[08/09] 34ème J: Guingamp / Strasbourg : 1-2

[Gotcha]

C'est Ledy qui jouait ailier gauche ?

[argueti]

Non BAH, LEDY jouait MOC

[télésupporteur]

les trois attaquants ont beaucoup permuté, mais bah a joué dans l'axe jusqu'à  la rentrée de pailey, shereni passant axial, et bah plutôt à  droite

[Stan]

Magnifique frappe de Bah !

[Tenor]

Tir enroulé et pleine lucarne, c'est du bel art

[nikos68770]

Pour les buts :


34ème journée :

GUINGAMP - RCS 1-2


0-1 BAH : http://www.dailymotion.com/user/_Diel_/ ... -bah_sport


1-2 BAH : http://www.dailymotion.com/user/_Diel_/ ... -bah_sport

Merci à  Giginho73

[argueti]

Poker gagnant

En l'emportant à  Guingamp, le Racing a réalisé la bonne opération de cette 34e journée de Ligue 2. Et il a prouvé aussi que le salut, en cette fin de saison, pourrait bien venir du banc de touche.

Cette fois, la bonne affaire est alsacienne. Car après une série de mauvais résultats - deux défaites et un nul -, le Racing n'a pas seulement renoué avec la victoire, vendredi, en Bretagne. Il a aussi repris sa marche en avant au classement, profitant du nul de Metz et de la défaite de Boulogne pour s'immiscer à  nouveau dans le trio de tête, dix jours après l'avoir quitté.

« Cela faisait longtemps qu'on attendait cette victoire »

Seule la victoire de Montpellier a quelque peu gâché la fête. Mais qu'importe, finalement, car l'essentiel, pour le Racing, était bien d'empocher ces trois points. « On avance à  nouveau, ça fait du bien parce que ça faisait longtemps qu'on attendait cette victoire », expliquait l'attaquant David Ledy. Au-delà  des trois points, c'est aussi la manière qui a rassuré. Certes, la défense du Racing n'a pas donné tous les gages de rigueur, notamment en début de rencontre. Mais face à  une talentueuse équipe de Guingamp - invaincue au Roudourou depuis le mois d'août -, le RCS a su tenir son rang. Et ce malgré, une équipe une nouvelle fois recomposée en raison des absences de Marcos et Bezzaz. « Depuis le début de la saison, avec les blessés et les suspensions, il a souvent fallu être inventif sur certains postes », commentait le coach des Ciel et Blanc à  l'issue de la rencontre. Et « inventif », Jean-Marc Furlan l'a encore été vendredi soir. En titularisant Ledy sur le flanc gauche de l'attaque et en préférant Bah à  Gargorov pour orienter le jeu, l'entraîneur strasbourgeois a pris une option risquée et inédite. « Mamadou aurait dû plus jouer cette saison, car il a une très bonne qualité de frappe et sait conserver la balle. Mais au milieu, à  son poste de récupérateur, il est en concurrence avec Lacour et Cohade, donc c'est compliqué », expliquait Jean-Marc Furlan, dont le coup de poker s'est avéré doublement gagnant. Mamadou Bah a rendu une copie plus que correcte, « réalisant de belles ouvertures » et agrémentant le tout d'un doublé face à  Trevisan. Quant à  David Ledy, il a crânement tenu sa place pour sa première vraie apparition en L 2. Même si le Mulhousien a été moins en lumière que son compère Bah, « il a fait un bon match », soulignait avec raison Furlan.

« Ces changements tactiques nous ont perturbés»

Hormis ces titularisations surprises, l'entraîneur strasbourgeois n'a pas non plus hésité à  bousculer son système en cours de rencontre. Or « ces changements tactiques nous ont perturbés», estimait Victor Zvunka, le coach guingampais. Positionné à  la base en 4-3-3, mais jouant plutôt en 4-2-3-1, la physionomie du Racing a constamment évolué au fil de la rencontre. Après l'entrée de Paisley à  l'heure de jeu - et la remontée de Shereni au milieu de terrain - c'est même en 4-4-2, avec un Mamadou Bah plus excentré sur le côté gauche, que les Strasbourgeois ont fini le match. Reste que, comme aime à  le répéter Furlan, un système n'est rien sans « l'animation offensive » qui va avec. Or sur ce point précis, le Racing a aussi montré un meilleur visage que celui entrevu ces dernières semaines. Incapables de marquer lors des trois dernières rencontres, pas vraiment dangereux devant le but malgré une belle maîtrise collective face à  Metz, les Strasbourgeois se sont enfin procuré des occasions franches et nettes. Rassurant, car « ça faisait longtemps qu'on n'en avait pas eu autant », comme le soulignait avec plaisir Jean-Marc Furlan. Bref, à  quatre journées du verdict final, le Racing s'est relancé de la plus belle des manière en l'emportant là  où - presque - tous ses rivaux ont chuté cette saison. Mais les Strasbourgeois vont devoir « bonifier cette victoire en s'imposant face à  Amiens (vendredi prochain) à  domicile, comme l'a dit Renaud Cohade, car celui-là  aussi, ce sera un match capital ». Encore un...

Barbara Schuster

[argueti]

Du froid au chaud

Capable d'aligner cinq victoires, puis de ne prendre qu'un point en trois matches (défaites à  Lens et Tours, puis nul contre Metz), le RCS a encore fait preuve avant-hier à  Guingamp de son aptitude à  rebondir. Son succès 2-1 en Bretagne lui redonne la main.

Il va falloir s'y faire. Dans ce championnat de L 2 décousu, où les performances d'un mois succèdent aux coups d'arrêt du précédent - et inversement -, le dénouement risque fort de n'intervenir qu'au soir de la 38 e journée, le 29 mai. Supporters et dirigeants du Racing ne peuvent en être surpris : depuis des mois, Jean-Marc Furlan et ses joueurs ne cessent de le répéter.
Il est vrai que cette prédiction sert quelque peu la cause d'une équipe strasbourgeoise qui, sur le terrain, n'a que rarement affiché maîtrise et constance, sauf dans un domaine : sa conviction. Souvent malmenée dans l'impact physique, elle a régulièrement refait surface dans des matches entamés par le mauvais bout. Redressant ici une barre qui semblait lui échapper, comme avant-hier en première période à  Guingamp. Remontant là  au score pour l'emporter (1) ou sauver le nul (2).
Sa force de caractère lui a ainsi permis de rapporter six capitaux succès de déplacements qu'elle n'avait pas survolés : 3-1 à  Dijon et 1-0 à  Brest en tout début de saison, 1-0 à  Châteauroux, 2-0 à  Nîmes, 2-1 à  Troyes et 2-1 à  Guingamp. Cette capacité à  renaître de ses cendres, quand on la croit éteinte, gomme en partie les effets négatifs de son irrégularité chronique dans le jeu. Irrégularité qui trouve son origine dans la conjonction de divers facteurs : blessures en série, état de forme sinusoïdal de certains cadres et fréquence des matches décalés. Un dernier paramètre encore pointé du doigt par Furlan à  Roudourou. « Nous avons beaucoup souffert en première mi-temps. J'ai d'abord pensé que l'équipe était paralysée par l'enjeu. Mais elle avait surtout les jambes très lourdes. Le derby contre Metz quatre jours plus tôt à  la Meinau (0-0) nous a plumés mentalement et nerveusement et laissés exsangues physiquement. Je ne cherche pas d'excuse, mais je constate que nous sommes l'équipe qui enchaîne le plus de matches les lundi et vendredi. C'est hyper pénalisant. »

« Pensons déjà  à  Amiens »

Face à  une équipe de Guingamp « de très bonne qualité, certainement la meilleure du championnat en termes de finesse dans le jeu » (Furlan), le RCS a toutefois su s'offrir une victoire sinon décisive, du moins vitale après s'être « décomplexé », toujours selon son entraîneur : « Ce succès va nous permettre d'aborder la réception d'Amiens vendredi dans les meilleures dispositions. À la Meinau, nous n'avons perdu que peu de points et aimons y jouer, contrairement à  l'an passé. Je suis même persuadé que si le consensus avait été plus grand autour de nous en janvier et février, nous y aurions pris trois ou quatre points de plus. Mais à  Strasbourg plus qu'ailleurs, la pression est génétique. » Avant-hier, alors que Metz et Boulogne, qui le devançaient alors, jouaient chez eux, le Racing aurait pu perdre gros. Il a d'autant plus gagné que ses deux rivaux ont, comme Tours, piétiné. « Cette victoire va accroître notre confiance avant Amiens », estime Harlington Shereni, resté en Bretagne pour le week-end, « Elle nous fait du bien. Surtout au vu des autres résultats qui nous sont favorables. Guingamp avait peut-être la tête à  la Coupe de France. Mais nous avons joué notre Coupe de France à  nous. Nous voulions absolument gagner pour ne pas compliquer davantage notre fin de saison. C'est fait. Alors, pensons tout de suite à  Amiens. Parce que si nous battons les Amiénois, nous nous déplacerons ensuite à  Boulogne avec l'occasion d'y assommer définitivement nos adversaires. »

Stéphane Godin

[FM17]

le journaliste doit être pote avec Furlan...il en arrive même à  dire que Bezzaz et Marcos manquent vraiment...de quoi corroborer les propos de qui on sait...
ceci étant dit, et ce n est pas facile de si bon matin de l écrire, chapeau à  Furlan d avoir aligné cette équipe et préféré Bah à  Gargorov sur ce match...il me semblait toutefois que certaines louanges adressées au Bulgare avec son match face à  Metz étaient exagérées..Furlan a du penser la même chose que moi...Je crois vraiment qu il me lit...

[télésupporteur]

te faire mal de si bonne heure en adressant de grasses louanges à  JMF, tu dois avoir beaucoup de péchés à  te faire pardonner