[08/09] 15ème J: Metz / Strasbourg : 3-2

[baskath]

Je suis assez d'accord avec cette analyse, même si je serais plus indulgent pour Paisley.

Moi, j'ai toujours beaucoup aimé Cardy, à  Metz. Gros volume de jeu, constant. Son retour ce soir m'embêtait vraiment.
Renouard aussi nous fait toujours très mal.

[argueti]

Jean-Marc Furlan (Entraîneur RC Strasbourg): « C'était un derby ouvert. Metz avait besoin des trois points et devait donc se lâcher. Ce que je regrette, c'est le troisième but de Metz qui est le tournant selon moi. Nous n'avons pas été assez patients. Nous avons manqué de maturité. C'est l'émotion des derbies. A 3-2 plus une expulsion, ça devenait compliqué. Nous prenons trop de buts. Ce soir, ils arrivent sur des erreurs directes de notre part. Nous avons lancé et relancé Metz, durant cette rencontre. »

Yvon Pouliquen (Entraîneur FC Metz): « Nous nous sommes appuyés sur la victoire à  Lyon, mardi. Nous nous sommes mis dans la difficulté en concédant le deuxième but strasbourgeois à  vingt minutes de la fin. Ce qui est important, ce sont les trois points. Nous recollons au classement et nous revenons à  un point de Strasbourg. Pour nous, après la victoire à  Lyon, c'est une belle semaine. »

Rudy Carlier: « Un derby, c'est toujours spécial. C'est comme un match de Coupe. Nous perdons sur des détails, ce soir. Les deux équipes ont réalisé un bon match. Le deuxième but de Metz nous fait mal. Mais nous n'avons jamais baissé les bras. Nous avions tous la volonté de faire un gros match. C'a été un match d'hommes. Perdre ici ne compromet rien. La saison est encore longue. Il reste de gros matches à  venir. »

Kandia Traoré: « Ce n'est pas un coup d'arrêt, je pense. Nous sommes tombés sur une grosse équipe de Metz, ce soir. Ils ont bien abordé cette partie. Le résultat n'est pas illogique. Mais nous allons vite effacer cette rencontre et nous replonger sur nos prochaines échéances. Le Championnat est encore long et il faut repartir sur de nouvelles bases. Les deux blessés, c'est un coup dur, oui. Mais nous disposons d'un effectif important. Il y a des solutions. »

[argueti]

Un joker en fumée

Hier soir, le Racing est tombé, une fois encore, dans le piège messin pour subir sa deuxième défaite de la saison. L'envie et la hargne des Mosellans sont venues à  bout des nobles intentions strasbourgeoises, plombées par une innocence confondante. Pour n'avoir su réagir que trop tardivement, les hommes de Furlan ont relancé un adversaire direct à  la montée.

Maintenir Metz à  quatre points, voire repousser les Grenat à  sept longueurs, si ça voulait bien rigoler : hier à  Saint-Symphorien, les hommes de Jean-Marc Furlan nourrissaient cet objectif un peu fou. Rasséréné par son large succès obtenu vendredi dernier contre Tours (4-0), le Racing pensait pouvoir imposer ses idées - la technique, le jeu rapide, l'allant offensif, etc. - à  une équipe jugée « athlétique » par le coach strasbourgeois, mais surtout placée dos au mur.

« On ne pouvait pas laisser filer Strasbourg à  sept points »

« On n'a pas le choix », disait cette semaine Yvon Pouliquen, qui cherche à  insuffler sa gnac, celle qu'il avait apportée au Racing en tant que joueur et capitaine emblématique, à  une équipe en quête de confiance. Hier soir, ses hommes, déjà  tombeurs de Lyon (1-3) mardi dernier en coupe de la Ligue, ont mis plus de coeur à  l'ouvrage que le deuxième de la Ligue 2.
« On a montré beaucoup d'engagement, savoure le Breton. C'était un match débridé qui ne tenait pas à  grand-chose. Mais on ne pouvait pas laisser filer Strasbourg à  sept points. Cette victoire conclut de belle manière notre belle semaine. » S'il n'a pas perdu son rang, le Racing voit en revanche revenir son adversaire du soir sur ses talons, à  un petit point seulement. En outre, les Strasbourgeois ont perdu trois hommes dans la bataille : Marcos, touché au genou, Paisley, sorti en boitillant, et James Fanchone, expulsé en fin de rencontre sur un tacle irréfléchi. L'addition est lourde, en la circonstance, même si les blessures paraissent assez bénignes. Mais si les Bleus avaient voulu arriver à  bon port, encore aurait-il fallu répondre avec un poil de conviction supplémentaire sur le terrain de jeu favori des Messins, celui de la combativité. La partie s'est emballée au moment où Cheikh Gueye est venu tacler le ballon dans les pieds de Marcos, le long de la ligne de touche, en milieu de terrain.

Dans un gouffre d'approximations et de mauvais choix

Si le Brésilien reste au sol sur ce geste sans méchanceté, le jeu se poursuit. Pascal Johansen, plutôt discret jusque-là , lance Mendy. A la conclusion, Renouard expédie une volée dans le but de Cassard. Cette ouverture du score aurait pu désarçonner les Bleus. Ils parviennent au contraire à  se remettre dans le sens de la marche grâce à  l'opportunisme de Rudy Carlier.
Las, l'égalisation rapide ne produit pas l'effet escompté. Une minute plus tard, Cardy s'en va battre d'une frappe sèche un Cassard mal inspiré. Les Strasbourgeois sombrent alors dans un gouffre d'approximations et de mauvais choix. La défense est terriblement fébrile, les attaquants s'emmêlent les pinceaux. Quand Cissé inscrit le troisième but messin (56e'), à  la suite d'une perte de balle de James Fanchone, l'affaire est mal engagée. « C'est le tournant de la soirée, assure Jean-Marc Furlan. J'avais demandé aux joueurs d'être patients, et on concède ce but trop rapidement. Les gars n'ont pas su garder leur sang froid. »

Le premier doublé de Carlier n'aura pas suffi

Paradoxalement, alors que tout semblait perdu, le Racing retrouve d'un coup d'un seul un second souffle. La lourde frappe de Jean-Alain Fanchone, difficilement repoussée par Sissoko, permet à  Rudy Carlier de signer son premier doublé sous le maillot alsacien. Il reste alors plus de vingt minutes pour redresser les torts qui ont plombé leur début de soirée. Un vent de folie s'empare alors de St-Symphorien. Fatalement, la fin de rencontre devient complètement décousue. Oumar Sissoko, sorti de son but pour placer un vilain tacle sur Ali Mathlouthi, ne voit que la couleur jaune du carton. Dans la foulée, et à  l'autre bout du terrain, James Fanchone est expulsé après s'être jeté de manière inconsidérée dans les pieds de Renouard.

« On se retrouve en dindon de la farce »

A dix contre onze à  l'entame des dix dernières minutes, la mission devient impossible. « Les joueurs ont voulu tout donner et au final, on se retrouve en dindon de la farce, conclut Furlan. Je suis déçu, surtout pour notre public qui croyait en l'exploit. » Hier soir, Strasbourg a grillé son joker. Comme d'habitude, le piège mosellan s'est refermé sur les ambitions bleues.

Sébastien Keller

[argueti]

Maudite soirée

Deux blessés (Marcos et Paisley), un expulsé (James Fanchone), trois buts encaissés : le RCS a passé une bien vilaine soirée hier soir à  Metz où il a concédé sa 2e défaite de la saison (3-2). S'il garde sa 2e place, le club lorrain revient sur ses talons.

Les Strasbourgeois rêvaient de rejeter Metz à  sept points, au pire de le maintenir à  quatre longueurs. C'est raté. Hier à  Saint-Symphorien, la troupe d'Yvon Pouliquen a mis à  la raison un RCS qui n'éblouit toujours personne en déplacement et y a d'ailleurs concédé sa 2e défaite de la saison, après Angers (3-0). Si ce revers n'est pas en soi catastrophique, il provoque un resserrement des positions au sein du quatuor de tête, même si Lens possède un match en retard (contre Lens). La première demi-heure fut d'ailleurs bien plus fermée que ne le pensaient avant la rencontre les deux entraîneurs. Certes, Rudy Carlier s'offrit bien la première occasion nette de la partie, à  la conclusion d'un centre de Ducrocq remisé de la tête par James Fanchone. Mais sa reprise du gauche fila au-dessus (13e). Cette escarmouche permit à  ceux qui ne l'avaient pas encore remarqué que le Picard avait été préféré à  Kandia Traoré par Jean-Marc Furlan. Petit à  petit toutefois, le FC Metz prit la direction des débats. Quelques ballons chauds traînèrent devant le but de Stéphane Cassard qui boucha parfaitement l'angle sur un tir de près de Renouard (30e). Mais les « Grenat » décantèrent la situation sur une action un brin litigieuse, née d'un tacle appuyé de Cheikh Gueye sur Marcos. Le Sénégalais enleva tout, le ballon et le Brésilien qui ne se releva pas, victime d'un petit étirement du ligament latéral interne du genou droit. Pas trop grave a priori. Sur le ballon récupéré par Johansen et un premier tir de Mendy contré par Paisley, Renouard ne laissa aucune chance à  Cassard d'une volée croisée du droit.

Carlier surgit encore

Que se passa-t-il alors sur le banc alsacien ? Le remplacement de Marcos, qui venait d'être évacué sur une civière, prit plus de cinq minutes. Le temps pour les 13 468 spectateurs d'assister à  deux buts. Le premier fut strasbourgeois, un brin heureux, après un coup franc de Cohade dont Delgado foira lamentablement le dégagement. Carlier, en embuscade au point de penalty, enroula son ballon du droit dans la lucarne de Sissoko (38e). Mais les Bleus n'eurent pas le temps de savourer cette égalisation. Car dans la minute suivante, Cardy plaça une mine flottante de 20 m que Cassard ne put que freiner du pied, sans l'empêcher de franchir sa ligne (39e). L'avantage messin n'était pas immérité. Les hommes de Pouliquen le doublèrent dès la 56e sur un ballon perdu par James Fanchone et intelligemment exploité par Romain Rocchi. L'ancien Ajaccien fixa la défense et servit dans le timing et l'intervalle un Papiss Cissé malheureux jusque-là . D'une pichenette, le Sénégalais élimina Cassard sorti à  sa rencontre et marqua le 3e but dans le but vide. Le Racing frôla même la correctionnelle lorsque Mendy dévia un coup franc de Cardy à  bout portant, mais le portier strasbourgeois évita le pire d'un étonnant arrêt réflexe. Paradoxalement, les Messins desserrèrent l'étau. La chose à  ne pas faire face à  des Racingmen qui n'en demandaient pas tant. Pour la 2e fois de la soirée, Carlier surgit à  point nommé pour propulser au fond une frappe de Jean-Alain Fanchone mal contrôlée par Sissoko (68e). À 20 minutes de la fin, la partie était relancée. Mais le RCS perdit coup sur coup Grégory Paisley, touché au genou, sans gravité semble-t-il (70e), et James Fanchone, expulsé un brin sévèrement pour un tacle plus maladroit que méchant sur Renouard (81e). Dans une fin de match débridée, Metz aurait pu donner plus d'ampleur à  sa victoire si Cassard n'avait sorti une tentative aux six mètres de Babacar Gueye. C'est dire si la victoire mosellane ne se discute guère. Le RCS repart de Saint-Symphorien avec le sentiment diffus de ne pas s'être donné les moyens de la contester.

En jeu

Cassard 5. Szelesi 4. Ducrocq 4. Paisley 4,5. J.-A. Fanchone 4,5. Cohade 5. Shereni 4. Lacour 6. J. Fanchone 0 (expulsion). Carlier 6. Marcos (non noté. Traoré 4).

De notre envoyé spécial Stéphane Godin

[baskath]

James Fanchone, expulsé un brin sévèrement pour un tacle plus maladroit que méchant sur Renouard

S'il y a pas rouge sur ce "tacle", y a jamais rouge !

[Roswell Man]

Dès que j'ai vu Fanchone foncer sur Renouard, pieds en avant, j'ai su qu'il allait regagner les vestiaires plus tôt que prévu...

Ma plus grosse déception hier soir c'est Cassard. C'est clair qu'il ne pouvait pas faire de miracles vu les trous dans le rideau défensif, mais n'empêche, il est clairement fautif sur les trois buts messins, particulièrement les deux derniers.

Apparemment Paisley et Marcos devraient revenir assez vite, quelqu'un en sait plus sur leurs bobos ?...

[baskath]

Cassard fautif sur les trois buts messins ???

Je vois pas où. Le premier, il se fait fusiller aux 6 mètres ; le second, il se prend un tir très puissant et ne peut que le dévier (avec un chouïa de chance, il le détourne au dessus de la barre) et le troisième, il sort bien, mais Cissé joue très bien le coup pour l'éliminer...
Franchement, je ne vois pas comment on peut dire qu'il est fautif.

Sinon, il a un gros coup de bol sur le coup franc messin dévié où il se trouve sur la trajectoire un peu par hasard, et réussit un superbe arrêt sur la contre-attaque à  3 des messins en fin de match.

[NéRiK]

On a cherché le nul avec nos trois milieux defensifs et on est repartie avec une défaite.

Le Racing attend souvent d'être mené pour commencer à  jouer, c'est énervant.

Sans parler de l'arbitrage.

Top:

JAF
Bah


Flop:

Fanchonne
Szelezi
Cohade

[GeoGeo]

szelesi je l'ai pas trouvé si mauvais... par contre lacour m'a étonné, positionné a gauche il a sorti un gros match !

[Keating]

Comment les DNA peuvent-ils donner 3 étoiles à  Cohade, et moins à  JA Fanchone, Cassard ou Paisley ...