[09/10] 10ème J: Strasbourg / Vannes - 1/0

[argueti]

belle victoire du racing face à  un faible vannes
mon top
bezzaz, surtout pour son excellente présence défensive, très bon offensivement : Pas d'accord, serieux moi il m'énerve quand il essaye de faire son Zidane à  partir tout droit à  essayer de dribbler puis perdre le ballon ... Après effectivement gros travail derrière

Gros match "déclic" pour le Racing, enfin cette victoire face à  un équipe de Vannes très peu inspiré, finalement même à  10 ils ont eu très peu d'occasion en face ...

Cassard : A son age on ne gagne plus de vitesse et en plus on en perd et ça se voit de pire en pire !
Gurtner : Très belle partie !
Pichot : Comme à  son habitude, assez solide en duel en deuxième, rien devant ...
Bellaid : Le Patron est de retour, rien est passé ...
Pelé : De retour également, présent la où il fallait !
Othon : Le rouge de Cassard est à  50% pour lui, mauvaise appréciation de sa part ...
Rodrigo : De retour également, à  tout coupé au milieu et devant la défense
Lacour : En jambes le capitaine courage
Bezzaz : Rien à  redire sur son travail défensif, assez mal inspiré devant surtout sur les centres par ex
Gargorov : S'est battu comme les autres jusqu'à  ses limites
Gueye : Enfin un nouveau but signe de victoire
Fauvergue : Son jeu de tête a été précieux, mal inspiré sur son raid face au portier adverse
Brahmia : De la bonne graine pour télésupporter ... oui qui a touché un ballon pour un coup franc ...
Damour : A pas touché le ballon je crois ?

Allez ça fait du bien !

Top/Flop dispo

[Keating]

A la radio, comme dans le post d'Argueti, on parle de déclic ... On verra lors du prochain match si déclic il y a eu !

On a quand même vraiment galéré dans le jeu jusqu'à  l'ouverture du score, et si l'assise défensive commence à  être correcte, pour le reste ce n'est pas ça du tout encore ...

La charnière Pelé - Bellaïd montre de belles preuves se sérénité
Bravo à  Gurtner, qui a su être ferme dans un contexte pas évident, il m'a très agréablement surpris !
Fauvergue a été très bon sur tous les corners et coups-francs adverses, toujours au 1er poteau pour les intercepter ... Et devant, dommage qu'il rate sa grosse occasion, mais bravo pour la façon dont il se l'est préparé !

[FM17]

j ai mis "un peu d argent" sur le Racing (cote 1.75)....pas de blague ce soir hein

j ai flippé ma race jusqu à  la fin !!!!

T'as mis combien ?

100€

[Keating]

La voilà , enfin !

Il a donc fallu attendre la dixième journée de Ligue 2 pour voir le Racing remporter sa première victoire. Rapidement réduits à  dix après l'expulsion de Cassard, les Strasbourgeois ont contenu une faible équipe de Vannes et préservé leur but d'avance, hier soir à  la Meinau. Dans la difficulté, une équipe est peut-être née. Sait-on jamais.

Il est dit que rien ne sera épargné au Racing. Alors que l'équipe de Pascal Janin semblait, peut-être pour la première fois de la saison, à  la fois solide sur ses bases, cohérente dans ses replacements, efficace au pressing et plutôt dangereuse devant le but breton, un événement contraire lui a grandement compliqué la vie. En fait, les Bleus ont vécu quatre minutes, pas une de plus, de sérénité. Soit le laps de temps qui s'est écoulé entre l'ouverture du score, oeuvre de Magaye Gueye (9e'), et l'expulsion de Stéphane Cassard (13e').

Le jeune milieu offensif, auteur de sa sixième réalisation de la saison, avait concrétisé la bonne entame alsacienne. L'expérimenté gardien, lui, est venu se jeter dans les pieds de Ghislain Gimbert, parti dans le dos de la défense pour inscrire de toute évidence le but de l'égalisation.
Jusque-là , en 176 matches de Championnat sous le maillot du Racing, Cassard n'avait jamais vu la couleur rouge d'un carton. Il faut croire qu'il a préféré l'option du sacrifice à  celle de voir revenir Vannes à  hauteur des siens. « Je pensais qu'on était maudit, oui, raconte Pascal Janin. Mais c'est ce genre de conditions qui peut forger un groupe et nous rendre plus fort. »
Ainsi réduit à  dix - Gueye est remplacé par Régis Gurtner, le deuxième gardien -, le Racing n'est plus vraiment dans la même optique qu'au moment de monter sur la pelouse, le couteau entre les dents. Pourtant, sur un exploit personnel, Fauvergue se crée encore une occasion énorme avant la demi-heure de jeu. Les Bleus peuvent logiquement regretter cette opportunité. Car la fin de la première période se résume à  une attaque-défense en bonne et due forme.

Fort heureusement, Vannes est d'une maladresse confondante, doublée d'une inefficacité rare. A l'image de Franck Dja Djedje, aussi inopérant à  l'Ouest qu'il ne l'était à  l'Est la saison passée, les Bretons sont incapables de porter le danger sur le but de Gurtner. « Je déplore un manque d'agressivité et d'intelligence, dit Stéphane Le Mignan en serrant les dents. Quand tu joues près de quatre-vingts minutes à  dix contre onze, il faut au moins repartir avec un point. » La partie bascule vite dans un ennui profond. Esseulé à  la pointe de l'attaque, Fauvergue ne voit plus la balle venir jusqu'à  lui. Dans ce désert footballistique, les Bleus laissent les minutes s'égrener sans prendre le moindre risque. Seuls les corners vannetais, qui se succèdent à  un rythme soutenu, maintiennent un semblant de pression sur le but alsacien. Mais la défense, à  l'image d'un Steven Pelé serein dans les airs, n'est jamais inquiétée.

Le Havre à  neuf points, mais ceci est une autre histoire

Tout au bout d'interminables arrêts de jeu, Lacour et les siens peuvent savourer une première victoire, qui leur permet déjà  de céder la lanterne rouge à  Bastia et de revenir à  deux longueurs d'Istres, premier non-relégable. « Ce n'est qu'un tout petit pas, conclut Pascal Janin. Mais avec les deux bons points pris auparavant (contre Caen et à  Angers, ndlr), cette victoire nous inscrit dans une série positive qu'il s'agira de confirmer. » Les plus optimistes n'ont pas manqué de relever que le Racing revient à  neuf longueurs du Havre et du podium. Mais ceci est une autre histoire...

Lacour, capitaine exemplaire
Achevant la rencontre titillé par quelques crampes, Guillaume Lacour a été le joueur à  la charnière du succès arraché par le Racing hier, face à  Vannes. Avec ses coéquipiers tous méritants, il a couru, il a combattu, il a harcelé, il a (enfin) gagné.

CASSARD (non noté) : Expulsé quasiment sur sa première intervention, une sortie dans les pieds de Gimbert, le portier strasbourgeois s'est sacrifié pour le coup.
PICHOT (***) : Soucieux de cadenasser son couloir, l'ancien Sochalien a balayé le côté droit. Parfois maladroit, toujours combattif, il n'a rien à  se reprocher.
BELLAàD (***) : Bien en place, à  la base d'un bloc solide, l'ancien international espoir a jailli avec à -propos, rassuré sans sourciller.
PELE (***) : Quoique peut-être coupable d'une hésitation sur l'expulsion de Cassard, il est mieux, notamment dans les airs.
OTHON (***) : Un centre complètement raté pour débuter ne l'a pas destabilisé. Le latéral gauche ne s'est guère risqué trop loin. Ce n'est pas ce qu'on lui demande.
LACOUR (****) : il a fait la mobylette au milieu du terrain et peut revendiquer une bonne part du succès. Le capitaine a presque tout fait bien.
RODRIGO (***) : Après une entame délicate, le Brésilien a retrouvé ses esprits. On l'a vu pointer le bout du nez aux avant-postes avec inspiration pour faire ressortir l'équipe strasbourgeoise après la pause.
GUEYE (non noté) : Préféré à  Brahmia, Gueye a retrouvé son instinct de « serial » buteur pour inscrire son 6e but de la saison, le premier depuis la fin du mois d'août. Il n'a pas eu le temps de le savourer puisqu'il a cédé sa place à  GURTNER (15e, ***), attentif sur un tir croisé de Sammaritano (30e), peu sollicité sauf sur quelques ballons aériens, mais finalement rassurant dans ses prises de balle.
GARGOROV (***) : Volontaire, pas toujours précis pour une fois, il a été récompensé de sa débauche d'énergie en étant l'auteur heureux d'une forme de passe décisive sur l'ouverture du score, un coup franc contré par le mur breton. Le Bulgare ne s'économise jamais, participant à  l'activité défensive, et l'a payé par une forme d'intermittence et un gros loupé qui a failli profiter à  Gimbert (86e).
BEZZAZ (***) : il avait visiblement le désir d'exprimer son mieux-être, mais l'Algérien a parfois joué le nez dans le guidon. En forme physique, il a été tranchant et n'a eu de cesse de combiner avec Pichot et surtout Gargorov avec lequel il forme un axe technique de plus en plus convaincant, comme un centre distillé vers le Bulgare l'a illustré (78e). Remplacé par BRAHMIA (80e).
FAUVERGUE (***) : Une faute provoquée à  l'entrée de la surface, un duel aérien remporté, le prêté lillois a mené la vie dure à  Leugueun. Toujours plus seul en pointe, il a vendangé une énorme occasion en perdant son face-à -face avec Benvegnu au bout d'un contre (29e), mais n'a jamais baissé les bras, décochant quelques têtes défensives judicieuses au passage.

[télésupporteur]

je viens de voir le top/flop !
surprenant pour othon

[argueti]

Une première héroïque

Réduit à  dix avant le quart d'heure de jeu avec l'expulsion de son gardien Stéphane Cassard, le Racing, qui avait ouvert le score cinq minutes plus tôt par Magaye Gueye, s'est sorti les tripes à  dix pendant 80 minutes pour préserver sa première victoire hier à  la Meinau face à  Vannes. Il remonte à  la 19 e place de Ligue 2.

C'est un premier pas. Hier à  la Meinau face à  Vannes, le Racing a été reçu 10 sur 10. Comprenez : il a signé sa première victoire de la saison lors de la 10 e journée, réduit à  10 pendant une heure vingt, arrêts de jeu compris. Grâce à  ce 3 e match consécutif sans défaite – le 2 e de rang sans encaisser de but -, il refile la lanterne rouge à  Bastia et remonte à  la 19 e place, à  deux points du premier non-relégable. Mais qu'il a souffert pour enfin aller cueillir un succès qui se refusait obstinément à  lui.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Ou comment serrer les fesses pendant plus d'une heure et quart ? À ces deux questions, le club bas-rhinois a répondu de la plus belle des façons, certes à  son corps défendant.

Il a donc d'abord fait simple, en trouvant l'ouverture dès la 9 e par Magaye Gueye, préféré à  Farez Brahmia. Sur un coup franc de Gargorov freiné par le mur vannetais, l'international espoirs a jailli à  la limite du hors-jeu pour ajuster Benvegnu d'une frappe croisée du gauche. L'attaquant, qui n'avait plus marqué depuis le 28 août contre Sedan (2-2, 5 e journée), a ainsi ajouté un 6 e but à  sa collection.

Mais comme il est dit que rien ne sera donné aux Bleus cette saison, cette belle entrée en matière fut anéantie par l'expulsion, cinq minutes plus tard, de Stéphane Cassard. Alors que Gimbert avait grillé la politesse à  sa défense, le portier bas-rhinois le tacla en retard à  l'entrée des 16 m, en position de dernier défenseur. Le carton rouge était inévitable (14 e). Et même si le coup franc ne donna rien, le mal était fait. L'incident permit juste à  la doublure Régis Gurtner, lancé à  la place du buteur Magaye Gueye, de fêter, à  22 ans, ses débuts en championnat. Un baptême plutôt réussi, à  l'image de cet arrêt décisif sur une frappe en pivot de Sammaritano (30 e).

Au bout d'eux-mêmes

Recroquevillé dans un 4-4-1 de circonstance, le Racing fit front, à  l'instar d'un Fauvergue qui se sacrifia pour la cause collective. Du front d'ailleurs, sur tous les coups de pied arrêtés adverses où il vint faire le ménage dans sa propre surface, mais aussi dans d'épiques duels aériens avec l'arrière-garde morbihannaise. À la réception d'une ouverture de Lacour, l'ex-Lillois n'en trouva pas moins la force d'enrhumer Leugueun d'un superbe coup du sombrero. Mais au moment de conclure, il manqua de lucidité et perdit son duel avec Benvegnu (28 e).

Acculé par le pressing brouillon d'un VOC pas très inspiré, le RCS s'offrit une autre occasion de faire le break à  la 37 e. Bezzaz mystifia Faivre sur l'aile droite et osa un astucieux centre tir lobé du gauche qui survola la transversale d'un Benvegnu battu (37 e).

L'indigence offensive d'un Vannes décevant servit ensuite les desseins de Strasbourgeois qui accusaient un peu le coup physiquement. Pascal Janin retarda longtemps l'heure des changements pour ne pas couper l'élan de ses dix héroïques guerriers, symbolisés par un Guillaume Lacour perclus de crampes sur la fin. Que le capitaine strasbourgeois, d'ordinaire mobylette increvable, finisse exténué en dit long sur la débauche d'énergie des hommes de Janin.

Cette victoire, les Strasbourgeois sont allés la chercher avec ce qu'ils ont dans le ventre. Peut-être même un peu plus bas, suggérerait sans doute Diego Maradona.

En jeu

Cassard 0 (expulsion). Pichot 6. Bellaïd 7,5. Pelé 6,5. Othon 6. Lacour 8,5. Rodrigo 7. Bezzaz 6. Gargorov 7. Gueye – non-noté (Gurtner 6). Fauvergue 8,5.

Stéphane Godin

[argueti]

[Keating]

je viens de voir le top/flop !
surprenant pour othon

Je viens de voir ton top/flop, très surprenant pour Fauvergue

Quand à  Othon, je l'ai trouvé à  nouveau très souvent trop loin de son adversaire directe, ne réussissant pas à  l'empêcher de centrer, j'ai aussi trouvé que Gargorov devait à  plusieurs reprises faire ce travail à  sa place ...
Par contre, c'est vraiment un joueur au super physique, il monte en régime au cours du match jusqu'à  la 90ème ! C'est impressionnant

[D520]

Fauvergues était très bon hier soir et tous les ballons de la tête étaient pour lui.
a la fin du match , bien que completement cuit , c'est lui qui empechait les corners Vannetais d'etre dangeureux .

[D520]

Je viens de voir le Top/Flop et je découvre que Pichit a de bien meilleures notes qu'Othon ....


je ne suis pas d'accord , j'ai trouvé que Pichot bien que très combatif a fait quelques relances hasardeuses et qu'il était souvant débordé par son adversaire .
Pour moi , leur prestations se valait hier soir