[08/09] 36ème J: Boulogne / Strasbourg : 1-0

[Alkand]

Y avait vraiment de quoi gagner ce soir.

Par contre Thil montre encore une fois que c'est un excellent joueur. On serait bien inspiré de récupérer un joueur de ce profil pour l'an prochain.

[Psychogene]

...j ai suivi le match avec Fab2034 et Alkand et à  10 mn de la fin, je leur disais que le Racing allait gagner ....Sincerement, Boulogne c est très moyen...mais quel pauvre Racing....Affligeant à  regarder...

A la vue de la première mi-temps j'en étais à  espérer une expulsion histoire de les voir se bouger les fesses, c'est dire Quel non match, dire qu'on avait moyen de (presque) plier l'affaire dès ce soir, maintenant à  moins d'un miracle çà  se jouera à  Montpellier...

[Noun]

Nous avons une équpe de Bisounours au Racing... Avec Furlan come Bisounours en chef....
Ce mec est incapable de motiver ses troupes, il n'est bien que quand l'équipe est bien... Dès que ça va pas, qu'il y a la pression, il ne sait pas donner la "gnac" aux joueurs. Quant à  ces derniers, ils se croient niveau L1 (dans tes rêves!!) donc ils devraient gagner les matchs sans forcer...
Cette équipe ne tient pas la pression... C'est pathétique...

[EDES]

C'est à  la limite de la faute professionnelle !

[silex57]

Y avait vraiment de quoi gagner ce soir.

C'est clair que le Racing a maitrisé le jeu, je n'ai pas vu les stats de possession de balle mais elle doivent être en notre faveur. Par contre il manque un "tueur" devant qui mette la pression sur la défense et qui mette les vieux buts de raccros qui font toute la différence !

[argueti]

La mauvaise pêche

Les protégés de Jean-Marc Furlan ont complètement raté, hier soir, leur sommet face aux Boulonnais. S'il demeure sur le podium, le Racing reste aussi sous la menace d'une meute de poursuivants. Il est dans l'obligation de réagir dans trois jours, contre Reims, sous peine de subir une grosse catastrophe.

Parti pour se libérer définitivement dans sa lutte pour remonter, le Racing est revenu plus que jamais prisonnier de sa virée sur la Côte d'Opale. S'il reste sur le podium et garde son destin entre ses pieds, le voilà  entouré d'un nouveau gardien guettant son faux pas pour le faire chuter du podium. Les Strasbourgeois avaient deux points d'avance sur deux quatrièmes, Metz et Tours, à  l'heure du coup d'envoi. Un 3e est venu s'inviter à  la fête. Il a confirmé son statut de trublion, dans le sillage de son formidable buteur, Grégory Thil, auteur de sa 17e réalisation cette saison.

« Quand Boulogne a marqué en premier ici, il a toujours gagné »

On est d'ailleurs rapidement passé à  autre chose, dans les couloirs du stade de la Libération. Et le héros du soir, renard des surfaces à  la conclusion de l'une des rares occasions éclatantes de la soirée, s'est rapidement projeté sur l'échéance de vendredi. Il s'agit par ici du gros derby du « 62 », entre Lens et Boulogne, à  Bollaert, « le deuxième match décisif de la semaine ». Du côté alsacien, il s'agit également de rapidement basculer sur la suite. L'échec d'hier ne correspond pas nécessairement à  une catastrophe. Il apporte un lot supplémentaire d'angoisse à  une fin de saison plus que jamais incertaine. Dans sa quête pour retrouver la Ligue 1, le Racing a semblé avoir oublié son tapis volant, celui qui lui avait permis d'enchaîner deux succès précédemment, pour chausser ses semelles de plomb. Il n'y a rien à  redire tant les Strasbourgeois ont été décevants, notamment en première mi-temps. « On a été trop faible sur cette période pour espérer quelque chose, a d'ailleurs lucidement souligné Jean-Marc Furlan. Quand Boulogne a marqué en premier ici, il a toujours gagné. » Au passage, on relèvera aussi qu'en alignant le quatuor Szelesi-Ducrocq-Paisley-J.-A.Fanchone en déplacement, le Racing a toujours mordu la poussière. Il serait néanmoins injuste de faire incomber la défaite à  ce seul secteur, quasiment le plus méritant hier. Le milieu a été dominé, les attaquants ont paru plutôt transparents et il fallait s'en remettre à  un miracle pour éviter un échec écrit dès lors que Thil a fait mouche, à  la demi-heure de jeu. « Le but matérialise nos faiblesses, quand on est en manque d'effectif, a également constaté l'entraîneur. On a un coup franc à  30 mètres des buts adverses et on se fait prendre en contre. On est en manque de maturité. »

Un visage sans relief, un jeu sans idée

Il ne faudra pas espérer l'apport d'une tonne d'expérience avant la fin de saison. Si le temps ne peut que jouer pour Marcos et Bezzaz, de retour après cinq et six semaines d'arrêt, on sait que le Racing devra s'en sortir sans Shereni ni Gargorov. Derrière ce constat, Pelé, qui a purgé son match de suspension hier, prend des allures de sauveur. Il apparaît néanmoins interdit au Racing de demeurer sur les mêmes bases collectives pour espérer quoi que ce soit, même d'un match qui le verra recevoir la lanterne rouge au lendemain de l'Ascension. A Boulogne, le Racing a en effet présenté un visage sans relief, un jeu sans idée et un manque d'envie qui n'augurent guère des perspectives d'élite, mais préfigurent la pénombre de la Ligue 2. A priori, il pouvait paraître cocasse d'assister à  une sortie du porte-étendard alsacien dans un cadre fort désuet, sur un terrain entouré d'une piste d'athlétisme et d'inconfortables tribunes vieillottes. Mais franchement, hier, le Racing n'y a pas dépareillé.

Marcos rate sa rentrée

De retour de blessure, Marcos était au centre du dispositif strasbourgeois. La sortie du Brésilien n'a pas convaincu. Dominé, il a été à  l'image d'une équipe qui ne méritait pas de gagner.

CASSARD (***) : Guère sollicité, il est livré à  lui-même sur l'ouverture du score. Il n'y a rien à  reprocher au portier.
SZELESI (**) : Pour sa première depuis le 10 avril et l'humiliation à  Lens, le Hongrois s'est efforcé de ne pas fauter. Quelques relances douteuses ont inspiré de la crainte. Son interception, conclue par un tir croisé, sauve une sortie moins inintéressante après la pause.
DUCROCQ (***) : Présent d'entrée dans le combat, solide dans les duels aériens, il a été plutôt rassurant en première période dans un ensemble défensif fébrile. Solide.
PAISLEY (**) : Définitivement pas à  l'aise dans ce championnat qui, à  ses dires, ne lui correspond pas, l'ancien capitaine a tardé à  se mettre au niveau puis a choisi de durcir le ton, notamment face à  Thil pour tenter d'endiguer une tendance défavorable. L'axe défensif du Racing a été transpercé sur l'ouverture du score et ses relances n'ont rien eu de génial, même s'il a sauvé quelques situations chaudes dans la dernière ligne droite.
J.-A. FANCHONE (***) : C'est de son côté, où Devaux a pris ses marques, que les premières alertes sont recensées. Le latéral a donné le change après un début compliqué. Ses montées ont offert des solutions.
LACOUR (**) : L'entrejeu local a débordé d'énergie et le capitaine a franchement souffert.
COHADE (**) : Maladroit dans ses coups de pied arrêtés, à  l'image de ce coup franc loupé qui amène le but boulonnais à  l'autre bout du terrain, en manque d'inspiration pour donner du rythme au jeu alsacien, il a été au diapason de son compère du milieu de terrain.
J. FANCHONE (**) : Le meilleur buteur strasbourgeois a d'abord semblé prendre ses responsabilités, à  travers quelques appels appuyés et volontaires. Il a néanmoins eu tendance à  s'effacer au point d'être l'auteur d'une sortie quasi-insignifiante.
MARCOS (*) : Pour son retour après sa fracture des cervicales intervenue il y a cinq semaines, le Brésilien a éprouvé les pires difficultés pour peser sur les débats. Tendant à  ralentir le jeu, il a franchement déçu pour être remplacé par BEZZAZ (57e), plutôt intéressant dans sa spontanéité.
BAH (***) : Auteur de deux ou trois pertes de balle pour débuter, le Guinéen a veillé à  reculer d'un cran pour exister, à  tel point qu'il a entamé la seconde période sur la même ligne que Cohade et Lacour. Il a tenté de secouer le cocotier. En vain. Remplacé par LEDY (70e) qui s'est créé la plus grosse occasion alsacienne.
TRAORE (*) : L'Ivoirien a passé le match à  côté de ses pompes. Maladroit dans ses remises, assez transparent dans ses initiatives, l'attaquant est l'auteur d'une sortie à  l'image du match aller, intervenue dans un mois de décembre qu'il avait traversé comme un fantôme. Remplacé par un autre fantôme, un peu boitillant ROMULO (86e).

François Namur

[argueti]

Les réactions

Jean-Marc Furlan (Entraîneur Général RC Strasbourg): « Notre première période a été faible. Nous étions en-dessous du niveau et nous avons couru après le score. Si nous avions joué sur le même niveau que la seconde mi-temps, nous aurions pu espérer le nul. Mais c'est à  l'image de notre saison : nous sommes inconstants. Nous sommes capables d'exploits et de chuter quelques jours après. Mais, hormis Lens, je note que toutes les équipes de tête de la Ligue 2 cette année, fonctionnent de la sorte: Montpellier, Metz, Tours et Boulogne. La montée se jouera jusqu'au dernier match. Mais rien ne nous fait peur. Je suis déçu. Mais quand l'effectif a été au complet cette saison, nous n'avons jamais connu de déception. Ce soir, nous avons loupé une occasion de prendre une bonne option. Nous étions venus pour faire une performance mais nous ne nous sommes pas mis dans les bonnes dispositions pour ça. »

Philippe Montanier (Entraîneur US Boulogne): « Nous avons toujours voulu aller le plus haut possible. Avoir 60 points ce soir est révélateur de notre saison. Nous avons été constants. Nous allons jouer le coup jusqu'à  la fin. Notre fin de saison s'annonce excitante. C'est que ce nous voulions. »

Guillaume Lacour: « C'était un match important pour nous. Nous avions envie d'accentuer notre avance. Maintenant, il va falloir faire ce qu'il faut sur les deux derniers matches pour atteindre notre objectif. En première mi-temps, nous n'avons pas su élever notre niveau. Boulogne attendait que nous fassions des erreurs et nous nous sommes fait prendre sur un contre naïf. Nous aurions pu faire beaucoup mieux, c'est certain. C'est à  l'image de notre saison, nous nous relâchons après de bonnes prestations. Il va falloir se battre jusqu'au bout. Nous restons confiants. Nous allons tout faire pour rebondir vendredi contre Reims. Il faudra faire mieux que ce soir. »

[argueti]

Tout reste à  faire

Battu hier à  Boulogne qui se replace dans la course à  l'accession (1-0), Strasbourg garde deux points d'avance sur la 4e place. Mais les deux dernières journées de L2 s'annoncent chaudes.

Les optimistes pourront toujours se consoler en pensant qu'avec un peu de réussite, le Racing pourrait valider son accession vendredi (20 h 30) contre Reims. À supposer que Tours (à  domicile contre Montpellier), Metz (à  Ajaccio) et Boulogne (à  Lens) lâchent du lest et que lui, dans le même temps, vienne à  bout de Rémois sous respiration artificielle. Un tel scénario n'est pas invraisemblable. Mais hier à  Boulogne, les hommes de Jean-Marc Furlan sont passés à  côté de tout ou à  peu près. Leur match d'abord. Une superbe opération comptable ensuite qui aurait définitivement écarté les Boulonnais et contraint Tourangeaux et Messins à  gagner leurs deux derniers matchs. Pendant 20 minutes, il ne s'est d'ailleurs rien passé. Les deux équipes se jaugent. Il va falloir une occasion pas vraiment construite pour lancer les débats. Sur un centre de Lecointe contré par Bah, Thil allume une volée spontanée qui fait trembler l'extérieur des filets strasbourgeois (21 e). Le meilleur buteur de L 2 vient de reculer pour mieux sauter. Car six minutes plus tard, il va ouvrir le score sur une jolie action des maritimes, amorcée par Cuvillier et relayée par son capitaine. Une déviation de Devaux met sur orbite Ramaré. À la limite du hors-jeu, le milieu nordiste arme une frappe que Cassard repousse d'une main ferme. Malheureusement pour lui, dans les pieds d'un Thil toujours aussi opportuniste qui, avec son 17 e but, améliore d'une unité son total de la saison passée (27 e). Les Bleus sont sous l'éteignoir, battus dans les duels et l'impact, même si Lacour va récolter un carton jaune pour un tacle – très – viril sur Cuvillier (45 e). Il n'a répliqué qu'une fois, sur une double occasion créée par deux centres en retrait de Traoré. Mais James Fanchone et Marcos ont été contrés par Touré et Perrinelle (34 e). Encore secoué par un coup franc excentré de Devaux que personne ne touche, hormis le montant gauche de Cassard (48 e), le RCS revient sur la pelouse animé d'intentions qu'on est en droit d'attendre d'un prétendant à  l'accession. S'ensuit une nette, mais trop courte amélioration, matérialisée par un vicieux coup franc de Jean-Alain Fanchone juste au-dessus (51 e) et une jolie frappe du droit à  ras de terre de Szelesi écartée par Bedenik du bout des phalanges (56 e). Trop peu toutefois pour enrayer la marche en avant d'une USBCO toujours dangereuse en contre.

Ledy frôle l'égalisation

Le Racing, qui monopolise le ballon de façon brouillonne, aura néanmoins l'égalisation au bout du pied, sur une ouverture de Cohade pour le rentrant Ledy. Mais le Haut-Rhinois frappe à  bout portant sur Bedenik (83 e). C'est l'événement majeur d'une fin de match marquée par les premières minutes du Brésilien Rômulo en Bleu. Avec cinq équipes regroupées en deux points à  deux matches de la fin, le RCS est plus que jamais sous la menace, au grand dam d'un Jean-Marc Furlan déçu. « C'est le profil de cette équipe que d'être capable d'exploits, mais aussi de devenir immature quand ses adultes (Pelé, Shereni et Gargorov) sont absents. Nous avons fait une 1 re période trop indigente pour prétendre l'emporter. Notre niveau de jeu a été trop faible. J'avais annoncé qu'il y avait très peu de chances que l'accession se joue avant le déplacement de la 38 e journée à  Montpellier. Il risque d'en être ainsi. » À moins que le Racing ne puisse déboucher le Champagne vendredi contre Reims. Mais il lui faudra se montrer autrement plus pétillant.

Stéphane Godin

[supppourtjs]

Pourquoi Furlan maintien t il sa confiance à  une chèvre comme Marcos ? Pourquoi avoir fait jouer Bah à  gauche ? ...Pour autant, je crois que le Racing remontera car Furlan ne fera pas toujours des mauvais choix....

Pourtant il en fait souvent des mauvais choix : l'exemple de la saison passé s'appelle Gameiro.

[Keating]

C'est clair que le Racing a maitrisé le jeu, je n'ai pas vu les stats de possession de balle mais elle doivent être en notre faveur. Par contre il manque un "tueur" devant qui mette la pression sur la défense et qui mette les vieux buts de raccros qui font toute la différence !

Il nous faut plutôt des personnes qui apportent plus le danger dans la surface ... Traoré pourrait jouer le role dont tu parles ...