[Ex] Basile de Carvalho

[télésupporteur]

faute professionnelle de l avoir recruté !

peut'on reprocher une faute professionnelle à un amateur

[FM17]

pas mal

[argueti]

Basile de Brest

Arrivé cet hiver à Strasbourg après avoir passé cinq saisons dans le Finistère, Basile De Carvalho se réjouit à l'idée de retrouver ses anciens partenaires, vendredi à la Meinau. Si la tête du Sénégalais est au Racing, son coeur est resté en rade de Brest.

Il a posé pour la première fois les pieds sur le pont levant de Recouvrance, au bas de la rue de Siam, face au château, un jour d'hiver 2005. Loin de son Sénégal natal et des pirogues qui glissent sur le fleuve Casamance, chez lui, à Zinguinchor, Basile De Carvalho ne sait pas encore que Brest deviendra son nouveau port d'attache.

« Ma fille y est née, tous mes amis sont là-bas »

Le longiligne attaquant, arrivé en France à l'âge de 19 ans par la Bourgogne, du côté de Louhans-Cuiseaux, passé par Sochaux puis Sedan, va s'y poser cinq ans. Un long bail, à l'échelle footballistique. « J'ai beaucoup de souvenirs qui sont rattachés à cette ville, dit-il. Ma fille y est née. Tous mes amis sont là-bas. Une association humanitaire à mon nom, en faveur des enfants désoeuvrés du Sénégal, fonctionne toujours. » Sportivement, en revanche, les images heureuses sont plus rares. Le Stade Brestois vogue alors dans les eaux troubles de la Ligue 2 et doit souquer ferme pour ne pas tomber plus bas. De Carvalho ne s'en formalise pas. Quand il n'est pas blessé, ce qui arrive au moins une fois l'an, souvent pour un long moment, il est indéboulonnable. « Je revenais toujours fort en fin de saison, précise-t-il. A trois reprises, on a failli couler mais on a arraché le maintien dans les dernières journées. Je me souviens de ce penalty que j'inscris à Tours et qui nous sauve. Ou encore de notre qualification en Coupe de France à Nice. »

« J'ai compris qu'il était temps de partir »

Ces quelques instants de bonheur, ravis à un quotidien de labeur, n'en sont que plus intenses. En début de saison, De Carvalho finit pourtant par perdre son optimisme et son sourire. Arrivé aux manettes de l'équipe, Alex Dupont entreprend un vaste chantier, dans lequel Basile de Brest ne constitue plus une priorité. « Quand je suis revenu de blessure, je ne revendiquais pas une place de titulaire, j'espérais juste être dans le groupe des seize, poursuit-il. Ça n'a pas été le cas. Il y a eu une cassure. Mais je n'en veux pas à celui qu'on appelle désormais "Sir Alex". C'est un très bon entraîneur, avec ses convictions. J'ai compris qu'il était temps de partir. » En répondant à l'appel de Pascal Janin, son ex-coach dans le Finistère, De Carvalho comprend qu'il ne récoltera pas les fruits de son investissement. A Brest, le bateau vers la Ligue 1 est parti sans lui. Sur les quais, amertume et rancoeur ne se sont pas pour autant glissées dans ses bagages. « Je suis content pour le club et la ville, qui méritent de retrouver l'élite, assure-t-il. Je me suis rendu compte que ça collait dès les premiers matches. Parfois, il est des choses que l'on n'explique pas. Mais l'entraîneur peut se reposer sur un très bon vestiaire. L'ambiance y est très saine. Le recrutement a aussi vraiment été fait de manière intelligente. » Les arrivées de « joueurs d'expérience comme Omar Daf (ex-Sochaux) ou Oscar Ewolo (ex-Lorient) ont permis de stabiliser l'équipe. » Sur le front offensif, sa partition en somme, l'éclosion de Nolan Roux (12 buts), la clairvoyance de Bruno Grougi - meilleur passeur du Championnat - ou la percussion de Benoît Lesoimier, actuellement blessé, ont apporté l'indispensable touche de réalisme.

« Ils sont un peu fatigués, il faudra savoir en profiter »

« Globalement, Brest défend bien, applique un pressing constant au milieu et met les défenses en difficulté sur contre, indique-t-il. Actuellement, ils sont un peu fatigués (deux défaites consécutives à Francis-Le Blé, ndlr) mais ont encore de la marge. Il faudra savoir en profiter. » En bon pro, De Carvalho conclut par cette phrase convenue : « Un match est un match, il n'y aura pas de cadeaux. » Elle est énoncée sans trop de conviction. Quelque part, Basile a encore les pieds sur le pont de Recouvrance, au bas de la rue de Siam, face au château. Basile de Brest vit toujours.

Séb.K.

[argueti]

Basile, Brestois de cœur

Arrivé à Strasbourg le 31 janvier après cinq saisons et demie à Brest, l’attaquant strasbourgeois croisera son ancien club avec plein d’envie, mais sans esprit de revanche demain (20 h 30) à la Meinau.

Il avait signé à Brest en 2004 avec l’espoir secret de ramener le club breton en Ligue 1. Dans moins de deux mois, le Stade brestois retrouvera peut-être – sans doute — l’élite du football français, après près de deux décennies d’absence (Ndlr : il avait été rétrogradé en D 2 fin 1990-1991). Mais ce sera sans lui. Blessé à de multiples reprises ( « grosso modo, une saison sur deux »), Basile De Carvalho a perdu sa place en 2009-2010 au sein de l’effectif dirigé par Alex Dupont.

Après en avoir fini avec ses pépins physiques, il a cru pouvoir retrouver un fauteuil dans le groupe des 16, puis l’équipe de départ. Mais il a fini par se rendre à l’évidence : le TGV brestois était parti sans lui. « En cinq années, nous avons souvent, avec mes collègues, contribué à sauver le club quand il était à deux doigts de couler. J’espérais un peu plus de reconnaissance, mais ce n’est pas grave. Sur la fin, je ne servais plus à rien. Ça me faisait mal de ne pas jouer. J’ai toujours mouillé le maillot et été titulaire quand j’étais opérationnel. J’ai eu une discussion franche avec le coach Alex Dupont, parce que je ne suis pas du genre à cacher les choses. Je n’étais pas d’accord avec lui sur certains points et j’ai eu l’honnêteté de le lui dire. Après, il y a évidemment eu une cassure. Je n’avais plus rien à attendre. J’ai préféré partir. »

La rupture avec celui que certains, du côté du stade Francis-Le-Blé, ont promis d’appeler « Sir Alex » si le Stade remonte en L 1 est alors consommée. Sans animosité aucune dans l’esprit du Sénégalais. « Ce n’est pas parce que je n’ai pas joué avec lui que ce n’est pas un bon entraîneur. »

Son ancien coach brestois, Pascal Janin, l’appelle fin janvier. Basile résilie son contrat dans le Finistère et saute dans le premier avion pour Strasbourg. Double passeur décisif pour sa première en Bleu à Sedan (3-3), il est encore à la recherche de son meilleur rendement, surtout après son penalty raté l’autre vendredi contre Angers (1-2).

Indépendamment de son cas personnel, l’ancien Brestois s’attend ce vendredi « à un match difficile » face à une formation bretonne « qui possède un très bon vestiaire. » Le néo-Strasbourgeois se dit « content » pour ses ex-coéquipiers et « une ville qui n’attendait que ça », même si « ça va faire un peu bizarre de revoir dans le camp d’en face des collègues avec qui j’ai travaillé pendant des années. Nous redeviendrons amis après le match, mais pendant, nous ne nous ferons pas de cadeaux. »

« Une ambiance exceptionnelle »

Pour lui, le secret de la réussite brestoise tient en une certaine stabilité. « C’est peut-être ce qui nous a manqué les saisons d’avant. Là, les dirigeants ont su faire un recrutement malin, avec des garçons revanchards. Des joueurs comme Omar Daf ou Oscar Ewolo apportent leur expérience de la Ligue 1. L’ambiance du vestiaire est exceptionnelle. C’est ce qui fait la force de Brest. »

Le Sénégalais compte néanmoins profiter de l’actuel coup de moins bien du Stade brestois pour s’engouffrer dans la brèche avec le Racing. « Jusqu’ici, les Brestois ont eu la chance de ne pas être trop confrontés aux blessures. Mais leur équipe ne tourne pas beaucoup. Les mêmes joueurs jouent tout le temps et sont sans doute un peu fatigués. Ils sont dans le creux et voudront se relancer à la Meinau. Pour moi, c’est un match particulier, mais c’est avant tout un match à gagner. »

Cet été, le Racing visait l’accession et Brest, le maintien. En huit mois, la roue a tourné.

Stéphane Godin

[Its_me]

Depuis quelques jours je em pose une question : va-t-il marquer avant la fin de la saison ?

[télésupporteur]

marquer les esprits du piblic : surement
des buts : les fautes de mains du gardien, cela existe

[Roswell Man]

Dans ses bons moments il sait dynamiser le jeu, un peu comme Bezzaz ou Shereni l'an dernier. Mais c'est clair qu'il n'a rien d'un buteur, hélas.

[Roswell Man]

çà existent

2 fautes en 2 mots...

[silex57]

Dans ses bons moments il sait dynamiser le jeu, un peu comme Bezzaz ou Shereni l'an dernier. Mais c'est clair qu'il n'a rien d'un buteur, hélas.

D'un autre coté s'il faisait marquer les autres ça suffirait. Il ne faut pas toujours se fier aux stats pour juger un attaquant.

Maintenant dans ce cas précis y'a pas grand chose qui plaide en sa faveur ...

[baskath]

Depuis quelques jours je em pose une question : va-t-il marquer avant la fin de la saison ?

Il faudrait qu'on lui laisse tirer les penaltys pour qu'il marque !