[08/09] 38ème J: Montpellier / Strasbourg : 2-1

[Phapha]

Comme tu l'as bien compris, je parle des deux côtés. Les Montpelliérains ont été surtout dangereux sur ces phases de jeu. Nous, que ce soit Cohade, JAF, Ducrocq ou Paisley, il y a eu trop de ratés. Gargo avant sa dernière blessure, ce n'était pas ça non plus.
Le dernier dont je me souviens qui ait été régulier, c'était, en dehors de Cohade,..... Szelesi.

[Psychogene]

Mon top
personne
toujours personne
marcos, pour sa 1e mi-temps

C'est une blague ? Tu en as faite de meilleures ...

tu proposes quoi

Mon top:

Picon bière
Absinthe
quelques pêtards

Seul moyen pour que la nuit soit "bonne"

[kranjcar]

dire que pour exorciser le sort et marquer ma confiance j'avais mis 50 euros gagnant à  côté et match sur le RCS.
Dire que j'y aurais renoncé avec plaisir pour un nul et la montée.
Dire qu'il y a 4 ans j'avais maintenu mon abonnement, fais deux fois par mois l'aller retour st jean d'angely-stras pour une première déscente.
Dire que de retour ensuite, j'ai assisté à  un aller retour L1/L2, et là ? Comment ne peut-on pas monter?
Pas qu'on est un effectif qui marche sur l'eau mais quand tu vois celui des autres
Dire que l'année prochaine on va se retrouver en concurence avec les recalés de cette saison et 3 clubs qui déscendent.
Dire que je sens déjà  que certains branquignoles seront encore là  l'an prochain et que futé et grippe sous comme l'est le chef, on va surement vendre jaf/cohade sans les remplacer comme il faudrait bien sûr.

Pourtant au coeur de l'hiver c'était clair, gargorov blessé = zero construction, or gargorov a un contrat en béton avec une infirmière. Faut être sacrément à  côté de la plaque pour prendre bezzaz/dja djedje/romulo (je parle pas de kebe qui n'était pas dans le top à  fufu alors que c'est surement le meilleur de ces 4 là ), alors que bonnet était chaud pour venir.

Dire que ça me gagne aussi, une sorte de lassitude, je bosse 12 heures par jour, ne sort que peu, passe mon temps à  être dégoûté par au choix la gestion petit bras, l'incompétence, l'affairisme...

[kranjcar]

Bien le match, assez bonne entame, maladresse dans la construction comme quasi tout le match. Puis le tournant l'expérimenté capitaine lassie .... Puis faute de lassie, coup franc, marquage zero pointé de ducrocq et but.
Bis répétita second coup franc, l'expérimenté portier se troue et but.
Grosse pression du racing le reste de la mi-temps avec un péno foiré, un but qui ramène l'espoir. A noter que durant quasi vingt minutes on a campé dans leur camp et c'est liimite si sur cette mi-temps on ne mérite pas de mener.

Puis coup de théatre, on est partis en pause ragaillardis et on en reviens amorphes. Ils ont pris quoi un somniphère? Une mise en garde tactique sur le fait qu'attaquer c'est se découvrir et qu'on avait le temps?

Pour moi le match s'est achevé là . Prmiers ballons de la 2eme, montpellier hésite et NOUS ON FAIT QUOI? On fait tourner tranquillos derrière. Si sur ces premiers ballons on était rentré dedans pour poursuivre le torpillage de la défense adverse, les tirs de loin, je suis sûr qu'on aurait gagné. Résultat, boosté, l'adversaire vient au pressing, on balance et c'est eux qui font le jeu, font tourner, portent même le danger chez nous comme c'était très peu arrivé dans la première mi-temps.
Bref on devient hargneux, avec une mention spéciale aux expérimentés ducrocq (quelle succession de vilains gestes sur montano, en dehors du jeu en plus), lacour pour ses fautes inutiles en pagaille (c'est vrai qu'en face niveau coup francs ils sont mauvais ).
FLop :
lacour
ducrocq
james fanchone, cassard
top :
les malheureux qui sont aller jusque là  bas
traoré, se bat mais manque de soutien, entre le fantôme et l'escargot pas facile d'avoir de bons ballons
bah a failli réussir à  réveiller tout le monde, où tout au moins leurs rappeler que les relations persos entre joueurs et petits coups ne nous aidaient pas.

Ce n'est ps montpellier qui a haché le jeu en 2eme, ils ont essayé on a fonçé tête baissé.

jaf pas top ni flop non plus
paisley sans commentaire
pelé correct
bezzaz : juste sous le flop, des tentatives, accélérations, comme toujours perd la maîtrise pendant la course ou pousse trop loin son ballon
marcos : toujours aussi lent, pas assez adroit pour construire, pas assez rapide pour passer un adversaire, pas assez de qualités pour faire une passe décisive, pas assez présent pour marquer, bref égal à  lui même
ledy : assez bonne rentrée, un contrôle en pleine course et déséquilibre vraiment chouette côté droit qui m'a un peu surpris, je l'avais trouvé plus mauvais jusque là 
cohade : va surement partir en L1, mais L2 ou juste après le ventre mou L1 c'est sa place, j'espère qu'on le vend en même temps que lacour

[FM17]

FM75 pour son jugement concernant Furlan
Ma femme qui a compris hier soir qu il fallait me laisser tranquille
Mon fils qui m a fait un bisou en me disant que Paris allait gagner demain...

Notre philosophe joueur de trompette et celèbre pour son sourire...Furlan
Marcos parce que j ai envie
Lacour parce que capitaine d une équipe incapable de se hisser au niveau de l enjeu...

[urotsukidogi]

`Réveil façon gueule de bois ce matin .......... mais sans souvenir de fête la veille normal?

[argueti]

Regarde les hommes pleurer

Le Racing a échoué, hier soir à  la Mosson, dans sa quête de remontée en Ligue 1. Les Strasbourgeois, qui ont entamé la rencontre par le mauvais bout, se sont lancés dans une vaine course poursuite qui les a laissés sur la paille. Lens, Montpellier et Boulogne sont en élite. Les Bleus n'ont plus que leurs yeux pour pleurer.

Hier soir, quelques minutes avant vingt-trois heures, une liesse indescriptible s'est emparée d'un stade. C'était à  Montpellier, dans l'Hérault, où sévissait une moiteur presque tropicale, très loin de la capitale alsacienne qui guettait fébrilement un exploit des siens. Strasbourg a échoué à  mauvais port, dans une ville qui attendait depuis cinq longues saisons de revoir les lumières de la Ligue 1. Les hommes de Rolland Courbis étaient prêts à  laisser leur coeur sur le terrain. Ceux de Furlan n'ont pas pu résister à  pareille furia.

« Onze mois de travail se sont joués sur des détails »

« Les garçons ont donné tout ce qu'ils avaient, raconte un Jean-Marc Furlan abattu. Ils ont vraiment réalisé une très belle saison. Ça se joue sur un détail. Onze mois de travail se sont joués sur des détails... » Littéralement submergés par les assauts montpelliérains, orchestrés par un Costa déchaîné, Lacour et les siens croulent sous le poids de l'événement. Jusque-là , ils avaient perdu toutes leurs rencontres sur le terrain de leurs rivaux directs. Rien ne laisse alors penser qu'il sont en mesure d'inverser la tendance. En sept petites minutes, les Bleus sont déjà  au tapis alors que Boulogne administre une fessée à  Amiens. Les grossières fautes aux abords de la surface, oeuvres de Marcos et de Lacour, permettent à  l'Argentin Costa de distiller un ballon de but à  Marveaux puis de trouver lui-même le fond des filets de Cassard. « J'ai vu les gars s'embrasser, comme si on était à  la 88e minute, racontera par la suite un Rolland Courbis en nage. C'était parti trop facilement. Et j'ai vite été inquiet. Je crois que je n'ai jamais autant tremblé jusqu'au bout. Quand je dis que j'ai besoin d'arrêter, ce ne sont pas de vains mots après un pareil scénario. » Le scénario en question voit les Strasbourgeois sortir de leur torpeur. Il y a d'abord ce penalty provoqué par Traoré mais que Cohade expédie sur Carrasso (22e'). Blessé sur l'action, le gardien est remplacé par Jourdren. Il y a ensuite ce but de renard inscrit par Traoré tout au bout des arrêts de jeu de la première période. Celui de l'espoir, qui laisse croire à  l'impossible. Vient ensuite l'incroyable assaut héraultais, concrétisé par deux buts refusés, l'un à  tort, l'autre à  juste raison. Et pour finir, la reprise de Kandia Traoré (90e'+3) que Jourdren détourne du bout des gants... Le Racing a laissé passer sa chance. La fête appartient à  Montpellier, les regrets, éternels, sont strasbourgeois. Au sortir des vestiaires, les pleurs de Cassard sont poignants. « Le club ne méritait pas ça, le staff a fait son boulot, il s'est beaucoup investi », déplore l'exemplaire gardien. « On a manqué le coche ce soir, mais on laisse filer la montée sur d'autres matches en cours de saison, ajoute Pierre Ducrocq. La réalité, c'est que Lens, Montpellier et Boulogne sont en Ligue 1 et nous, on reste là ... » « Il faut accepter dignement le verdict sportif, ajoute le président Ginestet. Ma première pensée va aux supporteurs. C'est un dénouement très cruel. »

« Le Racing s'en relèvera, car c'est une place forte du foot français »

Tête basse, Jean-Marc Furlan quitte le stade de la Mosson. Son aventure strasbourgeoise s'est achevée sur un échec. De peu, mais un échec quand même. « Il y a en Alsace des choses ancestrales contre lesquelles je n'ai pas pu lutter, dit-il en guise de testament. Des gens se satisfont de nos échecs. J'espère que mon successeur saura les contourner. Le Racing s'en relèvera, car c'est une place forte du foot français. » Une place forte qui repartira en août prochain en Ligue 2. Ce matin, le constat est cinglant, froid, cruel. Il faut s'y résoudre, le Racing peut s'attendre à  vivre des lendemains difficiles.

Traoré aurait pu tout changer

Kandia Traoré aurait pu être le grand bonhomme de la soirée. L'Ivoirien a d'abord provoqué un penalty, puis réduit le score avant de manquer la balle d'égalisation dans les arrêts de jeu.

CASSARD (***) : le gardien alsacien a vu le danger se rapprocher mais n'a rien pu sur les deux buts montpelliérains. A été sauvé à  deux reprises par sa transversale, puis par son poteau, et a aussi pris un projectile sur la tête (61e'), ce qui a provoqué une longue interruption du jeu.
DUCROCQ (**) : la vitesse d'Aït Fana a causé de gros soucis au latéral droit, qui a eu le mérite de ne jamais abdiquer, même s'il a dû recourir à  quelques gestes illicites.
PELE (**) : le patron de la défense a logiquement souffert sous les coups de boutoir adverses, étant notamment absent sur les deux buts locaux.
PAISLEY (**) : a commencé à  rassurer sa défense alors que Montpellier menait déjà  par deux buts d'écart. Trop tard. Bien trop tard.
J.-A. FANCHONE (**) : n'a pas connu une soirée facile face à  Compan ou Montano. A fini par agacer Furlan, qui l'a remplacé par OTHON (81e')
COHADE (***) : loupe son premier penalty de la saison, lui qui en était à  cinq sur cinq jusque-là . S'est ensuite rapidement énervé, ouvrant la boîte à  gifles, pour sortir de son match. Est parvenu à  se ressaisir, en indiquant le sens de la marche sur la fin.
LACOUR (**) : le capitaine alsacien est inconsolable. A commis l'irréparable sur Delaye à  la limite de la surface après une incompréhension coupable avec Paisley sur le premier but héraultais (12e'). Sa frappe dans les arrêts de jeu aurait pu tout changer.
J. FANCHONE (**) : hormis une tête décroisée (21e') qui semblait prendre la direction de la lucarne opposée, le meilleur buteur strasbourgeois n'a pas été à  son avantage dans le premier acte. A semblé plus mordant à  la reprise, avant de relâcher la bride.
MARCOS (**) : a débuté la rencontre par le mauvais bout en commettant deux fautes près de la surface de Cassard. Si la première n'a pas prêté à  conséquence, la seconde a débouché sur le deuxième but héraultais (19e'). A quand même servi de point d'ancrage par la suite. Remplacé par BAH (77e')
BEZZAZ (***) : l'international algérien s'est illustré de manière sporadique, tantôt à  droite, tantôt à  gauche, sans pour autant peser sur les débats. Remplacé par LEDY (65e'), dont la vitesse a fait mal à  la défense héraultaise.
TRAORE (****) : l'Ivoirien a d'abord provoqué le penalty manqué par Cohade (22e') d'une lourde frappe à  l'extérieur de la surface. Il a ensuite joué au renard des surfaces, sa reprise du gauche, en déséquilibre et dans un angle fermé, permettant de réduire le score dans les arrêts de jeu de la première période. A tout donné.

Sébastien Keller

[argueti]

Voyage au bout de l'enfer

Plombé hier à  Montpellier par deux grosses erreurs et un penalty raté par Renaud Cohade, le Racing ne remontera pas en Ligue 1. Dans l'ambiance incandescente d'une Mosson en fusion, les Bleus se sont logiquement inclinés 2-1 et laissent les Montpelliérains et Boulogne accompagner Lens à  l'étage supérieur. Jean-Marc Furlan va partir.

Il est 22 h 38 hier quand l'arbitre Stéphane Bré siffle la fin de ce que tous les acteurs, Montpelliérains comme Strasbourgeois, avaient qualifié de finale. Montpellier retrouve la Ligue 1 cinq ans après sa relégation. Strasbourg demeurera une 2 e année en L 2, laissant les Héraultais et les Ch'tis de Lens et Boulogne monter à  l'étage supérieur. Une myriade de supporters du MHSC envahit instantanément la pelouse. Les Bleus, eux, n'ont plus que leurs yeux pour expurger leur peine d'avoir buté sur la dernière marche, celle qui les laisse à  la « place du con », la 4 e. En provoquant deux fautes coupables qui ont amené les deux buts montpelliérains, puis en ratant un penalty par le presque infaillible Renaud Cohade (12 réussis jusque-là  sur 13 depuis son arrivée en 2006, dont 5 sur 5 cette saison), les Strasbourgeois se sont plombés tout seuls. La réduction du score un peu heureuse de Kandia Traoré juste avant la mi-temps (45 e + 3) leur a pourtant permis d'espérer et d'exister jusqu'au bout. Grâce, aussi, à  un but refusé à  Compan pour un hors-jeu inexistant (52 e) et un autre à  Montano pour une main cette fois évidente (62 e). Grâce, encore, à  la barre et au poteau gauche de Stéphane Cassard, sauvé par ses montants sur une tête de Marveaux (61 e), un coup franc de Costa (80 e) et une autre tête de Souleymane Camara (87 e). Le match est fini depuis une demi-heure et le président Philippe Ginestet accuse le coup. « C'est une immense déception. Mes premières pensées vont à  nos supporters et à  tous les passionnés du club. Il faut accepter dignement le verdict sportif. Ce n'est sûrement pas ce soir (hier) q ue nous avons laissé échapper l'accession. » Sur l'avenir de son entraîneur, le patron du RCS laisse encore planer un léger doute, même si les deux hommes avaient passé un contrat moral le 7 février. Ce jour-là , ils avaient convenu que l'entraîneur partirait s'il n'atteignait pas l'objectif remontée. « On va se voir dans les 48 heures », lâche l'investisseur immobilier. « Nous allons discuter et prendrons une décision ensemble. »

Furlan règle quelques comptes

Son coach lui facilitera la tâche. Quelques instants plus tôt, l'entraîneur a annoncé son départ, réglant au passage quelques comptes. « Pour moi, il est clair que l'aventure va s'arrêter. Je vais encore en parler avec le président Ginestet, mais c'est ce qui était prévu. Je ne considère pas comme un échec total cette saison qui s'est jouée sur un but lors de la dernière journée. Ce que je regrette le plus, c'est de ne pas avoir réussi à  infléchir la politique générale du club. Il y en avait une partie derrière moi, comme le centre de formation que je remercie, François Keller (l'entraîneur de la CFA), Jean-Marc Kuentz (le directeur du centre de formation), Claude Fichaux (le coach des 18 ans), Dany Eberhardt (le médecin), Roland Boehler (le conseiller du président) et tout le staff médical, mais il y en avait aussi une partie qui se satisfaisait de nos échecs. Il faut que ça cesse, car les joueurs le ressentent. Je souhaite à  mon successeur de parvenir à  changer tout ça. Le Racing va s'en relever.» Son successeur ? Les noms d'Yvon Pouliquen, qui assurait voici 48 heures ne pas avoir été approché et vouloir rester à  Metz, et Gernot Rohr, limogé le 15 mai par l'Etoile du Sahel, ont déjà  circulé (nos précédentes éditions). Le technicien allemand est un proche du recruteur Pierre Ginestet. On dit qu'il pourrait venir accompagné de l'ex-Racingman José Cobos, qui fut son relais sur le terrain à  Nice et deviendrait son adjoint. Le Racing se prépare ainsi à  vivre une nouvelle période mouvementée. Une vieille habitude. Aussi triste que l'épilogue malheureux d'hier.

En jeu

Cassard 5. Ducrocq 4. Pelé 5. Paisley 4. J.-A. Fanchone 3. Cohade 4. Lacour 3 J. Fanchone 4. Marcos 3. Bezzaz 3. Traoré 5.

Stéphane Godin

[raphou96]

Une victoire et on aurait été champion et finalement une défaite et on reste en L2

La bonne nouvelle, c'est comme certains pensaient que l'on avait pas des joueurs de niveaunL1, là  au moins pas de souci.

Puis on a du réduire le chagrin de Metz de rester en L2, là  ils ont bien du rigoler !

[argueti]

C'est pas sur ce match qu'on rate la montée de toute façon ...

On s'est viandé comme des merdes contre Sedan ou Guingamp à  la Meinau, on n'arrive pas à  ramener qqch de Boulogne ou Tours ...

Top/flop ouvert