[08/09] 35ème J: Strasbourg / Amiens : 2-1

[Keating]

Personnellement il ne m'a pas paru si bon ... Ultra grand, mais pas si bon ....

[Manu]

Fais gaffe tu vas finir par devenir recruteur au Racing toi !

[D520]

j'ai bien aimé le travail de Giresse à  gauche chez Amiens .
de bons centres, il oriente bien le jeu .
c'est d'ailleur lui qui a fait les centres que leurs attaquants ont vendeangé en 1ere mi-temps et c'est lui qui centre sur le but d'Amiens.

sinon chez nous, ils se sont battu comme des lions et j'espère que personne n'a osé en mettre un dans le flop

[Psychogene]

Une excellente ambiance à  la Maison avec pour une fois depuis bien longtemps un stade derrière son équipe, on a pu le constater avant le péno.

, j'ai assez souvent cassé du sucre sur le dos des UB pour également souligner le fait que hier soir c'était bien mieux. Ils sont revenus aux fondamentaux, le stade a plutot bien suivi, et çà  fait du bien. Espérons que çà  dure.

[Manu]

Vu leur age ils doivent je pense lire les forums....

[argueti]

L'horizon s'éclaircit

A trois matches de la fin, la bande à  Furlan dispose désormais d'un droit à  l'erreur. Elle s'est arrachée pour le décrocher, elle a rassuré en se l'accaparant. Le chemin pour la L 1 se dégage.

La marge de manoeuvre demeure assurément juste. Mais la situation comptable se révèle absolument implacable. A 19 jours du rideau final, le Racing a son destin de promu éventuel entre ses pieds. En battant Amiens tandis que deux de ses concurrents ont laissé des plumes, il compte quatre points d'avance sur le 4e. Il est sous la menace mais il est devant.

« Il vaut mieux être le lièvre que celui qui court après »

Et comme le souligne son entraîneur, à  ce moment de la saison, « il vaut mieux être le lièvre que celui qui court après. » La bonne nouvelle chiffrée se double d'un contenu vivifiant. Pour décrocher son 17e succès en 35 matches, le Racing a bigrement souffert. L'adversaire picard s'est montré redoutable, le scénario d'abord avantageux a viré au défavorable avec l'expulsion de Pelé. Mais les dix Strasbourgeois ont su se mettre minables pour décrocher un précieux succès. « On a flippé pas mal de temps, en convient d'ailleurs Jean-Marc Furlan, particulièrement excité sur son banc vendredi. Je ne suis pas partisan de m'agiter sur le bord du terrain, cela me semble généralement inutile. Mais là , j'ai pensé que les joueurs avaient besoin de sentir qu'on était derrière eux. » En infériorité numérique, confronté à  des grands gabarits prometteurs, le Racing a serré les rangs, les dents pour se serrer les coudes et se serrer dans les bras au coup de sifflet final. Estampillé technique, il a su se faire violence pour arracher les trois points. « Il y a eu des signes forts de notre volonté, du collectif et de camaraderie », retient encore l'entraîneur du Racing. D'un match a priori quelconque, bien entamé par l'ouverture du score de Kandia Traoré, auteur au passage de son 10e but de la saison, dès la 2e minute, ses protégés en ont fait un sommet d'intensité. « Tout le monde se met à  la hauteur », a constaté Jean-Alain Fanchone, plutôt dominateur sur son côté gauche. Et le Racing peut envisager la suite plus confiant. Boulogne, son prochain hôte, tousse après avoir concédé sa 2e défaite d'affilée pour accuser cinq points de retard sur son prochain invité. Metz reste sur quatre points bien maigrelets sur une récolte de 15 possibles. Accessoirement, quelques retours de blessure (lire ci-contre) vont accroître la palette strasbourgeoise. Contraint au banc en raison d'un pépin au genou, le blond Cohade, après avoir remplacé Emil Gargorov, a paru un peu perdu, comme un Tintin sans son Milou. L'intéressé l'admet. Il n'en a cure.

« Il reste trois semaines »

« J'aurai pu faire mieux, c'est sûr, admet-il. Je perds deux-trois ballons, il me fallait amener de la présence sur le terrain, alors que les coéquipiers tiraient la langue après avoir joué une heure à  dix. Je n'ai sans doute pas la vitesse dans ces situations. Mais franchement, on a encore montré qu'on avait de la ressource. » Evacuant d'un revers de manche la forme, donc le superfétatoire, pour le fond, « Coco » s'en tient à  l'essentiel. Il se résume à  la suite. « On ne va pas s'enflammer et on pense déjà  à  Boulogne, garantit le milieu de terrain. On a envie d'y aller (ndlr : en L 1), mais on sait qu'il reste trois semaines. On peut constater que l'on progresse et que l'on a tiré les leçons de nos deux défaites à  Lens et Tours. Et c'est toujours mieux d'aller dans ce sens. » Il conduit à  l'indispensable remontée. Dans huit jours, le Racing serait inspiré de ne pas changer d'orientation. Au Stade de la Libération, le Racing bénéficiera sans doute d'une balle de match libératrice.

François Namur

C'est vrai qu'il vaut mieux être le lapin maintenant que le chasseur

A noter aussi, la rentrée plus que moyenne de Cohade, il était vraiment pas dedans vendredi, que des mauvais choix ...

[argueti]

Une valse à  trois temps

Grâce à  sa 7 e victoire en 10 journées, arrachée avec les tripes à  10 contre 11 pendant plus de 80 minutes avant-hier à  la Meinau contre Amiens (2-1), le RCS, dauphin de L 2, s'est offert trois points d'avance à  trois journées de la fin. À lui de faire la preuve par trois qu'il mérite l'accession.

Il est des signes qui ne trompent pas. Celui-là  en est un. Guillaume Lacour a terminé avant-hier la rencontre contre Amiens perclus de crampes. Pour qui connaît l'endurance de l'homme aux trois poumons que rien n'arrête, ce seul fait prouve à  quel point le petit milieu est allé au bout de lui-même pour préserver la 17 e victoire du Racing. À l'instar de ses coéquipiers, le capitaine a fini sur les rotules. D'un Emil Gargorov qui a dû couvrir 65 km en autant de minutes passées sur le terrain (Ndlr : OK, on exagère un peu) à  un Kandia Traoré qui, au top, reste un sacré compétiteur, les Bleus sont allés chercher un joker à  trois journées de la fin. Avec les tripes, le cÅ“ur et peut-être même un endroit plus intime de leur anatomie que la bienséance nous interdit de décrire ici. Surtout, pour la première fois depuis des lustres, a flotté sur la Meinau comme un parfum de communion entre l'équipe, peut-être pas la plus talentueuse de la décennie, mais sûrement pas la moins courageuse, et son public. « Sans mentir, ça fait du bien de sentir le public derrière nous », reconnaît Jean-Alain Fanchone, « ça nous donne un peps supplémentaire. C'est mieux que lorsqu'il nous sifflait à  une époque pas si lointaine, non ? » Avec l'expulsion précoce, sévère, mais justifiée de Steven Pelé après moins de 10 minutes, le RCS avait bien besoin d'un 12 e homme pour compenser son infériorité numérique. Jean-Marc Furlan, qui prétend qu'un soutien inconditionnel au cÅ“ur de la dépression hivernale de ses troupes aurait pu permettre de décrocher un ou deux points de plus, a apprécié. « La situation est devenue très difficile. Les joueurs ont tout donné. Et le public a vite compris qu'il devait être là , à  l'unisson de son équipe. D'où cette fin de match pleine d'émotion. Athlétiquement, les garçons n'avaient pas la force de faire plus. »

Cassard : « L'équipe n'a jamais paniqué »

« La Meinau a joué un rôle très important », lui fait écho Stéphane Cassard, « Les supporters ont senti que nous avions vraiment besoin d'eux. Leur soutien nous a beaucoup aidés. Malgré notre infériorité numérique dès la 10 e, jamais l'équipe n'a paniqué. Elle a fait preuve de maturité et maîtrise. Nous sommes restés dans le match, concentrés sur notre football, sans nous focaliser sur des faits de jeu que nous ne contrôlions pas. » Sans toucher le jackpot que lui aurait rapporté la neutralisation de Tours et Boulogne, le Racing a tout de même réalisé une belle opération. Le revers des Boulonnais chez des Tourangeaux irrésistibles (9 victoires, 3 nuls et 30 points sur 36 sur les 12 dernières journées) les a repoussés à  cinq points. Metz (tenu en échec en Angers et qui reste sur 4 nuls et 1 défaite) et Tours sont désormais côte à  côte, à  trois longueurs. Une marge sur le 4 e que le Racing conservera à  trois journées de la fin quel que soit le résultat de Montpellier à  Guingamp ce mardi en match en retard. Mais avec deux voyages à  Boulogne (le 18 mai) et Montpellier (le 29) entrecoupés de la réception de Reims (le 22), ce matelas n'est pas aussi confortable qu'il en a l'air. « Occupons-nous seulement de nous », invite Steph Cassard sans se poser de questions, « En ce moment, nous sommes bien dedans. Il faut continuer comme ça. »

Avec 7 victoires sur ses 10 derniers matches (plus 1 nul et 2 défaites, 22 points sur 30), le Racing est dans le bon tempo. Il lui reste à  bien négocier la dernière valse à  trois temps.

Stéphane Godin

[baskath]

A noter aussi, la rentrée plus que moyenne de Cohade, il était vraiment pas dedans vendredi, que des mauvais choix ...

C'est vrai, mais je pense qu'il y avait aussi une part de consignes : conserver le ballon au maximum pour ne pas donner l'occasion de contres aux amiénois, d'où les nombreuses passes en arrière de Cohade alors qu'on pensait pouvoir attaquer. En tout cas j'espère, sinon, il a vraiment raté sa rentrée !

[Roswell Man]

Oui, c'est clair que Cohade était chargé de ralentir le jeu et de sécuriser le ballon.

[supppourtjs]

Argueti se plante, le rôle de Cohade était de mettre le pied sur le ballon, de gagner du temps, la presse en à  parler d'ailleurs.