[08/09] 18ème J: Strasbourg / Boulogne sur Mer : 1-0

[baskath]

Un match que j'ai trouvé maîtrisé, même si la fin a été bien tendue.

Les seuls flops de ce soir, pour moi, sont Traoré, complètement à  la rue, et Zenke. Les autres ont plutôt bien fait leur boulot. J'ai beaucoup aimé Gargorov, qui est toujours le premier défenseur. Ca soulage grandement le milieu.

Déçu par Boulogne. J'ai trouvé les défenseurs très rugueux, jouant de leur carrure. C'était assez bizarre de voir nos Gargorov et Lacour à  côté des armoires boulonnaises !

[Stan]

J'avais loupé le péno.. Belle frappe bien sèche !

[Roswell Man]

Perso je ne reproche pas grand-chose à  Bah, c'est clair qu'il s'est déjà  montré plus inspiré, mais grosso modo il a fait son job et je n'ai rien vu de honteux dans sa prestation.

L'arbitre ? Je ne l'ai pas trouvé plus mauvais que beaucoup d'autres, plutôt moins en fait. J'ai l'impression que c'est devenu une mode sur tous les forums de supp' de casser l'arbitre sous prétexte qu'il n'est pas infaillible (qui le serait, d'ailleurs ???).

[Roswell Man]

Et oui, j'ai failli oublier : superbe péno de l'ami Gargo.

[argueti]

Jean-Marc Furlan (Entraîneur Général RC Strasbourg):

« C'est un soulagement pour tout le monde. La deuxième mi-temps a été longue après notre but. C'est une victoire qui confirme les bonnes dispostions de cette équipe dans ce Championnat de Ligue 2, et tout le travail réalisé depuis le début de la saison. Avant la première journée, peu de gens nous voyaient deuxièmes à  la trêve. Sur ce match, je regrette que nous n'ayons pas concrétiser toutes nos occasions et notre manque de lucidité. Nous aurions pu tuer ce match bien avant avec un deuxième but. On remarque aussi qu'en récupérant ne serait-ce que deux titulaires, Bah et Gargorov, cela change certaines choses dans l'équipe. Ce soir, j'ai particulièrement apprécié la communion avec le public. Les supporters sentaient que l'équipe avait besoin d'eux. Boulogne a été comme nous l'attendions: solide, compacte défensivement et très athlétique. Avant sa venue à  la Meinau, cette équipe n'avait perdu qu'une fois en déplacement. C'est presque un exploit que de gagner contre eux, donc... Le Championnat n'est pas terminé maintenant. Il y a encore beaucoup à  faire. Il reste 60 points en jeu et tout peut arriver. Nous devons, sur la deuxième moitié de saison, gagner en régularité. Mais c'est excellent pour la quiétude de la trêve d'être deuxième. »

[FM17]

je rentre à  l instant et apprends juste le résultat (mon prono d ailleurs)...le Racing est dans les 3 premiers à  la trêve, c est bien là  le principal...Bonnes vacances aux joueurs. Que l année 2009 commence par une victoire à  Reims !

[silex57]

Ben voilà  j'ai bien fait de faire le déplacement !! J'ai touvé que c'était un match plutôt agréable, surtout en seconde mi temps. J'ai été déçu par Boulogne ça fait peur de penser qu'ils sont seconds de L2 avant le match parce que franchement à  part un physique imposant et une défense très solide y'a pas grand chose ...

Mon top c'est Gargorov c'est vraiment le joueur qui a le plus le sens du jeu au racing, dommage qu'il soit si léger physiquement ! Ensuite Kébé qui pour son premier match s'est mis dans le rythme rapidement, le seul attaquant à  faire des appels et intelligents en plus. Et enfin JA Fanchonne qui a été le défenseur le plus sérieux. J'ajouterais Brignoni parce que sans lui on aurait peut être pas gagné

Le flop c'est Zenke lent, pas inspiré quand il a la balle vraiment déçu, ensuite Traoré aucun appel, pas d'idée balle au pied et c'est tout.

Voilà  une belle soirée en famille qui m'a quand même couté par loin de 150€ quand même ....

[argueti]

Un cadeau bienvenu

Hier soir, le Racing est parvenu à  reconquérir sa place sur le podium en venant, non sans difficulté, à  bout d'une courageuse équipe de Boulogne. Celle-ci n'a commis qu'une erreur, une main fatale dans la surface. Toujours est-il que les hommes de Furlan peuvent souffler et passer les fêtes au chaud.

Les bras levés, face à  leur kop qui entonne des chants de Noël, les Bleus peuvent jubiler. Tous les visages strasbourgeois sont illuminés d'un large sourire. Celui du soulagement, de la joie retrouvée, du bonheur simple de sortir du pré en vainqueur. Depuis le 7 novembre et la venue de Tours (4-0), les hommes de Furlan n'avaient plus eu l'occasion de communier avec leur public. « On leur devait bien ça », reconnaît l'attaquant Rudy Carlier. Cette victoire, même étriquée, fait un bien fou et comble d'aise les quelque 20 000 spectateurs venus assister à  cette dernière levée de l'année, contre un concurrent direct à  l'accession.

L'incroyable faute de main de Brignoni

« Le fait de gagner confirme les excellentes dispositions de l'équipe et justifie le travail effectué depuis six mois, dit Furlan. Je le répète, mais nous revenons de loin. Avec une équipe grandement renouvelée cet été, on est fier et content d'en être là . Beaucoup de gens nous attendaient en tournant. C'est un vrai exploit. » En pinaillant, on pourra toujours prétendre que Boulogne a offert la victoire au Racing. Par la faute de Brignoni qui a commis une incroyable faute de main dans la surface alsacienne au retour des vestiaires. « Il s'en veut beaucoup, c'est dommage de perdre là -dessus même si ça fait partie du jeu », concède Philippe Montanier, le coach d'une équipe boulonnaise difficilement maniable. A quelques heures du coup d'envoi, Jean-Marc Furlan était d'ailleurs encore en quête de la formule idoine pour retrouver le chemin du succès. En adoptant régulièrement la tactique du hérisson, les visiteurs aiment à  attendre le Racing au coin du bois avant de placer l'un ou l'autre coup de gourdin, souvent fatal ces derniers temps. « Il ne s'agira pas de se découvrir de manière inconsidérée pour prêter le flanc aux contres, disait le coach. Le tout consiste à  trouver le bon équilibre. » L'espace de vingt minutes, les Strasbourgeois semblent avoir trouvé la bonne recette. Solides sur leurs bases, à  l'image d'une paire Ducrocq - Paisley à  la fois sobre et impliquée, ils parviennent à  imposer leur jeu à  une équipe défaite à  une seule reprise (1-0 à  Troyes) en neuf déplacements. Comme aux plus beaux jours, les Bleus parviennent à  nouveau à  insuffler du rythme dans la partie, en s'engouffrant allègrement dans les couloirs. Alerte, vive, la circulation de balle met au supplice les grands gabarits boulonnais. Quelques frappes cadrées, oeuvres de Bah, James Fanchone ou Gargorov, indiquent que les Alsaciens sont habités de louables intentions.

« Beaucoup de choses restent à  faire »

Rapidement, pourtant, le public de la Meinau comprend que l'affaire s'avère plus complexe qu'il n'y paraît. La faute, essentiellement, aux difficultés récurrentes rencontrées par Kandia Traoré sur le front offensif. C'est bien simple, l'Ivoirien loupe tout ce qu'il entreprend. Petit à  petit, Boulogne prend confiance et desserre l'étau alsacien. La présence pesante de Thil et de Blayac dans la surface suffit à  rappeler que le coup de poignard peut être asséné à  tout moment. Au retour des vestiaires, Brignoni a donc le bon goût de débloquer la situation. En dépit de la première apparition prometteuse de Boubacar Kébé, qui met un terme au supplice de Traoré après l'heure de jeu, le Racing ne parvient hélas pas à  se mettre à  l'abri. Il est donc contraint de trembler jusqu'au bout. « Les qualités sont là , tempère Furlan. L'imperméabilité existe, dès lors que le groupe est homogène et que l'on récupère des titulaires. Contrairement à  la saison passée, nous sommes costauds à  domicile. Maintenant, tout est à  faire, ou en tout cas beaucoup de choses restent à  faire. » Ce matin, les Strasbourgeois sont deuxièmes de la Ligue 2, avec 33 points au compteur. Ils sont surtout repartis de l'avant après un mois et demi de tergiversations. On ne leur en demandait guère plus.

Séb.K.

[argueti]

Noël au balcon

En remportant hier à  la Meinau le choc au sommet de la Ligue 2 contre une séduisante équipe de Boulogne (1-0), le RCS n'a pas seulement renoué avec la victoire qui le fuyait depuis un mois et demi en championnat. Il a aussi gagné trois places et bascule à  la trêve en 2e position.

Et la Meinau a explosé ! Au coup de sifflet final, joueurs et public ont poussé un ouf de soulagement aussi énorme que l'attente qu'avait générée le choc face à  Boulogne. Hier soir, dans une enceinte qui avait vu les siens s'incliner lors de leurs deux dernières apparitions (0-2 contre Guingamp, 2-4 face à  Sedan), les Bleus se sont offert un cadeau – comprenez une victoire – qui leur permettra de passer des vacances plus sereines, même s'ils accusent quatre points de retard sur le leader lensois et n'en comptent qu'un d'avance sur des Boulonnais éjectés du podium pour la première fois depuis la 5e journée.
« Cette équipe de Boulogne, il va falloir se la farcir jusqu'à  la fin de saison », avait lancé Jean-Marc Furlan samedi matin. Le coach du Racing aura sans doute raison, à  son grand dam. Car sur ce qu'elle a montré à  la Meinau, l'US Boulogne Côte d'Opale a confirmé qu'elle n'émargeait pas dans le haut du tableau par hasard et n'avait pas volé son statut de meilleure équipe en déplacement. Loin des tortues guingampaise et sedanaise qui s'étaient contentées de faire le dos rond pour mieux placer des contres assassins, l'équipe nordiste a été conforme à  ce qu'en disait son capitaine Grégory Thil avant la rencontre. « Bien défendre n'empêche pas de bien attaquer. » Au cours d'une première demi-heure très enlevée, le Racing s'est ainsi retrouvé en deux ou trois occasions tout près de la rupture. Certes, Stéphane Cassard n'a jamais véritablement été mis en danger. Mais il n'a manqué aux hommes de Philippe Montanier qu'un brin de précision dans le dernier geste. De fait, les Strasbourgeois, qui étaient parfaitement entrés dans la partie, se sont procuré les deux occasions les plus nettes des 45 premières minutes : une demi-volée du gauche de Gargorov captée en deux temps par Bedenik (15e) et une tête plongeante de Kandia Traoré au premier poteau, tout près du montant (20e). Deux actions joliment amenées grâce à  un jeu inspiré à  une touche de balle. Faut-il préciser que la rentrée d'Emil Gargorov dans l'entrejeu avait apporté le supplément de technicité qui avait fait défaut aux Bleus ces dernières semaines ?

L'incroyable main de Brignoni

Le meneur de poche bulgare allait d'ailleurs être l'homme du match, en couronnant sa prestation personnelle par un but, le seul de ce sommet. On jouait depuis moins de 2'en 2e période quand la sentinelle de l'entrejeu boulonnais, Brignoni, commit une main aussi inexplicable qu'inutile dans la surface après une longue transversale de Paisley. L'arbitre M. Lamarre n'hésita pas à  accorder un penalty visible comme le nez au milieu du visage. Avec trois pas d'élan, Gargorov offrit au RCS un avantage à  la fois précieux et décisif (47e). Mais les Alsaciens ne furent jamais à  l'abri d'un retour de cette coriace formation nordiste, qui faillit égaliser avec l'involontaire complicité de Pierre Ducrocq à  la 75e. Le défenseur bas-rhinois dévia de la tête sur sa propre transversale un corner de Rabuel. Jean-Marc Furlan injecta alors du sang frais avec Boubacar Kébé – auteur d'une entrée prometteuse pour ses grands débuts – Rudy Carlier – lui aussi percutant — et Loïc Damour. Et les Strasbourgeois ne lâchèrent plus un succès après lequel ils couraient depuis le 7 novembre en championnat. Depuis quinze jours, la météo alsacienne était au radoucissement. La victoire d'hier va, elle, faire retomber de quelques degrés une température qui était singulièrement montée ces temps-ci du côté de la Meinau.

En jeu

Cassard 5. Szelesi 6. Ducrocq 6,5. Paisley 7,5. J.-A. Fanchone 6. Bah 5,5. Lacour 6. Zenke 3,5. Gargorov 7,5. J. Fanchone 5,5. Traoré 3,5.

Stéphane Godin

[Keating]

Voilà  une belle soirée en famille qui m'a quand même couté par loin de 150€ quand même ....

T'as dû prendre de sacrés places alors 105€malgré les demi-tarifs enfans et femmes, c'est énorme !