Dominique Pignatelli

[D520]

Pourquoi? Le contrat entre toi et le RCS a été rempli: tu as pu assister à tous les matchs, non?

dans nos travées, il fallait juste passer le jet haute pression sur les sièges pour enlever les déjections des pigeons !!!

[Tenor]

[argueti]

Rendez-vous mardi

Une certaine confusion a régné ce week-end. Mais finalement, tout est rentré dans l’ordre ou presque. Après avoir demandé par mail aux actionnaires minoritaires RLS 79 (Robert Lohr et Léonard Specht) et Dominique Pignatelli d’abandonner leur compte courant hier avant 18 h (Ndlr : le 3e, Egon Gindorf, a déjà accepté), les possibles futurs propriétaires du Racing, Sébastien et Bernard Graeff, ont fini par nouer un dialogue téléphonique avec eux.

S. Graeff, qui sera dès aujourd’hui à pied d’œuvre à la Meinau avec son avocat Arnaud Schmitt et un auditeur pour passer en revue les finances du Racing, rencontrera demain mardi Léonard Specht et Dominique Pignatelli, à un horaire à fixer. Les deux minoritaires alsaciens ont, comme Gindorf, annoncé à Bernard Graeff, le père de Sébastien, qu’ils renonçaient à leur droit de préemption. Mais ils attendent d’en savoir plus avant de statuer sur leur abandon de compte courant (1,125 million pour Pignatelli, 300000 pour RLS 79). « Alors que Sébastien Graeff m’avait fait savoir qu’il me rappellerait durant le week-end, je n’ai d’abord reçu qu’un mail me demandant d’abandonner mon compte courant, sans que soit évoqué le montant de l’abandon, ni même une clause de retour », raconte D. Pignatelli. « Et puis, vers 19h, j’ai eu la surprise d’être appelé par M. Graeff père qui a proposé un rendez-vous avec son fils Sébastien et leur avocat Arnaud Schmitt mardi en fin de matinée. Je suis d’accord, sous réserve que mon propre avocat soit disponible. Honnêtement, j’aurais préféré une discussion franche et amicale. Mais bon. On me dit qu’on va me demander d’abandonner 400000 euros, mais Bernard Graeff lui-même ne m’a pas donné de chiffre. Je suis prêt à discuter, mais je n’abandonnerai rien sans clause de retour. Après tout, Jafar Hilali va récupérer 3 millions dès que le RCS remontera en Ligue 2, puis en Ligue 1. Egon Gindorf a certes abandonné 300000 euros, mais ces 300000 euros correspondent à la plus-value qu’il a réalisée et réinjectée lorsque Robert Lohr a racheté 20 % de la SASP en 2007. Cet argent, il ne l’a jamais décaissé et il lui est donc d’autant plus facile de tirer un trait dessus (Ndlr : le reste du compte courant dont l’ancien président disposait lui avait été remboursé par Philippe Ginestet) . »

Même si Dominique Pignatelli et Léonard Specht ne ferment pas la porte à un accord, on est toutefois loin du monde idyllique décrit par Sébastien Graeff dans le communiqué envoyé tard hier à la presse et publié en intégralité sur www.lalsace.fr.

[Stan]

Merci Mr Pignatelli

[Jeter]

par contre s'il y a depot de bilan,
il recupere son compte courant non ?

[Gotcha]

tu rêves !

[Jeter]

alors pourquoi il s'arrange pas avec Graeff !

[Stan]

Je comprends pas là.

Soit Pignatelli accepte la reprise de Graeff, il perd son argent et on est en National.

Soit Pignatelli refuse le deal de Graeff, il perd son argent et on dépose le bilan.

C'est ça ???

[urotsukidogi]

La defense de Pignatelli est plutôt bien argumentée et effectivement il a aussi à perdre pas mal dans cette histoire, franchement Pignatelli a autant que les autres (peut être même plus) intérêt que le racing reste à flot et soit vendu. Les argumentaires de Graeff sont assez étrange franchement.

[argueti]

Les négociations ont repris

Alors qu’à midi, les ponts semblaient rompus, une rencontre fortuite à 14h à la Meinau entre l’actionnaire minoritaire Dominique Pignatelli, venu rencontrer les salariés, et l’ancien président Jacky Kientz, représentant de Sébastien et Bernard Graeff, a permis aux deux camps de reprendre place autour de la table des négociations. Le premier a fait un geste. Il en attend un de la famille Graeff. Un accord sur la vente du club reste possible.

Rien n’est fait, mais au moins la porte des négociations a-t-elle été rouverte. Sensible au communiqué qu’avaient publié les salariés du Racing dans la matinée, Dominique Pignatelli, l’homme que la famille Graeff accuse d’être à l’origine du blocage de la vente du club bas-rhinois, est venu à 14h à leur rencontre. Il a croisé dans les bureaux de la Meinau Jacky Kientz, l’ancien président du RCS (1990-1992), mandataire de la famille Graeff dans le dossier de rachat du club. Alors que les échanges de mails et de communiqués de la veille avaient débouché sur une impasse et quelques échanges houleux, la rencontre fortuite entre les deux hommes a permis de renouer le dialogue. Vers 16h, Dominique Pignatelli est venu à la rencontre de la presse expliquer qu’une issue favorable était possible, même si, selon lui, elle n’a rien d’une certitude. Jusqu’à ce soir, les deux parties vont négocier dans l’espoir de trouver un terrain d’entente.

Sans entrer dans le détail de tractations toujours au cours, le patron d’Intergraphic a indiqué avoir « fait un geste. Nous nous sommes remis à la table des négociations. J’ai fait un pas. Jacky Kientz est maintenant en train d’essayer de convaincre les décideurs, Bernard et Sébastien Graeff, d’en accomplir un à leur tour. Si M. Graeff a envie d’acheter le club, qu’il le démontre. Mais il doit comprendre qu’il n’est pas acceptable de demander aux minoritaires d’abandonner leur compte courant, alors que l’actionnaire majoritaire précédent, Jafar Hilali, va s’en tirer avec une somme rondelette. Si les salariés n’avaient pas publié ce communiqué, je ne serais jamais venu à la Meinau. J’ai tenu à me présenter devant eux pour leur donner ma position et je pense qu’ils l’ont bien comprise. J’ai été sensible à leur appel. Je sais que certains sont désespérés. Je ne sais pas si une issue heureuse sera trouvée, mais les discussions ont repris. C’est déjà énorme, parce qu’à midi, tout semblait terminé. »

« Nous avons voulu sensibiliser les décideurs au stress que nous ressentons »

Par la voix d’Eric Moerckel, le kiné secrétaire du comité d’entreprise, le personnel (77 salariés au total) indique « avoir voulu sensibiliser les décideurs au stress que ressentent les salariés. On a demandé à toutes les parties prenantes de s’asseoir autour d’une table et de faire l’effort pour trouver une solution. C’est vital pour le club et pour nous. Nous sommes là pour que le Racing continue à exister. Ce soir, au plus tard demain matin, les différents protagonistes nous diront si on va plus loin ou si tout est abandonné. On verra si notre appel à l’aide a été fructueux.» En cas d’échec, le dépôt de bilan pourrait être prononcé dès lundi par la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg, après un passage vendredi devant la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) fédérale qui confirmerait à coup sûr la rétrogradation administrative en CFA.

Après la probable liquidation judiciaire, les salariés seraient licenciés dans le mois à venir. Mais l’avocat du CE Jean-Pierre Guichard, présent sur place, a néanmoins prévenu que même si le rachat du club était concrétisé, l’avenir ne serait sans doute pas rose pour le personnel. « Mon sentiment personnel et même si je ne connais pas les engagements de M. Graeff dans ce domaine, c’est qu’un plan de reprise viable passera par quelques licenciements, histoire d’adapter la voilure du club à sa réalité sportive, le National. »
Alors que les deux parties disposent encore de quelques heures pour s’entendre, le pire peut toutefois toujours être évité.

Stéphane Godin

Punaise, Stef Godin fait même des articles dans la journée maintenant