[08/09] 22ème J: Strasbourg / Brest : 2-2

L'actualité du Racing en championnat
Verrouillé
Avatar du membre
Keating
Président@Directoire
Président@Directoire
Messages : 15698
Enregistré le : 24 déc. 2004 0:21

Re: [22ème j] RCS / Brest - 2/2

Message par Keating »

Je viens de voir que Zenke a été sorti dès la 36ème :shock: :shock: :shock: Il a dû être vraiment ultra mauvais !!! Ou c'était pour une blessure ?
Stan
Président@Directoire
Président@Directoire
Messages : 15270
Enregistré le : 14 août 2002 21:22
Localisation : Madrid

Re: [22ème j] RCS / Brest - 2/2

Message par Stan »

Mauvais.

Avec tout les attaquants qu'on a, on trouve le moyen de le titulariser d'entrée alors qu'il n'a rien montré depuis son but au Vélodrome la saison dernière, vraiment je comprends pas.
Avatar du membre
supppourtjs
Entraineur@Staff
Entraineur@Staff
Messages : 2332
Enregistré le : 15 août 2006 9:17
Localisation : saverne

Re: [22ème j] RCS / Brest - 2/2

Message par supppourtjs »

Oui mais le problème et depuis plusieurs matchs c'est que la défense central ne joue pas à  2 mais la plus part du temps à  1 joueur seul, pourquoi ne pas mettre Mr Paisley sur la banc et associé Pelé à  Ducroq, voir à  un joueur de CFA,( vu la très bonne défense qu'il montre depuis plusieurs semaines) il y a aussi la possibilité Shereni, mais pour moi il est bien plus précieux au milieu, regardez le visage et la réaction de Paisley après le but, il n'a pas l'air abbatu, et son hatitude me fait plutôt penser à  un " c'est pas grave".
Sans la liberte de blamer il n'y a point d'eloge flatteur.
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37460
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Re: [22ème j] RCS / Brest - 2/2

Message par argueti »

DNA a écrit :Largement insuffisant

Portés disparus en première période, les Strasbourgeois ont sauvé les meubles en remontant deux buts au Stade Brestois. Jean-Marc Furlan a sauvé sa tête, mais son équipe n'avance plus. En 2009, le Racing n'a toujours pas gagné. Inquiétant ? Oui, assurément.

C'est devenu une vilaine rengaine. Alors que le Racing court désespérément derrière son premier succès depuis la trêve, ses concurrents directs n'arrêtent plus de gagner. Hier soir, Lens et Angers ont pris le large, alors que Metz est allé chercher un point - ou en a perdu deux en encaissant un but dans les arrêts de jeu - sur le terrain de Boulogne. Fatalement, les Bleus ne recollent pas au podium.

« Nous avons été médiocres car nous manquons de sérénité »

Paradoxalement, la situation n'est pas désespérée. Ce matin, ils pointent toujours à  trois longueurs du voisin mosellan. Un écart qui épargne certainement Jean-Marc Furlan, placé en première ligne au regard de son bilan famélique - désormais treize points en autant de rencontres - ces dernières semaines. A la mi-temps, alors que les Bretons rentrent aux vestiaires avec deux buts d'avance, son sort semble même scellé. Le coach, détendu comme jamais à  la veille de cette rencontre cruciale, a pourtant cru déceler des signes de révolte l'autre vendredi en Corse. « Les joueurs ont donné toutes leurs forces, ils ont marqué leur adhésion au staff technique », a-t-il encore répété jeudi après-midi, en référence au nul accroché à  Bastia (1-1). Il faut croire que ses hommes ont oublié, hier soir, ce bel esprit de solidarité. En première période, en tout cas, Paisley et les siens paraissent résignés, sans âme, comme perdus sur une pelouse trop grande pour eux. « Nous avons été très médiocres car nous manquons de sérénité, analyse Furlan. Le contexte est agité autour du club, les joueurs se sentent dans l'obligation de monter en Ligue 1, la pression est d'autant plus forte sur leurs épaules. » Un Strasbourgeois profite allègrement de cette apathie. Alharbi El Jadeyaoui, l'enfant de Cronenbourg, vient concrétiser l'emprise finistérienne sur les débats. Groggy, le Racing explose complètement quand le jeune Alain Traoré pousse Pelé à  la faute puis contraint Paisley à  marquer contre son camp. A ce moment précis, les actions de Furlan sont au plus bas. Mais comme à  Bastia, le technicien redonne corps à  son groupe durant la pause. « J'en ai appelé à  l'honneur, au courage, à  la solidarité », indique-t-il. En un quart d'heure exactement, les Strasbourgeois parviennent à  renverser la vapeur. Marcos, meilleur Strasbourgeois hier soir, évite que la Meinau ne se retourne définitivement contre son équipe en expédiant sèchement une balle dans le but de Lachuer dès le retour des vestiaires. Cette réduction du score, cinquième réalisation du Brésilien cette saison, remobilise les Alsaciens. D'un coup d'un seul, ils retrouvent allant et envie. Les hommes de Gérald Baticle, toujours regroupés en défense, commencent à  vaciller sur leur socle. Shereni redonne espoir et un sens à  la cause défendue par Jean-Marc Furlan en décochant une lourde frappe dans la lucarne du gardien finistérien.

Le caractère ne suffit pas. Il va falloir renouer avec la victoire

Il reste alors près d'une demi-heure à  jouer et le Racing semble disposé à  inverser la tendance. « Heureusement que l'on a retrouvé nos esprits, parce qu'il restait encore beaucoup de temps, reconnaît Baticle, l'ancien avant-centre strasbourgeois. Mais au final, on a beaucoup de regrets. Notamment celui d'avoir redonné espoir au Racing en commettant une grosse faute dès la reprise. » La bonne volonté ne manque pas, côté alsacien, mais les actions franches se font rares. Dans un brouillard de plus en plus épais, les Alsaciens dispersent leurs dernières forces. Il est trop tard. Encore trop tard. Le « caractère » mis en exergue par Stéphane Cassard ne suffit pas. Vendredi prochain à  Châteauroux, il va falloir renouer avec la victoire.

L'étoile du Brésil

Marcos a sauvé la mise. En éclaboussant de sa classe le secteur offensif strasbourgeois, l'attaquant brésilien a sauvé le Racing, friable en défense, d'une énorme déconvenue.

CASSARD (***) : dans les frimas de la Meinau, le portier n'a guère eu l'occasion de se réchauffer, livré à  lui-même sur le premier but, trompé par un coéquipier sur le second.
SZELESI (***) : le Hongrois n'a pas démérité sur son côté, même si un El Jadeyaoui virevoltant lui a parfois causé quelques soucis. Le latéral a contribué à  la révolte en décochant le centre décisif pour Marcos après la pause (47e). Remplacé par COHADE (69e), auteur d'une frappe croisée passée juste à  côté.
PELE (**) : coupable, évidemment coupable, dans le demi-échec d'hier, le défenseur central est en quête de rythme et de repères et cela s'est vu sur le dégagement catastrophique qui a laissé s'esquisser le naufrage finalement évité hier (45e).
PAISLEY (**) : à  l'instar de son voisin de défense, le capitaine n'a pas fait preuve d'une grande sérénité, alors que l'adversaire n'a jamais joué sur un mode très offensif. A relevé la tête dans la dernière ligne droite.
J.-A. FANCHONE (**) : il a subi l'inspiration de De Carvalho et son côté gauche n'a pas fleuré bon la tranquillité.
LACOUR (***) : poussif à  l'entame, avec notamment une mauvaise relance (7e), le vice-capitaine a fait le job et plutôt bien par la suite. Le scénario de la rencontre lui a également imposé un repositionnement qui n'a pas semblé le perturber.
SHERENI (***) : s'il a d'abord tenté de donner du punch au milieu de terrain alsacien, le Zimbabwéen a disparu après un quart d'heure et quand la tempête s'est levée. Il a réagi après le repos et son but sauve sa partie.
DJA DJEDJE (**) : très intermittent, trop intermittent, la recrue du mercato n'a pas pesé sur les débats. Le transfuge de Grenoble a été globalement transparent. Remplacé par J. FANCHONE (69e).
MARCOS (****) : élégant et puissant, le Brésilien a été l'incontestable étoile alsacienne du soir. Toujours habile dos au but, il a décoché la première frappe cadrée locale (7e), a sans cesse cherché à  créer le décalage et à  déséquilibrer la défense bretonne. Son but, un plat du pied parfait, a relancé les affaires strasbourgeoises.
GARGOROV (***) : sa légèreté dans les duels interpelle toujours autant, mais le Bulgare a été courageux et n'a pas ménagé ses efforts. Son corner a conduit à  l'égalisation, même s'il a eu du déchet dans les coups de pied arrêtés.
ZENKE (non noté) : remises ratées, contrôles trop longs et passes imprécises, le jeune Nigérian est passé à  côté de son début de match. Jean-Marc Furlan ne lui a pas donné l'occasion de se racheter puisqu'il l'a remplacé par TRAORE (36e, ***) qui s'est démultiplié pour rechercher les intervalles, lancer les appels et participer aux duels.

Sébastien Keller
L'histoire est en marche ...
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37460
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Re: [22ème j] RCS / Brest - 2/2

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Racing : un verre à  moitié vide

Mené 2-0 à  la mi-temps, le RCS a trouvé les ressources pour arracher le nul contre Brest hier à  la Meinau (2-2). Un 13e point en 13 journées insuffisant, mais qui devrait accorder un sursis d'une semaine à  Jean-Marc Furlan.

Le point presse de Jean-Marc Furlan n'a pas duré longtemps hier soir. Une minute montre en main. Pas plus. L'entraîneur strasbourgeois est d'ordinaire plus volubile. Il était sans doute plus soulagé qu'il a bien voulu le montrer. Car il n'ignore évidemment pas que son équipe a frôlé la correctionnelle à  la Meinau contre Brest et qu'en conséquence, lui aussi l'a échappé belle. L'homme est trop malin pour ignorer le sort qui lui est réservé si sa troupe ne réagit pas très vite. Ce qui peut paraître paradoxal pour une équipe qui vient de revenir deux fois au score en deux matches, à  Bastia l'autre vendredi (1-1), puis face aux Brestois qui lui avaient planté deux buts avant le repos (2-2). Avant la rencontre, la rumeur accordait au technicien alsacien un sursis jusqu'au déplacement à  Châteauroux dans une semaine. Le rétablissement du RCS hier, bien improbable à  la mi-temps, devrait le lui offrir. Car pour être passé à  travers en première période, le Racing a bien failli donner du crédit à  des supporters qui avaient eu la dent dure, par le biais de banderoles sévères, avant même le coup d'envoi. « Le stade est désert. Le niveau nous désespère. Le classement nous exaspère. Ce club devient un calvaire. » Ce calvaire, les Bleus vont le vivre une mi-temps. C'est un enfant de Cronenbourg, Alharbi El Jadeyaoui, qui, le premier, va leur faire mettre genou à  terre. Sur un coup franc d'Alain Traoré, le milieu gauche breton fusille Stéphane Cassard d'une tête décroisée (28e). Puis juste avant la pause, sur un ballon perdu par Pelé, De Carvalho file sur la gauche. Pressé par un Brestois, Paisley se jette sur le centre en retrait de l'ex-Sochalien et marque contre son camp (43e). Strasbourg boit le calice jusqu'à  la lie et pour les supporters, la coupe est pleine. « Furlan, démission ! », entonne le public. A la pause fleurit une nouvelle banderole : « Et on vous paie pour ça ? » Le kop vient de décréter la grève des encouragements.

« Une question d'honneur »

« Après la semaine que nous venions de vivre, l'équipe a manqué de sérénité », souligne le coach. « L'obligation de monter faite aux joueurs, celle de gagner tous les matches aussi ajoutent à  la pression qu'ils ressentent en cette période difficile. A la mi-temps, je leur ai dit que quand un public tombe comme ça sur son équipe, un match n'est plus une affaire de tactique et de stratégie, mais une question d'honneur. » Les Bleus vont donc au moins retrouver un semblant d'honneur. D'abord avec la complicité de leur ancien partenaire Ahmed Kantari qui, du bout du pied, propulse involontairement dans son propre but une frappe enroulée de Marcos qui filait hors cadre (47e). Ensuite sur un corner de Gargorov au 2e poteau que Shereni, en embuscade, catapulte au fond pour son 4e but (62e). Celui d'une égalisation que ne sauront pas faire fructifier Paisley et les autres. Menacé avant le match, Jean-Marc Furlan l'est toujours après. « Un entraîneur ne fonctionne pas comme ça. Il essaie de bâtir un projet en se donnant du temps. D'un autre côté, il s'en donne très peu. Moi, j'avance comme si j'allais rester jusqu'au bout de mon contrat. » En cette soirée mi-figue mi-raisin, le président Philippe Ginestet s'est tenu éloigné de la zone d'interviews. La rumeur annonçait avant la partie que si des décisions devaient être prises, elles ne le seraient qu'après Châteauroux. C'est sans doute toujours vrai ce matin.

En jeu

Cassard 4. Szelesi 5,5. Pelé 4. Paisley 5. J.-A. Fanchone 3,5. Lacour 5,5. Shereni 5. Dja Djedje 4. Marcos 5,5. Gargorov 4. Zenke (non-noté. Traoré 5,5).
L'histoire est en marche ...
Avatar du membre
Roswell Man
Responsable marketing @Directoire
Responsable marketing @Directoire
Messages : 4436
Enregistré le : 26 janv. 2007 20:39

Re: [22ème j] RCS / Brest - 2/2

Message par Roswell Man »

Keating a écrit :
Les joueurs ayant l'obligation de monter, ils ressentent une pression supplémentaire.
Ce qui est sûr, c'est que le Racing a toujours mal réagi à  la pression (du moins depuis qu'il est coaché par Fufu...). C'était déjà  le cas l'an dernier, lorsqu'il a entamé la saison en mode turbo alors qu'a priori il ne visait pas plus haut que le maintien... Après une dizaine de journées il est devenu "l'étonnant promu" (dixit L'Equipe) et à  partir de là  il a commencé à  décrocher.

Cette année, rebelote : au départ le Racing avait plutôt un statut d'outsider parce que personne ne savait vraiment ce qu'il valait, et comme par hasard il a gagné ses 5 premiers matchs. Du coup il est devenu le grand favori et c'est là  que ça a commencé à  foirer.

Le Racing 06-07 de JPP avait bien moins de talent, pourtant il gérait beaucoup mieux la pression, à  l'image de Tum qui faisait un peu n'importe quoi mais qui se savait capable d'inscrire 2 buts dans les 10 dernières minutes...
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37460
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Re: [22ème j] RCS / Brest - 2/2

Message par argueti »

On peut en conclure que le problème vient bien du coach alors :idea: ;)

C'est à  lui de leur donner la gnac et de les bouger !
L'histoire est en marche ...
Avatar du membre
Roswell Man
Responsable marketing @Directoire
Responsable marketing @Directoire
Messages : 4436
Enregistré le : 26 janv. 2007 20:39

Re: [22ème j] RCS / Brest - 2/2

Message par Roswell Man »

argueti a écrit :On peut en conclure que le problème vient bien du coach alors :idea: ;)
Il a une part de responsabilité, c'est clair... mais d'ici à  en déduire qu'il est le seul fautif, il y a un pas que j'hésite à  faire lorsque je vois l'apathie de certains joueurs.... Même si Fufu était vraiment incapable de les motiver, en tant que pros généreusement rémunérés et prétendants à  la L1 ils devraient pouvoir se motiver tout seuls comme des grands... non ? ;)
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37460
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Re: [22ème j] RCS / Brest - 2/2

Message par argueti »

D'ou la banderole des UB hier : On vous paye pour ça ????
L'histoire est en marche ...
Avatar du membre
supppourtjs
Entraineur@Staff
Entraineur@Staff
Messages : 2332
Enregistré le : 15 août 2006 9:17
Localisation : saverne

Re: [22ème j] RCS / Brest - 2/2

Message par supppourtjs »

On peut donc clairement associé les bons débuts de saison de l'ère JMF, à  l'attrait d'une nouvelle saison, de nouveaux joueurs et l'optimisme du renouveau.
Après cette étape, les joueurs comprennent surement que le discours tenu et la cohésion qu'ils doivent avoir avec leur staff ne tiens pas la route et decide (pour certain) de "lacher" leur coach, ce qui donne les résultats que nous connaissons depuis deux saisons.
Sans la liberte de blamer il n'y a point d'eloge flatteur.
Verrouillé