[08/09] 24ème J: Strasbourg / Sedan : 1-3

[Stan]

Encore un dégueulé de conneries. Mais dis le que l'équipe a été lamentable !

[supppourtjs]

Il ne se remettra jamais en question !

[FM17]

Stan, pour être plus précis effectivement j ai dit que recruter des attaquants ne serviraient à  rien puisque le problème ne venait pas de là  mais Furlan et Ginestet se sont entêtés à  vouloir recruter (et pas les même joueurs) en attaque tout en prenant le soin de virer Weber un des seuls alsaciens de l effectif d ailleurs...

"Kébé, Dia Dje Dje, Romulo, Bezzaz...que des joueurs offensifs pour la 2è attaque du championnat...!!!!!!!!!!!! mais quid de ces joueurs l an prochain ?? Furlan n arrete pas de dire que c est l absence de Pelé et Marcos qui font les mauvais résultats du racing...Alors pourquoi recruter autant devant sachant que les joueurs blessés reviennent et qu il ne fallait en réalité qu un seul mec dans le couloir gauche ??????" FM 30/01

pour en revenir au match d hier, effectivement il semblerait que le Racing n ait pas eu de réussite...mais en a tellement eu depuis le debut de saison qu on va pas se plaindre.

Le match à  Vannes sera important. Le calendrier moins compliqué après et faudra prendre un maximum de points car lors des 8 dernieres journées le Racing se déplacera 5 fois et jouera Lens, Metz, Tours, Boulogne, Montpellier, à  Guingamp etc etc...

[enzy]

Concernant le racing, je suis dépité.. On savait déjà  qu'on avait un coach en dessous de tout mais là  on a la confirmation que les joueurs ne valent décidément pas mieux. L'équipe alignée ce soir avait largement de quoi battre Sedan. Ce résultat est une honte, on n'a pas le droit de se moquer du maillot comme ils le font.

Bien résumé, il n' y a pas grand chose à  ajouter.

Bien que passioné du racing depuis 20 ans, ça fait plusieurs semaines que j'ai pris du recul par rapport à  tout ça.

Alors oui, le club est toutjours dans la course pour la montée, mais ça fait 2 mois que je n'y crois plus du tout.

Ca va peut-être en faire rire quelque uns, mais je ne me reconnais pas du tout dans cette équipe actuelle, dans laquelle entraineur et joueurs se foutent de la gueule des supporters.
Je préférais 1000 fois le racing de JPP, on sentait de l'envie et de la gnac à  défaut parfois de qualité.

[D520]

En tout cas Sedan m'a fait bonne impression dans la sortie du ballon et sur les contres, la circulation était fliode et ils ont eu finalement très peu de dechets ...

ils ont un très bon niveau de jeu et se trouvent parfaitement !!!
une très bonne équipe !!

[télésupporteur]

sedan réaliste, strasbourg maladroit
faillite du milieu défensif placé devant la défense ( abh, puis shereni )
mon top
personne
marcos, seul joueur capable de garder le ballon
bezzaz, de bonnes choses, peut encore apporter plus
mon flop
bah, dépassé tactiquement à  ce poste de milieu défensif axial unique
shereni, trop limité techniquement, a failli être expulsé sans que l'on crie au sacndale
lacour, très mauvais match, aurait été plus utile au milieu
les autres
cassard, on ne peut pas lui reprocher les buts, mais n'est plus décisif
pélé, le flop ne comporte que trois places, très mauvais
paisley, très moyen, ne se comporte pas en patron
fachone JA, un seul débordement, c'est trop peu
cohade, touche beaucoup de ballons, en perd beaucoup et n'apporte rien offensivement
gargorov, trop léger en milieu axial, surtout face à  une équipe physique
fanchone, un gros louper en début de match, puis quelques débordements que l'on n'avait plus l'habitude de voir

[argueti]

Question au passage, y avait-il pénalty sur les deux trois actions chaudes dans la surface ?

[argueti]

Trop, c'est trop

Le Racing est malade. Baladés par Sedan, hier soir à  la Meinau, les hommes de Jean-Marc Furlan ont affiché un pitoyable visage à  un public médusé. La soirée s'est logiquement terminée sous les huées et les quolibets. Cette situation doit-elle encore perdurer indéfiniment ?

Ça n'aurait donc été qu'un feu de paille. Un simple écran de fumée qui masque péniblement les carences actuelles d'une équipe qui n'est plus sûre de rien. Ni de son jeu, ni de ses convictions. La victoire rapportée de Châteauroux (0-1), vendredi dernier, devait pourtant marquer le renouveau tant espéré par le public alsacien. L'espoir a fait long feu.

Les excuses rebattues par Furlan ne valent plus

Une certitude, le Racing n'est pas rétabli de son gros coup de froid hivernal. Les symptômes de fébrilité ne se sont pas dissipés. La troupe de Jean-Marc Furlan manque de ressources, son pouls est faible, ses jambes sont lourdes, son moral chancelant, ses idées courtes. Terriblement courtes, surtout en première mi-temps. Globalement, cette équipe-là  ne dispose pas de la vitalité qui est censée brûler les coeurs d'un candidat à  la montée. Les excuses de terrain pas assez souple, de froid trop piquant, de cadres encore convalescents ou d'adversaires très tranchants ne valent plus. Elles n'ont été que trop entendues ces dernières semaines dans la bouche de Jean-Marc Furlan. Les chiffres, en revanche, ne trompent personne. Depuis janvier, les Bleus ont pris deux points sur les neuf mis en jeu à  la maison, tout en encaissant dix buts sur les cinq dernières rencontres... « On n'entame pas les rencontres comme en 2008 et on est menés trop rapidement, dit Furlan. Il faut à  tout prix chasser cette fébrilité de nos têtes. » Chanceux contre Boulogne avant les fêtes (1-0), les Strasbourgeois n'ont depuis plus rien montré de cohérent. Ils ont uniquement prêté le flanc aux contres, cinglants, et aux critiques, toujours plus acerbes au gré des désillusions. Joël Muller et Yvon Pouliquen, venus de Metz en voisins, ont certainement dû repartir en sifflotant, soulagés et rassurés en se disant que leur équipe avait une belle petite marge de manoeuvre par rapport aux Alsaciens. Ceux-ci sont désormais dépassés par Montpellier et repoussés au cinquième rang. Les Bleus pourront toujours atténuer leur déception au regard de la défaite d'Angers, cueilli à  domicile par Vannes (0-1). Mais le malheur des autres ne suffit pas à  faire oublier sa propre peine. Pourtant, ce n'était pas faute d'être prévenu. En deux confrontations contre Sedan - le match aller (2-2) et le 8e tour de la Coupe de France (2-4) -, six buts ont sanctionné leurs errements défensifs. Comme si de rien n'était, Paisley et les siens ont permis aux Ardennais de repasser le couvert. Allart, qui en avait déjà  inscrit trois, porte ainsi son capital à  quatre unités alors que tous les spectateurs ne sont pas encore installés. Ça commence fort. A l'image de cette passe sur deux mètres vers Bezzaz que Cohade parvient à  expédier hors du terrain, ou encore cette fausse touche de Jean-Alain Fanchone, Strasbourg est en grande souffrance.

Sous les lazzi de la foule, les Strasbourgeois quittent la pelouse l'air absent

James Fanchone, dont la reprise seul face au but part dans les nuages, rajoute au pathétique de la soirée. Certes, Marcos parviendra à  entretenir l'illusion en égalisant avant la demi-heure de jeu. Mais avant la pause, Eudeline se joue de Lacour pour porter un rude coup au moral alsacien. Contraints de courir derrière le score, comme souvent, Cohade et les siens vont laisser beaucoup de force puis s'éteindre à  petit feu, jusqu'à  ce que Karaboué ne porte l'estocade sur l'une des seules poussées adverses. « On aurait pu revenir au score, les joueurs ont repris le cours du match et montré beaucoup de solidarité et de courage, ajoute le coach. L'un des motifs de satisfaction, c'est l'état d'esprit des joueurs qui ne se sont pas désagrégés. » En dépit de la méthode Coué, les Strasbourgeois quittent la pelouse la tête basse et l'air absent sous les lazzi de la foule et les « Furlan démission ». Il faut peut-être s'y résoudre : cette équipe n'est pas taillée ni préparée pour monter en Ligue 1. On espérerait tellement se tromper.

Une défense dépassée

Mal entrés dans le match, les Strasbourgeois n'ont jamais semblé être en mesure de museler une équipe de Sedan plus vive et plus inspirée. Aïe, aïe, aïe...

CASSARD (***). - Cueilli à  froid par la contre attaque de Sedan, où il est abandonné par sa défense, le gardien n'a pas non plus pu faire grand chose sur le magnifique tir d'Eudeline, étrangement seul aux 20 m, et encore moins sur le 3e but, une frappe contrée par Pelé.
LACOUR (*). - Dépassé sur l'accélération de Gueye, qui offre le premier but aux Sangliers, le latéral a passé une mauvaise soirée face au néo-messin, qui a systématiquement pris le dessus. Pas mieux face à  Eudeline, qui lui met un « rateau » avant d'inscrire le 2e but adverse.
PELE (*). - Absent sur le premier but sedanais, Pelé a eu tout autant de mal que Lacour à  stopper Gueye. Et a semblé beaucoup trop statique, notamment sur le 2e but de Sedan, quand il « oublie » de sortir face à  Eudeline.
PAISLEY (**). - Clairement en dedans depuis plusieurs semaines, le capitaine strasbourgeois a lui aussi été dépassé par la vivacité d'Eudeline, Gueye, Karaboué et consorts, même s'il a un peu redressé la tête en fin de match.
J.A. FANCHONE (**). - Volontaire, porté vers l'avant, mais trop brouillon, le jeune latéral a eu le mérite d'offrir la balle d'égalisation sur un plateau à  son compère Marcos. Mais lui aussi a souffert derrière, à  l'image d'une défense trop souvent débordée.
COHADE (**). - En début de match, il a été le seul à  insuffler la révolte, se démenant pour aider une défense dépassée et tentant de mettre de la vie au plan offensif, notamment en tirant de loin. A toutefois perdu beaucoup trop de balles.
BAH (**). - A connu des débuts délicats, marqués par un festival de balles perdues et de passes ratées. S'est remis dans le bon sens après le premier quart d'heure, à  l'image de cette lourde frappe qui passe juste à  côté (34e). Remplacé par Shereni (46e, **), qui a manqué de jus et fait beaucoup trop de fautes.
GARGOROV (**). - Son coup franc léché (10e) a eu le mérite de redonner un peu d'espoir à  des Strasbourgeois assommés par la rapide ouverture du score. Mais le Bulgare n'a pas eu autant d'influence que la semaine passée et n'a pas montré sa gnac habituelle en défense.
MARCOS (****). - Le Brésilien n'a eu besoin que d'une occasion pour égaliser, sur un service au cordeau de Jaf, inscrivant par la même son 5e but de la saison. Le seul rayon de soleil dans le marasme, même s'il bute sur Briant à  la 69e.
J. FANCHONE (**). - Sa première balle est synonyme de première occasion, après un coup franc tiré par Gargorov. Las, l'attaquant manque complètement sa frappe, que tout le monde voyait au fond. A ensuite eu du mal à  passer son vis-à -vis Cantini.
BEZZAZ (***). - Discret lors du premier quart d'heure, l'Algérien est ensuite monté en puissance, tentant de combiner avec Cohade. Reste que l'ailier gauche, malgré quelques belles accélérations, n'a pesé que par intermittence. Remplacé par Traoré (67e).

Sébastien Keller & Barbara Schuster

[argueti]

Racing, la rechute !

La victoire tirée par les cheveux rapportée de Châteauroux huit jours plus tôt (1-0) n'avait pas rassuré dans le jeu. Hier à  la Meinau, Sedan s'est chargé de faire voler en éclats les rares certitudes du RCS (3-1).

Angers a perdu. C'est le seul point positif de la 24ejournée de Ligue 2 pour le Racing. Car une semaine après avoir cru que l'embellie était enfin là , grâce à  un succès arraché au forceps à  Châteauroux, les Bleus ont subi une énorme désillusion hier soir à  la Meinau face à  Sedan. Au passage, les Sangliers ont justifié leur statut de bête noire du RCS cette saison. En trois rencontres, ils lui ont passé 9 buts. Le moins que l'on puisse dire d'ailleurs, c'est que ce séduisant CS Sedan Ardennes a de la constance face au Racing. Alexis Allart d'abord, buteur à  l'aller mi-septembre à  Dugauguez (2-2) et auteur d'un doublé à  la Meinau deux mois plus tard au 8etour de la Coupe de France (4-2). L'attaquant sedanais n'a pas eu besoin de deux minutes hier pour inscrire son 4ebut en 3 confrontations 2008-2009 face aux Bleus, après deux tentatives d'Eudeline et Karaboué repoussées sur leur ligne par Jean-Alain Fanchone et Grégory Paisley (2e). De la constance, les Ardennais en ont aussi dans la confection des buts marqués à  la Meinau. On ne fait évidemment pas référence ici à  celui d'Alexis Allart que même un cul-de-jatte aurait converti, mais à  celui tricoté avec un joli râteau par Yohan Eudeline juste avant la mi-temps, en écho, précisément, à  la magnifique ouverture du score, pleine lucarne, signée Allart en Coupe de France il y a deux mois. Le milieu gauche sedanais enrhuma Lacour et Bah, aussi peu à  leur avantage l'un que l'autre, pour armer un missile de 25 m imparable pour Cassard (42e).

« Un coup d'arrêt »

Ce but somptueux ferait presque oublier que Marcos avait égalisé juste avant la demi-heure de jeu, sur l'une des rares actions construites des Bleus. L'une des rares, en tout cas, à  trouver de la profondeur. Sur un centre de J.-A. Fanchone, auteur en la circonstance de sa 3e passe décisive, le Brésilien avait trompé de près Briant pour son 5e but personnel (29e). Le match d'hier soir fut en fait le négatif de la victoire à  Châteauroux huit jours plus tôt. Dans l'Indre, les Bleus avaient plongé après le repos, parvenant péniblement à  préserver leur premier succès 2009 (1-0). Là , ils relevèrent la tête au retour des vestiaires. Sur deux frappes de Cohade (53eet 71e) et une «Madjer» non cadrée de Gargorov (78e), ils furent ainsi tout près de rétablir l'équilibre. Mais encore une fois, Marcos s'offrit la meilleure occasion, sur un une-deux avec James Fanchone conclu par un centre en retrait de l'ancien Manceau. Du pied gauche, Briant fit cependant échec au Brésilien (69e). À force de pousser, les Racingmen s'exposèrent et les Sangliers, maîtres dans l'art du contre, les crucifièrent à  la 80e lorsqu'une frappe de Karaboué, déviée par Pelé, alla se glisser dans le coin gauche, hors de portée de Cassard (80e). Il y avait belle lurette que les sifflets et autres « Furlan démission ! », déjà  entendus quinze jours plus tôt contre Brest, étaient descendus des tribunes. « C'est un coup d'arrêt », doit bien admettre Steven Pelé après ce 2e revers domestique de la saison. « Sedan est l'équipe en forme du moment (13 points sur 15 lors des 5 dernières journées). Nous avons poussé pour revenir en 2e mi-temps, mais n'avons pas su le faire et nous sommes fait contrer. Ces contre-performances successives à  la Meinau (2 points en 3 matches en 2009) nous obligent à  aller chercher des résultats à  l'extérieur. » Une façon comme une autre de reconnaître que les Bleus, qui se consoleront quelque peu en pensant qu'ils restent à  deux points du podium, sont plus que jamais sur le fil du rasoir.

Stéphane Godin

[argueti]