[08/09] 16ème J: Strasbourg / Guingamp : 0-2

[Pinon]

Les soirs de défaites Argueti est toujours en forme

[argueti]

Tu te les cailles pendant 4 heures pour voir Cohade jouer les mains dans les poches ...

[Manu]

6 points en 7 matchs, faut le faire !!!

Fufu n'aime pas l'hiver...

[argueti]

Top/Flop ouvert

[fan_racing]

Tu te les cailles pendant 4 heures pour voir Cohade jouer les mains dans les poches ...

Et qui a en plus le culot de gueuler vers les spectateurs de la tribune Ouest à  une minute du terme ...

[argueti]

Les réactions

Jean-Marc Furlan (Entraîneur RC Strasbourg): « C'est une mauvaise opération. C'a été un non-match. Nous avons manqué de caractère. Même si les circonstances nous ont été défavorables, nous avons mal entamé cette partie. Nous avons manqué de percussion et de dynamisme. C'est un échec décevant. Nous sommes tombés sur une équipe de Guingamp en pleine renaissance. Dans le contenu, ç'a été une grosse déception. A 1-0, l'équipe adverse a fait bloc et nous a empêchés d'égaliser. De notre côté, nous avons manqué d'équilibre, d'harmonie et de caractère avec cette équipe new-look. Nous n'avons pas eu suffisamment d'occasions. J'espérais autre chose, évidemment, malgré les six absents. Nous vivions une baisse de régime et une baisse comptable. Il nous a manqué les joueurs qui nous ont porté en début de saison, ce soir. Les cadres doivent montrer plus de caractère. C'a été une véritable défaillance collective. Nous allons remettre les choses en place cette semaine. Perdre pour la première fois de la saison à  domicile est une contrariété mais on sait que c'est très dur ici car les équipes viennent pour réaliser de grosses performances. »

Victor Zvunka (Entraîneur EA Guingamp): « C'est une grosse satisfaction. Nous avions bien préparé ce rendez-vous. Depuis quinze jours, avant même notre match de Coupe de France, nous y pensions. Lors de nos deux derniers déplacements, nous étions proches de réaliser un résultat, nous y sommes enfin parvenus ce soir. Le plus important, au cours de cette partie, a été d'ouvrir le score. Nous n'avons pas été mis en danger en première mi-temps. En seconde, sur coups de pied arrêtés, nous l'avons été un peu plus. Mais nous avons bien maîtrisé nos contres, ce qui nous a amené quelques situations dangereuses. »

[enzy]

Le racing n'y est plus depuis 2 mois.

Hier soir, ils ont touché le fond en offrant un spectacle de merde (j'ai même zappé sur la starac).

Un manque criant d'envie (et oui messieurs, il faisait froid, et alors ), une faiblesse et une impuissance dans le jeu proposé.

Alors oui, il y avait des absences, mais franchement, vous pensez qu'un James Fanchone se serait sorti les doigts de cul par ce froid.

A ce rythme là , ne serait-ce que sur le point de vue purement comptable, le racing ne sera bientôt plus concerné par la montée.

J'ai quand même la naiveté de croire que le club est capable de rebondir, faudrait commencer par en vouloir un peu plus, coach compris.

[argueti]

Déjà  l'hiver

Trop court, pas assez incisif et, au final, complètement transparent, un Racing amoindri a logiquement subi, hier soir, sa première défaite de la saison en Championnat à  la Meinau. Ce coup d'arrêt place les hommes de Furlan en position délicate, eux qui ne sauvent leur place sur le podium qu'à  la faveur d'une différence de but favorable sur Metz.

Jean-Marc Furlan avait bien compris que cette opposition-là , contre une équipe guingampaise dont le classement - 18e et premier relégable - ne reflète pas le niveau réel, sentait le traquenard à  plein nez. Privé de six titulaires potentiels, avec les blessures dans la semaine de Pelé, Bah et de Shereni qui se sont ajoutées à  celles de Marcos et d'Othon, ainsi qu'à  la suspension de James Fanchone, le Racing est amoindri en son sein comme aux entournures.

Non, la jeunesse ne peut pas tout

Conscient du danger, l'entraîneur général avait d'ailleurs appelé à  « l'indulgence » et souhaité « qu'aucun jugement définitif » ne soit rendu à  l'issue de cette soirée glaciale. Ces précautions se sont avérées utiles, tant les Strasbourgeois ont paru empruntés, fébriles et terriblement tendres. « C'est une très mauvaise opération, un non-match, un échec décevant, analyse le coach. On a manqué de caractère, de percussion et de dynamisme. Il fallait que ceux qui avaient eu peu de temps de jeu montrent leurs capacités. J'étais très confiant en cette équipe. Mais l'équilibre et l'harmonie entre anciens et jeunes n'ont jamais été trouvés. » Non, la jeunesse ne peut pas tout. Si Anthony Weber a tenu la route en défense, le fait de confier à  Carlier et à  Zenke - ce dernier a été totalement hors sujet -, les clés de l'attaque alsacienne peut suffire contre Sannois Saint-Gratien, équipe du National étrillée samedi dernier en Coupe de France (6-0). Hier soir, le « vieux » Christian Bassila et son compère Bakary Koné, associés dans la défense centrale bretonne, se sont joué de l'opposition, et encore avec le sourire. « On n'a pas assez pesé devant, reconnaît Furlan, qui se demande désormais ouvertement si son équipe est suffisamment armée - en qualité et en quantité -pour tenir la distance jusqu'en mai. En première période, les Bleus ne se sont pas procuré la moindre occasion. Seul Gargorov est parvenu à  cadrer une frappe, après la demi-heure de jeu. A ce moment-là , le grand Koné avait déjà  placé une tête victorieuse, au-dessus de Paisley. En quête de sa première victoire à  l'extérieur, l'En Avant Guingamp était logiquement récompensé de ses efforts. Pire, le Racing n'est jamais parvenu à  insuffler le moindre vent de révolte face à  la troupe de Victor Zvunka confortée dans son idée de défendre et de procéder par contres. Et la jeunesse ne peut suffire à  tout expliquer. Car les cadres supposés, comme Paisley, Ducrocq voire Traoré, entré en jeu après la pause, sont complètement passés au travers. Plutôt que de montrer l'exemple, ils ont démissionné. A l'image du deuxième but guingampais, où toute la défense s'est fait « jongler » sur un « une-deux » initié et conclu par Ogunbiyi.

Six points pris sur les sept dernières journées

D'ici Noël, le Racing a du mouron à  se faire. Et Jean-Marc Furlan quelques cheveux gris. Avec six points pris lors des sept dernières journées, ses hommes glissent dangereusement sur la pente fatale. Dépassés par Boulogne, ils ne préservent leur troisième place qu'à  la faveur d'un goal-average favorable sur les Messins, auteurs d'un nul à  Nîmes (1-1). Parti sur ses bases-là , l'hiver risque de durer une éternité.

Le naufrage des anciens Parisiens

Si tous les jeunes n'ont pas brillé hier, les cadres sont apparus franchement coupables. Ducrocq et Paisley sont passés à  côté de leur match et ont une part de responsabilité dans le premier échec du Racing à  la Meinau, en championnat.

CASSARD (***) : dans une soirée à  se transformer en stalagmite pour un gardien, le portier d'Alsace n'a pas raté sa première intervention sur un corner direct vicieux de Soumah en sauvant sur sa ligne (24e). Il n'a rien à  se reprocher sur les buts.
SZELESI (**) : on peut toujours tiquer devant l'apport offensif du Hongrois, mais le latéral a verrouillé derrière et a annihilé quelques élans guingampais (9e et 59e). Soumah lui a donné beaucoup de fil à  retordre.
WEBER (***) : pour sa première à  ce niveau depuis août (à  Dijon), le Strasbourgeois de naissance a assuré le coup, soignant son positionnement et se consacrant à  des interventions prudentes. Il a bénéficié d'une énorme occasion sur un corner, mais n'a pas eu le coup de rein nécessaire pour convertir (71e). On ne peut pas lui en vouloir.
PAISLEY (*) : on a vu son fantôme en première période, brinquebalé qu'il a été par Eduardo, à  terre et dans les airs. Le défenseur central a vaguement refait surface après la pause, sur des interventions de la tête. Mais le Brésilien l'a régulièrement jonglé dans la dernière ligne droite et l'a même ridiculisé par moments (72e). Semble démissionner sur le 2e but.
J.-A. FANCHONE (**) : contrairement à  son homologue du flanc droit, il s'efforce toujours d'amener le danger. Il a parfois laissé des boulevards derrière lui et, dans l'ensemble, a raté ses centres, sans se décourager néanmoins, ce qui sauve (un peu) sa sortie.
LACOUR (***) : le poumon de l'entrejeu alsacien s'est efforcé de donner du rythme en particulier en début de match. Il a hélas toujours du mal en phase offensive.
DUCROCQ (*) : le poste de récupérateur n'est assurément pas pour lui. Ses relances se révèlent trop imprécises pour ne pas susciter l'angoisse et il commet trop de fautes dans un secteur sensible. Logiquement remplacé par TRAORE (46e, *) qui a réussi à  arrêter de la tête un coup-franc cadré de « Jaf ».
COHADE (**) : intermittent et nerveux, le milieu de terrain a déçu comme souvent ces temps-ci au regard de son potentiel. Un enchaînement contrôle-tir (86e) a rappelé des éclairs passés dont le Racing a grandement besoin.
GARGOROV (**) : est-il judicieux de déployer tant d'énergie loin du but adverse ? On peut se poser la question car ses coups de patte peuvent déséquilibrer la défense d'en face. Deux tirs trop lointains, dont un cadré peuvent être portés à  son crédit (27e et 32e). Moins inspiré sur les coups de pied arrêtés que d'habitude, il a été remplacé par LEDY (82e).
ZENKE (*) : on l'a vu plus souvent le nez dans le gazon que solide sur ses jambes, ce qui pose problème quand on sait qu'il est censé perforer les lignes défensives adverses. Le Nigerian a frôlé le n'importe quoi sur un tir excentré (47e). Remplacé par un MATHLOUTHI (58e) discret.
CARLIER (**) : le Picard a débuté sur des bases intéressantes, à  travers notamment un bon débordement suivi d'un centre tendu sans récipiendaire toutefois (10e). Guère aidé par son compère de l'attaque, il a nettement décliné à  la demi-heure et n'a plus pesé sur les débats.

Séb.K.

[argueti]

Racing : pieds et points liés

Pour n'avoir pas su se dépêtrer des filets tendus par un Guingamp hérisson qui sort de la zone de relégation, le RCS a concédé hier sa première défaite à  la Meinau (0-2) et laissé filer trois points précieux.

Le Racing n'avait encore pas perdu à  la Meinau et Guingamp courait toujours après sa première victoire à  l'extérieur. Les deux clubs ont donc vécu hier un soir de double première dont les Alsaciens se seraient bien passés. Amoindri par les absences (J. Fanchone, Pelé, Shereni, Bah, Othon et Marcos), le RCS est passé à  côté de son sujet. Il ripe à  la 3e place et ne doit qu'à  sa différence de buts, meilleure que celle de Metz, de demeurer sur le podium. C'est le genre de match dont on comprend d'ailleurs vite qu'il a tout pour mal s'emmancher. En Avant mériterait plutôt l'appellation « En Arrière » tant les hommes de Victor Zvunka se montrent d'une extrême prudence. Mais les Bretons ne se contentent pas de défendre. Ils construisent leurs contres avec l'aisance technique qu'on leur prête depuis le début de saison, mais qu'ils n'ont que rarement matérialisée. Les Bleus ne parviennent pas à  dépêtrer leurs crampons de la toile d'araignée double épaisseur — une ligne de 4 défenseurs derrière un premier rideau de 5 milieux – et s'enferrent dans l'entonnoir. On sera indulgent en relevant au cours de la première période un malheureux tir cadré de Gargorov capté sans souci par Trévisan (33e). Au moment où le Bulgare sollicite enfin le portier costarmoricain, le Racing est mené depuis deux minutes. Il aurait pu l'être plus tôt sans un sauvetage de Szelesi devant Sène (23e) et un contre de Paisley face à  Eduardo (30e). Dans l'intervalle, Guingamp a même cru ouvrir le score par son Brésilien, auteur d'une tête victorieuse à  la réception d'un centre de Mathis. Mais le Sud-Américain avait préalablement été signalé hors-jeu sur une action amorcée par un corner de Soumah, dévié au premier poteau et repoussée une première fois du pied par Cassard (25e).

Battus dans l'agressivité

Personne ne va donc être étonné de voir les coéquipiers de l'ex-Racingman Christian Bassila obtenir la récompense d'une tactique prudente, mais payante à  la 31e. Sur un nouveau corner de Soumah, Bakary Koné – à  ne pas confondre avec le Marseillais – s'élève plus haut que tout le monde pour battre Cassard d'une tête décroisée. Mais plus que le score défavorable, la tournure des événements inquiète. Les Strasbourgeois sont battus sur l'envie, mangés dans les duels. Les changements impulsés par Furlan (Traoré et Mathlouthi à  la place de Ducrocq et Zenke) ne provoquent qu'un léger frissonnement. Sur deux ou trois actions confuses – notamment deux interventions litigieuses de Vergerolle dans la surface sur Traoré (74e) et Carlier (78e), mais aussi un plongeon décidé de Trévisan dans les pieds de Weber sur un cafouillage (71e) – les Strasbourgeois auraient pu revenir au score. Mais ils auraient aussi pu être punis si le missile d'un excellent Soumah ne s'était écrasé sur la transversale (71e). Cette punition, ils vont la recevoir à  un quart d'heure de la fin sur une inspiration d'Eduardo : une passe dans le dos de l'arrière-garde alsacienne exploitée par Ogounbiyi d'un tir du droit parfaitement croisé (76e). Cette fois, la première défaite du RCS à  la Meinau est entérinée. Elle ne prête pas à  discussion. Guingamp n'a rien volé. Sans doute parce que Strasbourg n'a rien survolé.

En jeu

Cassard 4. Szelesi 6. Weber 5,5. Paisley 4. J.-A. Fanchone 4,5. Cohade 4. Lacour 4,5. Ducrocq 3,5. Gargorov 3,5. Carlier 5,5. Zenke 4 (Traoré 4).

[supppourtjs]

Si Vergerolle, Bassilla et Deroff regardent ce forum, ils doivent bien rire aujourd'hui messieurs.