[08/09] 21ème J: Bastia / Strasbourg : 1-1

[NéRiK]

Ben on monte en L1 et on se débarrasse de lui comme avec JPP. Ginestet sait comment faire.

[télésupporteur]

sur la vidéo, la passe de lacour paraît assez géniale
et cassard très statique alors que l'attaquant rate en partie son contrôle en poussant loin le ballon

[D520]

j'ai l'impression que le pied gauche de Lacour est plus précis que le droit

[Gotcha]

dire qu'en L2 un nul est un bon résultat, c'est comme dire en L1 qu'on a fait un bon match apres avoir perdu 1-0....

[Stan]

C'est un bon résultat quand on voit la tournure du match et à  quel point on a été nuls.

Après c'est clairement le genre de match qu'on doit pouvoir gagner.

[FM17]

j'ai l'impression que le pied gauche de Lacour est plus précis que le droit

[argueti]

Le Racing toujours en chantier

Le Racing a évité le pire en Corse. Il n'a pas repoussé pour autant les risques de crise que font peser des coulisses agitées. Si, au moins, le Racing n'a pas perdu vendredi, à  Bastia, grâce à  l'une de ses trois occasions, conclue victorieusement par Kandia Traoré, le problème, c'est qu'il n'a pas gagné et plutôt mal joué. Et c'est comme ça depuis le début de l'année.

Avec deux points récoltés en trois matches en 2009, il n'avance guère. Et comme ses sphères naturelles en Ligue 2, avec son budget de 18 millions d'euros, se situent dans le haut du tableau, la bande à  Furlan finit par reculer. Ou tout du moins par s'éloigner d'un podium qui se trouve désormais à  trois points au terme de cette 21e journée. Ce n'est pas encore l'alerte rouge. Et les premiers concernés ont paru soulagés de s'être (partiellement) sortis du guêpier. Les circonstances atténuantes n'ont pas manqué pour expliquer la bouillie de football proposée.

Des manques derrière et à  droite

Dans la bouche des acteurs du match et de leur responsable sportif, il a été question de « terrain difficile » (Renaud Cohade), « lourd, très lourd, qui n'a pas favorisé le jeu des deux équipes » (Jean-Marc Furlan). Il y a même eu de l'enthousiasme au regard de la réaction qui s'est esquissée après la pause. « Plus le temps passait et plus on maîtrisait, souligne l'entraîneur du Racing. On remarque aussi que quand on récupère les cadres, Pelé, Marcos et Shereni, il y a plus d'expérience. Ces joueurs reviennent de blessure, ils seront plus performants à  chaque match à  partir de maintenant. » Il faut l'espérer, car l'apport du trio s'est révélé quelconque, voire douteux. Si le Brésilien a permis d'élargir (un peu) la palette offensive en tant que point de fixation, les anciens de Guingamp ont été franchement intermittents et parfois en grosse difficulté. Plus inquiétant, il reste d'autres contrariétés. Le poste de latéral droit reste en souffrance. Zoltan Szelesi n'y a jamais inspiré une confiance sans limite. Pierre Ducrocq y joue le rôle d'un chien contraint de miauler, systématiquement attiré par l'axe défensif central où il est plus à  l'aise. Guillaume Lacour devra bel et bien et durablement se coltiner le verrouillage d'un côté droit ouvert trop souvent à  tous les vents. Le Racing a recruté devant (voir par ailleurs) et à  gauche (Bezzaz), quand existent des manques derrière et à  droite.

Furlan est prié de mener au pas de charge le chantier

Enfin, le collectif tactique strasbourgeois n'est pas loin d'être apparu en friche pendant 45 minutes où le Racing a manqué de naufrager face à  un Sporting Bastia plus obsédé à  compter ses sous qu'à  développer des ambitions. « En première mi-temps, les milieux offensifs était alignés, souvent éliminés, et il a fallu modifier le placement, admet Jean-Marc Furlan. Le pressing de l'adversaire nous a posé des problèmes. On a pu s'exprimer quand il s'est relâché. » Face au 10e au classement, le Racing a donc bafouillé un schéma en 4-2-3-1 utilisé quasi-systématiquement. « Ce n'était pas ce qui était souhaité au départ puisque Marcos était censé jouer en pointe, poursuit le technicien en chef. Mais il faut bien s'adapter aux joueurs. » La tactique, qui n'est pas loin de correspondre à  sa marque de fabrique, semble demeurer une constante obsessionnelle dans l'esprit des joueurs. La capacité à  évoluer selon l'adversité se fait donc peu manifeste. Et le mois de janvier s'achève sur un Racing incapable de prendre la mesure de l'actuel 8e à  domicile (Dijon), du dernier (Reims) et du 10e corse. Or, le président l'a répété : « Mon discours, c'est de gagner. Il y a aujourd'hui un effectif suffisant pour monter. » Avec trois arrivées en trois jours, Jean-Marc Furlan est prié de mener au pas de charge le chantier. Le feu qui ouvre la voie vers l'élite a viré ces temps-ci à  l'orange. « Montpellier était à  11 points », édulcore encore l'entraîneur strasbourgeois sur le caractère sensible de la situation. La tête de Courbis sur le banc héraultais n'a pas tenu à  grand-chose à  la fin de l'été. Et il apparaît assuré que le président Philippe Ginestet fera preuve de moins de patience que l'inénarrable Louis Nicollin, son homologue du côté de la Mosson. Dans les couloirs du stade bastiais, une collègue radiophonique a été l'auteur d'un lapsus révélateur en questionnant le président qui, à  sa suite, n'a pas dérogé à  son discours rempli d'ambition. « Il ne faudra pas manquer le coach* face à  Brest », avait-elle interrogé. Assurément, en cas de défaite vendredi, le coach ne sera pas raté.

François Namur

* : une élocution parfaite aurait conduit à  entendre « coche »

[argueti]

Racing : au jour le jour

Le point rapporté avant-hier de Bastia (1-1) a sans doute évité que la tension qui règne au RCS ne se mue en crise ouverte. Mais la bombe à  retardement est toujours amorcée.

C'est un secret de polichinelle sur lequel il faudra bien s'arrêter un jour en détail, pour décortiquer les méandres d'une saison qui, quelle qu'en soit l'issue - positive ou négative - laissera des traces : alors que le Racing traverse une dépression dont le retour des cadres (Harlington Shereni, Steven Pelé et Marcos, tous à  court de compétition et de rythme) et l'arrivée de trois recrues (voir ci-contre) l'aideront peut-être à  s'extirper, la pression est forte sur Jean-Marc Furlan, même si l'intéressé semble, à  mesure que les jours passent, s'accommoder de mieux en mieux de cette poussée de fièvre chronique. Son discours de bâtisseur cent fois martelé ne trouve néanmoins plus guère d'écho - plus du tout ? - auprès d'un président que la perspective d'une 2e saison consécutive en L 2 rend nerveux, compte tenu des déboires financiers qu'elle engendrerait. Pour Philippe Ginestet, l'alternative est simple : monter ou… monter. Qu'importe la manière, le projet de jeu ou de club ! À Strasbourg, le futur se construit sur la base des deux prochains résultats. Pas plus. Et Jean-Marc Furlan est suffisamment lucide pour savoir que les deux prochains résultats, précisément, seront plus déterminants pour son avenir que pour celui du Racing. Contre Brest vendredi, puis à  Châteauroux la semaine suivante, il s'agira, comme le disait avant-hier Renaud Cohade à  Furiani, « de bonifier le point pris en Corse. » Tendu comme un arc ces derniers temps – la zénitude n'est pas le premier de ses traits de caractère – Philippe Ginestet ne cherche plus à  dissimuler son impatience. « Il faut faire des séries », disait-il en Corse, « Le football est une discipline qui n'est pas sanctionnée par des notes artistiques, mais des points. Il faut en prendre trois la semaine prochaine. Trois, la suivante. Et ainsi de suite. Ça veut dire gagner. »

« La volonté de vivre ensemble, avec le coach »

A son employeur qui ne masquait pas sa frustration « parce qu'il y avait quelque chose de mieux à  faire sur la fin », le technicien a répondu indirectement en mettant en exergue « la belle réaction d'orgueil » de son équipe. « J'avais dit aux joueurs avant le match : ou vous montrez votre volonté de vivre l'aventure ensemble, avec le coach, ou ce qui se passera montrera que le courant ne passe pas. Résultat : ils se sont dépouillés. Sur le plan comptable, bien sûr qu'il est toujours mieux de gagner. Mais il y a des périodes dans l'année où il faut faire le dos rond. Après une défaite 4-1 à  l'extérieur (à  Reims), on voit qu'en récupérant nos cadres, même à  court de rythme, la tendance change. Nous avons été pénalisés deux mois par leurs absences. Quand ils sont là , les rencontres n'ont pas la même teneur. » Si l'on se réfère à  une prestation alsacienne plutôt moyenne à  Furiani, le débat reste ouvert. Renaud Cohade y apporte son éclairage. « C'est une bouffée d'air sur le plan mental. En 2e mi-temps, nous avons montré le visage qu'il faut pour remonter. Comme il y a deux ans, le championnat va être serré jusqu'au bout. » À supposer, toutefois, que le Racing, qui piétine depuis 12 journées (12 points), réussisse cette série que réclame Philippe Ginestet et que Metz vient de réaliser (3 succès en 3 matches) pour remonter sur le podium. Sans cela, point de salut. Dans la fébrilité et la défiance ambiantes qu'attisent les trois points de retard sur le voisin lorrain, Jean-Marc Furlan ne l'ignore pas.

Stéphane Godin

[FM17]

Ca confirme bien que Lacour doit se repositionner en arrière latéral et que le Racing ne doit pas jouer avec 3 milieux défensifs !! Depuis le début de saison, en voulant "assurer" avec 3 milieux défensifs, Furlan déséquilibre le milieu du Racing et on se fait bouffé...Il serait temps de s en apercevoir tout de même...

[fan_racing]

S'en apercevra jamais ... et même s'il s'en rend compte, il ne changera rien ...