[09/10] 26ème J: Caen / Strasbourg - 0/0

[FM17]

ce match nous laissera des regrets car on va s apercevoir que Caen qui va monter tranquillement n est pas meilleur que nous....

pas mieux...j ai même le bon prono

[argueti]

Opération blindage réussie

A la faveur d'un match plein de courage, d'intelligence et d'envie, le Racing a récolté un point mérité sur le terrain du leader caennais. S'ils ont souffert après la pause, les Strasbourgeois peuvent même nourrir quelques regrets. Invaincus en 2010, ils remontent à la douzième place.

Si le visage du Racing en coulisses demeure toujours une source de larmes, d'inquiétude et de désespoir, celui affiché sur le terrain tend à se rabibocher avec le foot. En 2010, les Bleus n'ont pas perdu en sept matches.

Rodrigo s'est pris pour Michalak

La bande à Janin n'est pourtant pas épargnée par les contrariétés. Entre une direction nébuleuse - totalement absente, hier, pour le rendez-vous chez le leader - et une infirmerie remplie à ras bord, avec dix absents au coup d'envoi, il a encore fallu bricoler. Mais Lacour, Maire et les autres ont décidé de jouer en équipe. Ils ont savamment préparé un coup, formant un bloc compact pour mieux jaillir de l'arrière puis porter le danger dans le camp d'en face. Le point du match nul, le 32e cette saison, prouve que le coup a fonctionné. Il aurait pu se transformer en une énorme sensation. Cela n'a tenu à rien. Rodrigo, qui s'est pris pour Michalak à l'heure de transformer le penalty obtenu par Brahmia en tout début de rencontre, n'a pas toutes les responsabilités dans l'échec du hold-up subtilement organisé. Bah a manqué le ballon une première fois (83e'), le cadre une seconde (87e'), d'un rien, dans la dernière ligne droite de la rencontre. Globalement, le Racing a été digne de sa forme. « Ça s'est déroulé un peu comme on l'avait imaginé, a souri Pascal Janin, après coup. Compte tenu de la physionomie de la rencontre, il fallait réduire les espaces et exploiter les contres ». Son équipe a scrupuleusement respecté les consignes. Elle a fait montre d'un art de défendre ensemble, de se serrer les coudes toujours, de lutter sans cesse. Ça a plutôt dézingué aux quatre coins du terrain. Fanchone en a été quitte pour une hanche endolorie et une sortie précoce. Mais Zenke a aussi donné de sa puissance, Brahmia a toujours harcelé, les quatre de derrière se sont systématiquement interposés. « C'était un gros match, a confirmé Pichot, auteur d'un... gros match. On a vu qu'il y a une âme dans cette équipe. Caen avait envie de se racheter de son dernier résultat (ndlr : une défaite à Ajaccio 2-0) et s'est présenté dans une configuration très offensive ». Bien assis sur une organisation où Damour a densifié l'entrejeu, le Racing a dû faire face à un schéma normand plein d'ambition. Plutôt que de la crainte légitime au regard de ce déploiement ambitieux, les Strasbourgeois l'ont donc d'abord joué sur un mode musclé, avant de se muer en coffre-fort.

« Les joueurs vont au combat »

Avec un vent à décorner un boeuf en guise d'environnement, les Strasbourgeois ont été franchement brinquebalés. Il y a eu vingt minutes, bien délicates, au retour des vestiaires. Le Stade Malherbe a eu recours à la diagonale pour déstabiliser le solide ensemble strasbourgeois. Le Racing n'en est pas devenu fou pour autant, se montrant toujours concentré dans ses remontées et son pressing. Loin d'envisager une onzième victoire à domicile, le Caennais a pu entr'apercevoir l'ombre d'un échec à domicile, scénario inédit depuis mai 2009. « Il y a un état d'esprit, explique Janin à propos de son groupe. Dans le vestiaire, ils s'apprécient. Dans la préparation, je ne dirai pas qu'ils vont à la guerre, parce que je n'aime pas cette expression, mais ils vont au combat ». Quand des soldats sont sur le flanc, d'autres émergent de l'arrière-garde. « On n'a plus envie de perdre, proclame Pichot. On a laissé trop de jokers en route. On avait 19 points à la trêve et on s'est dit que l'équipe qui s'en sortirait sera celle qui perdra le moins ». Pour se sortir d'une saison toute pourrie, le Racing désormais peut s'appuyer sur l'âme de ses guerriers.

Une défense de fer

Les Strasbourgeois ont joué une partition défensive parfaite, empêchant les Caennais de concrétiser leur pression, notamment en deuxième période.

CASSARD (***) : ses dégagements ont parfois laissé à désirer, sa sérénité n'a pas été évidente en début de match. Il a fait le boulot sur les rares tentatives cadrées normandes.
PICHOT (****) : dans un rôle essentiel au regard du déploiement caennais, le latéral droit a fort bien tenu son couloir, décourageant les velléités de Langil, notamment.
MAIRE (****) : auteur de jaillissements toniques, le défenseur central a confirmé sa bonne passe. Il a terminé à bout de souffle, mais a été d'une redoutable efficacité.
SIKIMIC (***) : le Serbe a fait preuve de sa sobriété habituelle pour neutraliser les assauts normands.
FANCHONE (non noté) : après quelques débordements initiaux de Yatabare, il a eu tendance à séduire avant d'être victime d'une virulente intervention de Sorbon, le contraignant à céder sa place à GARGOROV (39e', **) inhabituellement imprécis dans ses transmissions.
RODRIGO (***) : le Brésilien a pu porter comme une croix son raté initial, sur penalty. En fait, il a relevé la tête pour participer avec efficacité à la bataille du milieu, orchestrant notamment le pressing.
BAH (***) : de retour après une impasse contrainte face à Clermont, le Guinéen a été plutôt inspiré dans son travail défensif. En dépit d'une énorme chevauchée en première période, ses intentions offensives ont été émaillées d'un peu de déchet et il a raté les occasions de fin de match.
BRAHMIA (***) : virevoltant sur son côté droit, il a d'entrée provoqué le penalty. Judicieux dans ses appels, l'ailier a parfois manqué de précision avec le ballon et a baissé de pied après la pause. Remplacé par LEDY (80e').
DAMOUR (***) : à 19 ans, pour la première titularisation de sa carrière chez les pros, plus de deux mois après sa précédente apparition, le milieu s'est coltiné un sacré client avec Seube, un Caennais tout en cannes. Parfois en manque de vivacité offensive, il a apporté son écot à l'effort défensif. Remplacé par PELÉ (59e').
LACOUR (****) : le couteau suisse du Racing a dû faire preuve de son énorme faculté d'adaptation, passant d'une position offensive dans le couloir gauche à un poste défensif, une trentaine de mètres plus bas, à la sortie de Fanchone. Il a alors "coupé" moult occasions chaudes après la pause.
ZENKE (****) : une semaine après avoir ouvert son compteur-but en L 2, le Nigérian a mordu dans le match en même temps que les mollets de Heurtaux, frôlant le carton très tôt. L'attaquant a ensuite été épatant avec ses courses vers l'avant et ses déviations opportunes.

François Namur

[argueti]

Le point de l’héroïsme

Après avoir raté un penalty d’entrée par Rodrigo, le RCS a subi tout le match hier à Caen face au leader. Mais arc-bouté sur une défense héroïque, il a su préserver son invincibilité en 2010 (0-0) dans un stade d’Ornano où seules trois équipes avant lui n’avaient pas perdu.

Une place gagnée (12 e), pas de but encaissé, une invincibilité toujours d’actualité en 2010 : le Racing a entretenu sa belle dynamique hier à Caen en résistant à un Stade Malherbe qui reste la seule équipe invaincue chez elle (10 victoires, 4 nuls). Avec un peu plus de suite dans les idées sur ses contres, il aurait même pu être le premier à faire trébucher les Normands chez eux. Notamment s’il avait ouvert le score d’entrée comme il en eut l’occasion.

Car c’est tout de même un comble d’attendre la 26 e journée de L 2 pour obtenir un penalty et de le rater. La trotteuse n’a en effet pas bouclé sa 3 e révolution que Brahmia désarçonne Leca d’un crochet dans la surface. Le défenseur normand tend la jambe et envoie valser le Ludovicien. Le penalty est indiscutable. Rodrigo s’avance, marque un temps d’arrêt dans sa course d’élan et frappe au-dessus. « J’ai bien senti qu’en l’absence des attaquants, il n’y avait pas pléthore de candidats pour tirer. Nous ne lui en voulons pas du tout », l’excuse Pascal Janin.

En titularisant pour la première fois de la saison Loïc Damour – plutôt qu’Emil Gargorov – en soutien de Zenke, le coach a une fois de plus pris tout le monde à contre-pied. Son objectif tactique est clair : réduire les intervalles pour mieux aspirer les hommes de Franck Dumas dans une double toile d’araignée.

Dans un match alerte – un vrai bon match de foot – les Bleus subissent donc, sans concéder trop d’occases, hormis cette bicyclette de l’ex-Strasbourgeois Kandia Traoré, sans réel danger pour Cassard (10 e), cette frappe d’El Arabi sur l’extérieur du petit filet gauche (38 e) et, surtout, cet extérieur du gauche dévissé aux 6 mètres de Traoré qui rate la cible (45 e + 2). Entre-temps, Brahmia a, lui, manqué d’un chouïa de culot sur une lumineuse ouverture de Bah dans l’intervalle et n’a pas osé tenter sa chance (36 e). Entre-temps aussi, le RCS a perdu Jean-Alain Fanchone, touché à la hanche gauche sur un tacle de Sorbon à la 29 e et sorti 10 minutes plus tard.

« Ce nul témoigne de l’état d’esprit »

Les Bleus plient avec intelligence et discernement, mais plient quand même. La pression malherbiste est exponentielle. Cassard détourne une demi-volée de Sorbon (48 e), puis se saisit d’une tentative d’El Arabi (60 e). Le RCS frôle la correctionnelle et va la frôler encore plus à la 65 e sur un lob de Yatabaré. Le ballon rebondit sur la transversale, puis la cuisse de Sikimic, avant d’être dégagé en catastrophe par Lacour (65 e).

À deux reprises pourtant, Mamadou Bah, surpris sur un corner de Gargorov (83 e), puis imprécis sur sa volée du gauche après un centre de Rodrigo (88 e), est tout près d’offrir la victoire aux siens. « Nous avions décidé de jouer en acceptant la domination caennaise, sans trop reculer, ce que nous n’avons pas toujours su faire », analyse Pascal Janin. « Nous savions qu’en jouant ainsi, nous nous procurerions des contres. Malheureusement, nous n’avons pas su les concrétiser. Ce point témoigne encore une fois de l’état d’esprit. Il y avait peut-être la place de prendre trois points sans que ce soit vraiment un hold-up. »

Le Racing se satisfera néanmoins d’avoir confirmé un redressement à même de l’emmener plus haut encore ces prochaines semaines.

De notre envoyé spécial Stéphane Godin

Et Pelé a joué où ? car dans le résumé il est a l'origine de dernières actions !

[GeoGeo]

quand j'écoutais il jouait milieu déf...

[Roswell Man]

Il a pris la place de Damour.

[raphou96]

Très bon point de pris avec un match qui aurait pu être gagné par les deux équipes.

Au moins on peux espérer avoir de meilleurs résultats à l'exterieur contre d'autres équipes.

[Its_me]

J'en reviens toujours pas que Rodrigo ait tiré ce pénalty ... bon comme dit c'était en début de match, Caen aurait surement réagit autrement.
Et ce que Bah a râté en toute fin de match c'est hallucinant ... y'avait de quoi gagner ce match.

[télésupporteur]

prestation consistante du racing
un point pas volé
mon top
maire, la bonne surprise de ces derniers matches
brahmia, encourageant, il faut maintenant le laisser jouer 2à 3 matches de suite, pour le tesyer correctement
lacour, a fait simplement du lacour
mon flop
damour, dépassé techniquement , physiquement et mentalement lors de ce match, inquiétant pour la suite de sa carrière
rodrigo, aussi nul que le journaliste qui le compare à michalak ( qui lui marque des points en butant )
zenke de la bonne volonté, mais trop limité techniquement
les autres
cassard, début de match fébrile, mieux lorsque caen a augmenté la pression
pichot, match moyen, pas d'accord avec certaines appréciations sur sa prestation d'hier soir
sikimic, bon match
fanchone, non jugé,
gargorov, match juste passable
bah, discret, puis de plus en plus présent
les entrants
pelé, bof
ledy, guère mieux
j'ai été surpris par le positionnement de lacour et bah,une permutation entre les deux m'aurait semblé plus conforme à leurs qualités

[Phapha]

J'en reviens toujours pas que Rodrigo ait tiré ce pénalty

Pareil. En a-t-il déjà tiré avec le Racing ? Et puis il me semble que c'était une bonne occasion de laisser sa chance à un attaquant en recherche de confiance (Zenke ou Brahmia), même si c'est sur pénalty c'est toujours bon pour le moral de marquer.

[argueti]

Son pas arrêté lors de la course où le gardien n'a pas suivi l'a planté j'ai l'impression ...