[09/10] 30ème J : Tours / Strasbourg - 2/0

[argueti]

Match compliqué en vue face à Giroud et son équipe qui vient de gagner 3-0 à Chateauroux ...

[raphou96]

Racing: le groupe


Pascal Janin a communiqué un groupe de seize joueurs pour le déplacement à Tours, ce vendredi soir (20h). L'Entraîneur du RCS récupère Stéphane Pichot, suspension purgée. Fauvergue, Bezzaz, Baning sont toujours forfait.

Le groupe:
Cassard, Gurtner;
J-A. Fanchone, Maire, Pichot, Sikimic;
Bah, Brahmia, Gargorov, Lacour, Othon, Rodrigo;
De Carvalho, Gueye, Ledy, Zenke.

Les absents:
Fauvergue (reprise), Bezzaz (genou), Baning (reprise), B. Kébé (reprise), Abadie (cheville), Correia, Damour, Dedola, Gasmi, Khiter, Marcos, N'Djama, S. Pelé, Sommer (choix entraîneur).

[EDES]

Match compliqué en vue face à Giroud et son équipe qui vient de gagner 3-0 à Chateauroux ...

Peut-être, mais le racing a plus d'un tour dans son sac !

[Roswell Man]

Giroud, c'est pas le mec qui a explosé la jambe d'Othon ?...

[Roswell Man]

By the way, on va aussi retrouver notre ami Chahir le rappeur !

[Keating]

pas sûr ...

Comment se porte Chahir Belghazouani, l’ancien strasbourgeois ? A-t-il enfin réussi à être régulier dans ses performances ?
On ne l'a pas vu dans des clips pour l'instant, et comme je ne vais pas voir les matches de la réserve, je ne peux pas porter de jugement sur ses performances récentes. Quant à ses prestations en équipe première, no comment...

[silex57]

C'est de qui la réponse ? En tous les cas elle est pas mal, en gros pour le voir faudrait qu'il fasse un clip !

[argueti]

D'un supporter du TFC

Il joue qu'en réserve maintenant ...

[argueti]

Sauvetage en vue

Le Racing est en quête de son premier succès à l'extérieur, ce soir, à Tours. Alors que les coulisses semblent se calmer, l'équipe strasbourgeoise pourrait se projeter sur une forme de normalité.

A naviguer au deuxième échelon de la hiérarchie, le Racing commence à se familiariser à ces contrées. Son 5e président cette saison l'a souligné, l'autre jour. « La L 2, c'est sympa, mais on rêve tous de L 1 ». Le destin strasbourgeois, pendant quelques semaines, restera ponctué de visites en cette région Centre et plus loin à l'ouest, vers le Val de Loire. Après Tours, ce soir, il y aura une balade dans le Berry, à Châteauroux, pour clôturer la saison mi-mai. A l'horizon, Nantes, Angers, Laval et sans doute Le Mans, amené à descendre d'un cran, doivent constituer les prochains compagnons de galère. Il s'agit toutefois d'asseoir sa place en championnat, repousser les derniers risques de sombrer plus bas. Quatorzième avec cinq points d'avance sur le 18e, le Racing ne serait pas loin de décrocher la timbale en mettant fin à une mauvaise habitude : ne pas gagner en déplacement.

« Il manque un petit truc »

Cela fait seize matches que ça dure, les quatorze disputés cette saison auxquels il convient d'ajouter les voyages à Boulogne (1-0) et Montpellier (2-1) de la saison passée. Ainsi, il faut remonter au 1er mai dernier pour enregistrer un travail bien fait en voyage à la faveur d'un doublé de Bah, du côté de Guingamp (1-2). Au moins, depuis trois mois, la bande à Janin ne perd pas loin de chez elle. « Les derniers matches n'ont pas été parfaits, mais il y a eu de la solidité, relève l'entraîneur qui rappelle quelques combats récents. On a été dominé à Caen, mais sans être submergé, on est revenu. Mais on ne peut pas nier que je n'ai pas trouvé les bons joueurs, si toutefois ils sont au Racing, pour décrocher une victoire en déplacement. Il manque un petit truc. » Le rendez-vous de la Vallée du Cher, le champêtre stade tourangeau, semble correspondre à une belle occasion de mettre fin à la malédiction. Il y a déjà des petits clins d'oeil séduisants, liés à un contexte. Le nouveau président Jean-Claude Plessis y est né, son propriétaire de patron, Alain Fontenla, itou. Il ne serait pas pour déplaire à ce duo que le Racing fasse sauter un verrou, fut-il psychologique. Car d'évidentes résistances demeurent dans le panorama strasbourgeois.

L'appel du Tire-Bouchon a fait pschitt

S'il a bien compris que l'appel du Tire-Bouchon a fait pschitt, Roland Ries, le maire de Strasbourg, continue d'exprimer sa contrariété. « Mon appel du 18 mars (ndlr : lancé dans un restaurant proche de la Cathédrale et dans lequel il enjoignait les Londoniens à vendre à un groupe d'actionnaires locaux) est (...) caduc, constate le premier citoyen strasbourgeois dans un communiqué publié hier. Je suis en attente de la définition d'un projet pour le Racing. (...) Il va de soi que les dirigeants actuels, au premier rang desquels M. Fontenla, devront assumer toutes les conséquences de leurs décisions et de leur comportement. Je souhaite qu'ils fassent la démonstration que leur gestion tant sur le plan financier que sportif va dans le sens de l'intérêt général du club et donc indirectement de la Ville et de la CUS ». La contribution des collectivités locales (de l'ordre de 800 000 euros) reste en suspend. « C'est aux propriétaires de me donner des éléments concrets pour rétablir le contact, précise Roland Ries. J'ai été échaudé par les insultes. J'ai bien pris note qu'ils ne veulent pas vendre. Mais ils doivent faire la démonstration de leurs bonnes intentions. » La défiance reste de mise. Mais la méfiance ne se porte pas mal non plus. Loués pour leur attitude dans la tempête, Pascal Janin et sa bande se savent dans une situation fragile. « Tous les compliments reçus seraient vite effacés s'il n'y a pas le maintien, juge l'entraîneur. Si la fin n'est pas bonne, on n'aura rien fait. » Or l'hôte du jour n'a rien de redoutable. Tours a autant gagné (cinq fois) que perdu ou concédé le nul sur ses terres. « Une victoire, ça nous ferait une belle opération, conclut le flegmatique technicien. Une victoire serait synonyme de sauvetage. » Dans une saison qui aura vu tout un club tanguer, une fin de saison les mains en haut du guidon ne serait pas loin de ressembler à une bénédiction.

Gare au Giroud

Le Racing devra se méfier d'une équipe tourangelle menée par Olivier Giroud, meilleur artilleur de Ligue 2 avec 19 buts au compteur.

BANC. - Chahir Belghazouani, l'ancien strasbourgeois, devrait débuter le match sur le banc des remplaçants. Daniel Sanchez lui a en effet préféré Gakpé sur le front gauche de l'attaque d'Indre-et-Loire. Le technicien tourangeau devrait d'ailleurs relancer le onze qui s'est imposé 3-0 la semaine passée à Châteauroux lors du derby du centre de la France. Le seul changement concerne en effet le banc, où Dujeux prend la place de Fabre.

ARME FATALE. - Même si Tours ne réalise pas une saison aussi réussie que l'an passé, l'équipe peut toutefois compter sur Olivier Giroud, actuel meilleur buteur de Ligue 2. Un Giroud qui est l'auteur du seul but du match aller (défaite 0-1). Le goleador s'est relancé la semaine passée en inscrivant un doublé à Châteauroux.

QUI DEVANT ? - Comme à son habitude, Pascal Janin n'a pas voulu dévoiler ses plans avant le déplacement alsacien en Touraine. Si Pichot devrait logiquement retrouver sa place à droite de la défense après avoir purgé sa suspension, plus d'interrogations en ce qui concerne l'attaque. Si le technicien a sous entendu que Gueye, trop juste physiquement, débuterait sur le banc, il reste tout de même deux postes à pouvoir. De Carvalho et Zenke sont en balance favorable. Au milieu, le quatuor Bah, Rodrigo, Othon, Lacour devrait logiquement être reconduit.

A 18. - Pascal Janin avait gardé 18 joueurs hier, pour le dernier entraînement avant cette 30e journée de Ligue 2. Ce sont finalement Pelé et Khiter qui restent à quai, Janin ayant décidé de garder Gueye, Ledy et Brahmia sur le banc.

François Namur

Comme a dit Kachkach, ça serait beau de gagner ce soir dans la ville d'origine de ... Fontenla et Plessis !!!

[argueti]

Un Tours à prendre

Toujours en quête d’un succès en déplacement, le RCS, qui n’a perdu qu’un seul de ses dix matches de Ligue 2 en 2010, espère franchir une étape décisive sur la route du maintien ce soir (20 h) chez une formation tourangelle à la peine à domicile.

Ce vendredi, pour la première fois depuis plusieurs semaines, un dirigeant du Racing accompagnera l’équipe en déplacement. Jean-Claude Plessis, qui a dîné hier dans le restaurant du président lyonnais Jean-Michel Aulas à Londres, en compagnie de ses actionnaires Alain Fontenla et Jafar Hilali, rentrera dare-dare pour être présent au stade de la Vallée du Cher avant 20 h.
« Une victoire serait presque synonyme de maintien »

Les Strasbourgeois seront ainsi probablement un brin étonnés de voir l’une de leurs « huiles » à leurs côtés. « Bah, nous nous sommes presque habitués à ne pas voir grand-monde dans nos vestiaires après les matches à la Meinau », en plaisantait Stéphane Cassard en début de semaine, avant la nomination officielle du nouveau président directeur général. « Et à l’extérieur, ça fait un moment que plus personne ne nous accompagne. »

Bien sûr, l’absence des nouveaux dirigeants n’a pas plus d’influence sur le parcours erratique des Bleus hors de la Meinau (*) que leur présence - parcimonieuse - n’en a sur leur trajectoire ascendante à domicile. Mais le déplacement de J.-C. Plessis en Touraine symbolisera tout de même un semblant de retour à la normale.

Y aura-t-il pour autant un effet Plessis ? Même en cas de premier succès strasbourgeois hors de la Meinau ce soir, il serait osé de le prétendre. Le RCS a depuis belle lurette redressé la barre. Sans son départ catastrophique, il pourrait même ambitionner de titiller des Messins qui occupent la 3 e place et qu’il reçoit le lundi 5 avril à la Meinau. Pascal Janin, lui, ne vit pas de regrets et ne songe qu’à l’avenir proche. « Je me dis qu’un succès à l’extérieur viendra peut-être avant la fin de saison », sourit-il, « Avec nos 36 points, une victoire à Tours serait presque synonyme de maintien. Nous n’avons jamais gagné chez l’adversaire jusqu’ici, mais nous y avons réussi des nuls cohérents, comme à Caen, Angers ou Brest. En 2010, nous n’avons perdu qu’un match sur dix (Ndlr : quatre victoires et cinq nuls) . Ça prouve que la méthode n’est pas mauvaise, mais qu’il manque un petit truc, de la confiance et de l’adresse. Nous avons été solides ces derniers matches et le parcours à domicile des Tourangeaux, qui n’est pas sans tache, me laisse espérer un résultat. »

Un succès bas-rhinois en Touraine constituerait un simple prêté pour un rendu, après celui du TFC à l’aller à la Meinau (1-0 sur l’un des 19 buts du meilleur buteur de L 2, Olivier Giroud). « Nous avions été logiquement battus tant nous avions été dominés dans tous les compartiments du jeu », n’a pas oublié Janin. « Le système de jeu de Tours lui permet de venir te chercher dans ta moitié de terrain, défendre haut et te mettre sous pression. Je vais comme d’habitude essayer de tirer le maximum du groupe, sans tout bouleverser. Nous avons mis un moment à nous mettre en route, mais notre rythme de croisière actuel est plus sympa. Seulement, j’ai dit aux joueurs que les compliments que nous avons pu recevoir pour avoir fait front dans la tempête qui secouait le club seraient vite effacés si nous n’obtenions pas le maintien. Le but est de le décrocher le plus vite possible pour pouvoir, ensuite, viser plus haut. » Et tirer enfin le rideau sur une saison certes harassante sur le terrain, mais moins qu’en coulisses.

Brahmia ou Gargorov ?

Quel système Pascal Janin élaborera-t-il à Tours ? A priori, le coach du Racing devrait recourir au 4-2-3-1 qu’il utilise plus fréquemment à l’extérieur qu’à domicile où il opte davantage pour le 4-4-2. Hier soir après l’entraînement, le technicien avouait n’avoir pas encore fait le choix des hommes. La base arrière (du gardien aux quatre milieux, en passant par la défense) devrait retrouver une configuration normale avec le retour de suspension du latéral droit Stéphane Pichot. Devant, Simon Zenke pourrait évoluer seul en pointe, Basile De Carvalho regagnant ainsi le banc. Pour le poste de n°10 (ou neuf et demi), P. Janin semblait hésiter entre deux options : 1. Mamadou Bah, ce qui, par ricochet, ferait glisser Guillaume Lacour à la récupération et entraînerait la titularisation sur le flanc droit d’un Farez Brahmia, dont le technicien aime l’abattage à l’extérieur ; 2. Emil Gargorov dont il apprécie la qualité de passe, même si la mobylette bulgare manque souvent de souffle sur la durée. Dans ce cas, Brahmia resterait sur la touche. À Tours, Daniel Sanchez pourra compter sur son duo infernal, Olivier Giroud (19 buts, 5 passes décisives) et Fatih Atik (5 buts, 8 passes, autant que la saison passée), mais aussi sur sa recrue hivernale, l’ex-Monégasque Serge Gakpe, qui, à l’époque, a préféré la Touraine à l’Alsace et a inscrit 4 buts en 8 matches. Meilleure équipe à domicile l’an dernier (45 points sur 57), mais seulement 15 e cette saison, le TFC présente chez lui un bilan tout juste équilibré (5 v, 5 n, 5 d, 20 points sur 45). Avant de s’imposer la semaine passée à Châteauroux (3-0), les hommes de Daniel Sanchez n’avaient récolté que cinq points sur les sept journées précédentes, reculant de la 5 e à la 11 e place.

Stéphane Godin