[Ex] Yassine Bezzaz

[argueti]

Et enfin des vrais corners

[Pinon]

« RETENIR LES BONNES CHOSES »

Titularisé pour la première fois de la saison, et apparu sous le maillot du Racing pour la première fois depuis un mois et demi, Yassine Bezzaz aura été particulièrement en vue, lundi soir face à  Caen. Auteur de deux passes décisives, le milieu offensif strasbourgeois a joliment signé son retour sur le devant de la scène.
Après un passage délicat, l'Algérien semble retrouver l'intégralité de ses moyens. Pour le plus grand bien de l'équipe.

- Quel sentiment prédomine après le match de lundi soir ?
- Il y a de la satisfaction et des regrets. De la satisfaction, car notre sortie était meilleure que les précédentes. On voit qu'il y a une certaine progression et de la qualité dans l'équipe. Le résultat, par contre, nous laisse des regrets. Je pense que nous méritions cette victoire. Il faut essayer de retenir les bonnes choses, la seconde période notamment. Et tenter d'aller récupérer des points à  l'extérieur, maintenant.

- Comment expliquer le changement de visage de l'équipe entre la première et la deuxième mi-temps ?
- Le coach nous a demandé de jouer plus. De construire un peu plus nos actions. On a essayé de faire plus de choses et on s'est créé des occasions intéressantes.

« Satisfait de mon match »

- La place de lanterne rouge pèse-t-elle sur l'état psychologique du groupe ?
- Oui, bien sûr. Mais nous sommes aussi conscients de nos qualités et que nous méritons mieux que cette place de dernier. Il faut tout faire pour inverser la tendance et prendre les points qui nous permettront de décoller.

- A titre personnel, comment jugez-vous votre prestation de lundi soir ?
- J'ai eu une première mi-temps difficile. Cela faisait longtemps que je n'avais pas joué. C'a été mieux ensuite. J'ai essayé d'apporter plus et de faire la différence. Au final, je suis satisfait de mon match.

« J'ai passé des moments difficiles »

- Offrir deux passes décisives doit vous faire du bien moralement aussi ?
- J'ai passé des moments difficiles en début de saison. Cela faisait un moment que je n'étais pas bien. Mais, depuis peu, j'ai retrouvé mes jambes. Ces deux passes décisives sont importantes pour ma confiance, c'est certain. Je vais essayer de faire encore mieux pour aider l'équipe à  décrocher ce premier succès.

- C'est une sorte de revanche, que vous prenez ?
- Aucun joueur n'est à  l'abri de difficultés au cours de sa carrière. Mon début de saison a été dur à  gérer. J'ai connu une préparation difficile. Je n'avais bénéficié que de peu de repos. Tout le mois de juin, j'étais avec la sélection. Physiquement, ça va mieux aujourd'hui. Plus je jouerai, mieux je serai.

[argueti]

On a retrouvé le soldat Bezzaz

L'ailier algérien a redressé la tête, lundi. A l'infirmerie, sur le banc ou dans les tribunes depuis le début de la saison, Yassine Bezzaz a prouvé face au leader caennais qu'il n'était pas complètement perdu pour le foot.

On n'ira pas jusqu'à  conclure que le Fennec est de retour. Mais si Yassine Bezzaz venait à  confirmer sa deuxième mi-temps de lundi, face à  Caen, la tempête de sable qui semblait transformer son influence sur le jeu strasbourgeois en ballet complètement insignifiant s'éloignerait quelque peu. Et le Racing compterait dans sa manche un atout supplémentaire pour redresser la tête. Il peut y avoir une vie après la gabegie. Car, face à  Caen, l'international algérien a commencé par tricoter quelques mailles à  l'envers, à  l'instar de ce lob complètement raté après la déviation de la tête de Gueye.

Janin a eu le nez creux

Et on était prêt à  parier quelques kopecks que le n°20 s'affichât sur le panneau électronique brandi par le 4e arbitre à  la pause pour céder sa place à  Gargorov. Le n°29 est sorti et Bezzaz a bien fait de rester. « C'est vrai que ma première mi-temps a été très moyenne, admet l'auteur, au final, d'un doublé de passes décisives. J'ai réussi à  revenir dans le match. »
Pascal Janin a eu le nez creux. Se refusant à  sanctionner à  nouveau, celui qu'il avait sorti après l'avoir fait entrer, le 18 août dernier, face à  Arles-Avignon (et non pas Sedan comme indiqué par erreur dans ces colonnes), le technicien n'a pas à  regretter sa décision. « Il a marqué des points par rapport à  son dernier match, considère Janin. Il s'est remis en cause. A lui de confirmer que le match d'hier n'était pas qu'un coup. » Arrivé de Valenciennes en janvier, Bezzaz entrevoit le bout du tunnel. A deux doigts d'être pris en grippe par la Meinau, il peut espérer entrer dans un processus de reconstruction à  entendre son coach. « Il y a eu du changement à  la mi-temps dans notre manière d'aborder le match, explique Bezzaz. L'entraîneur a demandé de plus jouer dans les pieds, alors qu'avant, on avait tendance à  balancer sur Nico (Fauvergue). Là , je peux dribbler et évoluer balle au pied. » Et la présence à  ses côtés d'Emil Gargorov a achevé de le remettre dans le coup. La réhabilitation en cours ne date néanmoins pas de cette semaine. « Le coach sait que je me bats à  l'entraînement pour gagner ma place, remarque celui qui vient de disputer son 11e match de championnat en bleu. Je fais les efforts, il donne sa chance à  ceux qui le méritent. J'espère maintenant enchaîner pour retrouver toute la confiance. » Dans la perspective du match d'Angers, vendredi, il n'a pas été loin de battre le record de la plus longue séance de massage vécue du côté de la Meinau. Il était 14 heures hier, quand il est sorti du vestiaire. En mal de vacances puisqu'il a participé à  la vie de la sélection algérienne au mois de juin, ayant traversé la préparation comme une ombre en juillet, fantôme de joueur de foot en août, Bezzaz s'est coltiné une blessure à  l'adducteur pour sombrer dans les oubliettes.

« Je reviens de loin »

« Je reviens de loin, considère-t-il. Et je dois admettre que le dernier quart d'heure a été difficile. Je pensais sortir à  ce moment-là  mais Nico (Fauvergue) s'est blessé. Mais ça va faire du bien à  ma confiance d'avoir tenu 90 minutes. » Il reste un fond d'amertume à  évacuer, avec cette 8e non-victoire du Racing en huit matches de championnat. Une réussite personnelle ne peut correspondre à  un échec collectif. « On n'a pas eu les trois points qu'on mérite, dans notre situation, il faut faire plus, conclut-il. Le plus dur commence. Il faut aller gagner à  Angers et un bon résultat peut débloquer les choses. » Il aura alors tout le loisir d'aller humer les sommets mondiaux, dès dimanche, pour le rassemblement de sa sélection nationale. Le 11 octobre, l'Algérie a rendez-vous avec le Rwanda, à  Blida, et une balle de qualification pour l'Afrique du Sud est en jeu.

François Namur

[NéRiK]

Ca y est une bonne mi-temps et les journaux s'enflamment.

[Its_me]

En tout cas c'était un très bon choix que de le titulariser.

[Stan]

Ouai, mais faut ptet que la presse arrête d'en faire un demi-dieu.

Ok il a fait 45 bonnes minutes mais combien de matches moisis avant ?

Les joueurs comme ça on connait au Racing, quelques éclairs puis plus rien pendant des mois. Alors moi j'attends de le revoir à  l'oeuvre sur plusieurs matches. On a besoin de joueurs qui soit réguliers dans leurs performances si on veut décrocher le maintien.

[Pinon]

Bezzaz entrevoit la lumière

Après avoir traversé une période très sombre depuis le 18 août, l'international algérien a rappelé lundi contre Caen qu'il pouvait être décisif, en offrant deux buts à  Gargorov et Fauvergue. Une bonne nouvelle avant le déplacement du RCS à  Angers demain (20 h).

Il a vécu ce qu'il aurait pu prendre comme la pire des humiliations. C'était le 18 août à  la Meinau contre Arles-Avignon (1-1). Entré à  la 57 e à  la place de Nicolas Fauvergue, Yassine Bezzaz avait regagné le banc dès la 83 e, rappelé par Pascal Janin après 26 minutes d'errance et une perte de balle à  l'origine de l'égalisation arlésienne.

« Une telle mésaventure ne m'était jamais arrivée. Dès le lendemain devant le groupe, je me suis excusé de mon erreur et de ma prestation », rappelle-t-il. Un mea culpa que Pascal Janin avait apprécié à  l'époque. Depuis, l'international algérien n'en a pas moins traversé un mois et demi de galère, seulement entrecoupé par un régénérateur séjour en sélection. « La sélection m'a un peu aidé. Quand on passe par une sale période, on s'accroche et ça finit par sourire. L'entraîneur n'est pas bête. Il voit les efforts que tu produis et te redonne ta chance. »

La sienne est arrivée lundi contre Caen et il a su la saisir. Pourtant, après une première période qu'il qualifie lui-même de « très moyenne », il avoue « avoir eu un peu peur » d'être sorti à  la pause. Finalement, P. Janin a sacrifié Seïd Khiter, remplacé par Emil Gargorov auquel Bezzaz a offert une passe décisive sur l'ouverture du score dès la 54 e. « Quand tu ne joues pas pendant un mois et demi, beaucoup de choses se passent dans la tête. En première période, je n'étais pas très à  l'aise. À la mi-temps, le coach a demandé de davantage poser le jeu. J'ai pu percuter. C'est plus facile quand tu as le ballon dans les pieds que lorsque tu le vois passer en l'air. Emil a changé la donne, permis de conserver la balle et de jouer vers l'avant. »

Recrue la plus convaincante du dernier mercato d'hiver jusqu'à  sa blessure contre Ajaccio le 5 avril à  la Meinau alors qu'il venait d'inscrire son premier but en Bleu (3-1), Bezzaz a souffert de n'avoir pas eu de vacances cet été. « J'ai joué en juin avec ma sélection et tout le monde sait que la préparation de juillet a été différente de d'habitude. Je suis mal rentré contre Arles. Ce jour-là , le coach a fait un choix que j'ai respecté. Il sait aujourd'hui qu'après m'être battu pour retrouver une chance, j'ai besoin d'un peu de temps. C'est peut-être pour ça qu'il ne m'a pas sorti contre Caen. »

« Je reviens de loin »

Bien en a pris à  Pascal Janin. En deux passes décisives — il en a même servi une 3 e que Magaye Gueye n'a pu convertir à  la 59 e — le discret international algérien lui a rendu sa confiance et s'est offert une bouffée d'oxygène. « C'est sûr que ces deux passes vont me donner confiance. Je suis aussi content d'avoir joué 90 minutes. Ça va m'aider. Je reviens de loin. Pour moi, ce match contre Caen s'est vraiment bien passé. Malheureusement, l'équipe n'a pas pris les trois points qu'elle méritait sur la 2 e période. Il faut gagner à  Angers vendredi pour commencer à  remonter au classement. »

L'ex-Valenciennois devrait y bénéficier d'une 2 e chance. Pascal Janin paraît enclin à  la lui donner. « Après lui avoir fait endurer ce que je lui ai fait endurer lors de sa dernière apparition, je suis content pour lui. C'était dur à  encaisser. Il s'est remis en cause, a bien travaillé. Sa 2 e mi-temps a été intéressante. Il a amené vitesse et profondeur. Maintenant, il doit confirmer sur la durée que ce qu'il a montré après le repos face aux Caennais correspond à  son véritable niveau. »

Entré dans un sombre tunnel il y a un mois et demi, Yassine Bezzaz doit à  deux passes lumineuses d'entrevoir de nouveau la lumière.

[télésupporteur]

on s'accroche comme des m....... à  un bon 1/4h d'un joueur

[argueti]

BEZZAZ, JOUEUR DE MOIS DE SEPTEMBRE

Yassine Bezzaz a été élu Joueur du mois de Septembre par les internautes du Site Officiel. Le milieu offensif du Racing a recueilli 56,66% des voix. Il devance Habib Bellaïd (10,9%) et Nicolas Fauvergue (9,18%).

Pour InfosRacing :

1 BELLAID Habib 33.23
2 GARGOROV Emil 25.5
3 BEZZAZ Yacine 11.08

[FM17]

Après certains s etonnent que le Racing est dernier...