[08/09] 33ème J: Strasbourg / Metz : 0-0

[G-Rom]

Bon, je ne sais pas si je vais revenir sur le match, tout à  été dit. Allez hop, vite fait en gros.
Metz avec un bon bloc, patient et dangeureux en contre.
Le RCS qui fait tourner la baballe, qui a du mal à  faire une dernière passe, et qui pouvait jouer 3 fois 90mn sans marquer.

Sinon au niveau de l'ambiance je l'ai trouvé pas au niveau. Ok le kop chantait, ok on sentait la tension du derby, tlm était chaud. Mais justement! le public ne demandait qu'à  s'enflammer! bordel pourquoi les UB ont continués leurs chants que le public occasionnel ne connaît pas. En début de 2ème mi-temps quand le racing poussait le public ne demandait qu'à  avoir un Aux Armes! On l'a eu, mais beaucoup trop tard, à  un moment plus calme. Puis j'ai bien rigolé aussi avec "le public avec nous, le public avec nous", puis enchaîner sur une chanson que là  aussi le public occasionnel ne reprend pas forcément en coeur. J'espérais ce soir plus d'une fois la chanson "Quand le virage se met à  chanter", plus d'une fois "aux armes". On y a juste eu droit 1 fois, je trouve ça vraiment dommage, il a manqué qqch hier soir...

[Kriskool]

Clair que les UB ont déconné, j'attendais le"aux armes" bien avant, histoire de fermer leur gueules aux Messins qui nous insultaient, et bien non, pépere que des petits chants uniquement bien connus de la secte UB...Faut pas s'étonner si ce stade est composé de spectateurs et non de supporters...

[Manu]

Quand comprendront ils un jour ?

[baskath]

Eh, finalement, on n'a pas fait pire que Barcelone-Chelsea !

[Manu]

Exactement !

[fan_racing]

Quand comprendront ils un jour ?

Quand on les mettra au courant ?

[argueti]

Eh, finalement, on n'a pas fait pire que Barcelone-Chelsea !

C'est pas la redif du match ce soir sur TF1

[argueti]

Le combat continue

Logique sur l'ensemble de la partie, le match nul concédé par le Racing face à  Metz lundi soir à  la Meinau (0-0) n'est pourtant pas une bonne affaire. Désormais au pied du podium, les Alsaciens devront encore batailler pour retrouver la Ligue 1.

Dans la lutte acharnée pour la montée que se livrent les six premiers de la Ligue 2, ce partage des points entre Alsaciens et Lorrains n'est pas matière à  susciter l'enthousiasme chez les premiers nommés. « On est mitigé entre le point de pris, qui était un minimum, et le fait de constater que nous ne sommes pas parvenus à  marquer ce but », souligne Pierre Ducrocq. Le latéral droit du RCS résume en une phrase l'état d'esprit des joueurs strasbourgeois lundi soir à  l'issue de la rencontre. À la fois soulagés de ne pas avoir perdu un derby cadenassé à  double tour, mais également frustrés de ne pas avoir su inscrire ce petit but qui aurait pu tout changer.

« Le positif est d'avoir stoppé la spirale de défaites »

Venus pour défendre, les Messins, eux, se contentent bien volontiers de ce point pris chez un concurrent direct, même si le début de match peut laisser quelques regrets à  leur entraîneur. « C'est un bon point. Au vu de la 1 re mi-temps, nous pouvons être déçus, mais nous sommes soulagés après la seconde période, même si Strasbourg n'a pas eu de grosses occasions », se réjouit Yvon Pouliquen, le coach d'un FC Metz toujours installé sur le podium. Un strapontin pour la Ligue 1 que quittent des Strasbourgeois dominateurs mais incapables de trouver la faille devant une défense messine bien regroupée en seconde mi-temps. « Mes joueurs ont tout fait pour remporter ce match. On souhaitait, pour l'honneur, s'imposer lors de ce derby. Le point positif est d'avoir stoppé la spirale de défaites, mais nous voulions surtout gagner cette rencontre pour retrouver le podium », juge l'entraîneur bas-rhinois Jean-Marc Furlan qui se montre satisfait de la bonne réaction de ses hommes en deuxième période, puisque le premier acte a été presque entièrement messin. Pour ce troisième match d'affilée sans victoire, le deuxième sans inscrire le moindre but, les Strasbourgeois ont pourtant démontré des qualités qu'ils leur ont fait défaut à  Lens et à  Tours la semaine passée. « Si on n'a pas fait un grand match dans le jeu, on a néanmoins démontré beaucoup d'envie et on n'a rien lâché jusqu'au bout, explique Pierre Ducrocq. Mais on ne voulait surtout pas prendre de risques face à  une équipe venue pour défendre et contrer. C'est vraiment dommage qu'il nous ait manqué cette efficacité en attaque ».

« Retourner au combat dès vendredi »

A l'image de l'énorme occasion manquée par Kandia Traoré, seul devant Vailati, mais dont la frappe est contrée par le gardien lorrain, l'efficacité a été au cÅ“ur des débats d'après match. « On a péché dans le dernier geste en seconde mi-temps alors que nous étions montés en régime au fur et à  mesure de la partie », confirme également Jean-Marc Furlan. Mais le Racing va devoir rapidement tourner la page « derby » puisqu'il se déplacera dès vendredi du côté de Guingmap, finaliste de la Coupe de France après son exploit à  Toulouse en demi-finale la semaine passée. « Il va surtout falloir penser à  bien récupérer, note Pierre Ducrocq, confiant pour la suite des événements. Dès vendredi, on va devoir retourner au combat. Je ne suis pas inquiet car nous avons toujours su répondre présents dans les moments plus difficiles. » Même si à  cinq journées de la fin du championnat, rien n'est encore joué, les Strasbourgeois savent pertinemment qu'ils n'ont plus beaucoup de jokers dans leu jeu.

Olivier Arnal

Pas plus avancé

En concédant le nul contre Metz, lundi à  la Meinau, le Racing se complique un peu plus la vie. Cloués au pied du podium à  cinq journées du verdict, les hommes de Jean-Marc Furlan n'ont désormais plus le droit à  l'erreur. Il s'agira de retrouver le chemin de la victoire dès vendredi à  Guingamp. Voilà  qui paraît fort compliqué.

Elle est repartie sceptique, la « vieille garde » de 1979. Lundi soir, Gilbert Gress et ses hommes, qui filaient à  grande vitesse il y a exactement trente ans vers le seul titre de champion de France du club alsacien, ont quitté la Meinau en affichant une moue dubitative. Ce n'est pas demain la veille que leurs lointains successeurs seront à  nouveau en position de procurer des émotions comparables à  toute une région. Ça, tout le monde le sait pertinemment. Tout juste pouvaient-ils espérer, en compagnie des quelque 23 000 spectateurs de ce derby, que la troupe de Jean-Marc Furlan allait se rapprocher de la Ligue 1.

« On a utilisé tout notre potentiel du moment »

Encore aurait-il fallu battre Metz. Kandia Traoré et les siens s'y sont employés avec application et, au moins en seconde période, acharnement. Cela n'a pas suffi, le manque de réalisme offensif, de lucidité, de fluidité, peut-être de talent - seuls deux tirs ont été cadrés sur les dix-huit tentés... -, ont plombé leurs desseins. « Eu égard à  notre montée en puissance, on aurait mérité les trois points, assure le technicien strasbourgeois. Les gars ont laissé toutes leurs forces sur le terrain. J'ai le sentiment qu'on a utilisé tout notre potentiel du moment. » Et c'est justement là  où le bât blesse. Même si les Bleus ont globalement dominé les débats, en particulier en raison d'une forte emprise dans l'entrejeu, un sentiment d'impuissance prédomine. Celui-ci s'est exprimé à  travers les courses échevelées et sans but d'un Simon Zenke dépassé par les événements, ou encore l'imprécision dans le dernier geste de Kandia Traoré. Le remuant Ivoirien a eu le malheur de "croquer" l'occasion qui aurait pu tout changer, seul face à  Vailati.

Au moins la défense n'a-t-elle pas craqué

Les rentrées de Cohade et de Shereni, tous deux suspendus lundi soir, ne devraient pas fondamentalement y changer grand chose. Si « l'enthousiasme dans le jeu de passe » loué par Furlan a mis la lourde défense messine au supplice, encore faut-il pousser la balle au fond des filets. Force est de constater que les attaquants alsaciens n'ont plus marqué depuis le 23 mars et la venue d'Angers (2-0, doublé de Traoré). En l'absence de Marcos et de Bezzaz, que l'on peut, au mieux, revoir dans une quinzaine, confiance ne peut être maintenue qu'aux hommes en place. Et ce n'est pas l'énigmatique Rômulo, nébuleuse recrue du mercato hivernal, qui prêtera main forte. Le Brésilien est arrivé blessé de Cruzeiro et repartira a priori dans le même état dans un mois. Au moins la défense n'a-t-elle pas craqué, elle qui venait d'encaisser six buts lors des deux dernières sorties. On se rassure comme on peut...

Cinq équipes se disputeront les deux derniers billets

Toujours est-il que le Racing bascule dans le mois de mai, celui de vérité, avec plus d'interrogations que de certitudes. Jean-Marc Furlan a beau marteler que ses joueurs sont « à  fond dedans, prêts à  s'arracher », l'affaire s'annonce éminemment compliquée. Un simple regard sur le classement et le calendrier suffit à  souligner l'ampleur de la tâche. Si Lens paraît désormais hors d'atteinte, cinq équipes se tiennent dans un mouchoir de poche - quatre points séparent Montpellier (6e) de Boulogne (2e) - et se disputeront âprement les deux derniers billets pour l'élite. Le Racing, et même Metz, tranquillement installés dans le trio de tête voilà  encore trois journées, doivent se méfier des deux épouvantails de ce printemps. Tours ou Boulogne affolent, en effet, les compteurs. Tombeur des Alsaciens il y a deux semaines, l'équipe d'Indre-et-Loire est invaincue depuis dix journées. Elle a pris la bagatelle de vingt-six points sur les trente mis en jeu. Quant aux Nordistes, ils sont les seuls à  avoir remporté six victoires de rang, série en cours.

« Une série de trois succès, voilà  ce qui m'importe »

« Ces deux équipes n'ont pas d'objectifs précis, elles n'en sont que plus dangereuses, précise le coach strasbourgeois. Ça va se jouer sur des petits détails. Je suis aujourd'hui incapable de dire qui va craquer. Il faudra être capable de prendre des points. Une série de trois succès, voilà  ce qui m'importe aujourd'hui. » C'est à  Guingamp, ce vendredi, que les Bleus doivent donc renouer avec la victoire. Le futur finaliste de la Coupe de France, qui s'est offert la peau de Toulouse en demies (1-2), constitue un obstacle de taille. Quand on sait les difficultés rencontrées par le Racing à  l'extérieur, l'optimisme n'est pas de mise. Loin du regard inquisiteur des champions de France 1979, les Bleus peuvent faire taire les sceptiques. En avant, les Bleus.

Sébastien Keller

[Manu]

Quand comprendront ils un jour ?

Quand on les mettra au courant ?

C'est le boulot de l'association ?

[Tenor]

Je me posai juste la question concernant le suppo qui a filmé la chorale du racing (+ de 10 ') s'il a vu le déroulement du match