[09/10] 7ème J: Clermont / Strasbourg - 3/0

[supppourtjs]

C'est certain, le rcs touche le fond ce soir.

Pas sûr...

De L2.

[NéRiK]

Quel bande de cons !!! Ca me fait rire de les entendre dans les journaux comme quoi ils vont faire mieux, retrousser les manches, mouiller le maillot...etc

Il est beau le résultat...Waouuh!!!

[FM17]

Je rajoute un pierre tombale dans le jardin de Janin...

OTHON (*) : titularisé sur le flanc droit de la défense - un fait inédit pour le petit gaucher(...)Mis au supplice ...

[argueti]

Au fond du gouffre

Le RCS s'est écroulé en deuxième mi-temps hier à  Clermont, victorieux pour la première fois de la saison et qui en a profité pour lui refiler la lanterne rouge de L 2 (3-0). Sa 4 e défaite annonce de prochaines et énièmes turbulences.

Le calme – relatif – n'aura donc duré qu'un gros mois. Grâce, entre autres, à  la trêve internationale du début septembre. Mais après le résultat négatif enregistré hier soir dans le fief de la désormais ex-lanterne rouge clermontoise (3-0), le Racing se prépare fatalement à  une nouvelle crise. Dernier et plus mauvaise défense de L 2 (15 buts encaissés en 7 journées), le club alsacien n'a pas confirmé en Auvergne l'embellie dans le jeu constatée ces dernières semaines. Il a au contraire sombré corps et, surtout, âme, pour concéder sa 4 e défaite de la saison. La plus large aussi.

La veille après l'entraînement, le président Philippe Ginestet avait pourtant jugé utile d'aller parler au groupe. « J'ai dit aux joueurs qui louent la bonne ambiance qu'ils devaient aussi prendre conscience de l'urgence », expliquait-il hier avant le coup d'envoi. « Ça ne peut pas durer. Il nous faut gagner des matches. »

Ce match de la peur entre les deux derniers n'a pourtant jamais donné l'impression que la prise de conscience avait eu lieu. Malgré les innovations tactiques de Pascal Janin – un milieu à  trois récupérateurs Bah – Rodrigo – Lacour, Othon aligné dans une position de latéral droit inédite pour lui, Sikimic de retour dans l'axe à  place de Pelé – le Racing propose sa production la plus indigente. C'est dire. Le pauvre David Ledy, remplacé à  la mi-temps par un Boubacar Kébé pas plus épaulé, devra consulter un toubib ce matin pour soigner le torticolis contracté à  voir passer les ballons au-dessus de sa tête.

Les Clermontois, eux, ne se posent pas de questions. Yatabaré croit même ouvrir le score à  la 17 e en reprenant une frappe de Brahimi détournée par Sikimic, mais le but est invalidé pour un hors-jeu peu évident. Le RCS est déjà  en souffrance. Et les Auvergnats ne vont pas mettre bien longtemps, après le repos, à  le plomber à  deux reprises. Sur une tête trop molle de Sikimic, Murcy ajuste Cassard du point de penalty (47 e), avant qu'une main de Jean-Alain Fanchone sur une tête du même Murcy ne soit sanctionnée d'un penalty logique transformé par Yatabaré (58 e). La faillite alsacienne est totale. L'arbitre Dominique Julien n'arrange rien en avertissant Kébé pour simulation alors que le Burkinabé a été déséquilibré par Benatia dans la surface (67 e). Et à  la 78 e, Darchy porte le coup de grâce en reprenant victorieusement de la tête un centre de l'autre entrant Haquin.

Ginestet : « Il faut trouver la bonne personne »

Evidemment, après la rencontre, la soupe strasbourgeoise est à  la grimace. Tant chez un Pascal Janin qui comptait « sur ce match pour (me) retirer quelques doutes » et qui « en repart assailli » que chez un Philippe Ginestet « sonné et anéanti. » Le président du RCS réfute l'idée d'une nouvelle révolution, stigmatise le « blocage psychologique » d'une équipe qu'il dit « ne plus reconnaître », mais annonce tout de même « qu'il faut trouver la bonne personne pour forcer ce verrou mental, débloquer les esprits. »

Bref, alors que Pascal Camadini assiste depuis quelques semaines à  toutes les rencontres – un signe ? -, un remaniement se dessine. « En prendre trois face au 20 e , c'est inadmissible. Il va falloir changer de discours. Les ressorts psychologiques sont cassés et l'équipe a touché le fond. J'éprouve un sentiment de honte vis-à -vis de nos supporters. Que l'entraîneur soit menacé n'est pas la question. C'est le club qui l'est. »

Le jeu et les joueurs

Cassard 3. Othon 5. Bellaïd 4. Sikimic 4. J.-A. Fanchone 2. Bah 5. Rodrigo 5. Lacour 5. Marcos 2. Ledy 4 (Kébé 4). Gueye 3.

À chaque jour suffit sa peine, dit le proverbe. Au Racing, les jours se suivent et se ressemblent. Insuffisants et toujours plus pénibles.

De notre envoyé spécial Stéphane Godin

[argueti]

Au fond du trou

A force de dégringoler, le Racing se retrouve ce matin au fond d'un gouffre, en bon dernier de la Ligue 2. Hier soir, les hommes de Pascal Janin ont été humiliés par Clermont, l'ex-lanterne rouge qui a passé trois buts à  une équipe alsacienne sans ressort ni ambition. Heureusement que le ridicule ne tue pas...

C'est un désastre. Un champ de ruines, où plus rien ne tient debout. Le moindre souffle, la plus petite brise, même au pied d'un volcan éteint, emporte actuellement tout. Le Racing est un moribond, un zombie « méconnaissable », aux dires du président Philippe Ginestet, qui se morfond dans son impuissance ou, peut-être plus grave encore, sa suffisance.

Pas sûr que le discours de Janin trouve un écho auprès du président

Hier soir, face à  une équipe clermontoise qui, jusque-là , n'avait inscrit que cinq buts en six journées, les hommes de Pascal Janin n'ont jamais donné l'impression de vouloir s'imposer, ni même de mordre un tant soit peu dans le ballon. Le flegmatique entraîneur voulait voir des « guerriers » après la défaite subie lundi à  Nantes (2-1). Il n'a entr'aperçu, impuissant, qu'une armée d'ombres. Des garçons pas du tout concernés par l'enjeu de cette soirée, encore moins capables de se rebeller une fois que les hommes de Michel Der Zakarian se sont extirpés de la léthargie ambiante. « On pourrait dire beaucoup de choses, ou alors ne rien dire du tout, expose Janin de manière sibylline. Je comptais sur ce match-là  pour retirer quelques doutes. Je repars assailli par le doute. Je ne peux pas croire que les joueurs laissent tomber à  ce point-là . La première occasion nous amène un but. Après, il n'y a aucune énergie, ni physique, ni mentale. Je suis très inquiet. » Dans les couloirs de Gabriel-Montpied, Janin s'est refusé à  évoquer son sort, « secondaire par rapport aux soucis de l'équipe. » Il a aussi cherché à  protéger ses joueurs, « très éprouvés pour être complètement passés à  côté de leur match. » Il n'est pas sûr que ce discours trouve encore un écho auprès de son président, de nouveau prompt à  sortir l'artillerie lourde. Placé en première ligne après la défaite contre Châteauroux (2-1) et le renvoi de Gress, Janin pourrait fort bien avoir tiré en Auvergne sa dernière cartouche.

Ginestet : « Il faut trouver la personne qui saura débloquer la situation »

« Depuis mon retour (à  la mi-août, ndlr), je ne reconnais plus cette équipe, dit Ginestet. Elle a touché le fond. J'ai honte pour nos supporteurs. Pourtant, à  la veille du match, j'avais alerté les gars sur la notion d'urgence et la nécessité de redresser la barre à  Clermont. Ils n'ont pas compris. Peut-être faut-il que je place une grenade dans le vestiaire... » S'il n'a pas non plus tenu à  aborder de front le dossier du coach, le président a toutefois laissé entendre que le changement pourrait intervenir rapidement : « C'est un échec cuisant, on doit en tirer les conséquences. L'entraîneur m'a dit que c'est un problème physique. Moi, je crois que ça se joue dans les têtes. » Avant d'ajouter : « Il faut trouver la personne qui saura débloquer la situation. » Connu pour être un coupeur de têtes - celles de Duguépéroux, de Papin, de Furlan et de Gress sont tombées depuis sa prise de fonction en décembre 2005 -, Philippe Ginestet a déjà  tracé le cadre d'un remaniement peut-être imminent. « Je n'ai viré personne cette année, puisque Janin a toujours été l'entraîneur en titre », s'est-il empressé de préciser.

Personne ne peut se défausser ni fuir ses responsabilités

Bref, on joue sur les mots, mais on en oublie l'essentiel, à  savoir jouer au ballon. Et si le Racing a pris une dérouillée monumentale à  Clermont - oui, Clermont, cette redoutable place forte du football... - pour pointer aujourd'hui à  la dernière place de la Ligue 2, personne au club ne peut se défausser ni fuir ses responsabilités. Pas plus les joueurs, si désespérants, que l'entraîneur ou leur président. Il sont tous embarqués dans la même galère. Ils sont tous responsables, tous coupables. Pour les amoureux du Racing, le cauchemar se poursuit.

Une débandade collective

C'est une équipe en déliquescence, sans corps ni âme, qui s'est proprement ridiculisée hier soir sur la pelouse de Clermont. Dénués de la moindre envie et de tout esprit de révolte, les coéquipiers de Guillaume Lacour sont voués à  l'échec. Irrémédiablement.

CASSARD (*) : on a connu le gardien alsacien plus serein. Scotché sur sa ligne, il a laissé filer devant sa cage des ballons dangereux sur corner. Ses dégagements au pied n'ont pas non plus été précis. Globalement jamais décisif, ce qui devient une constante ces derniers temps.
OTHON (*) : titularisé sur le flanc droit de la défense - un fait inédit pour le petit gaucher -, il a paru perdu, se contentant le plus clair du temps de remiser la balle vers l'arrière. A quand même distillé un bon centre que Bah n'a pu exploiter (28e'), puis provoqué le courroux que le public auvergnat a réservé à  l'arbitre, ce dernier restant de marbre quand Yatabaré s'est écroulé dans la surface (43e') sur une supposée « poussette ». Mis au supplice par l'intenable Brahimi.
BELLAàD (**) : moins sollicité que lundi dernier à  Nantes, peut-être moins saignant aussi, le joueur prêté par l'Eintracht Francfort a tenté de mobiliser ses compères de la défense, bien trop laxistes à  son goût. L'ex-international espoirs doit se demander ce qu'il est venu faire dans cette galère.
SIKIMIC (*) : préféré à  Pelé, le Serbe au crâne lisse a été en souffrance. A d'abord dévié une balle qui a profité à  Yatabaré, mais dont le but a été refusé pour une position de hors jeu litigieuse (17e'). En dépit de quelques interventions tranchantes, histoire de combler les brèches ouvertes du côté de Fanchone, il a "offert" l'ouverture du score à  Clermont en renvoyant de la tête la balle dans les pieds de Murcy (47e'). A fini la rencontre en boitant bas.
FANCHONE (*) : laissé sur le banc lors des deux matches précédents puis touché au mollet à  la veille du déplacement à  Nantes, le latéral a logiquement récupéré sa place dans le couloir gauche. Mais « Jaf » est loin de son meilleur niveau, lui qui a concédé, entre autres largesses, le penalty du 2-0 (58e')
BAH (**) : censé densifier l'entrejeu dans un système à  trois récupérateurs, le Guinéen a d'abord paru à  son affaire en première mi-temps. A créé le danger en étant à  la réception d'un centre d'Othon (24e') avant d'adresser un ballon de but à  Ledy (28e'). Porté disparu au retour des vestiaires.
LACOUR (*) : placé au centre du système échafaudé par Janin au milieu, le capitaine devait camper le rôle de meneur de jeu. C'est dire l'état de dénuement dans lequel se trouve le Racing. N'a logiquement rien produit de bon dans ce ce registre.
RODRIGO (**) : a d'abord efficacement joué le rôle de piston, même si ses relances ont laissé à  désirer. A aussi sombré corps et âme au retour des vestiaires. Un leader, le Brésilien ? Non, un suiveur, comme les autres.
MARCOS (*) : l'autre Brésilien est devenu un intermittent du spectacle, qui semble perpétuellement se moquer de ses partenaires, de son maillot et du monde. Une gabegie à  ne montrer dans aucune école de football. Bien trop tardivement remplacé par KHITER (63e'), qui a fait briller Fabre, le gardien auvergnat, dans les arrêts de jeu.
LEDY (*) : seul, bien seul, trop seul à  la pointe de l'attaque, le petit attaquant a vendangé la seule occasion de but (28e') qu'il lui a été offerte. Remplacé par KEBE (46e', **), qui pensait avoir été irrégulièrement stoppé dans la surface par Benatia, et qui a finalement écopé d'un avertissement.
GUEYE (*) : dans la droite lignée de son non-match à  Nantes, le tout jeune attaquant a encore traversé la rencontre comme une ombre. Remplacé par GARGOROV (73e'), transparent.

Sébastien Keller

J'ai jamais vu des notes pareils

[Stan]

Pour Othon, ça reste quand même un choix sacrément débile ouai..

C'est à  se demander si avant de signer au racing, Janin s'est renseigné sur les joueurs. Non mais franchement, mettre Othon arrière droit, n'importe quel supporter du Racing sait que ça n'a pas de sens alors qu'on a un Lacour qui a toujours pu y évoluer.

[urotsukidogi]

En même temps si ce n'était que ça on pourrait toujours crier à  la connerie, Toulalan en défense centrale peu auraient parié dessus et finalement c'est plutôt pas mal, chez nous on peut parier ce qu'on veut, de toute façon ça ne pourra être que pire que la fois d'avant

[Tormentor2]

Au moins, Janin essaie de trouver des solutions : son idée de trois récupérateurs était bonne sur le papier... c'est toujours pareil, Puel est un génie avec Toulalan en défense centrale et Janin est un crétin avec Othon à  droite... c'est le résultat qui fait la différence.
Janin ou un autre, de toutes façons ça risque d'être pareil, alors autant garder celui-ci...

[FM17]

Mais putain quand tu lances Abadie, que tu ne le sors pas à  la mi temps, qu il s en sort plutot bien en 2è à  Nantes, tu ne testes pas quelqu un d autre !!!!!!!!!!!!!! C est tout de même pas compliqué !
Au pire, tu as Lacour qui a déjà  joué latéral...
Quant à  Toulalan libéro, personne n a dit que Puel avait été un génie puisque Toulalan avait déjà  évolué à  ce poste...

[Stan]

son idée de trois récupérateurs était bonne sur le papier...

Ah ben non, 3 récupérateurs ça se fait dans aucune compo, même Domenech ne fait pas ça.

C'était qui les 3 au milieu ? Bah-Rodrigo-Lacour sur la même ligne ? Si c'est ça c'est ridicule.