[08/09] 24ème J: Strasbourg / Sedan : 1-3

[argueti]

D'ombres et d'un peu de lumière

Cela n'aura échappé à  personne : le Racing s'éloigne de l'objectif fixé en début de saison. Le décalage entre les convictions du club et l'opinion de la rue va d'ailleurs en grandissant. Quelles sont au juste les raisons de croire en l'accession en élite ?

Jean-Marc Furlan, ses joueurs et le président en sont convaincus. Ce Racing-là  à  l'étoffe pour monter en Ligue 1. La défaite concédée à  Sedan (1-3), vendredi soir à  la Meinau, n'y change rien. Ou si peu, finalement, à  les entendre. « Le cycle de réussite va revenir, assure ainsi l'entraîneur. Il y a des périodes comme ça, où l'on est moins bien. Il faut continuer à  travailler pour faire basculer le cours des choses. » Philippe Ginestet garde, lui, « foi en ce groupe de compétiteurs. »

Seules cinq équipes affichent en 2009 un plus mauvais bilan

Les joueurs font aussi preuve d'un optimisme que d'aucuns qualifieraient de béat et restent adeptes de la méthode Coué. « L'équipe est sereine, le groupe confiant, dit ainsi Yassine Bezzaz, l'un des derniers venus qui a vécu vendredi sa première titularisation. Il reste beaucoup de matches pour montrer notre valeur. On va vite regagner, la confiance reviendra. » A quatorze journées du verdict - le 29 mai à  Montpellier -, les Strasbourgeois sont portant engagés sur la mauvaise voie. Depuis le début de l'année, ils sont carrément à  la rue : six petits points ont été engrangés sur les dix-huit mis en jeu. Seules cinq équipes - dont Boulogne, également en perdition - affichent un plus mauvais bilan. Face à  la vérité, crue, des chiffres, les arguments avancés peinent à  assurer un contrepoids. En fait, il ne s'agit là  que de promesses. Celles de Furlan ont en tout cas convaincu le président, qui a décidé de lui maintenir sa confiance voilà  deux semaines, et ce jusqu'en fin de saison. Tout le monde est donc embarqué bon gré mal gré dans la même galère.

« On va à  Vannes pour gagner »

Pour ne pas verser dans le défaitisme, les Bleus ne doivent en revanche pas écouter l'opinion de la rue. A l'extérieur du club, les convictions affichées entre les murs de la Meinau ne trouvent pas un grand écho. Comme en attestent le résultat de notre consultation (lire en page Politique 7), mais aussi la fréquentation en baisse dans les travées du stade, la grande majorité des supporteurs - 68% - n'y croit plus. Objectivement, il est aujourd'hui difficile de contrecarrer le scepticisme ambiant. Histoire d'abonder dans le sens du Racing, quelques motifs d'espoir peuvent quand même être recensés. En cette période mouvementée, il n'y a pas de mal à  rêver un petit peu...

A VANNES POUR REDEMARRER. - Au lendemain de la défaite sedanaise, les Bleus n'avaient qu'une phrase sur les lèvres : « On va à  Vannes pour gagner. » Voilà  qui est ambitieux. Au Stade de la Rabine, Lens, Angers et même Auxerre, en Coupe de la Ligue, sont tombés. Cette saison, seul Bastia s'est imposé chez le petit promu breton, inattendu finaliste de la Coupe de la Ligue. Piqués au vif, les Strasbourgeois vont donc tenter de remporter leur quatrième succès à  l'extérieur, après ceux obtenus à  Brest, Dijon et Châteauroux.

Contre Tours, en novembre, le dernier match abouti

UNE ENTAME TONITRUANTE. - Pour trouver trace du dernier match abouti du Racing, il faut remonter à  début novembre. Contre Tours, Kandia Traoré et les siens avaient réalisé un joli carton (4-0). Il faut dire qu'après cinq minutes de jeu, l'attaquant ivoirien avait déjà  trouvé à  deux reprises le chemin des filets. Entre-temps, les Bleus se sont surtout illustrés à  travers des entames catastrophiques et des courses poursuites éreintantes. « Cette fébrilité en début de rencontre, il faut à  tout prix la chasser de nos têtes », dit Furlan. S'ils parviennent à  ouvrir le score à  la Rabine, le plus dur sera peut-être fait.

SELON SAINT MARCOS. - Contre Sedan, Le Brésilien a inscrit son cinquième but de la saison, celui contre Brest (2-2) ayant été attribué à  Kantari par la Ligue. Quoi qu'il en soit, Marcos est actuellement le meilleur Strasbourgeois. Son implication, son poids sur les défenses adverses et sa volonté sont constantes. « Je reviens à  mon meilleur niveau », dit celui qui avait soigné durant deux mois et demi une cuisse douloureuse. Titularisé ces deux derniers matches au poste d'avant-centre, le joueur prêté par Berne évolue à  contre emploi. « Je fais ce que me demande le coach, sourit-il. Je suis plus un point de fixation, mais je fais de mon mieux. » En joueur d'expérience, Marcos indique la voie à  suivre : « Il ne faut pas que notre adversaire prenne confiance. Contre Sedan, on a voulu trop en faire dès le début et on a oublié de défendre. Il faut savoir être plus patient. » Reste encore à  trouver la bonne formule offensive, les expérimentations de Furlan n'étant guère convaincantes en la matière. Le poste de numéro 9 pose visiblement un problème insoluble, puisque même Marcos a dû se "sacrifier". En reculant d'un cran, le Brésilien n'en sera que plus efficace. Comme au bon vieux temps où les Bleus gagnaient.

UNE DEFENSE INTRAITABLE. - Longtemps considérée comme un atout, la défense alsacienne s'apparente dorénavant à  une passoire. Cassard a dû ramasser à  dix reprises la balle au fond de ses filets lors des cinq derniers matches. Devant lui, la paire Paisley - Pelé n'affiche plus les gages de sécurité de l'été dernier. Le second nommé peine à  revenir au niveau après une longue blessure. Sur les côtés, Jean-Alain Fanchone fatigue après un début de saison canon, alors que Szelesi - suspendu contre Sedan - ne fait pas l'unanimité aux yeux du coach. Vendredi, Lacour a pris le bouillon. A Vannes, il est à  espérer que l'arrière-garde se ressaisisse. L'expérience ne fait pourtant pas défaut. Seule semble manquer la motivation.

Pure fiction ou scénario plausible ?

LANCER UNE SERIE. - Soyons optimistes. Si le Racing parvient à  ses fins en Bretagne, il sera alors temps de débuter une série victorieuse. Les oppositions contre Clermont et Nîmes, soit deux mal classés, sont censées l'alimenter. Avant d'enfoncer le clou, courant mars aux dépens d'Angers... S'agit-il d'une pure fiction ou d'un scénario plausible ? Réponse dans les prochaines semaines.

Sommet à  Metz

Le FC Metz a su profiter de la trêve hivernale pour remettre le pied sur l'accélérateur, s'installant à  la 2e place de la L 2 avant d'affronter le leader lensois, ce soir (20h30) en match décalé de la 24e journée. Les Messins sont ainsi revenus de loin. Après un nul à  Nîmes (1-1) et deux défaites contre Angers (0-1) et à  Troyes (3-1) en décembre, ils semblaient en perdition. Et en janvier, l'élimination à  Vannes, en quart de finale de Coupe de la Ligue, n'avait pas rassuré.
Depuis cette désillusion, les Lorrains ont aligné des résultats probants. Ils ont engrangé 13 points sur 15 possibles. « Le groupe est reparti sur des bases différentes avec la volonté, collective surtout, de remonter la pente », constate Pouliquen. A l'image de son succès sur un autre prétendant, Montpellier (3-1), Metz est donc en pleine bourre. En cas de victoire, ce soir, Johansen et les siens reviendraient à  deux points du leader lensois. Et repousseraient le Racing à  six longueurs. De quoi se rapprocher à  grands pas de la Ligue 1.

Sébastien Keller

[FM17]

Sedan c est très faible....aucun soucis pour le Racing

salut ami forestier....A croire qu on est encore plus mauvais que vous Bravo pour votre série en cours car selon moi Sedan était un candidat à  la descente en décembre dernier. Essayez de grapiller des points contre Metz, Lens et Montpellier si vous devez les jouer....

[FM17]

il est là  aujourd hui le triste constat ... "la fréquentation en baisse dans les travées du stade, la grande majorité des supporteurs - 68% - n'y croit plus."
Alors que le Racing n est qu à  ....2 points de...Angers beaucoup de personnes n y croient plus !!!!!!!!!! le divorce semble entamé et malgré une remontée qui parait évidente, Furlan ne redeviendra jamais plus crédible...il est bien là  le problème aujourd hui ! ce n est pas notre 5è place mais bel et bien le fait que le Racing perde l amour de ses supporters...

[supppourtjs]

Les supporters n'y croient, c'est un signe et je pense honnetement qu'il faudra beaucoup de chances pour être sur le podium, de toute facon la saison prochaine ne s'annonce d'ores et déjà  pas bien d'une facon ou d'une autre.

[fan_racing]

Si nous ne remontons pas (et qu'on se coltine Furloose encore un an pour des raisons financières ), attention à  ne pas finir comme Montpellier, Guingamp et plus récemment les clubs corses, qui se sont retrouvés durant plusieurs saisons à  jouer le maintien, alors qu'ils visaient la montée.

[FM17]

on va remonter....et resdescendre dans un an et demi si Furlan reste...

[fan_racing]

Quand les UB90 ont cessé de chanter, on a eu un aperçu de ce que sera l'ambiance du stade si on ne remonte pas. Sans parler des huées. Et dire que Furlan trouvait le public déjà  hostile avant ...

[Tenor]

C'est aux joueurs de faire monter l'ambiance et pas l'inverse ...le supporter n'attend que celà  pour se défouler

Des ronds de cuir, appelez-moi Sarko pour virer ces fonctionnaires, et quand çà  va mal, ils foutent le camp ailleurs pour refaire le même coup lors de la signature de contrats : ce sont des pros

Moi je souhaiterai voir des pros formés de chez nous avec un esprit de clocher ! En dix c'est possible non ?

[argueti]

[Keating]

Le 3ème but est vraiment affolant ... Une fois que Lacour est dépassé, Pelé est seul face à  l'attaquant sedanais, avec en plus un autre à  couvrir ... A croire que les joueurs pensaient qu'il ne pouvait rien leur arriver ...