[08/09] 32ème J: Tours / RCS : 2-0

[argueti]

Les réactions

Philippe Ginestet (Président RC Strasbourg): « C'est une grande déception. Ce que nous avons montré ce soir n'était pas digne d'un prétendant à  la montée. A Lens, il y avait une classe d'écart, certes, mais ce soir, c'était différent. Il y avait la place pour ramener un résultat. L'équipe n'a pas été au niveau mentalement. Nous faisons du surplace. La tâche se complique. Gagner le match contre Metz, dans dix jours, est indispensable. »

Jean-Marc Furlan (Entraîneur Général RC Strasbourg): « Nous savions que ce déplacement était difficile. Mais quand nos joueurs cadres ne sont pas là , nous sommes fragilisés. Nous l'avons déjà  constaté tout au long de cette saison. Nous devenons, alors, une équipe plus quelconque. Nous avons loupé 25-30 minutes dans ce match, et cela a suffi à  Tours. C'est une saison très difficile sur le plan de l'effectif que nous vivons. Nous avons été constamment touché par les blessures importantes de joueurs majeurs. Quand nous pouvons aligner notre équipe type, nous obtenons des résultats. Sinon, nous sommes dans le creux. Il va falloir lutter jusqu'à  la 38e journée. A sept journées de la fin, toutes les défaites sont embêtantes. »

Daniel Sanchez (Entraîneur Tours FC): « Ce sont trois points importants pour nous. Nous revenons à  trois points de Strasbourg. C'a été un beau match. Nous attendions une réaction de Strasbourg après la pause et c'est pourquoi nous avons été plus prudents lors de cette seconde mi-temps. Je suis très satisfait de ce résultat. Nous avançons petit à  petit, mais la L1 est encore loin. »

Steven Pelé: « Nous avons bien débuter ce match mais nous avons raté vingt minutes de la première période. Prendre deux buts à  l'extérieur complique forcément la tâche. Nous n'avons pas su faire bloc. On a essayé de jouer et on s'est fait contrer. On s'est fait prendre comme des enfants. Il n'est plus question de rigoler maintenant. Nous sommes à  six journées de la fin, et nous sommes encore maîtres de notre destin. Mais il faut arrêter de jouer avec le feu. Ce soir, nous sommes très déçus. »

[Manu]

Steven Pelé: « Nous avons bien débuter ce match

On a essayé de jouer et on s'est fait contrer

On s'est fait prendre comme des enfants.

no comment...

Il n'est plus question de rigoler maintenant.

ah bon déjà  ? Si ça peut te rassurer on rigole pas.

[urotsukidogi]

On s'est fait prendre comme des enfants.

C'est un fan de Mickael Jackson

[FM17]

j adore !

[argueti]

Sale semaine

Les Strasbourgeois n'ont pas fait mieux, hier à  Tours, que lundi à  Lens. En enchaînant deux défaites, ils galvaudent leur belle série de cinq victoires. Plus grave, ils sont désormais sous la menace de poursuivants. Leur place sur le podium ne tient plus qu'à  un point.

C'est une sacrée sale semaine qui se termine pour le Racing. En quatre jours, c'est comme si le joli mois de mars, prolongé début avril, ponctué de cinq succès consécutifs, relevait d'une autre ère, lointaine et révolue. Après avoir été fessés à  Lens, les hommes de Furlan ont mordu la poussière, hier, à  Tours.

Le quatuor offensif qui pétille comme un Vouvray a fait son oeuvre hier

Dans l'absolu, échouer dans l'antre du plus gros budget de la Ligue 2 puis de la plus redoutable équipe à  domicile de ce championnat n'a rien de déshonorant. Comme le peuple Sang et Or a joué son rôle crucial lundi, le quatuor offensif qui pétille comme un Vouvray au stade de la Vallée-du-Cher a fait son oeuvre hier. Atik et Diarra sur les ailes, N'Diaye, auteur de son 10e but de la saison, et Keser༠plein axe, ont appuyé sur le champignon pendant un gros quart d'heure, grosso modo entre les 15e et 30e minutes de jeu. Et cela a suffi à  faire voler en éclats la résistance alsacienne, histoire d'assurer la 12e victoire en 17 matches disputés en ces lieux et d'enchanter le sympathique public tourangeau. La forme ne manque pas d'inquiéter, car le Racing n'a pas su se relever du trou d'air. «On n'a pas su répondre mentalement, il faut peut-être que l'on essaye de pratiquer un autre foot», a relevé Steven Pelé, l'un des seuls à  ne pas décevoir en un match où il s'est agi de privilégier la notion de combat. Il a donc fallu compter les combattants hier. Ce matin, il faut peut-être compter les manquants. Et ils seront encore trop nombreux, dans une dizaine de jours, alors que l'avance du Racing sur le 4e, Boulogne, a fondu de trois unités ce week-end.

Le Racing n'a pas su provoquer la réussite

«Dès que l'on perd trois ou quatre joueurs cadres, on devient une équipe moyenne, quelconque, a lâché Jean-Marc Furlan en guise de principale explication à  l'échec. L'analyse des dix derniers mois, c'est que l'on fonctionne par cycles. Aujourd'hui, on est dans le creux». Hier, il fallait faire sans Marcos, Bezzaz et Jean-Alain Fanchone. Et on ne peut affirmer que le Racing a abandonné puisque trois ballons qui auraient permis de rétablir (au moins un peu) l'équilibre ont été repoussés sur la ligne de but tourangelle. Sans génie, sans réussite, mais pas sans courage, Simon Zenke, le jeune invité surprise de la soirée, a essayé. Mais au final, le Racing n'a pas su faire. En seconde période, notamment, il n'a pas su provoquer cette réussite qui lui a permis de modifier le cours des choses, encore récemment à  Troyes. Au lendemain de la 32e journée, Furlan et ses hommes ne comptent plus qu'un point d'avance sur la maudite quatrième place, celle qui ne vaut pas un clou et qu'occupe Boulogne surfant sur une série de cinq victoires de rang. «On se retrouve outsider sur le podium, a conclu Furlan. Dans ces périodes-là , tu comptes tes amis, tu dois faire appel à  la notion de combat. Mais ce n'est pas pour ça qu'on ne le fera pas.»

Un sacré combat se profile à  l'horizon

Au loin, s'en profile un sacré, de combat. Il est programmé face à  Metz, un adversaire qui devance le Racing d'un point mais n'a guère meilleure mine avec sa défaite concédée à  domicile face à  Clermont (1-3). Il s'organisera sans Marcos, Bezzaz, Cohade et Shereni. Franchement, si le Racing veut montrer qu'il n'est jamais meilleur que dos au mur, l'occasion est tout trouvée de le prouver.

Un capitaine abandonné

Guillaume Lacour a plutôt été inspiré dans la bourrasque tourangelle. Si Pelé a compté en défense et, dans une moindre mesure, Traoré devant, le capitaine alsacien a manqué de solutions et de relais pour éviter une énorme déception collective.

CASSARD (***) : Le portier n'a pas eu à  s'employer des masses. Livré à  lui-même, il ne peut guère être tenu responsable des deux buts locaux.
DUCROCQ (***) : Sur son côté droit, il a été confronté à  Diarra et cela n'a pas toujours été la fête pour lui. Dans l'ensemble, il a fait montre d'une solidité bienvenue. On peut lui reprocher son absence sur le lob repoussé par la transversale qui conduit à  l'ouverture du score.
PELE (***) : Plutôt dominateur dans les airs, l'ancien Guingampais n'a pas grand-chose à  se reprocher. Il a sauvé le coup plusieurs fois.
SHERENI (**) : Le Zimbabwéen a d'abord cherché à  rassurer en coupant quelques ballons. Mais lorsque la tempête tourangelle a commencé, il a souvent été dépassé par la vitesse des offensives adverses et trop facilement hors de position.
PAISLEY (**) : Convaincu par son coach de pallier l'absence de Jean-Alain Fanchone, ménagé, sur le côté gauche, l'ancien capitaine a souffert. Confronté à  un Atik très actif, il a écrit un nouvel épisode décevant de sa délicate saison en L 2.
LACOUR (****) : Franchement, le capitaine a surnagé dans le marais alsacien. Tonique dans ses interventions, souvent bien placé, il a évité que la défaite ne prenne une tournure plus inquiétante encore.
COHADE (**) : Déjà  moyennement dans son assiette à  Lens, Cohade a confirmé son coup de mou. Dominé par Ca et Englebert, le milieu n'a pas eu l'impact indispensable pour que le Racing rayonne. A raté moult coups de pied arrêtés, même s'il s'est repris après la pause.
J. FANCHONE (**) : Absent des débats, le meilleur buteur strasbourgeois est à  ranger parmi les déceptions de la soirée. Il a doublé son manque d'inspiration de trop nombreuses positions de hors jeu.
ZENKE (**) : C'était l'énorme surprise du soir. Le jeune Nigérian, dont la dernière titularisation remontait à  la réception de Brest, voilà  plus de deux mois, a été préféré à  Bah. C'est une configuration offensive qu'a privilégiée Furlan dans un premier temps. Trop brouillon ou trop approximatif, le jeune attaquant n'a pas pleinement convaincu. Remplacé par GUEYE (60e').
TRAORE (***) : Il est, paraît-il, plutôt quelconque en déplacement. Ce qui lui vaut d'être plus systématiquement titularisé à  la Meinau. Hier, sur le front offensif, l'Ivoirien a été l'un des seuls à  se consacrer à  une activité de harcèlement de la défense adverse et de proposition d'appels. Correct.
DJA DJEDJE (**) : Le transfuge de Grenoble a déçu. Sur le côté gauche, il n'est jamais parvenu ni à  déborder, ni à  distiller un centre digne de ce nom. Remplacé par KEBE (46e', **) à  peine plus intéressant.

[Gotcha]

un petit tours ...............
et on s'en va ..............
avec 3 points

oiseau de mauvais augure.....

[argueti]

Sous la menace

Puni 4-1 lundi à  Lens, le RCS a concédé hier à  Tours sa 2e défaite en quatre jours, en concédant deux buts en trois minutes (2-0). De 5 points, son avance sur le 4e, Boulogne, a fondu à  une unité seulement, avant le derby à  la Meinau face à  un FC Metz lui aussi battu à  domicile par Clermont.

Zéro point sur six, six buts encaissés, un seul marqué (par le Lensois Jemaa contre son camp) : à  l'heure de tirer le bilan d'une semaine qui s'annonçait de tous les dangers, les Bleus feront grise mine ce matin. Alors que leur calendrier recèle encore quelques pièges fameux (contre Metz dans dix jours, à  Guingamp, à  Boulogne et à  Montpellier), leur matelas de sécurité sur le 4e, Boulogne, auteur de 5 succès de rang, a fondu de 5 à  1 point en deux journées. La nuit portant conseil, Jean-Marc Furlan avait pourtant revu sa copie. Au coup d'envoi, Jean-Alain Fanchone, perturbé depuis plusieurs jours par une allergie au pollen et une tension à  l'ischio, est assis sur le banc, remplacé par Paisley. Plus surprenant encore, le jeune Nigérian Simon Zenke, annoncé comme 17e et plus apparu en L 2 depuis le 6 février à  Brest, est aligné en pointe aux côtés de Kandia Traoré dans un 4-4-2 inhabituel. Mais c'est moins dans son animation offensive que dans son efficacité défensive que le Racing inquiète. En jouant la ligne, il s'expose au jeu direct du Tours FC. Et la question n'est pas de savoir s'il va rompre, mais quand. La réponse ne va pas tarder. Sur un caviar d'Atik, qui en sert à  la louche, Englebert lobe Cassard, mais ne trouve que la transversale. Dans la continuité de l'action, Tenema N'Diaye inscrit son 10e but de la saison en catapultant d'une tête plongeante un centre tendu de la gauche signé Diarra (25e). L'inéluctabilité de cette ouverture du score ne faisait guère de doute. La suite non plus. Et cette suite est évidemment négative pour un RCS pris de vitesse sur un décalage créé par N'Diaye et exploité par Keser༠qui s'en vient battre Cassard sans rémission (28e).

Ginestet : « C'est inadmissible »

A 0-2, ce n'est plus la même musique. En fait, il a fallu ces deux fausses notes pour que le Racing retrouve une partition plus harmonieuse. Mais sa réaction d'orgueil va se heurter à  une inefficacité rédhibitoire. Et à  l'abnégation de Tourangeaux qui, sur leur ligne, vont suppléer leur gardien à  trois reprises. D'abord par Ca sur une demi-volée de Pelé aux 16 m (30e), puis par Koscielny deux fois, sur une frappe à  bout portant de Dja Djedje (31e) et un tir redressé trop mou de Zenke (37e) qui avait éliminé Jehle. Quand on prétend revenir au score, il est toujours préférable de moissonner que vendanger. Le Racing va l'apprendre à  ses dépens, incapable de concrétiser. Cette accumulation d'occases alsaciennes ne signifie pourtant pas que le match est à  sens unique. Cassard, qui, du pied, annihile deux tentatives de Keser༠(32e et 50e), et Pelé, qui pare souvent au plus pressé, jouent les pompiers de service. Pour tenter de renverser la vapeur, Furlan a lancé Kébé, puis Gueye. Mais quand le Racing croit enfin revenir dans la partie par Traoré, le but est invalidé par l'arbitre pour un hors-jeu de Pelé (72e). Jamais il ne refera surface. « C'est inadmissible pour un candidat à  la montée », peste le président Philippe Ginestet déjà  tendu avant le coup d'envoi, pendant que Jean-Marc Furlan dresse le constat qu'il faisait déjà  avant la rencontre : « Quand on est confronté aux blessures de pièces maîtresses, nous redevons quelconques et rentrons dans le rang. Ça ne veut pas dire qu'on ne va pas réussir. Mais il va falloir le faire au courage, au combat. » Dès le 27 avril à  la Meinau contre Metz si possible. C'est presque impératif, même si Guillaume Lacour s'efforce de positiver : « Nous sommes encore dans le trio de tête. Et tant que nous y serons, nous allons nous accrocher. »

En jeu

Cassard 6. Ducrocq 5. Pelé 7,5. Shereni 3. Paisley 3,5. J. Fanchone 3. Cohade 4,5. Lacour 6,5. Dja Djedje 3,5 (Kébé 3). K. Traoré 5,5. Zenke 4.

De notre envoyé spécial Stéphane Godin

[Tormentor2]

J'ai pas eu beaucoup l'occasion de voir le Racing jouer cette saison, mais hier soir j'ai pu aller à  Tours et ce que j'ai vu m'a plutot fait peur... je suis bien d'accord avec tout ce qui a été dit : que cete équipe du Racing est faible !!! En défense c'est pathétique, et pas guère meilleur en attaque... Quand je vois dans les DNA que Pelé n'a pas grand chose à  se reprocher, je crois rêver ! On dirait qu'il a peur du ballon : systématiquement il recule au lieu de s'imposer, sauf de la tête... on a l'impression qu'il sait pas quoi faire de ses pieds...
Pour moi la grosse déception a été Cohade : je m'attendais à  autre chose. Sur le match d'hier, à  part envoyer des saucisses sur coups francs et se regarder le nombril, je l'ai trouvé transparent... Par contre Zenke a fait quelques actions intéressantes : c'est dommage, il rate un but tout fait, mais sur l'action il ne doit rien à  personne.
Bref, je sais pas si hier était un mauvais soir, mais si c'est ça le niveau d'un troisième de L2, je comprends l'état général du foot français !
Pour être objectif, le jeu de Tours a été bien meilleur : ils ont des bons joueurs, notamment à  gauche ! Je comprends pas qu'en étant le RCS, on arrive pas à  attirer ou à  trouver des joueurs de ce type. Tours est un des plus petits budgets de L2, mais sur le match d'hier il y avait une vraie différence de qualité de joueurs...

[Roswell Man]

Mon top :
Pelé : professionnel
Lacour : moyen mais toujours présent
Traoré : assez actif mais mal récompensé (généralement c'est plutôt l'inverse)

Mon flop :
Paisley : aussi absent que face à  Lens
DDD : quand se réveillera-t-il ?
Fanchone : est rentré dans le rang - j'ai tendance à  l'appeler "le caméléon" tant ses prestations reflètent celles de l'équipe en général

The others :
Cassard : a fait ce qu'il a pu
Ducrocq : a retrouvé un minimum de solidité, pourvu que ça dure
Shereni : je continue à  penser qu'il apporte un + dans le jeu, même si avec lui on ne sait jamais où le ballon va finir
Cohade : comme à  Lens, pâle en 1ère MT, OK en 2e
Zenke : énergique et costaud, mais ça ne suffit pas
Gueye : vraiment trop juste
Kébé : j'ai longtemps pensé qu'il monterait en puissance d'un match à  l'autre, on dirait bien que je me suis planté

Je regrette de ne pas avoir vu Bah, qui m'avait fait bonne impression contre Lens.

[kranjcar]

Ben mince alors pas ok du tout avec les journaux.

Top
gueye
kebe
traoré

Super flop : fufu
Parce que quand même si szelezi n'a pas été dans son élément lundi, on prenait pas de buts ces derniers temps
avec szelezi/pelé/shereni/jaf. Pourquoi avec le retour de la paire centrale ne pas laisser le hongrois?

flop
ducrocq
lacour
pelé

4eme du flop shereni/paisley, ils morflent moins parce que c'est quand même par l'autre côté que le danger
a été constant.
mais dans le même panier casper james fanchone et dja djedje ont été vraiement à  la ramasse.
Les autres ont tous été moyens.

On peut ergoter comme on veut, on rentre pas trop mal dans le match, et paf on joue haut, pelé/cassard nous font un show à  la szelezi/cassard et 1-0.
Lacour perd bêtement un ballon et pan 2-0. C'est marrant parce qu'à  de nombreuses reprises il a eut la possibilité de faire des passes dans la course d'un joueur sans opposition réelle et en fait non il la met derrière le joueur s'arrêté et pas d'offensive.

Bref pas de quoi s'éterniser, une chose saute aux yeux, il pleure l'absence de bezzaz et marcos. Il doit clairement lui manquer une case, celle de l'humilité, de la remise en cause perso. Que je sache tout cela aurait pu se corriger au mercato.