[09/10] 16ème J : Strasbourg / Bastia - 2/1

[Roswell Man]

[argueti]

Match d'un niveau pathétique de notre coté, une honte totale de jouer comme ça pendant 85 minutes. Me suis jamais fait autant chier à la Meinau !

Y a rien dans cette équipe, rien, rien, rien ... un niveau tactique et technique pitoyable. On méritait vraiment pas de gagner ce soir, pire qu'un hold up.

Cassard : très peu de boulot
Pichot : a essayé de jouer un peu devant mais est très brouillon, joue des coudes dans les duels
Bellaid : a sauvé la balle du 0-2 sur un tacle de la dernière chance
Pelé : pitoyable ce soir, que de ballons perdus (GG si tu nous lis )
JAF : pareil, trop, beaucoup trop de déchets
Rodrigo : le ponpon de la nulité, on joue beaucoup mieux quand il est pas là, ne récupère aucun ballon et quand il l'a il ne sait pas quoi en faire
Lacour : on l'a connu meilleure le tireur de drop
Bah : a déjà mis les mauvais crampons dans le début et a tout raté
Gargorov : a joué à contre courant avec ses coéquipiers
Ledy : pas un ailler !
Fauvergue : encore une fois le sauveur, mais qu'est qu'il a encore prit dans la figure, un joueur il ne sera pas là pour sauver la baraque vu le nombre de coups qu'il prend, bravo à lui
Ketkeo : trop brouillon mais à apporter (un peu) de l'envie
Bezzaz : le Zidane des bas à sable, toujours deux dribbles puis le troisième part trop loin, le quatrième il le perd ... A le mérite de (très bien) tirer son corner !
Dedola : trop peu en vue

Janin : était-il sur le banc ? on l'a à peine vu ...

[baskath]

Entendu sur RMC au bout d'une vingtaine de minutes "Un match d'une rare faiblesse.. mais dans ce néant Bastia s'en sort un peu mieux"

C'est marrant, je me disais ça à un moment aussi, mais finalement, j'ai l'impression qu'on peut enlever l'adjectif "rare" tellement on a l'habitude maintenant !!

Match vraiment pitoyable, sauvé par un résultat inespéré... Ce qui est marrant, c'est que j'ai envoyé un texto à un pote à la fin du match, qui me répond : "j'en reviens pas, ici, quelqu'un m'a dit qu'on avait perdu !"

Sinon, j'avais à côté de moi un adepte de JM Larqué, qui a largement dépassé le maître ! Il répétait toutes ses phrases au moins 5 fois !!

[Manu]

Et si ce match était un tournant de la saison ? et si le Racing avait retrouvé "sa chatte" de la période Papin ? Nous l'aurions perdu ce match y a pas si longtemps.

Faut à tout prix faire un résultat à Nimes pour passer les fêtes un peu plus tranquille.

[raphou96]

Bezzaz : le Zidane des bacs à sable

Certes mais deux passes décisives et donc une victoire au lieu d'être totalement au fond du gouffre. Hier pouvait on en demander plus

[Keating]

Revenu de nulle part

Hier soir, le Racing devait impérativement battre la lanterne rouge bastiaise pour sortir la tête de l'eau. Il y est parvenu, dans la douleur, grâce à un doublé de l'indispensable Fauvergue dans les cinq dernières minutes. Malgré cette victoire à l'arraché, les Bleus ne sont pas pour autant tirés d'affaire.

Saint-Nicolas, patron des Strasbourgeois, a évité au Racing de plonger dans la crise et le néant. Fauvergue, donc, a une fois de plus sauvé les siens au bout d'un match proprement catastrophique. Les deux coups de boule de l'attaquant prêté par Lille ont permis d'arracher une victoire sûrement imméritée, mais si précieuse.

« On était proche du non match »

De manière inespérée, le Racing se retrouve juste sous la ligne de flottaison, à égalité de points avec Clermont, premier non relégable qui devance les Alsaciens au nombre de buts marqués. Au passage, les Bleus sont parvenus à repousser la lanterne rouge corse à six longueurs et à gagner une place au classement, en dépassant Istres.
« C'est miraculeux, convient Habib Bellaïd. Si on avait perdu, ça aurait été une catastrophe. Là, c'est une catastrophe avec trois points de plus. On était proche du non match. »
L'analyse du défenseur central, tétanisé, comme ses coéquipiers, le plus clair du temps, en dit suffisamment long sur la performance du soir. A une poignée de minutes près, la citrouille strasbourgeoise ne se serait jamais transformée en carrosse.
Ce qu'a produit la troupe de Pascal Janin quatre-vingt cinq minutes durant n'est à montrer dans aucune école de football.
Au moins le kop n'a-t-il pas perdu son humour. Avant le coup d'envoi, des banderoles frappées de l'inscription « à vendre » fleurissent à travers le quart de virage. Chose cocasse, elles se déclinent en plusieurs langues : en allemand, anglais, russe et peut-être même - on ne saurait le confirmer - en chinois...
La référence au souhait du président de passer la main dès vendredi, lors de l'assemblée générale, mais aussi au flou qui entoure l'identité du repreneur, est explicite.
Même les plus fidèles des supporteurs sont las, terriblement las. Tous les atermoiements que subit le Racing, tant sur le pré que dans les coulisses, ont raison de leur bonne volonté. Ils n'en peuvent plus de voir leur équipe sombrer tête basse, de semaine en semaine, dans un abîme de perplexité, en prêtant le flanc aux sarcasmes et aux ricanements.

« Dans une version statique »

Face au cancre de la Ligue 2 qui a réussi "l'exploit" de n'inscrire qu'un but et de ne prendre qu'un point en déplacement - 1-1 à Guingamp -, le vent de la révolte devait pourtant balayer les doutes et revigorer les travées de la Meinau.
Privés de cinq titulaires potentiels et même de président, les Bastiais constituaient a priori une proie facile pour les « combattants qui ne renoncent jamais » de Pascal Janin.
Au lieu de cela, les Strasbourgeois se sont littéralement décomposés au fil des minutes. « En tant qu'entraîneur, ce n'est pas évident de voir une équipe déjouer de la sorte, ou plutôt ne pas jouer, dit Janin. Ma formation a évolué dans une version statique, en ne répliquant que par des mouvements désespérés. Malgré tout, le mental est resté à peu près sain. »

« Il nous faudra montrer autre chose »

Logiquement mené au score avant l'heure de jeu, grâce à une frappe en force de Gaffory, le Racing a pourtant failli sombrer corps et âme. Avec un peu plus de lucidité, les Corses auraient d'ailleurs dû doubler la mise sur un contre assassin.
« Le foot est souvent cruel, mais avec nous en ce moment, il est tout le temps cruel, déplore Michel Padovani, l'entraîneur corse qui a assisté, impuissant au réveil strasbourgeois orchestré par Fauvergue. Le sort s'acharne sur nous depuis le début de saison. »
Chanceux, le Racing ne doit surtout pas jouer les fiers à bras. « Pour sortir rapidement de cette zone, il nous faudra montrer autre chose, conclut Janin. "Nico" nous a encore sauvés. Mais je suis terriblement déçu par le reste de l'équipe. »
Dès vendredi, à Nîmes, les Bleus devront rassurer leur entraîneur. Ce n'est pas tous les jours la Saint-Nicolas.

Sébastien Keller

Fauvergue les a sauvés
En inscrivant ses septième et huitième buts, le grand Nicolas a sorti le Racing de la panade. Auteur du doublé bien que discret, l'attaquant a sauvé son équipe de la catastrophe.

CASSARD (**) : deux dégagements ratés pour débuter, il n'a pas été loin du chômage technique une bonne partie de la soirée, sauf sur un coup franc de Dunjic, boxé avec un brin de chance sur la barre et sur le but, imparable.
PICHOT (***) : sur son côté droit, il a tenté de jouer les généreux arpenteurs. Ses centres ont esquissé des semblants de dangers chez l'adversaire, mais l'ancien Sochalien a plus mal fini.
BELLAÏD (**) : pilier d'une défense qui donne satisfaction ces temps-ci, le n°5 a parfois exprimé la frilosité alsacienne, en s'appuyant fort souvent sur Cassard en première mi-temps. Fuit le duel sur l'action qui conduit au but bastiais, sauve quelques mises une fois le mal fait.
PELÉ (***) : en dépit d'un dégagement raté, le défenseur a plutôt dominé son sujet, notamment dans les airs, mais, comme les autres, n'a jamais semblé desserré le frein à main.
FANCHONE (**) : mieux qu'à Dijon, le latéral gauche a tenté quelques transversales pour déséquilibrer l'adversaire bastiais et réussi un tir à la reprise qui a contraint Novaes à la parade. Une faute aux 18 mètres a néanmoins offert une grosse occasion aux Bastiais (49e) et il a perdu sa lucidité quand l'affaire s'est mal emmanchée.
LACOUR (**) : le capitaine fait toujours preuve d'une grosse activité mais, en retard dans les duels notamment, il a plus souffert que d'habitude et ses passes ont été souvent contrées.
RODRIGO (***) : trop souvent défensif dans ses initiatives, le Brésilien a tenté de garder l'équilibre quand le bateau a coulé pour décocher une grosse frappe qui a redonné un peu le moral au camp alsacien (68e). Remplacé par DEDOLA (83e).
LEDY (**) : s'il n'a pas été le moins énergique, l'ailier droit a presque raté tout ce qu'il a fait. En manque de vivacité, il est apparu assez médiocre et a cédé sa place à KETKEOPHOMPHONE (***) à la pause, pas gâté pour sa première, mais pas loin de l'égalisation sur une tête juste au-dessus.
GARGOROV (***) : une talonnade pour meubler un désert de football, lors des vingt premières minutes, le Bulgare a tenté de donner le ton en se démarquant. Une reprise du gauche (22e) a été la plus dangereuse des actions strasbourgeoises de la première demi-heure. En manque d'efficacité sur les coups de pied arrêtés, il a été remplacé par BEZZAZ (***), pas à son affaire, toujours aussi dispendieux en ballons, mais dont deux de ses éclairs ont conduit le Racing à la victoire.
BAH (**) : d'approximatives transmissions n'ont rien auguré de bon. Titularisé à la place de Bezzaz, le Guinéen a eu du mal à se situer sur le terrain et a semblé jouer une partition de soliste.
FAUVERGUE (****) : en manque de précision dans ses contrôles, la tour offensive a longtemps vécu le match de l'abîme comme une ombre. Discret, il a toujours combattu et a été récompensé en sauvant, de la tête, le Racing d'insondables profondeurs.

François Namur

[baskath]

Bezzaz : le Zidane des bacs à sable

Certes mais deux passes décisives et donc une victoire au lieu d'être totalement au fond du gouffre. Hier pouvait on en demander plus

Oui, et il a amené un peu de vitesse dans le jeu, qu'on n'avait pas du tout vue en première mi-temps.

« C'est miraculeux, convient Habib Bellaïd. Si on avait perdu, ça aurait été une catastrophe. Là, c'est une catastrophe avec trois points de plus. »

J'aime bien la formule !

[argueti]

Bezzaz : le Zidane des bacs à sable

Certes mais deux passes décisives et donc une victoire au lieu d'être totalement au fond du gouffre. Hier pouvait on en demander plus

Ça reste deux éclairs dans un ciel nuageux

[Pinon]

Certes, mais si il n'est pas là on perd ce match
Parfois il vaut mieux mal jouer et gagner que bien jouer et perdre

[raphou96]

Surtout en ce moment

Au racing, il n'y a vraiment pas un attanquant près à mettre une main pour passer une balle de but