[08/09] 33ème J: Strasbourg / Metz : 0-0

[Gotcha]

finalement vaut ptete mieux qu'ils ne frappent pas pendant les matchs, comme ça on gueule juste parce que le mec n'a pas la lucidité de ne pas avoir frappé

là  ils frappent, et du coup on constate que le mec est nul, c'est pire !

[télésupporteur]

moi, j'ai vu le match à  la télé, et bah figure dans mon top
n'oublie pas que bah à  pris, pour certains, la place du dieu cohade

[fan_racing]

Autant Paisley on savait que quand il voulait bien, il savait être défenseur, autant je me demande si je suis le seul à  avoir trouver que Ducrocq s'en est pour une fois tiré avec pas trop de casse ?

[argueti]

Les deux équipes avaient-elles peur de se livrer ? peur de perdre ce match et de se laisser dépasser par l'adversaire du joueur au classement ? on peut se le demander tellement la prise de risque était faible ...

La défense a finalement très peut été mise en danger et encore, la plus part du temps c'est elle même qui s'est fait peur ... Paisley abuse trop des ballons en profondeur comme souvent.

Au milieu, Bah a fait oublier l'absence de Cohade avec son propre style, mais ca voit quand meme qu'il manque de fluidité dans le jeu par manque d'automatisme avec ses partenaires ...

Fanchone est utile dans le jeu aérien mais ce soirt il a été incapable de prendre le dessus sur personne ... Gagro a joué son rôle mais pour moi il manquait clairement de clairvoyance et de jus ... Je ne parle pas de Zenke qui joue a pousse ballon et qui n'arrive toujours pas à  enchainer un controle correct ...

Traoré s'est battu comme souvent mais sans réel soutien n'a pu traduire sa volonté par des frappes.

Quelles chances restaient-ils aujourd'hui ?

- il faudra aller gagner à  Guingamp !
- Tours, Boulogne ou Lens se rencontrent encore
- esperer que les retours de Shérini et Cohade apportent un plus
- espere qu'on arrive à  marquer en premier, à  chaque rencontre
- deux victoires à  domicile contre Amiens et Reims

[kranjcar]

Vu on the TV 2 fois. Tant qu'à  souffrir autant mettre les 2 couches de suite.
Tout d'abord je ne vois pas comment vous pouvez être déçus c'était metz en face
CAR comparé à  d'autres rencontres, ils ont été bien meilleurs ce coup ci.
Quel soulagement qu'au final poulat n'arbitre pas ce match, j'y avais vu un signe et oui on peut et
doit dire que l'arbitre a été bon!

Que fufu ferme un peu son clapet, se reposer sur les absents est nul et erroné. Qu'il regarde les compos de nos matchs victorieux il y verra des choses surprenantes.
Je ne suis pas d'accord au sujet de la première mi-temps, les messins ont eut des actions qui ont fait passer des frissons dans le dos, mais je départage cette mi-temps ainsi un quart d'heure chacun et un quart d'heure équilibré. La seconde est clairement à  notre avantage. Sauf que bien sûr techniquement, construction etc...pfiu. Quasi une saison et toujours pas de style de jeu établi et performant.

Top:
Bah, sans lui on prenait le bouillon, trop de taf pour être au top tout le match avec trop de faiblesses autour, mais merci à  lui
jaf le seul capable d'effacer, accélérer, même s'il avait sans doute des consignes et qu'il a ainsi parfois tergiversé, je monte ou pas... Vu le jeu de metz il a fait ce qu'il fallait
gargorov/traoré, le harcèlement et la débauche d'énergie de ces deux là  a permis à  bah de tenir le milieu, offensivement cela a été combattif, mais pas décisif

cassard : bon match
pelé : bonne présence, quasi rassurant, sauf quand avec son compère ducrocq ils ne se comprennent pas et qu'on frise la correctionnelle (2 fois)
paisley : bon match, une intervention décisive, toujours des ouvertures longues qui ne servent à  rien
james fanchone : à  part les duels aériens, déviations, aucun débordement, aucun centre de qualité, le flop est trop encombré, ce sera pour la prochaine fois
kebe : rentrée quelconque, a des qualités mais clairement pas fait pour l'espèce de hourra foot qu'on pratique


ducrocq : démarrage mode cata, pas mal ensuite, des tentatives de montées ratées et de surcroit très dangereuses pour nous dans la foulée
lacour assez quelconque, a beaucoup couru, s'est même bien battu par moment, victime de crampes, son festival de mauvais choix et passes ratées en seconde mi-temps au plus fort de notre domination lui vaut à  juste titre le flop,
zenke mon dieu rien à  ajouter à  ce qui a été dit, le darcheville du pauvre

[FM17]

moi, j'ai vu le match à  la télé, et bah figure dans mon top
n'oublie pas que bah à  pris, pour certains, la place du dieu cohade

...n attrape pas d ulcère. Cohade a manqué ne serait ce du fait que c est le seul au Racing aujourd hui a être capable de cadrer une frappe !
J aime beaucoup ce Bah, suffit de relire mes posts du début de saison mais hier désolé beaucoup trop de déchets...

[FM17]

même match vu que FM, mais analyse différente, très différente même

effectivement, tu aurais vu beaucoup d occasions du Racing....

[FM17]

Je suis vraiment très surpris par tes commentaires, FM...
Ensuite, tu dis "j'aimerais voir 11 mecs aussi combattif que Traoré", puis, à  propos de Gargorov (que j'ai trouvé pas mal, pour ma part), "il ne faut pas confondre combativité et efficacité"... Faut savoir !

et alors ?
j ai souligné que j attendais une belle fin de saison de Gargorov mais que hier il avait presque tout raté malgré sa combativité...Traoré dans un rôle plus difficile a crée des brêches et a mérité selon moi d être dans le top alors que Gargorov a anihilé plusieurs attaques potentielles par des erreurs. J ai bien aimé la débauche d énergie toutefois du Bulgare.
Je précise une nouvelle fois que je préfère largement Gargorov à  Marcos...

[argueti]

Juste une étincelle

Hier soir, dans une Meinau presque pleine, le Racing se devait de renouer avec la victoire après deux défaites de rang. Si les hommes de Furlan ont su relever le gant devant les idoles sanctifiées de 1979, Metz est venu gâcher la fête. A cinq journées du verdict, rien n'est perdu. Mais plus aucun faux pas n'est permis.

C'était une ambiance des grands soirs, comme Strasbourg n'en avait plus vécu depuis un bail. En ce lundi printanier, tous les éléments étaient réunis pour que le Racing sorte de l'ornière dans laquelle il s'était embourbé, quelque part entre les déconvenues lensoise (4-1) et tourangelle (2-0). Pour revoir la lumière, il fallait donc battre le FC Metz, cet encombrant voisin dont le destin semble étroitement lié à  celui des Strasbourgeois. Las, Emil Gargorov et les siens ne sont pas parvenus à  rendre la nuit incandescente. « On est déçus de pas avoir pris les trois points, concède Jean-Marc Furlan. Les joueurs ont mis tout leur potentiel sur le terrain. On a manqué de maturité, d'expérience et de ruse. »

Les héros de 1979 sont les seuls à  avoir ravivé la flamme des jours glorieux

Invités à  célébrer le trentième anniversaire du seul titre alsacien, les héros de 1979, presque au grand complet (lire en page suivante), sont donc les seuls à  avoir ravivé la flamme des jours glorieux. Une douce brise d'euphorie a même parcouru les travées du stade, quand Gilbert Gress et ses hommes sont venus saluer d'un geste auguste le kop en fusion. Tout ce petit monde n'a même pas eu le temps de quitter la pelouse des exploits d'antan que l'affaire a failli prendre un tour fâcheux. Papiss Cissé, la meilleure gâchette messine, vient d'expédier un missile sur la base du poteau de Cassard sans que l'aiguille des secondes n'ait eu le temps de faire le tour du cadran. Dans la continuité, ou presque, le Racing réplique à  travers une frappe trop molle de Simon Zenke et une tête décroisée de Mamadou Bah. Cette entame tonitruante est toutefois trompeuse. Conscientes de s'exposer à  un danger trop grand, les défenses strasbourgeoise et messine décident de resserrer leurs mailles. Sans être déplaisante, la partie se résume alors à  une empoignade musclée en milieu de terrain. A ce petit jeu, Bah et Lacour se montrent plutôt efficaces. Mais leurs équipiers n'ont pas la lucidité suffisante pour porter durablement le danger sur le but de Vailati. Ce sont au contraire les visiteurs qui se montrent les plus pressants à  l'autre bout du terrain, Cissé voyant Cassard puis Paisley surgir pour éloigner le ballon au dernier moment. Au retour des vestiaires, le Racing tente d'emballer le match. La manière est certes confuse, à  l'image de ces frappes lointaines et non cadrées de Bah ou de Jean-Alain Fanchone. Mais la volonté affichée et le coeur mis à  l'ouvrage commencent à  affoler la défense messine. On ne parle pas là  d'une peur panique, il ne faut pas exagérer non plus. Mais l'emprise est suffisamment forte pour que les Grenats parent au plus pressé, sans plus se soucier de la construction du jeu, et pour qu'Yvon Pouliquen décrive des cercles concentriques devant son banc. L'entraîneur grenat peut aussi lâcher un énorme ouf de soulagement quand Vailati, le gardien suisse, est à  la parade sur une reprise à  bout portant de Traoré (70e'). Le Racing pousse, la Meinau vibre, les Mosellans sont au bord de la rupture.

Cinq journées pour éviter de basculer dans un cauchemar absolu

Mais les Bleus ne parviennent pas à  asséner le coup de grâce. « On fait preuve d'une énorme solidarité au moment où le ballon nous brûlait les pieds, explique Pouliquen. On prend un bon point qui nous permet de rester sur le podium. » Tous les éléments étaient réunis pour que la fête soit belle. Las, les Bleus n'ont pas réussi à  la rendre mémorable. Il leur reste cinq journées pour éviter de basculer dans un cauchemar absolu. « La lutte continue », comme dit Furlan. Dès vendredi à  Guingamp.

Sébastien Keller

[argueti]

Un derby sans caviar

Dans une Meinau qui fêtait ses champions de 1979, les Strasbourgeois de 2009 ont campé sur leur position, la 4 e de L2, et gardé le champagne au frais (0-0) face à  des Messins guère plus inspirés, mais… sur le podium.

Aux uns les petits fours, aux autres le four et le moulin. Les acclamations pour les héros de 1979 (voir ci-dessous) font rapidement place aux cris d'effroi de la Meinau, hier soir, quand Papiss Cissé catapulte de volée un centre de Mendy sur le poteau gauche de Cassard, après seulement 55 secondes de jeu. Les Strasbourgeois de 2009 ne mettent pas longtemps à  digérer cette délicate entrée. Dans la foulée, Gargorov signe son retour de blessure d'une belle ouverture pour Zenke. Vailati repousse, Strasser dégage en catastrophe. Sur le corner, la tête de Bah passe de peu à  droite du cadre messin. En trois minutes, le ton de la réception est donné, le derby est lancé. Mais la suite du menu n'est pas à  l'avenant entre deux équipes qui, avant de s'autoriser à  gagner, s'interdisent de perdre. Et il faut bien le reconnaître : le jeu des Messins est plus fluide et moins timoré que celui des Alsaciens en première période. La faute notamment à  un certain Pascal Johansen, le Colmarien à  la passe toujours aussi assurée qui lance impeccablement Mendy à  la 23 e. Heureusement, Stéphane Cassard bondit sur le centre de l'attaquant grenat avant que Cissé ne puisse se saisir du ballon. Les Lorrains n'en restent pas là . Vivian ne profite pas du placement approximatif de la défense alsacienne sur corner et voit sa reprise du… tibia passer de peu à  côté du cadre (37 e). Et il faut tout l'à -propos de Grégory Paisley pour chiper une balle de but à  Cardy (40 e). Le Racing, lui, attend les arrêts de jeu et une timide aile de pigeon de James Fanchone sur un corner de Gargorov pour faire peser un semblant de pression sur Vailati (46 e).

« Le combat continue »

Sans but, le Racing n'erre pas, mais ne brille pas non plus. Fort heureusement, la seconde période est d'un meilleur tonneau. Les hommes de Furlan pressent plus haut, jouent plus vite et se créent enfin des brèches. Après une chevauchée de James Fanchone, Cardy contre in extremis la remise de Gargorov pour le meilleur buteur du Racing (60 e). Si ce n'est une belle frappe de Cissé (68 e) et une plus belle parade encore de Cassard, les Messins sont sous l'éteignoir. Kandia Traoré manque même l'occasion en or de déboucher le champagne : sur un coup franc de la droite de Gargorov, l'Ivoirien se retrouve complètement esseulé devant Vailati, mais son bouchon s'envole dans les gradins de la Meinau. Ce 0-0 fait le bonheur d'un ancien Strasbourgeois, mais pas celui de 1979 : « C'est un bon point de pris face à  un concurrent direct pour la montée, au terme d'un match difficile », se réjouit Yvon Pouliquen, l'entraîneur des Messins toujours sur le podium (3 e à  égalité parfaite de points et de goal-average avec Boulogne). Strasbourgeois d'aujourd'hui, Jean-Marc Furlan est moins souriant : « On a bien résisté en première mi-temps face à  une équipe qui a réussi beaucoup de ses résultats lors de cette première période, analysait le coach du RCS. Mais on est déçu de ne pas avoir pris les trois points parce que nous sommes montés en pression au fil de la rencontre. Le point positif, c'est que les joueurs qui étaient là  ont mis tout leur talent en Å“uvre. On est diminués par les absences, on le sait, mais le combat continue. »

En jeu

Cassard 7, Ducrocq 6, S. Pelé 5, Paisley 6, J.-A. Fanchone 6, Lacour 6, Bah 6, J. Fanchone 7, Gargorov 6,5, Zenke 5, K. Traoré 6.

Jean Deutsch