Luc Dayan

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argueti
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Re: Luc Dayan

Message par argueti »

Manu a écrit :Par contre je ne comprends pas que nous ayons un tel déficit...
Ginestet n'était pas fier d'annoncer 500k € de bénéfice au dernier exercice ? ;)
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argueti
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Re: Luc Dayan

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Dr Dayan au chevet du RCS

Contacté il y a 8 jours par Alain Fontenla, l’ancien médecin du sport Luc Dayan, spécialisé dans le redressement des clubs en difficulté, a officiellement rejoint le Racing hier pour tenter de lui redonner un peu d’aplomb. Sous contrat pour 4 mois, il pourrait prochainement prendre la présidence du club.

Comme annoncé en exclusivité dans notre édition d’hier, Luc Dayan a fait officiellement son entrée ce mardi dans la maison Racing. Un édifice plus que centenaire, dont l’équilibre a largement été fragilisé ces derniers mois, pour ne tenir plus qu’à un fil depuis le début de ce sombre mois de décembre 2009. En l’occurrence, l’ancien médecin du sport, grand habitué des missions intérimaires pour remettre à flot les clubs de football en crise, s’est vu confier la mission par Alain Fontenla, actionnaire majoritaire du Racing-Club de Strasbourg, de restructurer économiquement et sportivement le club alsacien. Avant, sans doute, d’en prendre la présidence. Sous contrat avec la holding Racing Investissements (*) pour une durée de 4 mois, L. Dayan sera épaulé dans sa tâche par Benoît Rousseau (voir ci-dessous). « L’objectif de leur mission d’assistance consistera à reconfigurer le RCS pour répondre avec succès aux importants enjeux sportifs et économiques auxquels il est confronté à court et moyen terme », a précisé Alain Fontenla dans un court communiqué diffusé hier matin. L’investisseur tourangeau, dont le silence de ces derniers jours a été tout autant assourdissant que la cacophonie qui a accompagné son arrivée à la tête du club, n’était donc pas resté les bras croisés. En faisant entrer dans la danse Luc Dayan, dont le CV est interminable, il se rachète en quelque sorte un peu de crédibilité. Et se réaffirme en patron.

En attendant sa présentation aux médias lors d’une conférence de presse fixée au lundi 4 janvier à Strasbourg, Luc Dayan a de son côté accepté sans problème de répondre à nos questions. Entretien.

Luc Dayan, vous voilà désormais lié à l’avenir du Racing-Club de Strasbourg…

Oui, mais pas en tant que président, contrairement à ce que vous affirmez dans vos colonnes (notre édition d’hier, NDLR). La mission qui m’a été confiée par l’actionnaire majoritaire, c’est de rétablir des fondamentaux au sein du club, à la fois économiques et sportifs. C’est une tâche que j’ai déjà menée à maintes reprises, à Cannes, Nice, Valenciennes, Saint-Etienne, Nantes, au PSG…

« Si besoin, je serai président »

Quel est votre statut ?

Je suis lié par contrat pour une durée de 4 mois avec la société Racing Investissements qui contrôle le club. Mais je suis indépendant. Alain Fontenla m’a contacté il y a 8 jours pour me demander si j’étais prêt à mettre mes compétences au service du Racing. J’ai accepté. Concrètement, je dois remettre tout d’aplomb, faire un audit complet et mettre ensuite en place un processus pour redresser la situation économique et sportive du club.

Selon nos informations, Julien Fournier va quitter la présidence du club…

Il y a une véritable perte de confiance entre Julien Fournier et Alain Fontenla, c’est certain. Il m’a été dit hier (lundi, NDLR), après qu’ils se sont rencontrés à Paris, que leur collaboration allait s’arrêter là. La rupture de contrat se fera soit à l’amiable, soit sous forme de licenciement. Quand je dis ça, je parle au nom de la société Racing Investissements.

Vous a-t-il été demandé de le remplacer comme nous l’avons annoncé ?

C’est envisageable que je devienne président. Alain Fontenla me l’a demandé, si le besoin s’en fait sentir. Je prendrai ce poste à titre gracieux, pour ne pas aggraver la situation économique du club. Mais je n’ai pas vocation à être président du RCS sur le long terme.

Où en est-on d’un point de vue financier ?

C’est la bonne nouvelle : l’actionnaire va assumer les besoins en trésorerie du club jusqu’au 30 juin 2010. Sinon, je n’aurais pas accepté cette mission. D’une manière ou d’une autre, il fera en sorte de combler les 7 millions d’euros de pertes annoncés (voir par ailleurs).

« Ce club, c’est un truc de fou ! »

Vous qui êtes penché sur le RCS depuis plusieurs jours, pensez-vous que le club tourne rond ?

Il y a un problème de fonctionnement, c’est certain. Rendez-vous compte : entre la SASP, la holding EuroRacing, la société Racing Investissements et FC Football Capital Limited, il y a quatre étages différents. C’est un truc de fou, ce club ! C’est la première fois que je vois ça en tout cas : un actionnaire principal qui a toutes les responsabilités, avec une cascade d’actionnaires minoritaires derrière lui.

Vous êtes-vous associé financièrement à Alain Fontenla ?

Non, absolument pas. Je ne suis pas un acheteur de club, je suis un redresseur de situation. Je ne veux pas rentrer au capital du Racing.

Alain Fontenla souhaite-t-il encore vendre ses parts ?

D’après ce qu’il m’a indiqué, non.

Le club va-t-il s’en sortir ?

La situation n’est pas désespérée, mais elle est très compliquée. Je vous expliquerai tout très bientôt, mais je veux d’abord rencontrer les salariés et leur parler. On n’est pas aux pièces. Je serai lundi (le 4 janvier, NDLR) à Strasbourg et nous organiserons une conférence de presse.

Propos recueillis par Fabien Rouschop

(*) Racing Investissements, contrôlé par la structure londonienne « FC Football Capital Limited », est la société qui détient 70 % des parts de la holding EuroRacing, elle-même détentrice de 78 % des parts de la SASP, donc du club.

Bio express

Né le 25/11/1957 à Paris, Luc Dayan est marié et père de 3 enfants (25, 22 et 18 ans).
• 1983 à 1989 : médecin généraliste et médecin du sport à Puteaux puis à Paris.
• 1999 : privatisation du club de football de Lille, puis président (2000/2001).
• 2001 : privatisation de l’AS Cannes.
• 2002 : restructuration du capital de l’OGC Nice et mise en place de son organisation managériale.
• 2003 : conduite de la cession du capital de l’AS Saint Etienne.
• 2004 : structuration des clubs du Mans (MUC 72), de Rennes et de Valenciennes (VAFC).
• 2006 : Tentative de « rachat » du PSG pour le compte d’un fonds d’investissement qatari.
• Juin/juillet 2007 : président du FC Nantes.
• 2008/2009 : président de l’Entente Sannois Saint-Gratien.
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Re: Luc Dayan

Message par piasecki »

c'est vraiment chouette le racing

on croit avoir tout vu tout ecrit tout entendu sur ce club et puis non, il y a toujours un truc qui se passe , un mec qui arrive nulle part, un autre qui se prétend en mesure de redresser une situation tres compliquée et de l'installer durablement en L1 alors que personne n'y est arrivé depuis trente ans, un avocat suisse qui est agent de joueur a ses heures perdues, un estonien fantome, etc

si j'avais du talent, je proposerai une serie tele autour du racing !!
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Re: Luc Dayan

Message par urotsukidogi »

Tu l'appellerais Haine, Défaite et Honte
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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fab
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Re: Luc Dayan

Message par fab »

tu as oublié ridicule! ;)
Si un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. S'il n'en a pas, s'inquiéter n'y changera rien
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Keating
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Re: Luc Dayan

Message par Keating »

DNA a écrit :Le système Dayan

Missionné pour remettre d'équerre le Racing, Luc Dayan est un personnage bien connu du football français. Entre des missions commando aux quatre coins de la France et des investissements personnels à Lille puis en Région parisienne, son activité ne laisse pas indifférent.

Autant Julien Fournier est toujours demeuré dans l'ombre, autant Luc Dayan, propulsé en première ligne par Alain Fontenla depuis le début de semaine et susceptible de lui succéder, n'a rien contre quelques projecteurs. L'ancien médecin a joué les hommes de dossier. Aujourd'hui, il n'hésite pas à s'exposer. Et si son action peut s'éclairer d'une lumière criarde, elle ne se révèle en rien inefficace. L'intéressé scinde son action autour de deux axes : la reprise ou la transmission d'un club et l'investissement personnel dans une structure. Au départ, rien ne laissait supposer que Luc Dayan endosse un profil d'alchimiste du foot pro français. Si tout ce qu'il a touché ne s'est pas transformé en or, s'il a pu susciter quelques inimités dans l'Hexagone du ballon rond, s'il est également marqué par un échec au printemps 2006 dans la reprise du PSG quand il n'a pas séduit les politiques ou Canal + dans un projet de reprise du club de la capitale avec des capitaux en provenance d'Angleterre ou du Golfe persique, le médecin de 52 ans est également auréolé d'incontestables réussites.

Un nouveau souffle au FC Nantes

La dernière en date a pris pour théâtre le FC Nantes. La maison canari n'est guère fringante ces temps-ci, mais il lui a donné un minimum de souffle lors de l'historique descente de 2007 en Loire-Atlantique, intervenue après 43 années de présence ininterrompues parmi l'élite, sur les cendres d'une tutelle Dassault pleine d'embarras. Luc Dayan déboule à la fin du printemps, quitte le club au coeur de l'été, mais a su remettre la vieille maison en ordre en confiant le recrutement à Xavier Gravelaine, avant de laisser la boutique à Waldemar Kita. Nantes remonte une saison plus tard. De la même manière, il a oeuvre, à travers des missions de quelques mois, au chevet de l'OGC Nice en 2002 ou de l'AS Saint-Étienne en 2003, dans un même souci de restructurer un club en difficulté. On peut donc le taxer d'une certaine habileté... avec l'argent des autres. Il reste que ses échecs sont rares. Et sa réputation continue de s'appuyer sur sa première apparition dans le foot pro avec l'organisation du décollage lillois. Reconverti dans le marketing sportif dans les années 1980, il apparaît pour la première fois en première ligne dans le Nord. Le LOSC est moribond, à la fin des années 90, et semble définitivement relégué dans les bas fonds du foot français avec l'émergence confirmée de son voisin lensois. Quand les Sang et Or décrochent leur premier et seul titre de champion en 1998, les Dogues sont en passe d'enchaîner une deuxième saison en L 2. Avec Francis Graille, Luc Dayan prend la tête du club lillois, le réorganise, le fait remonter avant de le revendre à Michel Seydoux.

Un regard mitigé sur ce qui s'apparente a priori à une franche réussite

« C'est la première fois que j'investissais personnellement, a expliqué le missionné, hier. J'avais travaillé sur le dossier de reprise du PSG pour Canal +, précédemment. Mais là, j'engageais mes propres deniers ». Il semble à l'origine d'une dynamique irrésistible, qui a porté le club nordiste jusque parmi les cadors de la L 1. L'intéressé porte un regard mitigé sur ce qui, a priori, s'apparente à une franche réussite : « On a initié des choses intéressantes, on a lancé des projets immobiliers favorables pour le club, comme le domaine de Luchin (ndlr : le centre d'entraînement lillois est l'un des plus avancés d'Europe). Mais il y a le problème du stade. Il ne s'est réglé qu'il y a deux ou trois mois ». Avec cette question émerge l'un de ses combats récurrents. S'il a quitté l'actionnariat du LOSC en 2004, c'est en raison d'une « surface financière insuffisante », souligne-t-il. « Les enjeux et les moyens exigés dans le foot pro sont considérables. Or, je gagne simplement ma vie en m'efforçant de mener à bien des missions comme celle qui concerne le Racing. Je n'ai pas vraiment de capacités d'investir. En fait, elles dépendent surtout de la revente de mes parts dans le LOSC ». L'une des grandes fortunes du cinéma français, Michel Seydoux, y a pris le relais, ce qui n'empêche pas le dauphin actuel de Bordeaux d'envisager des ventes pour se renflouer. Luc Dayan, lui, est reparti vers une autre campagne personnelle. Et ses investissements concernent l'Entente Sannois St-Gratien. Avec ce club, il est dans l'idée de créer un deuxième club dans la capitale. L'« ESSG » fréquente le CFA soit le même échelon que Colmar ou la réserve strasbourgeoise et l'ambition peut donc prêter à sourire. Il ne désespère pas dans ce combat. A l'issue de la saison 2005, Sannois termine 4e du National, Valence, 2e théoriquement promu, est relégué par la DNCG pour des considérations financières. « J'ai demandé notre intégration en L 2, explique Dayan. On a gagné en appel il y a quelques mois (ndlr : un dédommagement de 500 000 euros a été décidé par les tribunaux). Mais on veut obtenir la réintégration dans un championnat professionnel. En fait, on se retrouve là au coeur du problème en France, aux limites entre le public et le privé. »

Le commandement de la religion Dayan, la volonté de s'affranchir de la sphère publique

Voilà le commandement de la religion Dayan, la volonté de s'affranchir de la sphère publique. Il décèle dans l'appel aux collectivités dans le sillage de la candidature à l'Euro 2016 une absurdité du système français où tout, finalement, est ambigu. « A Lille, le projet initial de stade que l'on avait élaboré était complètement privé, explique-t-il. Car cela bénéficie au privé. En ne coupant pas le cordon entre les deux sphères, on se retrouve avec un secteur public qui doit combler les pertes du privé et un domaine privé qui ne s'affranchit pas complètement du public. » Il n'en démord pas et continue de porter à bout de bras un projet de Cité Sport, conçu autour de Sarcelles. Il se fera peut-être sans le foot. « Avec le hockey et d'autres disciplines, il y aura une mobilisation de capitaux, garantit-il. Et puis je crois encore en une réintégration de l'ESSG en L 2. Le Ministère en a d'ailleurs appelé au Conseil d'État sur le sujet. On est avec un problème comme celui-là au confluent du sportif, de la morale et de la justice ». Pour le dossier Racing, il reléguera ces principes au second plan. Comme à Nice, comme à St-Étienne, comme à Nantes, il n'envisage qu'un passage express en Alsace. « Le but est de trouver un équilibre entre le sportif et le financier, prévient-il. Si le travail se passe bien, il n'est pas exclu que j'accompagne plus longtemps le club. Mais je ne m'inscris pas dans la durée ». Comme souvent, Dayan est en opération commando.

François Namur
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Re: Luc Dayan

Message par argueti »

Fontenla saura t-il faire ce que Ginestet n'a jamais réussi : s'encadrer de gens compétents et du milieu ?
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Re: Luc Dayan

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :De l’ordre dans la maison ?

Au terme d’un mois de décembre échevelé, l’arrivée du duo Dayan-Rousseau devrait permettre de clarifier un peu la situation du RCS en interne. Pascal Janin a été confirmé au poste d’entraîneur, mais un chantier immense démarre, économiquement et sportivement.

Si les bons comptes font les bons amis, ils font aussi les bons clubs de football. C’est avec cette idée fixe que Luc Dayan a officiellement pris en main les destinées du Racing-Club de Strasbourg mardi. Appelé à la rescousse par un Alain Fontenla parti pour rester, l’ancien président de Lille et Nantes attendra ce lundi 4 janvier pour venir une première fois à Strasbourg, rencontrer les salariés du club et tenter de faire de 2010 l’année du renouveau au Racing. Vaste entreprise.

Pour mener à bien sa mission, le médecin du sport reconverti homme d’affaires a cependant voulu clarifier immédiatement les positions de chacun. Au-dessus de lui d’abord, avec Alain Fontenla, actionnaire majoritaire du RC Strasbourg, qui lui a fait la promesse d’assumer son statut en mettant la main au portefeuille pour satisfaire aux exigences de la DNCG. « À ce qu’il m’a indiqué, il ne souhaite plus vendre ses parts », a complété Dayan dès mardi. Ralph Isenegger, ensuite : l’avocat genevois de Fontenla entre ainsi officiellement dans l’organigramme du club alsacien, au poste de conseiller sportif. « Un peu le même rôle que j’ai confié à Xavier Gravelaine quand j’étais président à Nantes en 2007 », nous a précisé le nouvel homme fort du RCS hier. Enfin, Benoît Rousseau, qui l’accompagne dans sa mission de redressement économique et sportif du club, aura plus spécialement en charge les secteurs administratifs et financiers, comme c’était le cas déjà pour lui au Paris SG entre 1996 et 1998.

La question du poste de président n’est quant à elle pas encore réglée. Si le débarquement de Julien Fournier est acté depuis lundi, l’échéance de son départ officiel est encore floue (notre édition d’hier). Une chose est sûre : Luc Dayan reprendra le flambeau, comme nous l’avons annoncé mardi matin.

« Pascal Janin est un bon entraîneur »

Sur le terrain, la situation est plus claire : le miraculé Pascal Janin, entraîneur en constant sursis depuis le mois d’août et sa nomination à la place de Gilbert Gress, a été confirmé à son poste jusqu’à la fin de la saison. « Je l’ai eu hier (mardi, NDLR) au téléphone, nous a indiqué L. Dayan. On s’est présenté mutuellement, on a discuté. C’est un bon entraîneur, il fait du bon travail. Maintenant, il y a une urgence sportive : sortir de la zone de relégation. On fera ce qu’il faut pour y arriver. »

Outre le passage devant la DNCG le 6 janvier, voilà donc le prochain gros dossier sur lequel le Racing et ses nouveaux dirigeants doivent se pencher : examiner de près l’effectif du Racing, pour d’un côté le dégraisser et renflouer les caisses du club, et de l’autre, trouver des joueurs à bon prix pour faire en sorte que le RCS sauve sa tête en Ligue 2.

« On est sur des schémas classiques, explique l’un des deux sauveteurs dépêchés à Strasbourg, Benoît Rousseau. La situation de rentabilité du Racing est détériorée. On a l’habitude de ce genre de dossiers, donc pas de panique. Mais il va falloir agir vite. On sait que notre horizon n’est pas de quelques années mais de quelques semaines seulement. La revente de joueurs est à ce titre une fenêtre possible pour assainir la situation financière du club. » C’est une des raisons pour lesquelles le nom de Magaye Gueye, révélation de la sombre première partie de saison du RCS (9 buts en 16 matches), a été cité régulièrement ces derniers jours comme possible joueur sur le départ. Bologne (17 e de Serie A italienne) et des clubs français sont intéressés. « Il n’y a aucun joueur invendable, sinon le Racing ne serait pas 18 e et relégable, décrète Luc Dayan, quand on lui souffle que l’international espoirs est une des valeurs sûres du RCS. Si on reçoit une proposition de plusieurs millions d’euros pour un joueur, on l’acceptera certainement. » Un discours clair, qui tranche avec le flou artistique dans lequel a baigné la maison bleue ces dernières semaines. Pourvu que ça dure.

Fabien Rouschop
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Re: Luc Dayan

Message par Its_me »

Pour moi l'arrivée de ce Dayan n'a rien de bon ... il a juste été embauché par Fontenla (pas par le Racing ...) afin de se rendre plus crédible et de rendre la vente de joueur absolument nécessaire en espérant débourser le moins possible à la DNCG.
Une fois tout ceci passé, les quelques joueurs vendus, et les quelques joueurs des tropiques arrivés, il va revendre le club en faisant une légère plue value et il sera content :)
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FM17
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Re: Luc Dayan

Message par FM17 »

disons que "C’est un bon entraîneur, il fait du bon travail." en parlant de Janin n est pas très rassurant c est vrai....Wait en See.
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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