DNA a écrit :Une attaque à cloche-pied
Le Racing se déplace demain soir à Angers avec une attaque décimée, où Ledy manque à l'appel tandis que Fauvergue et Kébé sont diminués. Cela oblige Pascal Janin à réfléchir à des solutions alternatives sur le front offensif.
Boubacar Kébé a été le dernier, hier matin, à garnir la longue liste des attaquants « incertains » pour le match que le Racing va disputer demain soir, à Angers. Touché au quadriceps, il a rejoint une infirmerie toujours aussi fournie - Zenke, Fanchone, Abadie, Damour... - et se retrouve «très incertain pour le match de demain», selon le «doc» François Pietra.
Ledy forfait, Fauvergue incertain
Déjà privé de David Ledy, qui souffre d'une entorse à la cheville - il devait passer hier soir une IRM pour en savoir plus sur la durée de son indisponibilité, évaluée pour l'instant à un mois -, Pascal Janin, le coach Ciel et Blanc, risque aussi de devoir faire sans Nicolas Fauvergue.
Le Lillois, qui a marqué son premier but à domicile lundi soir face à Caen, est en effet sorti sur une civière, victime d'une entorse cervicale. Et même si la blessure est moins grave que prévue, pas sûr que le longiligne attaquant lillois soit au top demain soir.
«Les nouvelles sont assez rassurantes et aujourd'hui (hier, ndlr), il va déjà mieux», précise toutefois Pietra. « Rien n'a été décelé sur les radios et on a espoir qu'il soit là vendredi, explique aussi Pascal Janin, mais s'il n'est pas à 100 %, c'est gênant. Je vais en discuter avec lui ».
Fauvergue, qui s'est rendu à Mulhouse pour consulter un fasciothérapeute, doit faire un dernier test ce matin. « S'il n'est pas apte, ça deviendra problématique », reconnaît Pascal Janin, qui a du coup « anticipé et envisagé des solutions de secours ».
Cette dernière ne se nommera pas « Bouba » Kébé. Hier matin, le numéro « 10 » du Racing a ressenti une « pointe » à la cuisse lors de l'entraînement et a préféré s'arrêter pour ne prendre aucun risque.
« Si j'ai deux attaquants indisponibles, il faudra déplacer quelqu'un sur le terrain. Par exemple, si je n'ai pas un "grand" comme Fauvergue, il faut jouer différemment, expose Pascal Janin. Avant d'ajouter : « Mais ça peut fonctionner malgré tout. Ce que je veux, c'est que les gars gardent l'état d'esprit. Si c'est le cas, l'ensemble sera cohérent ».
Et Janin pourra éventuellement compter sur Emil Gargorov, « qui comme tout meneur de jeu a des aptitudes pour marquer », pour trouver la faille, comme le Bulgare l'a fait lundi soir.
Reste à savoir qui sera aligné en pointe en cas de forfait de Fauvergue. Marcos est une option envisageable, même si, comme à son habitude, Janin préfère garder le mystère sur les solutions alternatives auxquelles il a réfléchi.
« Il faut que la formule soit rentable pour le groupe. Marcos, je ne l'élimine pas. Il se bat et donne son maximum, mais pour l'instant il n'est pas décisif. Il n'a pas marqué, ni donné de passes décisives... Son rendement n'est pas suffisant », souligne encore Janin, qui ajoute tout de même que la mise à l'écart du Brésilien n'a rien de définitive.
« Si j'ai besoin de Marcos, je le rappellerais bien sûr »
« Marcos était déçu de ne pas être dans le groupe. Mais les gars sont pros et ne baissent pas les bras et si j'ai besoin de lui, je le rappellerais bien sûr », ajoute encore Pascal Janin, prenant en exemple le cas de Yassine Bezzaz.
« Il a su se remettre en question, il a fait les efforts », souligne le coach. Un exemple à suivre pour Marcos, qui a déjà prouvé par le passé qu'il valait mieux que les prestations entrevues depuis le début de cet exercice.