[09/10] 13ème J: Metz / Strasbourg - 1/0

[silex57]

Je sais pas ce qu'il m'a pris de dire avant le match de Tours qu'on finirait vers la 8ème place.. Y'avait pas de mieux dans le jeu et là  il n'y en a toujours pas et en plus on se remet à  perdre..

Faut maintenant que Ginestet ouvre les yeux : s'il ne change rien, s'il garde Janin, c'est CERTAIN qu'on va droit en National.

Là  s'il ne fait rien je ne comprends vraiment plus rien. Il est au minimum obligé de changer Janin même si tout n'est pas sa faute. Ce ne sera sans doute pas suffisant mais il faut agir pour se sauver de la descente qui pour le coup serait catastrophique !

[argueti]

Sur la route du retour, même pas déçu tellement on a rien montré sauf peut etre sur la fin ...

Y a rien dans cette équipe, rien ... Seul Bellaid tiens les meubles derrière !

[Manu]

Cool avec de la chance lorsque le club sera en National on lui trouvera un poste de magasinier chez IKEA...

[Jeter]

rentre du boulot, viens de voir le resultat

d'apres les posts , ce fut rien a redire , le National se rapproche !!!

[FM17]

sincèrement je crois que le match d hier est pire que celui contre Tours...
Bellaid
Personne
Lacour car il a colmaté pas mal de breches au milieu même si sur le but, il est clairement à  la ramasse

Brahmia comme prévu, un joueur de CFA au mieux
Bah, voulait partir à  l intersaison, on aurait du le vendre, mauvais
Bezzaz, se prend pour Ribéry mais plutot du niveau de celui jouant à  Calais...

[Alkand]

Seul moyen de s'en sortir, bien recruter au mercato.

Mais qui voudra bien venir rejoindre ce club dans l'état pitoyable où il est actuellement hormis des joueurs de niveau National?

[GeoGeo]

personne a remarquer la prestation pourrie de Maire ? Bon Pelé aussi mais ça c'est devenu une habitude

[D520]

Metz prend son Pied

D'une indigence offensive rare, le RCS n'a pas eu l'ombre d'une chance hier à  Metz. Etouffé, sans ressort, il a logiquement craqué en début de seconde période sur un coup de canon de Jérémy Pied, le milieu lorrain prêté par Lyon (1-0). Le voilà  de nouveau dernier.

Un club à  vendre, une équipe en déliquescence, des joueurs perdus, un entraîneur qui affiche un bilan de 9 points en 12 matches : on a beau chercher, tenter de se raccrocher aux branches, difficile de déceler l'ombre d'un espoir après la 6 e défaite du Racing hier soir lors d'un derby d'une rare tristesse à  Metz (1-0). La faute en incombe à  des Strasbourgeois qui ont, 90 minutes durant, donné l'impression d'avoir atteint leur seuil de compétence. Un seuil particulièrement bas qui, une fois franchi, mène directement à  la cave de la Ligue 2, à  une dernière place qui ne peut plus être le fruit du hasard.

Ça saute aux yeux dès le début de partie : privé en dernière minute de Jérémy Abadie (victime d'une gastro-entérite comme Nicolas Fauvergue, lui aussi forfait), le Racing doit se contenter de parer au plus pressé, à  l'image d'un Bellaïd cantonné au rôle de pompier de service.

Le ballon revient inlassablement vers la cage d'un Stéphane Cassard qui voit avec inquiétude les centres, corners et coups francs passer devant sa cage sans trouver preneur. Un Pascal Johansen tout feu tout flamme orchestre la partition lorraine. Et il faut bien admettre que le 0-0 de la pause est flatteur. Papiss Cissé, auteur de 3 buts lors des 2 journées précédentes, aurait à  lui tout seul pu faire plier le RCS. D'abord sur une reprise trop enlevée à  6 m du but, après un corner de Johansen remisé par Vivian de la tête (13 e). Ensuite sur un ballon perdu par Maire et servi par Pied. Le Sénégalais perd son duel face à  un Cassard sorti à  toute vapeur (25 e) et obligé de claquer ensuite en corner une tête lobée de Pied, sur un nouveau coup franc du Colmarien (28 e).

Janin veut un joker offensif

Incapables de poser le jeu, les Bleus ont dû s'en remettre à  un coup franc trop mou de Rodrigo pour faire vaguement chauffer les gants de Sissoko (30 e). Saint-Symphorien n'a véritablement tremblé qu'une fois, sur une échappée de Bezzaz stoppée par Sissoko dans la surface. L'international algérien s'est laissé tomber. Dans le doute, Bertrand Layec n'a ni sifflé penalty, ni averti Bezzaz pour simulation (42 e).

Raisonnablement, personne, dans le camp alsacien, ne peut alors penser que le Racing va pouvoir tenir jusqu'au bout sans craquer. Il y a trois jours contre Tours, il avait encaissé un but après 9 secondes de jeu en 2 e période. Là , il va résister un poil plus. À peine 5 minutes. Le temps que Jérémy Pied, prêté par Lyon au FC Metz, n'expédie un missile du droit dans la lucarne droite d'un Cassard qui ne peut qu'effleurer le ballon (50 e). La sanction est logique.

Dans cette partie qui lui échappe, le Racing n'aura finalement eu qu'un mérite : garder à  portée de fusil – donc d'égalisation – des Lorrains pas si sereins sur la fin. Comme aurait dit Michel Blanc dans « Les Bronzés », il aurait pu conclure sur un malentendu. Mais malheureusement pour lui, il n'y a pas eu de malentendu, encore moins de conclusion heureuse. À moins que le malentendu ne dure depuis trois mois. Après la brève éclaircie du début octobre, les deux défaites de cette semaine font mal.

Les Bleus sont de nouveau derniers alors que le voisin messin, fort de sa 3 e victoire consécutive, tutoie le podium. Ce matin, c'est tout un club en panne de solutions qui est désemparé. Pascal Janin appelle de ses vÅ“ux un joker offensif. Sera-ce vraiment suffisant ?

En jeu

Cassard 6,5. Maire 4,5. Bellaïd 6,5. Pelé 5. Othon 5. Lacour 5,5. Rodrigo 4. Brahmia 4. Gargorov 4,5. Bezzaz 3. Ledy 4,5.

De notre envoyé spécial Stéphane Godin

[D520]

Noir comme le désespoir

Le Racing a logiquement perdu le derby du grand Est (1-0), hier. Au terme d'une semaine à  deux défaites, incapable de créer du jeu, doté de la pire défense du championnat, il est à  sa place ce matin : la dernière.

A part la saison, tout porte à  croire que le Racing est plongé dans un tunnel interminable. L'automne darde ses dernières fausses chaleurs. Le bilan définitif est pour le printemps. Ouf ! Mais alors que l'on vient d'achever le premier tiers du championnat, il y a tout lieu de croire qu'en mai, ce ne sera pas brillant. La bande à  Janin ne répond plus. Ce matin, elle est dernière. Comme inspirée par l'énergie de ne pas finir ridicule, après une défaite aux allures d'anéantissement à  Clermont (3-0), elle avait semblé retrouver goût au jeu, au combat et à  l'envie. Elle a achevé son mois d'octobre en enchaînant deux défaites.

C'était vilain à  voir, cela s'est révélé encore plus vilain à  perdre

Deux fois, le Racing a fini dans le décor. Deux fois, refusant de faire l'acteur, il a été comme le décor de matches qu'il a achevé résigné. Evidemment, il n'est pas mort. Mais froid comme un cadavre, il est proche d'un état létal. Et il n'y a même pas eu lieu de se réchauffer à  la faveur d'un match particulier. Chaud comme un derby. Pfou ! Pensez-vous. Entouré de tribunes à  moitié pleines, le terrain du stade Saint-Symphorien n'a en rien eu d'un coupe-gorge. Comme d'habitude, le kick and rush strasbourgeois était de sortie. L'ennui, c'est que Fauvergue était resté en Alsace et que pour reprendre la mosaïque de ballons aériens renvoyés par la défense du Racing, il a manqué cruellement de taille pendant toute la partie. La joute alsaco-lorraine a donc pris l'allure d'un siège du but de Cassard en bonne et due forme pendant une demi-heure. Elle est surtout apparue fort longtemps comme la collection complète de l'approximation, du raté et de la passe manquée. C'était vilain à  voir. Cela s'est révélé encore plus vilain à  perdre. Dans une partie fermée comme une huître, le Racing a opté pour l'imperméable. Une couture a fini par craquer. Pied a été l'auteur d'une action d'éclat. Cela a suffi puisque le Racing aura en tout et pour tout cadré une frappe, sans aucun danger pour Sissoko. « Metz n'a jamais été mis en difficulté, Strasbourg n'a jamais eu d'occasions », comme le soulignait Yvon Pouliquen après coup. Les locaux n'en ont pas eu un tombereau non plus. Mais sur une récolte inenvisageable par ici - 13 points sur 15 possibles -, avec un Johansen au-dessus du lot à  la baguette, l'espoir de trouver l'ouverture mûrissait lentement chez les Grenats. Il s'est concrétisé juste après le repos, comme pour Tours il y a quatre jours à  la Meinau. Ensuite, c'était rideau, une incapacité chronique à  développer une occasion digne de ce nom pour revenir et l'impression que cette équipe désespérante est à  sa place. Avant-dernière hier, elle ferme la marche ce matin. Et la litanie d'arguments qui empêchent d'enjoliver le tableau s'égrainent comme les couches de noir sur un tableau de Soulages. Le Racing est dernier avec la victoire de Bastia dans le derby corse. Il enregistre la seconde défaite de sa semaine, il pointe à  quatre points du premier non-relégable, Istres, qu'il reçoit vendredi prochain. Il n'a pas marqué depuis deux matches et est doté de la plus mauvaise défense du championnat.

La piste du joker

Pire, l'impression globale diffuse une impuissance généralisée. « On manque d'arguments pour faire peur à  l'adversaire, a analysé, sans concession, Pascal Janin. Metz nous a dominés sans crainte. J'en suis à  espérer que lors des prochains matches, face à  des adversaires moins forts, la victoire sera à  notre portée. » L'idée d'une solution est apparue dans le discours. « J'espère un retour en forme de Fauvergue ou de Marcos, a d'abord évoqué sans trop y croire l'entraîneur strasbourgeois avant de creuser une piste. Mais je ne vois que quelqu'un de l'extérieur pour nous redonner un espoir et un moral : un joker. Il nous manque quelque chose. On est dernier. Cela ne peut pas être un hasard. Depuis deux mois que je suis entraîneur, le bateau n'avance pas. » Entre un renfort et laisser l'entraîneur à  quai, c'est le président qui est convoqué. Philippe Ginestet a regardé les supporteurs strasbourgeois avant la rencontre et il a dit avoir la larme à  l'oeil devant la ferveur ainsi exprimée. Il y a peut-être une ultime alternative pour édulcorer le désespoir : fournir les mouchoirs.

François Namur

[D520]

Offensive zéro

Plutôt solides derrière, mais complètement inconsistants sur le plan offensif, les Strasbourgeois n'ont jamais réussi à  s'approcher des buts de Sissoko et ont fini par céder sur un exploit personnel de Pied.

CASSARD (****). Décisif à  la 25e', face à  Papiss Cissé lancé seul au but, le gardien a été moins impérial dans les airs, où il a parfois tardé à  sortir. S'est rassuré à  la 28e', en sortant d'une claquette une tête de Pied, qui filait sous sa transversale. Effleure la balle sur le but, mais sans réussir à  la détourner.
MAIRE (**). L'ancien défenseur bastiais a dépanné dans le couloir droit de la défense en raison du forfait de dernière minute d'Abadie, victime comme Fauvergue, d'une gastro-entérite. Sa première perte de balle, à  la 25e', a failli coûter cher et il a ensuite eu du mal à  se mettre dans le rythme.
PELE (***). Fébrile dans la surface, notamment dans les duels aériens sur les corners messins, le défenseur n'a pas été à  son avantage en début de rencontre. Du mieux en seconde période. A sa décharge, il a perdu, comme Bellaïd, beaucoup d'énergie à  combler les brèches décelées du côté des latéraux.
BELLAID (****). Le défenseur central a rapidement été averti, mais cela ne pas l'a pas freiné. Physiquement, il a tenu le choc et a su dégager à  bon escient pour éloigner le danger, coupant un nombre incalculable de passes adverses, de la tête comme du pied. Plutôt efficace.
OTHON (**). Régulièrement pris de vitesse par Mendy, le petit latéral a dû être suppléé par Pelé pour ne pas sombrer en début de match. A toutefois fini pied au plancher et a même été l'auteur de la seule frayeur de Sissoko, sur un tir lointain (88e').
RODRIGO (**). Précieux pour son jeu de tête, mais lent dans les duels, le Brésilien a tenté sa chance de loin à  la 29e' sur coup franc. A tenté, comme il pouvait, d'initier les contre-attaques strasbourgeoises. Remplacé par Bah (56e'), qui n'a pas montré grand-chose et a été logiquement averti pour une faute sur Cardy.
LACOUR (**). Replacé à  son poste habituel, en milieu de terrain, il a tenté de nettoyer l'entrejeu face à  Johansen, Rocchi et consorts. Malchanceux sur le but, où son contre sur Pied offre la balle de but aux Messins, il a ensuite perdu plus de balles qu'à  l'accoutumée.
BRAHMIA (**). Titularisé dans le couloir droit à  la place de Gueye, le jeune Ludovicien s'est montré discret dans la première demi-heure, avant de prendre un peu plus de libertés offensives. A eu le mérite de se bagarrer. Sans succès. Remplacé par Zenke (77e').
GARGOROV (**). Pas vraiment dans le coup, souvent contré par un Rocchi très efficace devant sa défense, le Bulgare n'a pas eu le rendement qu'on lui connaît, n'a pas pesé offensivement et a perdu beaucoup trop de ballons.
BEZZAZ (*). L'international algérien a toujours beaucoup trop de déchets dans ses passes pour être efficace. Aurait toutefois pu bénéficier d'un penalty à  la 42e', quand Sissoko s'est jeté dans ses pieds. Remplacé par Gueye (73e').
LEDY (***). Volontaire, le Mulhousien n'a pas ménagé ses efforts, multipliant les courses et offrant quelques belles ouvertures souvent mal exploitées par ses coéquipiers. N'a pas été aidé par M. Layec, malgré le traitement de « faveur » réservée par la paire Vivian/Brégerie.

Barbara Schuster

* Très mauvais match ** Match médiocre *** Match correct **** Bon match ***** Très bon match ****** Match exceptionnel