[Ex] Nicolas Fauvergue

[Pinon]

« SE REMOBILISER »

Comme ses coéquipiers, Nicolas Fauvergue a le moral en berne, en ce début de semaine, après la défaite à Bastia (1-0), vendredi. Le meilleur buteur du Racing (13 buts en L2) a du mal à comprendre la différence entre les sorties à la Meinau et celles en déplacement.
Mais, en tout cas, ces prestations à l'extérieur placent désormais le Racing dans une situation délicate.

- Comment se passe ce début de semaine ?
- C'est forcément dur. On a ramené un mauvais résultat de Bastia et on se retrouve dans une situation délicate à présent. Il va falloir travailler dur pour prendre un maximum de points avant les derniers matches, sinon notre situation sera encore plus difficile. L'objectif est de bien se remobiliser pour faire une bonne semaine d'entraînement et aborder le match de Nîmes dans les meilleures dispositions.

- Comment expliques-tu une telle différence entre le Racing à la Meinau et celui en déplacement ?
- Je ne sais pas trop d'où ça vient. Peut-être qu'il nous manque nos supporters, l'ambiance de la Meinau et la pelouse... Sérieusement, j'ai du mal à l'expliquer. Mais c'est rageant car c'est comme ça depuis le début de la saison. On a jamais pu enchaîner deux victoires de suite.

« Nous aurions pu prétendre jouer autre chose... »

- Est-ce justement ce qui pénalise le Racing aujourd'hui ?
- Oui. On obtient des résultats à la maison mais on s'écroule la semaine suivante. On sait qu'à l'extérieur, on n'est pas forcément bon, alors il nous faut gagner les deux derniers matches à domicile pour assurer le maintien. Si nous avions pu reproduire à l'extérieur les mêmes matches qu'à la Meinau, nous aurions pu prétendre jouer autre chose...

- Selon toi, le maintien se jouera à quelle hauteur ?
- Peut-être 44-45 points. Mais il y a des confrontations directes. Peut-être qu'une victoire contre Nîmes suffira. Mais nous devons prendre un maximum de points sans penser à ça. C'est le meilleur moyen d'éviter de se faire peur au classement.

[Pinon]

Saison terminée pour le Fauv'

[argueti]

Saison terminée pour Fauvergue

Remplacé à la 78e minute par Magaye Gueye, Nicolas Fauvergue ne reportera sans doute pas le maillot strasbourgeois cette saison. Le meilleur buteur du RCS, auteur ce soir de son 13e but en championnat, a quitté la pelouse la main sur l’adducteur droit. « Sur ce que m’en dit le staff médical, il y a très peu de chances que nous le revoyions sur un terrain avant la fin de saison », constate son entraîneur Pascal Janin. « Il souffre apparemment d’une élongation à l’adducteur. Nous avons déjà dû jouer à certaines périodes sans lui et su prendre quelques points, même si nous en avons moins pris qu’avec lui. A ceux qui auront l’occasion de jouer de saisir leur chance. »

[Its_me]

La fin de saison va être compliquée ...

[silex57]

Il manquait plus que ça ...

[argueti]

La renaissance de Fauvergue

En se blessant vendredi contre Nîmes, le meilleur buteur du RCS a dit adieu au maillot bleu qu’il ne portera plus la saison prochaine. Mais l’attaquant prêté par Lille, où il est sous contrat jusqu’en 2012, avoue s’être épanoui à Strasbourg dans un contexte torturé.

Demain (20 h) à Guingamp, le Racing jouera tout ou partie de son avenir en Ligue 2. Sans son atout offensif numéro 1, Nicolas Fauvergue, victime d’une lésion à l’adducteur droit vendredi contre Nîmes à un quart d’heure de la fin. Le meilleur buteur du Racing (15 buts officiels, dont 13 en Ligue 2) en a pour quatre à six semaines avant de retoucher le ballon. Il sera alors en vacances. En fait, il l’est pratiquement depuis vendredi, même s’il va se livrer à de longues séances de soins avant de regagner le Nord.

Nicolas Fauvergue quitte Strasbourg sur une grosse frustration et quelques regrets, mais avec, au cœur, la sensation – dit-il – « d’une osmose que je n’ai pas connue à Lille », malgré tous les soubresauts qui ont agité la vie du RCS.

Nicolas, comment vous êtes-vous blessé ?

Sur une accélération, tout seul. C’est la toute première fois que je me blesse à l’adducteur. C’est vraiment rageant. J’aurais voulu finir en beauté avec les potes.

Le président Jean-Claude Plessis a annoncé qu’il ne lèverait pas votre option d’achat d’un million d’euros à Lille…

(il coupe) Oui, il est venu me le dire le 1 er mai alors que cette option était à lever avant le 30 avril (rires). Plus sérieusement, c’est bien que le président soit venu me voir. Il m’a indiqué que par respect pour moi, pour Lille et pour mon avenir, il était préférable de ne pas la lever. De toute façon, comme en janvier, il aurait fallu que je donne mon accord. Le président a compris que je pouvais prétendre jouer au-dessus. J’ai effectivement des touches et mon objectif est de retrouver l’élite, en France ou ailleurs. J’ai plus de sollicitations que je ne l’aurais cru, en Ligue 1 et à l’étranger. Mais bon, entre des sollicitations et un contrat, il y a une marge et je ne m’enflamme pas. Si ces contacts ne devaient pas se concrétiser, mon choix se porterait sur Strasbourg plutôt que sur n’importe quel autre club de Ligue 2.

Avec toute l’agitation qu’a vécue le Racing cette année, vous auriez pu y rempiler ?

Ah bon, il y a eu du bordel ici (rires) ? Je l’ai toujours dit : je me suis senti très bien à Strasbourg. J’ai rencontré des mecs très sympathiques, très humains, des gens formidables, des supporters agréables. À Lille, les supporters ne m’aimaient pas. En cette fin de saison, même si le maintien n’est toujours pas assuré, j’ai l’impression qu’une certaine stabilité revient, que le club revit. Le président Plessis dit les choses. Il est présent, derrière son staff, ses joueurs. Il a envie de bâtir une équipe solide, même si l’objectif de la remontée en L 1 ne sera sûrement pas facile à tenir la saison prochaine.
« Je n’oublierai jamais ces dix mois à Strasbourg »

Êtes-vous frustré de ne pas pouvoir finir avec vos coéquipiers le travail que vous avez commencé ?

Ça oui. Ça me fait ch… En cette fin de saison compliquée, nous avons besoin de toutes nos forces vives. Mais je serai là pour soutenir mes partenaires, de tout cœur avec eux. Même blessé, un joueur a une responsabilité dans le vestiaire. À trois matches de la fin, tout le monde doit être derrière nous. On connaît la réputation de Strasbourg. Un tel club ne peut pas tomber en National. Ce n’est pas possible.

Quel bilan personnel tirez-vous de cette année au Racing ?

Elle a permis à ma carrière de rebondir. J’ai trouvé une ambiance exceptionnelle avec les potes dans le vestiaire. Les quatre saisons précédentes à Lille, j’avais joué environ 1000 minutes par an. Là, j’en ai joué presque 2000, même si ma blessure à la cheville m’a fait perdre deux mois et demi et empêché d’accomplir une saison pleine.

Votre blessure à l’adducteur droit vous prive aussi de la fin de saison alors que vous vous rapprochiez de votre objectif de quinze buts en L 2…

Avec ceux inscrits en Coupe de France, j’en suis à 15 (1). C’est pas mal. Mais j’aurais pu faire mieux et marquer davantage encore. Je pars donc avec un petit goût d’inachevé. Mais j’ai quand même eu l’impression de revivre ici. J’espère que cette saison sera bénéfique pour la suite de ma carrière. Quoi qu’il arrive, je n’oublierai jamais ces dix mois à Strasbourg. Dans quelques années peut-être, je me souviendrai que cette année en Ligue 2 m’a permis d’atteindre un niveau encore meilleur. Mais ça, seul l’avenir le dira.

Recueilli par Stéphane Godin

(1) En L 2, il a frappé 13 fois en 1991 minutes de jeu, soit un but toutes les 153 minutes. Autrement dit, plus d’un but tous les deux matches.

[argueti]

Cinq centimètres de lésion pour Fauvergue

Sorti en fin de partie vendredi contre Nîmes, Nicolas Fauvergue souffre bien d’une lésion à l’adducteur droit. Déjà confirmé par une échographie mardi, le verdict l’a encore été par une IRM mercredi soir. « Le médecin que j’ai vu m’a annoncé un décollement de l’aponévrose sur cinq centimètres et confirmé que ma saison était finie », raconte l’attaquant. « Le diagnostic émis dès après la blessure par le doc du club (Ndlr : François Piétra) était le bon. »

« On ne peut pas faire de miracle », complète F. Piétra, « Nicolas souffre de la même blessure qu’Albert Baning il y a quelque temps. Albert a mis quatre semaines à s’en remettre. »

[raphou96]

Jean-Claude Plessis, le président du Racing Club de Strasbourg, est revenu sur la blessure de son attaquant Nicolas Fauvergue (adducteurs). Selon lui, ses « remplaçants n'ont pas le niveau pour le remplacer ».

Jean-Claude Plessis (président du Racing Club de Strasbourg)
Ce n'est pas l'heure pour faire le bilan, mais la blessure de Nicolas Fauvergue nous a été préjudiciable car on ne joue pas si mal que cela... Il n'y a pas de joueurs de son niveau pour le remplacer.

[Maneo]

Fauvergue à Sedan

L’attaquant Nicolas Fauvergue, prêté par Lille la saison passée à Strasbourg avec lequel il a inscrit 13 buts en 26 matches de championnat, a pris la direction de Sedan (Ligue 2) pour un an avec option d’achat.

Eh ben quelle déception pour lui, il méritait de jouer en Ligue 1. Il va s'enterrer à Sedan maintenant ...

[raphou96]

Donc si on était resté en L2 ................................