dernière sous la direction de Fufu. Sur le podium la majeure partie du championnat, et coiffé à la dernière journée...Angers, Nimes

Nîmes, comme ça on pourra faire le rapprochement avec Boulogne : sauvés à la dernière journée la saison d'avant, puis montés en Ligue 1.

[argueti]

Pichot et JAF ont repris

Les deux défenseurs latéraux, Stéphane Pichot (cuisse) et Jean-Alain Fanchone (genou), ont repris l’entraînement hier matin. A priori, ils seront aptes au service pour la réception de Metz ce lundi 5 avril (20 h 45) à la Meinau.

[argueti]

Six points (et plus si affinités)

Une victoire face à Metz permettrait au Racing d'engranger la moitié des points encore nécessaires à son maintien en Ligue 2. Mais les joueurs strasbourgeois, à l'image de Milovan Sikimic, pensent que leur équipe se doit de viser plus haut.

« A Tours, c'était mauvais et franchement, on ne méritait même pas le point du match nul. On a envie de rebondir tout de suite et de ne pas retomber dans la situation qu'on connaissait en début de saison », lance Milovan Sikimic. « La situation », c'est la position de relégable occupée par le Racing durant de - trop - longues semaines. Et cette zone rouge, le défenseur serbe, véritable guerrier de la charnière centrale, ne peut plus la voir en peinture.

« Il ne faut pas calculer »

« A domicile, hormis l'accident face à Angers, on est sur une belle série. Et on veut continuer sur cette dynamique », précise encore « Milo ». Mais quand on lui parle de ces sacro-saints six points, encore nécessaires pour permettre au Racing de se maintenir, il balaye la question d'un revers de main. « Je pense qu'il ne faut pas se focaliser là-dessus, estime le Serbe. Notre but n'est pas de prendre six points, mais de prendre un maximum de points ». Des propos qui font écho à ceux prononcés par Farez Brahmia en début de semaine. « On prend match après match. Il ne faut pas calculer. Je me rappelle bien de la dernière saison du club en Ligue 1. Il leur fallait trois points en onze matches pour se maintenir et on a vu le résultat... Si on commence à se dire qu'il nous faut seulement six points, on n'y arrivera pas », soulignait le jeune ailier. Milovan Sikimic pense lui aussi que le Racing doit se montrer plus ambitieux. « Avec cette équipe, on ne doit pas jouer juste le maintien, il faut viser plus haut. Pourquoi ne pas finir dans les dix premiers ? », ajoute même le Serbe. Mais pour parvenir à se rapprocher de la première partie du tableau de L 2, encore faut-il réussir quelques coups loin de la Meinau. Or, le Racing est actuellement 19e au classement « extérieur », avec seulement huit points récoltés depuis le début de saison. Une misère... « Gagner à l'extérieur, au moins une fois, c'est très important, surtout qu'on va rencontrer les quatre derniers*, poursuit Milo. C'est sûr, on peut faire quatre matches nuls et ça suffira peut-être, mais une victoire à l'extérieur pourrait débloquer beaucoup de choses. Ça pourrait nous permettre de jouer enfin plus libérés à domicile ». En attendant, c'est bel et bien un match à la maison qui attend les Alsaciens. Et qui plus est face à Metz, actuel 3e, plus que jamais en course pour la montée en Ligue 1.

« On va les empêcher de monter »

« On a vu Brest ici. Ils étaient deuxièmes au classement. Pourtant, on a quand même gagné. Même sans faire un bon match, on a tenu en étant costaud », rappelle le défenseur central. « Pour moi, ce derby est un match comme un autre. Que ce soit Metz, Bastia ou je ne sais qui en face, il faut prendre trois points... Après, c'est un match plus important pour les supporters. Je les comprends et j'espère d'ailleurs qu'ils seront nombreux lundi pour nous aider. Mais pour nous, que ce soit Metz en face, encore une fois, ça ne change rien », tranche Milovan Sikimic. Avant d'ajouter, un peu taquin. « Metz joue la montée et alors ? On va les en empêcher, c'est tout. » On prend les paris ?

Barbara Schuster

* dans l'ordre Istres (19e), Bastia (20e), Guingamp (18e), Châteauroux (17e)

[silex57]

J'aime bien ce discours un peu chaud avant un debry ça montre que les joueurs sont dedans.

[Manu]

Je vends (sauf gros changement) un billet pour tribune populaire que j'ai pris (9,50 euros) sur le net...

Me contacter par Mp si intéressé...

[fab]

Au vu du classement de la L2:

- si on perd on risque de lutter pour la relegation avec 3-4 equipes sur nos talons.

- si on gagne ça fera 7 points d'avance sur le 1er relegable, donc une position assez confortable.

- si on fait match nul, ça nous conforterait dans une position hybride, sachant que seuls les 5 derniers du championnat son "candidats" à la relegation...

[argueti]

A la croisée des chemins

Le FC Metz est en lutte pour la montée, quand le Racing doit arracher ses derniers points pour son maintien. Du côté de Saint-Symphorien, Bernard Serin, le successeur du légendaire Carlo Molinari, veut retrouver l'élite pour abandonner le voisin alsacien, le temps d'une saison au moins.

Bernard Serin est à la tête du FC Metz depuis quelques mois. Vu d'ici, cela a de quoi faire sourire quand cinq présidents ont défilé en moins d'une saison. Là, ce n'est que le 8e de l'histoire du club grenat. Dans la liste, son devancier s'est organisé un long règne en deux temps. « Carlo Molinari est demeuré 40 ans président, explique l'« héritier ». Cela facilite les choses. Il demeure vice-président, il y a une complicité entre nous et je peux bénéficier de son expérience. Mais d'un autre côté, partout en déplacement, je ne suis pas identifié comme le président de Metz. Carlo est président à vie. » Devenu calife à la place du calife en douceur, le chef d'entreprise, à la tête de 1 500 salariés, n'en exprime pas moins une fidélité affirmée pour l'écurie mosellane.

« Un club, ce n'est pas une entreprise comme les autres »

Et s'il a tapé du ballon à Florange dans sa jeunesse, s'il a croisé Piasecki sur les terrains de la DH lorraine, Bernard Serin connaît aussi les enjeux du foot pro. Le FC Metz ne vit pas la meilleure période de son histoire, marquée par une présence de 35 ans ininterrompue parmi l'élite de 1967 à 2002, mais son numéro un se refuse à abdiquer. « Un club, économiquement, c'est une PME, mais avec un retentissement, des connexions et une exposition qui font que ce n'est pas une entreprise comme les autres, indique le dirigeant lorrain qui martèle clairement son objectif : le FC Metz doit monter. » Comme son voisin strasbourgeois, le club au Graouly a « un train de vie de L 1. » « Retripler au deuxième échelon national, après avoir redoublé, cela veut dire rentrer dans le rang, poursuit Bernard Serin. Les contrats signés à l'échelon au-dessus arrivent à échéance, mais il y a l'aide à la relégation des droits télé qui disparaît (ndlr : deux millions d'euros la première, un la deuxième). » Et il y a aussi un engouement qui s'essouffle. « Notre plus grosse affluence, c'est le match aller de Strasbourg, avec 13 500 spectateurs, soit 50 % de la capacité du stade, constate la figure de proue des Grenats. Or le FC Metz a une zone d'influence sur un bassin d'un million et demi d'habitants, qui comprend les 400 000 Luxembourgeois dont on connaît le PNB ». La question du confort au stade se pose sur les bords de la Moselle comme de l'Ill. Mais le présent permet d'être un peu plus serein. La marge de la bande à Pouliquen est étroite. La montée reste dans le viseur. « Avec 16 points en huit matches, on devrait monter, constate le président. Mais il y a des défaillances individuelles ces dernières semaines. On est sur une série de trois nuls et une défaite. » Aussi, le Vendredi Saint a-t-il correspondu à la visite présidentielle sur le bord du terrain d'entraînement.

«Le match de deux clubs qui ont quasiment le record de matches en L1»

« Il faut que les joueurs se sentent soutenus, indique Serin qui pourrait donner la leçon à quelques influences londoniennes. On aborde un match compliqué, comme les sept qui suivent. C'est le match de deux clubs qui ont quasiment le record de matches en L1. C'est deux villes et deux régions qui méritent l'élite ». A Metz, les conséquences de la non-montée de la saison dernière se sont, pour l'heure, révélées bien moins néfastes qu'à Strasbourg. S'il est président depuis quelques mois, Bernard Serin, via Sollac dont il a été directeur général et qu'il a engagé dans le club en 1984, incarne une forme de stabilité. Lundi, c'est aussi deux conceptions d'un club de foot qui s'affronteront.