[09/10] 9ème J: Angers / Strasbourg - 0/0

L'actualité du Racing en championnat
Manu
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Re: [09/10] 9ème J: Angers / Strasbourg - 02/10/2009 à  20h00

Message par Manu »

Le Racing ne passionne plus ses supporters...
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silex57
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Re: [09/10] 9ème J: Angers / Strasbourg - 02/10/2009 à  20h00

Message par silex57 »

Ouais on a pas pris de but !!!! On se satisfait de ce qu'on a !
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Keating
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Re: [09/10] 9ème J: Angers / Strasbourg - 02/10/2009 à  20h00

Message par Keating »

Manu a écrit :Le Racing ne passionne plus ses supporters...
De mon côté c'est bizarre, je suis toujours aussi passioné ... mais j'aime moins en parler :?
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Re: [09/10] 9ème J: Angers / Strasbourg - 02/10/2009 à  20h00

Message par urotsukidogi »

Ca te fait mal c'est ça :casimir:
Sinon c'est effectivement pas moins de passion, mais discuter d'un nul O-O sans avoir vu ou entendu le match (décidément FBA audio ou Lucille c'est trop dur à  supporter) c'est un peu compliqué, j'attends les résumés de l'Alsace et des DN
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Its_me
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Re: [09/10] 9ème J: Angers / Strasbourg - 02/10/2009 à  20h00

Message par Its_me »

Moi j'étais pas chez moi ... mais pendant une bonne partie de la soirée j'arrétais pas de me demander ce que le Racing était en train de faire.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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D520
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Re: [09/10] 9ème J: Angers / Strasbourg - 02/10/2009 à  20h00

Message par D520 »

L'Alsace a écrit :Les Bleus sortent l'imperméable

Même s'il n'a toujours pas gagné après neuf journées de Ligue 2, le RCS n'a, pour la première fois de la saison, pas concédé le moindre but hier à  Angers (0-0). Son cinquième nul ne lui permet cependant pas d'abandonner la lanterne rouge.

C'est un petit pas, rien de plus. Mais dans la situation toujours instable du Racing, c'est un pas qui compte plus psychologiquement que le point qu'il rapporte. Après avoir encaissé 23 buts en 9 matches officiels (Coupe de la Ligue comprise), les Strasbourgeois ont pour la première fois gardé leur cage inviolée.

Certes, les Angevins, globalement inoffensifs, les ont bien aidés. Mais tout de même ! Sans doute les Bleus n'auront-ils pas dansé la gigue toute la nuit pour fêter leur cinquième point. Mais tous doivent se réjouir ce matin d'avoir enfin enrayé leur hémorragie défensive, à  défaut d'avoir défloré leur compteur victoires.

D'un niveau très moyen, la rencontre n'a - il faut bien l'admettre - guère enthousiasmé. Ni le public angevin, ni les quelques supporters bas-rhinois présents à  Jean-Bouin. Au moins, au coup d'envoi, ces derniers peuvent-ils découvrir l'invité surprise, le petit ailier Farez Brahmia, titulaire pour sa première apparition et préféré à  Magaye Gueye, remplaçant, lui, pour la première fois cette saison. Le Mulhousien de 19 ans livrera d'ailleurs 45 minutes intéressantes, qu'il sera tout près de bonifier d'une tête mal ajustée sur un bon centre d'Emil Gargorov (13 e), avant de céder sa place à  l'heure de jeu.

Initialement inquiété par une frappe trop croisée de Bourgaud (4 e), un tir en pivot du gauche d'Auriac boxé par Cassard en corner (7 e) et une tête trop décroisée de Mienniel (11 e), le Racing émerge doucement. Gargorov remet de l'ordre dans la maison bleue, avec un certain brio d'ailleurs, mais le RCS ne se montre dangereux que sur coups de pied arrêtés, à  l'exception de la tête de Brahmia décrite ci-dessus : une tête de Bellaïd manquée sur un corner de Lacour (21 e), un coup franc cadré de Gargorov capté tranquillement par Olimpa (38 e) et un autre signé Bezzaz, pour la tête de Fauvergue sur laquelle le portier angevin se couche (45 e).

Un penalty oublié pour Pichot

C'est peu dire qu'il n'y a pas de quoi grimper au rideau. Sur un coup franc de Bezzaz détourné par Fauvergue, Mienniel est tout près de marquer contre son camp et de donner ainsi un involontaire coup de main à  des Bleus un brin empruntés offensivement (55 e). La réplique signée Youssef Adnane fait bien passer un petit frisson dans les dos alsaciens, mais la demi-volée du Mulhousien du SCO n'attrape pas la cible (60 e).

Khiter et Gueye ont suppléé Brahmia et Fauvergue et sans être irrésistible, le RCS s'arroge la maîtrise du jeu. Rassurant d'un côté, inquiétant de l'autre, car il se laisse aspirer et s'expose aux contres, comme cette balle en profondeur de Mienniel pour Modeste qui perd son duel avec Cassard (74 e).

Les Bleus, coupés en deux blocs, tentent de forcer le verrou angevin et la chance. Mais cette dernière va se dérober, sous la forme d'un penalty flagrant oublié par l'arbitre, après que Djellabi a déséquilibré Pichot dans la surface (79 e). Un oubli lourd de conséquences pour des Racingmen qui, ce matin, portent encore le bonnet d'âne de la L 2 et accusent quatre points de retard sur le premier non-relégable, Clermont. « Dans une situation autre que la 20 e place, un point à  Angers serait positif », tempère d'ailleurs Pascal Janin qui veut cependant « croire qu'une équipe est en train de se mettre en route. »

Le Racing semble surtout pour l'instant se remettre dans le sens de la marche. Il lui reste à  appuyer sur le champignon.

En jeu

Cassard 7 ; Pichot 6 ; Bellaïd 8 ; Pelé 6 ; Othon 5 ; Lacour 6 ; Rodrigo 5 ; Brahmia 6 ; Gargorov 7,5 ; Bezzaz 6 ; Fauvergue 4.

Enfin un zéro pointé !

L'expression illustre souvent l'indigence d'une équipe. Cette fois, elle souligne la performance d'un RCS qui a enfin su ne pas encaisser de but. Une étanchéité inédite en 2009-2010.

Yassine Bezzaz est venu taper dans la main de Pascal Janin. L'international algérien, rappelé sur le banc à  quatre minutes de la fin, et son coach se sont mutuellement félicités au coup de sifflet final. Pour la première fois depuis l'ouverture à  Istres en Coupe de la Ligue le 1 er août (fessée 1-6), le RCS a su préserver les buts de Stéphane Cassard. La charnière centrale Bellaïd - Pelé, que le technicien bas-rhinois avait déjà  trouvée performante lundi contre Caen, s'est de nouveau montrée à  la hauteur. L'ex-international espoirs, surtout, a livré une prestation de haute volée, son partenaire axial, parfait dans son boulot défensif, se révélant moins convaincant à  la relance.

Avec ce nul vierge qui les laisse scotchés au dernier rang de la classe, l'heure n'est pas au triomphalisme chez les Strasbourgeois. Mais la satisfaction l'emporte tout de même chez Habib Bellaïd : « C'est plaisant de ne pas prendre de but. Contre Caen, nous avions déjà  été solides en charnière centrale, sur tout le bloc défensif en fait, malgré les deux buts encaissés (2-2) . Nous avions à  cÅ“ur de répéter cette performance. Nous n'étions pas venus pour faire 0-0, mais nous n'allons pas faire la fine bouche. Deux points en quatre jours, ça fait un petit moment que ce n'était pas arrivé. Bien sûr, n'avoir toujours pas gagné est frustrant, mais ce n'est pas alarmant. N'oublions pas que nous partons de loin. Avec Caen, c'est notre match le plus accompli. Nous avons l'impression d'être de plus en plus proches de la victoire. »

Cette impression, partagée par ses partenaires, ne suffit cependant pas à  satisfaire le gardien Stéphane Cassard, persuadé « qu'il y avait quelque chose à  faire à  Angers. Pour moi, ne pas avoir encaissé de but ne change rien. Je suis heureux pour l'équipe, mais déçu du résultat. Nous retrouvons un bloc, un état d'esprit. Une équipe se forme. Nous aurons besoin de toute cette implication jusqu'à  Noël pour nous extraire d'une situation compliquée. »

Aujourd'hui et demain, les Bleus sont au repos. Avant leur prochain rendez-vous officiel contre Vannes à  la Meinau le 16 octobre, ils vont « disposer de quinze jours pour bien bosser » (Bellaïd). Depuis deux matches, le RCS ne recule plus - difficile quand on est dernier -, mais il n'avance pas. « Il va falloir passer la vitesse supérieure face aux Vannetais », admet un Janin qui sera encore sur le banc ce jour-là .

De notre envoyé spécial Stéphane Godin
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D520
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Re: [09/10] 9ème J: Angers / Strasbourg - 02/10/2009 à  20h00

Message par D520 »

DNA a écrit :Mieux que rien

Les Strasbourgeois n'ont toujours pas remporté le moindre match en neuf rendez-vous de L 2. Mais pour la première fois, ils n'ont pas encaissé le moindre but. Le 5e point décroché cette saison a une saveur inédite, au terme d'une rencontre dont les hommes de Janin ont dominé la seconde période.

Franchement, ils ne l'auraient pas volé. Sans réussir la production de l'année, le Racing a été méritant à  Angers, peut-être inspiré par la douceur locale qui a eu des allures de l'été indien finissant en Alsace. Il a chèrement défendu son camp, en première période, emmené par un Bellaïd impérial. Il a mis le nez à  la fenêtre en seconde pour mettre le pied sur le ballon, empêcher le SCO de respirer et s'offrir une occasion énorme de faire pencher la balance pour la première fois en sa faveur depuis le 22 mai. Dans la dernière ligne droite de la rencontre, Stéphane Pichot a été clairement déséquilibré par Djellabi dans la surface, mais Monsieur Husset s'est refusé à  siffler le penalty.

L'ombre de Clermont continuait de planer

Et, ce matin, Reims reste la dernière équipe en date battue en match officiel. C'était pour le compte de la 37e journée de la saison dernière. Les acteurs strasbourgeois de la rencontre ont néanmoins eu l'élégance de ne pas se focaliser sur l'erreur d'appréciation de l'homme en noir.
Pascal Janin, qui avait concocté une sacrée surprise dont il a le secret en titularisant Farez Brahmia, 19 ans, sur le côté droit, pour une première intéressante, et ses joueurs ont préféré faire la fine bouche sur leur sortie en général : « On a gardé une ligne défensive qui nous fait du bien. Après Caen, je ne voulais pas qu'on fasse la même chose qu'après Nantes. » L'ombre de Clermont, où la défaite concédée chez le dernier avait donné lieu à  une sacrée tempête, continuait donc de planer. Et dans la manière empruntée parfois, surtout en première période, de se recroqueviller, de dégager, en tout cas de ne pas se découvrir, le Racing a confirmé son statut de convalescent. Comme ce n'était pas franchement la pleine confiance du côté angevin, la première demi-heure a pris des allures de plan fixe dans un film d'Ozu pour les habitués des « blockbusters » hollywoodiens : peu de mouvement, des acteurs semblant jouer la peur au ventre et, au final, un spectacle affligeant. Petit à  petit, la lanterne rouge traumatisée a décidé de s'affranchir de l'enjeu et de l'influence du passé récent. Gargorov a donné le la, Bezzaz s'est efforcé de lui emboîter le pas. La seconde mi-temps a été franchement strasbourgeoise. Mais, aux trousses des hommes de Janin, la peur a continué de rôder. Aucun n'a voulu commettre l'erreur fatale. Elle n'intervint pas. « On ne va pas faire la fine bouche devant ce point, a au final considéré Habib Bellaïd. On a finalement pris deux points en quatre jours. On est toujours dernier, mais ce n'est pas alarmant. On part de loin. Le résultat d'aujourd'hui (hier) a quelque chose de frustrant. » L'action de la 79e y est sans doute pour beaucoup dans le bilan. Mais le penchant à  jouer encore avec le frein à  main persiste en un début de saison plombé par une série catastrophique. En fait, avec aucune victoire en neuf sorties, elle s'allonge encore. « La victoire se rapproche, considère toutefois Bellaïd. On a peut-être réalisé notre match le plus accompli. Ça va venir. » Le plus tôt sera le mieux, évidemment, pour s'extirper de la panade, pour abandonner la dernière place, se rapprocher du maintien en abandonnant les actuelles eaux trop troubles. Chez les anciens, on a ainsi décelé des raisons d'être déçu.

« Il y avait la place pour gagner »

« Il y avait la place pour gagner, considère Stéphane Cassard, portier impeccable. Il y a peut-être une équipe qui est en train de se former, mais il fallait aller chercher la victoire en donnant un peu plus dans les vingt derniers mètres. » Sous les yeux de Steve Savidan, à  la retraite dans la région angevine, le Racing a donc péché par là  où il a continué à  seulement exister depuis deux mois. Pour la première fois depuis deux mois, il n'a pas encaissé de but le soir où les deux pires défenses du championnat étaient aux prises. Là  où pour la première fois de la saison dernière il avait sombré (3-0), il a un peu rassuré, sans pouvoir être pleinement satisfait. Ce n'était décidément pas un 0-0 comme les autres, hier.

François Namur
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Re: [09/10] 9ème J: Angers / Strasbourg - 02/10/2009 à  20h00

Message par D520 »

DNA a écrit :Impérial Bellaïd

La défense alsacienne n'a pas encaissé de but pour la première fois de la saison et, assurément, l'ancien international espoir n'y est pas pour rien.

CASSARD (***) : Quasiment au chômage technique pendant toute la rencontre, le portier a eu le mérite de ne pas s'endormir pour intervenir devant Modeste et être décisif sur le coup.
PICHOT (***) : Auriac et Djellabi lui ont concocté un début de match difficile. Mais le latéral droit a réagi pour pointer son nez aux avant-postes et rééquilibrer la balance.
BELLAàD (*****) : L'ancien international espoir est le maître d'une défense gagnée par la fébrilité depuis le 1er août. En ce sens, il constitue un havre d'assurance et a parfaitement muselé Modeste, l'homme en forme du camp d'en face. Victorieux de tous ses duels, jamais pris en défaut, il a été impérial.
PELE (**) : Des questions plein la tête, le défenseur central ne s'est pas embarrassé de fioritures pour repousser les assauts adverses. Ses dégagements ont néanmoins parfois fini dans les pieds angevins, mais il a fait front.
OTHON (**) : Le latéral gauche court toujours après sa forme. Il n'a pas été toujours dominateur en première mi-temps. Mais sa 2e période a rassuré et il s'est permis quelques incursions dans le camp angevin.
LACOUR (***) : Souvent bien placé, le capitaine a tenté de donner le tempo. Utile et combatif.
RODRIGO (**) : Imprécis dans ses transmissions, lent dans ses décisions, le Brésilien a eu bien du mal à  démarrer. Mieux après la pause.
BRAHMIA (***) : fébrile sur ses premiers ballons, le Mulhousien est sorti de l'ornière rapidement pour se montrer disponible et donner toute son énergie. Un baptême du feu d'une heure avant d'être remplacé par KHITER (61e) qui a été intermittent mais aurait pu être décisif sur un dernier coup franc.
GARGOROV (****) : « Milou » n'a pas laissé sa part aux chiens, comme d'habitude, devant, derrière, pour des débuts pétaradants. Par la suite, il a (un peu) disparu une dizaine de minutes, mais est resté dans les coups avant la pause. Plus effacé après la pause, le Bulgare est resté intéressant.
BEZZAZ (***) : L'international algérien va mieux. D'aucuns diront que cela ne pouvait pas être pire qu'avant sa renaissance intervenue face à  Caen. Dans tous les cas, il s'est efforcé d'être disponible et de jouer vers l'avant.
FAUVERGUE (**) : Pas à  son avantage, pas dans les meilleures dispositions non plus puisqu'il s'est retrouvé seul en pointe après avoir passé quatre jours à  soigner son entorse cervicale. Remplacé par un GUEYE (61e) mordant.

François Namur

* : mauvais match ** : match médiocre *** : match correct **** : bon match ***** : très bon match ****** : match exceptionnel
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Re: [09/10] 9ème J: Angers / Strasbourg - 02/10/2009 à  20h00

Message par urotsukidogi »

Merci D520, bon en gros pas de quoi pavoiser, juste un peu de sérénité défensive. On va devoir aligner encore 1 ou 2 matchs comme ça pour que l'équipe prenne des risques et joue un peu en avant. Bref la victoire si elle n'est plus très loin ne parait pas encore pour demain (surtout qu'ils ne jouent pas demain) :oops:
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
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argueti
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Re: [09/10] 9ème J: Angers / Strasbourg - 0/0

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Un but pour aller de l'avant

Hermétique pour la première fois avant-hier à  Angers (0-0), le RCS y a globalement manqué de percussion et laissé ainsi échapper un premier succès. Il est toujours en quête d'équilibre.

« J'espère que c'est le début d'une série. » Avant de quitter le stade Jean-Bouin d'Angers avant-hier, Pascal Janin a formulé ce vÅ“u. Le Racing est effectivement invaincu depuis deux matches (nuls 2-2 contre le leader caennais lundi et 0-0 à  Angers vendredi). Mais ce n'est pas la première fois. Contre Arles (1-1), à  Ajaccio (2-2) et face à  Sedan (2-2), il avait enchaîné trois nuls avant de s'incliner en quatre jours à  Nantes (2-1), puis Clermont (3-0).

Surtout, les partenaires de Guillaume Lacour sont toujours derniers. Quatre points derrière le premier non-relégable clermontois. Douze plus bas que Le Havre, installé dans le 3 e et dernier fauteuil synonyme d'accession. Mais parler aujourd'hui de Ligue 1 serait chimérique. Candidat déclaré à  la remontée, sur un mode péremptoire, lors de l'intronisation de Gilbert Gress en juin, le RCS court désormais autant après les points qu'après une identité de jeu. Sous la houlette de Pascal Janin, il commence à  trouver cette dernière. Mais après neuf journées de L 2, il attend toujours sa première victoire.

En 2005-2006, il avait patienté jusqu'à  la 18 e journée pour enfin la décrocher (2-1 à  Nancy). « Mais c'était en Ligue 1 et on ne peut pas comparer », argumente Stéphane Cassard, l'un des rescapés de cette époque. Le Racing, dernier, ne s'en était pas sorti et était tombé en L 2. Quatre ans plus tard, le club bas-rhinois a dégringolé de 20 places dans la hiérarchie hexagonale. À un point près, raté sur un tir de Kandia Traoré repoussé dans les arrêts de jeu de la dernière journée 2008-2009 à  Montpellier, il serait ce matin au moins au même niveau qu'en décembre 2005. Comme quoi…

Malheureusement pour lui, il est, en ce début octobre, virtuellement sociétaire de National. Mais malgré la casquette prise à  Clermont, tous les observateurs s'accordent à  dire que le RCS vaut mieux que le bonnet d'âne qu'il porte depuis trois rencontres. « Ça m'étonnerait que Strasbourg soit toujours lanterne rouge après 38 journées », estimait ainsi vendredi l'entraîneur angevin Jean-Louis Garcia.

Cassard : « La trêve coupe notre élan »

Le Racing n'en est qu'à  l'espérer. Car sa série de 10 matches officiels sans succès l'a plombé pour de longues semaines. À chaud avant-hier, Stéphane Cassard soulignait l'état d'esprit de ses coéquipiers, indispensable, selon lui, « pour redresser la barre avant Noël. » Cette projection d'un trimestre semble une éternité dans le milieu du foot — particulièrement du côté de la Meinau — où on laisse rarement du temps au temps.

Reste qu'à  Jean-Bouin, les Bleus n'ont pas pris de but pour la première fois. Et ils le doivent plus à  leur homogénéité défensive qu'aux exploits de leur portier, certes décisif dans son duel avec Modeste (74 e). Déçu du résultat, le gardien confirme cette impression : « Je ne suis pas surpris, car ces derniers temps, on sentait du mieux à  l'entraînement. La trêve tombe mal après deux bonnes performances. Elle coupe notre élan. »

Elle va toutefois permettre aux Bleus de peaufiner un équilibre entre stabilité défensive et efficacité offensive. Deux paramètres qu'ils n'ont pas su associer à  Angers. Soucieux de donner un tour de vis après avoir régulièrement dévissé, le Racing, qui a beaucoup bricolé depuis le début de saison, a manqué de percussion vendredi. « C'est bien de ne pas prendre de but, mais pour gagner des matches, il faut en marquer », stigmatise Habib Bellaïd. Les Bleus connaissent leur axe de travail durant la trêve internationale.

Stéphane Godin
DNA a écrit :En attente du décollage

Incapable de gagner, une nouvelle fois, le Racing reste bon dernier après son voyage à  Angers. S'il y a quelques raisons de ne pas désespérer, il reste un club en chantier, loin d'être terminé.

Franchement, les fans du SCO peuvent se faire du souci. Dans quelques jours, ils fêteront les 90 ans de leur club favori. Et, vu d'Alsace, ces cérémonies ne disent généralement rien qui vaille. Le Racing s'est pris les pieds dans le tapis de la remontée en même temps qu'il a fêté ses glorieux anciens vainqueurs du titre de 1979. Pour son centenaire, il faisait grise mine dans des batailles de L 2 qu'il remportait régulièrement néanmoins. Or le club du Maine-et-Loire ne respire pas la grande forme, ni la plus extrême sérénité. Vendredi, face au dernier, il aurait dû perdre. Au final, le triste 0-0 a inspiré une bordée de sifflets justifiés en provenance des tribunes du stade Jean-Bouin. L'équipe angevine aura bien du mal à  jouer les poils à  gratter comme l'an dernier.

« La trêve tombe mal »

Vu d'ici, ce triste panorama a néanmoins une valeur toute relative. Le Racing reste scotché à  la dernière place d'un championnat à  peine digne de sa présence pour la plupart de ses supporteurs et suiveurs. Comme c'est parti, à  12 points du podium, à  quatre du maintien et à  cinq de l'adversaire avec qu'il a partagé les points, alors qu'on est en passe de dépasser le premier quart de la saison, la perspective de rejoindre l'étage supérieur se montre chaque journée moins envisageable. La lutte pour le maintien s'annonce comme une constante durable. Le Racing reste tousseteux. Il vit la pire période sportive de son histoire. Cet été, il a intéressé le reste de l'Hexagone à  la faveur d'une crise pathétique. En ce début d'automne, le risque de rechute existe toujours. notamment parce que vendredi, à  Angers, il n'a pas gagné. « Il fallait aller chercher la victoire, considère Stéphane Cassard, auteur d'une seule réelle intervention de toute la partie. On sent qu'il y a du mieux et que l'on peut retrouver une équipe. Mais, pour l'instant, ça ne suffit pas. Et la trêve tombe mal. » Invaincus lors de leurs deux matches de la semaine, les Strasbourgeois continuent d'afficher une incapacité chronique à  gagner. S'ils auraient pu tripler leur récolte au stade Jean-Bouin, sans l'indulgence de l'arbitre pour les locaux en fin de match, le capitaine Lacour et ses coéquipiers n'ont pas non plus affiché l'incontestable maîtrise indispensable à  la revendication de la victoire. Le trouillomètre à  zéro, certains continuent d'afficher un déficit de confiance, manifeste en première période l'autre soir en Anjou. « Le nul est équitable, a fini par admettre Habib Bellaïd, qui s'affiche à  chaque sortie comme l'un des capitaines de route de l'opération maintien qui se profile. Le point permet de continuer dans une direction. Après ne pas avoir encaissé de but, on va pouvoir s'attacher aux lacunes offensives. La dernière fois que l'on avait une trêve internationale de la sorte, on avait surtout fait du physique. Là , on va pouvoir s'attaquer à  un autre chantier. » Le 3-0 encaissé à  Clermont, voilà  deux semaines, avait mis le club sens dessus dessous.

L'épine dorsale se précise

On imaginait que la direction du Racing allait déclencher le siège éjectable pour introniser un 3e entraîneur en trois mois. Il n'en a rien été. Mais aujourd'hui, Pascal Janin, quatre défaites et quatre nuls en huit matches de L 2, ne reste qu'en sursis.
Le technicien a affiché son habituelle sérénité à  la sortie d'un match dominé par ses protégés en sa deuxième moitié. La première de Brahmia, 19 ans, s'est révélée satisfaisante. Le chamboulement tactique décrété avec le match de Caen et la réorganisation du 4-4-2 en 4-2-3-1 sont source d'espoirs. La fameuse épine dorsale chère à  la plupart des techniciens, construite autour d'un axe Cassard-Bellaïd-Lacour-Gargorov-Fauvergue, se précise. « Je ne suis sûr de rien, mais je sais qu'il y a des petits moins dont on se passerait bien, souligne le technicien en référence à  la sortie quelconque de Fauvergue enquiquiné par ses problèmes de cervicales toute la semaine. Maintenant, c'est vrai, j'aimerais bien trouver une hiérarchie. On est peut-être en train de trouver des complémentarités, avec Emil (ndlr : Gargorov) à  la baguette. Mais il faut désormais que les extérieurs assurent du mouvement devant lui et se consacrent à  des courses plus tranchantes et plus nettes. » Le compte n'y est pas, mais il y a désormais l'esquisse d'une direction. Moins friable dans son organisation, le Racing n'a plus affiché le visage du condamné cette semaine. Il n'en est évidemment pas pour autant sauvé.

François Namur
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