[08/09] 30ème J: Strasbourg / Ajaccio : 3-1

[FM17]

contre Ajaccio il y a 2 ans, Panenka sur la barre je crois...

[baskath]

Ah oui, je me souviens... match de merde, où j'avais perdu 20 minutes sous la pluie parce que tous les guichets étaient fermés sauf un... J'ai dû faire un déni sur ce match !

[Phapha]

J'adore l'impartialité du SO d'Ajaccio : http://www.ac-ajaccio.com/la-saison-l%2 ... _1103.html.

[argueti]

L'échappée belle

Revenu au sommet de la Ligue 2 à  la faveur d'une série en cours de cinq succès consécutifs, le Racing peut aborder d'un pas décidé les huit dernières marches du Championnat. Si les Alsaciens ne trébuchent pas, lundi prochain à  Lens puis vendredi à  Tours, l'accès vers l'élite devrait grandement se dégager.

L'exemple à  suivre, désormais, vient d'Outre-Rhin. Après avoir réédité dimanche contre Ajaccio la performance du mois d'août, quand ils avaient entamé le Championnat en posant sur la table une quinte flush royale, les hommes de Furlan peuvent toujours essayer de suivre l'exemple de Wolfsburg. En Bundesliga, la surprenante équipe de Felix Magath rafle la mise à  tous les coups. Samedi après-midi, elle a dépouillé l'ogre bavarois, reparti en slip de la Volkswagen-Arena (1-5). Devenu chip leader de la partie allemande, les Verts de Basse-Saxe en sont à  leur... huitième victoire consécutive.

« L'objectif principal est désormais de rester invaincu »


Si le Racing venait à  afficher la même réussite d'ici fin avril, il aurait assurément neuf orteils et demi en Ligue 1. Cela voudrait surtout dire que Lens, Tours et Metz, soit les trois prochains adversaires des Bleus - dont deux concurrents directs à  la montée - auraient été dépouillés. Même dans ses rêves les plus fous, Jean-Marc Furlan n'envisage pas pareil scénario, digne du Kid de Cincinnati. « Spontanément, je dirais que l'objectif principal est désormais de rester invaincu le plus longtemps possible, explique l'entraîneur alsacien. Au pire, huit matches nuls pourraient même suffire pour terminer dans le trio de tête. »
Ce calcul hautement théorique, qui permettrait au Racing de comptabiliser 63 points le 29 mai prochain, s'avère toutefois hasardeux. Pour peu que les candidats au podium, Montpellier en premier lieu, se mettent à  flamber lors des huit dernières journées, le Racing risquerait au final d'y laisser sa chemise. « A fortiori, je suis presque convaincu que si on gagne nos trois matches à  la maison (Metz, Amiens, Reims), ça suffira », ajoute le coach. En pleine période de croissance, l'heure n'est toutefois pas aux comptes d'apothicaire. Sans connaître le résultat de la rencontre de clôture de cette 30e journée, entre Amiens et Lens (lire ci-contre), les Bleus entendent aller chercher la première place à  Bollaert, le lundi de Pâques.

« Les Montpelliérains, ils sont un peu en couche-culotte »

« Avec le staff, on n'a pas évoqué cet objectif, qui appartient aux joueurs, précise Furlan. C'est toujours bon signe de voir qu'un groupe s'approprie un challenge et vit sa propre aventure. Mon souci est moins la place de leader que notre écart sur le quatrième. Aujourd'hui, je préfère être à  notre place qu'à  celle des Montpelliérains. Eux, ils sont un peu en couche-culotte. »
Toujours reléguée à  cinq longueurs des Strasbourgeois, mais aussi des Messins, la troupe de Rolland Courbis n'a, il est vrai, plus vraiment le droit à  l'erreur. Vendredi, dans le quotidien L'Equipe, l'entraîneur héraultais avait pourtant désigné sa proie : « On a huit matches pour reprendre deux points à  Strasbourg avant de les recevoir lors de la dernière journée. » En clair, Montpellier entend coiffer le Racing sur le fil, en s'imposant à  la Mosson lors de la 38e journée. Il appartient désormais aux Strasbourgeois de déjouer ces pronostics. Histoire d'éviter le traquenard de fin de saison, mieux vaut donc engranger quelques points entre Lens et Tours. « Pas mal de voyants commencent à  être au vert, poursuit Furlan. Il faut certes composer avec les blessures et les suspendus, mais on est parvenus à  surmonter ce genre de péripéties entre août et octobre derniers. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas un hasard si on en est là  aujourd'hui. »

Voyager sereinement en Artois puis en Touraine

Dans le sillage d'un Renaud Cohade revenu à  son meilleur niveau un an après avoir été arrêté par une pubalgie, de Kandia Traoré et de James Fanchone, soit les trois hommes forts de ce début de printemps, les Strasbourgeois peuvent espérer voyager sereinement en Artois puis en Touraine. « On connaît encore des "trous", comme au retour des vestiaires contre Ajaccio, mais mon équipe ne se désunit pas, conclut Furlan. Là  où elle est très rassurante, c'est qu'elle a toujours su bien aborder les tournants. » Personne ne demande au Racing de marcher sur les pas de Wolfsburg. Quoique, ajouter un sixième atout à  une main gagnante, voilà  qui aurait quand même de l'allure.

Sébastien Keller

[argueti]

La course en tête

Invaincu depuis 6 journées (16 points sur 18) et fort de 5 succès de rang, le RCS mise autant sur sa propre capacité à  rester concentré que sur un essoufflement de ses poursuivants.

Personne ne l'avouera ouvertement au sein du Racing, mais la première chose que se sont dite les Strasbourgeois dimanche après l'ardue victoire contre Ajaccio (3-1) devait ressembler à  peu près à  cela : « Une bonne chose de faite ! » Car aucun des Strasbourgeois, certes désireux de rester concentrés sur leurs propres performances, ne pouvait ignorer que Montpellier s'était rapproché à  deux longueurs en écartant Clermont vendredi (2-1). En reprenant leurs aises et leurs distances — 5 points — avec les Montpelliérains, les Bleus se sont redonné le joker qu'ils étaient allés chercher neuf jours plus tôt à  la faveur d'un succès un brin miraculeux à  Troyes (2-1). Un rien anxieux avant la venue d'une formation corse qui n'avait plus perdu depuis 7 journées, le président Philippe Ginestet reconnaît que ce 30e rendez-vous était « important. Parce qu'on est dans le money-time, avec une série de matches difficiles à  venir. »

« Ce qui libère nos esprits, ce sont nos cinq points d'avance sur le 4e »

À défaut d'effrayer, le programme du RCS a effectivement de quoi interpeller. D'ici au 29 mai, Guillaume Lacour et ses partenaires se rendront à  Lens, puis Tours (7e), accueilleront Metz (dauphin de L2 qu'ils devancent au goal-average après le 0-0 d'Amiens - Lens d'hier), se déplaceront à  Guingamp (12e), recevront Amiens, iront à  Boulogne (5e), affronteront Reims à  la Meinau, avant de se consacrer, pour le baisser de rideau, à  une périlleuse expédition à  Montpellier (4e). Soient 3 réceptions et 5 déplacements (dont 4 chez des adversaires du Top 7). « Les garçons ont su puiser dans leurs ressources pour arracher la victoire », se réjouit le patron du Racing. « Sur le plan comptable, c'est une très bonne opération. Mais les choses peuvent aller très vite. Il faut que les joueurs gardent à  l'esprit et dans le cÅ“ur la rage qui doit être la leur de fuir la L 2 le plus vite possible. » L'enjeu sportif est connu de tous. Son corollaire financier est « colossal », pour reprendre les propos de Jean-Marc Furlan à  chaud dimanche. « Depuis deux mois et demi (Ndlr : 22 points en 12 journées), nous faisons un très bon parcours. La priorité est de rester concentrés sur ce parcours, pas sur celui des autres. Mais on sait que dans une situation de ce genre — je l'ai vécu à  Troyes quand Strasbourg était à  nos trousses en 2005-2006 — il est souvent décisif de faire la course devant. Aujourd'hui, au-delà  de nos cinq succès, ce qui libère nos esprits, ce sont nos cinq points d'avance sur le 4e. Nous avons l'esprit léger pour disputer des rencontres très agréables à  Lens, Tours et contre Metz. » Sans se focaliser sur son programme chargé du dernier mois et demi de compétition, le RCS mise à  la fois sur sa capacité à  garder le cap et sur l'éventuel essoufflement de la concurrence. Stéphane Cassard n'a cependant pas manqué de relever que les Strasbourgeois se sont « mis en danger tout seuls » contre Ajaccio. « Notre premier adversaire, c'est nous. En ce moment, nous sommes très réalistes et dans une bonne dynamique. Mais dès que nous sommes moins concentrés, nous souffrons. Nous l'avons vu face à  l'ACA. Or, quand on est dans la dernière ligne droite, il ne faut surtout pas se relâcher. Nous ne nous préoccupons que de nous, en sachant néanmoins que lorsque l'on court après les autres, ça devient de plus en plus difficile. » Avant le grand huit qui doit, si tout va bien, le conduire à  l'étage supérieur, le Racing garde donc les pieds solidement ancrés au sol. C'est peut-être le plus sûr moyen d'aller haut.

Stéphane Godin

[télésupporteur]

dis-donc FM, tu nous bassines avec ton milieu à  trois
il a fait combien de match JMF avec cette configuration

[télésupporteur]

je confirme que les appréciations sur ce match, concernant les joueurs, sont très fluctuantes
avant de s'enflammer, rappellez-moi le classement d'ajaccio

[Keating]

1er sur les 5 journées précédent leur venue

[Seb T.]

Et puis, on verra le résultat à  Lens...