[09/10] 28ème J : Vannes / Strasbourg - 1-1

[silex57]

Ouais mais toujours pas de victoire à l'extérieur et une place de perdue ...

[raphou96]

Prendre un point avec une tactique offensive payante en cours de match et une réaction après être mené au score c'est toujours ca de pris même si 3 points auraient été mieux.

[télésupporteur]

Basile De Carvalho a l'occasion de servir Quentin Othon, en contre, mais l'attaquant sénégalais du Racing club de Strasbourg manque complètement son centre...

.................... enfin bref

cela ne s'appelle-t'il pas un pléonasme redondant

[raphou96]

[Roswell Man]

Ouais mais toujours pas de victoire à l'extérieur et une place de perdue ...

Mais un point de gagné sur le 18e...

[Keating]

C'est plutôt bien payé

Une équipe strasbourgeoise ballottée a profité de la maladresse vannetaise et d'un coup de pied arrêté providentiel pour revenir avec un point de Bretagne. Il faudra toutefois hausser son niveau de jeu pour s'en sortir.

S'appuyant scrupuleusement sur le onze aligné face à Angers (1-2), Pascal Janin a décidé de redonner une deuxième chance à des joueurs en échec une semaine plus tôt. Il n'est pas sûr qu'il y en ait une troisième, quand il s'agira de se coltiner Brest, vendredi prochain à la Meinau.

Évidemment sans un dirigeant à l'horizon

Dans la fraîcheur bretonne, évidemment sans un dirigeant à l'horizon - en existe-t-il vraiment encore ? -, le Racing a fait preuve d'abnégation. «Les joueurs se mettent minables pour le club. Et c'est comme ça que l'on arrivera aux 40 points ou un peu plus nécessaires au maintien», analyse l'entraîneur strasbourgeois.
Objectivement, ce n'est pas en jouant comme à Vannes que cette équipe sauvera les meubles pendant que d'autres reluquent l'argenterie. Elle a failli mordre la poussière pour être, comme il y a six mois, tirée vers le bas.
Alors qu'une fanfare joue comme une marche funèbre en coulisses, il a suffi de quelques airs entonnés par des instruments sympathiques pour anéantir dans le Morbihan les bonnes intentions venues de l'est. Un air de biniou pour planter le décor, quelques applaudissements enfantins pour accueillir les héros du VOC: la bande à Janin a évolué dans une ambiance de sous-préfecture.
Le Racing a été reçu dignement. Il s'est essayé à un foot chatoyant, s'efforçant de soigner ses transmissions et de déployer un plan ambitieux à partir d'un schéma verrouillé par le positionnement assez bas de De Carvalho. «On a plutôt réussi une bonne entame», considère Janin, technicien en passe de croiser son 5e président dans la saison.
Mais le rapport de force dessiné par quelques escarmouches alsaciennes s'est révélé trompeur. «Ils nous ont chopé sur coup de pied arrêté, remarque le technicien à moustache, et ils sont habiles pour envoyer les ballons dans le dos.»

«On se sauvera à l'arraché»

Le vaisseau strasbourgeois a vraiment tangué sous les coups de boutoirs plus volontaires qu'habiles des attaquants du VOC. La maladresse a été au rendez-vous des initiatives bretonnes et cela s'est révélé salvateur. A force de ne pas s'enfoncer, le Racing a fini par remettre le nez à la fenêtre pour équilibrer la balance comme elle avait penché.
Othon a botté, Khiter a guetté au 2e poteau pour orienter vers Ledy, au bon endroit au bon moment. «Ce résultat a été obtenu à l'arraché, juge Janin. Mais on se sauvera de cette manière car on n'a pas la possibilité technique de s'en sortir en jouant à une touche de balle.»
Un programme à base d'huile de coude et de bleu de travail est annoncé pour le Racing jusqu'au mois de mai. La bête est blessée, considérait le grand quotidien de l'Ouest au moment de présenter la rencontre. Avec cinq points d'avance sur Guingamp, le 18e, ce matin, elle n'est pas encore mourante. Au regard de son classement (14e), expression d'une situation incertaine, elle n'est pas non plus sauvée.

Quel misère ce Janin ... A croire que notre effectif est tellement moins technique que ceux de Laval ou Brest Vivement qu'un remplaçant lui soit trouvé !

[Keating]

Globalement en baisse
Face à la poussive escouade vannetaise, le bloc strasbourgeois a eu tendance à se fissurer. Quelques défenseurs ont paru à bout de souffle. Le milieu n'a guère fait mieux. Le salut est venu du banc.

CASSARD (***) : franchement plus autoritaire dans ses coups de pied, en comparaison de ses récentes sorties, le portier a été plutôt inspiré, parvenant à contrarier les velléités locales.
PICHOT (***) : le vieux briscard n'a encore eu de cesse de lutter pour cadenasser un côté où Reset et Sammaritano ont rarement existé. Auteur de montées intéressantes, il aura simplement été coupable d'un gros loupé à l'entame des arrêts de jeu.
MAIRE (**) : plutôt à son avantage jusqu'à la fin du mois de février, le défenseur central est en-dedans. Il a subi l'impact dans les airs et a parfois été en retard dans ses interventions.
SIKIMIC (***) : le Serbe a fait montre de son habituelle sérénité dans un axe central où son compère a paru en difficulté. Vigilant et bon de la tête, il a solidement joué son rôle de sentinelle.
FANCHONE (**) : sur son côté droit, Dja Djédjé avait visiblement envie de s'illustrer. « JAF » a eu toutes les peines du monde à le cadenasser. Remplacé par KHITER (64e), dont le retour sur les pelouses après six semaines d'absence a été marqué d'une passe décisive.
LACOUR (***) : intelligent dans ses placements, le capitaine a été souvent à la retombée des ballons qu'il a orientés avec pertinence. Dans la dernière ligne droite de la première mi-temps, il a semblé gagné par l'imprécision collective, mais s'est révélé d'une incontestable capacité à s'adapter en terminant arrière gauche.
RODRIGO (**) : le Brésilien a signé son début de match avec une glissade, puis a peiné dans ses passes. Dans le zig, quand il s'est agi d'être dans le zag, souvent en retard, le milieu a fort déçu.
BAH (**) : après avoir eu du mal à se situer, contré à quelques reprises, le Guinéen n'a jamais vraiment pesé sur les débats et a terminé à bout de souffle.
OTHON (***) : nettement plus offensif qu'à l'accoutumée, au point de faire office d'ailier... droit, il a eu tendance à se précipiter pour jouer une partition avec du déchet. Mais la lumière est encore venue de l'un de ses coups de pied arrêtés.
DE CARVALHO (***) : décevant il y a huit jours, l'attaquant s'est d'abord illustré par une tête (13e), mais aussi par une attention plutôt défensive, finalement très reculé sur le terrain. Sans repère, il a longtemps erré avant de convaincre un peu après le remplacement de Zenke.
ZENKE (***) : souvent disponible pour débuter, mais vraiment esseulé, le Nigérian a fait de son mieux. Sans guère de soutien, livré à lui-même, il a dû tout faire devant et n'a pas démérité avant d'être remplacé par LEDY (64e), auteur de son 2e but de la saison.

[urotsukidogi]

On est peut être pas plus pauvre techniquement qu'une autre équipe (Vannes ou autre) mais étant donné notre classement et la confiance des joueurs, il doit être particulièrement difficile de jouer en une touche de balle ou d'emballer le jeu. De plus honnêtement, si le niveau global n'est pas une catastrophe, par contre, certains sont très très limités (qui a dit De Carvalho dans le fond?)

[argueti]

Un banc en béton

Pour un Racing malmené plus d’une heure hier à Vannes, le salut est encore venu des remplaçants. Khiter a offert l’égalisation à Ledy six minutes après leur entrée en jeu (1-1).

Le Racing n’a toujours pas gagné à l’extérieur cette saison. Mais il n’y perd plus depuis le 22 décembre et son échec 3-0 au Havre. Hier soir, il est allé chercher au courage son 4 e nul consécutif hors de ses bases, face à des Vannetais qui ne se sont plus imposés au stade de la Rabine depuis le 18 décembre.

Un nul un brin heureux. Même si les Strasbourgeois furent les premiers à se mettre en évidence, avec deux têtes de Lacour à côté (1 re) et Bah au-dessus (13 e), les coéquipiers de Franck Dja Djedje, prêté par le RCS au VOC cette saison, ne mirent pas longtemps à reprendre l’ascendant. Entre une reprise trop molle de Reset repoussée par Cassard (14 e), un but refusé à Guillon pour une main préalable de Dja Djedje (21 e), une reprise trop enlevée de Camara sur un centre en retrait de Dja Djedje (60 e), une tentative de Sammaritano dans les nuages (65 e) et un tir du gauche en pivot de Camara repoussé du pied par le gardien bas-rhinois, les Vannetais auraient pu – dû ? – tuer le match. Car à force de pousser, ils avaient ouvert le score à la 33 e sur un corner de Camara catapulté au fond de la tête par un Hervé étonnamment seul aux six mètres.

Sans être écrasés dans le jeu, les Bleus furent toutefois mis sous l’éteignoir pendant plus d’une heure. À la 64 e, Pascal Janin, qui avait confié l’organisation du jeu à Quentin Othon dans l’axe, en soutien de Zenke et avec un De Carvalho décalé à gauche, décida d’insuffler du sang neuf en lançant Seïd Khiter et David Ledy. Six minutes plus tard, sur un coup franc d’Othon dévié par une tête vannetaise, la 3 e passe décisive du premier offrit au second son 3 e but à bout portant. Encore une fois, le coaching de l’entraîneur bas-rhinois s’était révélé efficace.

« L’état d’esprit nous sauve la mise »

Sur la fin, le RCS eut même quelques bons coups à jouer qui auraient pu lui permettre de s’offrir sa 1 re victoire hors de ses bases et un hold-up. « On prend ce point à l’arraché et j’ai bien l’impression que nous allons nous sauver de cette manière, sur notre vaillance », admet Pascal Janin, « L’état d’esprit nous sauve la mise. Après le but vannetais, nous avons frôlé la correctionnelle, mais n’avons pas baissé les bras. Dommage que notre déchet technique ne nous ait pas permis de mieux exploiter certains contres. Le moindre point est un bon point, surtout à l’extérieur. Ça nous rapproche de la barre des 40. »

S’il perd une place (14 e), le RCS, qui n’a grappillé que 3 points lors des 4 dernières journées, en gagne un sur la zone rouge et en possède désormais cinq de plus que le premier relégable, Guingamp. Il a aussi gagné hier un 6 e président en moins de 10 mois. « Je l’ai appris avant la causerie », réagit le coach, « et j’en ai informé les joueurs. Je souhaite que la nomination de Jean-Claude Plessis, que je ne connais pas personnellement et qui m’a appelé, adoucisse la situation. Qu’un président salarié soit au quotidien au chevet du Racing, des pros et du staff, constituera une avancée. Avoir un interlocuteur qui connaisse bien le foot me rassure. J’espère juste qu’il ne va pas être effrayé par le fait que c’est mon 5 e président et qu’il ne va pas craindre pour sa place (sourires). »

[Its_me]

Je viens de voir le but qu'on se prend ... incroyable passivité sur un coup franc ... le gars se retrouve totalement seul au point de penalty.