[09/10] 26ème J: Caen / Strasbourg - 0/0

[pouic]

Bonne performance... Surtout compte tenu des absents. En progression depuis le début de l'année.
La question est : jusqu'ou iront-ils? Car plus il gagnent de places au classement, plus nous risquons d'avoir des regrets à nourrir...

[PoY]

Car plus il gagnent de places au classement, plus nous risquons d'avoir des regrets à nourrir...

Pas sur, si on gagne la 3eme place, on aura aucun regret à nourrir

[kranjcar]

Peu de choses à ajouter, match surtout solide, quelques contres possibles inachevés. Juste 2, 3 constatations :
- la solidité actuelle a surtout été visible sur ce match, elle provient d'un important travail de harcèlement des joueurs non défenseurs. C'est sûr que Pichot lorsqu'il a l'aide conjointe de brahmia/damour tiens mieux son couloir
- contrairement à certains j'ai trouvé le match de damour plus qu'encourageant, il n'est pas pour rien dans la relance lente et difficile de caen à force de faire l'essuie glace juste derrière zenke pour empêcher le jeu adverse de progresser rapidement. idem pour zenke qui s'est bien démené. On peut avoir des regrets sur l'efficacité offensive mais vu le boulot défensif accompli c'est un peu logique aussi.
- l'équipe n'est vraiment pas aidée par rodrigo, plus que son peno, c'est la somme de passes à l'adversaire qui me désole
- je peux en avoir raté, mais grosso modo suite à son entrée au milieu pelé à perdu 9 ballons sur 13, de même c'est après ce changement que quelques actions de caen sont arrivés par l'axe
- belle combativité générale
top :
bah/lacour/maire/damour
flop :
rodrigo/cassard/gargorov/pelé

[D520]

Changement de standing

En tenant tête au leader, les Strasbourgeois ont poursuivi leur série d'invincibilité. Toujours sous la menace au classement, ils apparaissent suffisamment rassurants pour envisager un prochain maintien.

Le Racing garde cinq longueurs d'avance sur la zone de relégation, quand Caen en compte onze sur le 4e. Il y a un océan de 19 points entre Normands et Alsaciens. Entre le leader et le patient strasbourgeois, longtemps malade, aujourd'hui convalescent et peut-être bientôt fringant, il y a eu néanmoins match vendredi.

« Avec des si, on serait champion de France »

Il y a eu une domination sensible du leader, durant une bonne moitié de mi-temps, qui a pu faire craindre l'échec du plan d'Ornano. Mais il y a eu également des occasions de succéder à Bordeaux, dernier visiteur victorieux en ces lieux, par Rodrigo, manquant un penalty, et surtout par Bah, à la conclusion de deux offensives en fin de match. Sur un mode un tantinet humoristique, l'entraîneur strasbourgeois a plus regretté les contre-attaques mal terminées que le gros manqué du Brésilien. « Je lui ai dit que s'il avait marqué, Caen aurait peut-être réagi et on aurait perdu 3-1, souligne l'entraîneur strasbourgeois. S'il l'avait raté à cinq minutes de la fin, cela aurait été autre chose. Et puis, avec des si, on serait champion de France ». Dans les dix dernières minutes, c'est donc à Bah qu'est revenue la frustration d'avoir manqué deux ouvertures. « Il y a aussi peut-être un hors jeu signalé sur une contre-attaque qui n'y est pas, rappelle encore Stéphane Pichot. Et il me semble que Zenke peut aller en face-à-face derrière avec le gardien ». Les quelques possibilités de l'emporter ne doivent pas faire oublier les coups de chaud sur la cage de Cassard, les dégagements à la desperado de Lacour, l'indulgence de la barre transversale qui a renvoyé le lob de Yatabare. Au final, le Racing a fait comme Tours, Laval et Châteauroux : il a récolté un point qui fait du bien. La 32e unité au compteur le maintient dans une série d'invincibilité et préserve son avance sur les mal classés.

Le Racing a perdu l'habitude de perdre

Mais au regard de sa qualité défensive, d'un match finalement globalement bien maîtrisé, il a peut-être également changé de standing. Pascal Janin ne bâtit pas de château en Espagne. « On essaye de tout mettre en place pour assurer le maintien et pouvoir préparer tranquillement la saison prochaine », explique l'entraîneur. Le présent confirme néanmoins une réalité. Le Racing a perdu l'habitude de perdre et ne fait ainsi plus partie des vilains petits canards de la L 2 plombés par les échecs à répétition, notamment les quatre défaites encaissées lors de ses sept matches de l'été. « On est dans une forme de spirale, les gars refusent de lâcher, constate Janin. Ensuite, il y a le petit brin de réussite qui a pu manquer dans le passé ». Il contribue à repousser la menace d'une relégation et c'est bien là l'essentiel. « Ça risque de lutter jusqu'au bout avec des résultats bizarres chaque semaine, tempère Pichot. Mais on reste sur une bonne dynamique pour sauver notre tête. On revient de loin, on donne l'image d'un groupe solide et on parvient à rivaliser avec les meilleurs du championnat ». Le tout, désormais, c'est de s'éloigner des pires. L'accueil d'Angers, vendredi, doit y contribuer.