[08/09] 11ème J: Strasbourg / Troyes : 0-0

[argueti]

Y a quoi à  la 6ème ???

Le corner de Gargorov il voulait le tirer à  deux mais personne a comprit dans la surface

[FM17]

rien hier soir dans le match malgré une supériorité technique évidente...Pourquoi Marcos n a pas joué ?

[Manu]

Le match nul par excellence...

Nous voilà  arrivés dans notre période préférée du racing.

[FM17]

j attends juste que Furlan nous la refasse comme l an dernier "l équipe est fatiguée en ce moment"....

[NéRiK]

Aie ca sent la dégringolade...

[argueti]

Petit coup de froid

Une semaine après avoir subi sa première défaite de la saison, le Racing a perdu, hier soir, ses premiers points à  la Meinau. Face à  une équipe troyenne solide à  défaut d'être inspirée, les hommes de Furlan ont certes dominé, mais ont paru à  court d'arguments. Paradoxalement, ils récupèrent, au moins jusqu'à  lundi, la place de leader.

Ça y est. Le froid, ou tout au moins les premiers frimas, se sont emparés de l'Alsace. Hier soir, les orteils étaient engourdis. Et pas seulement dans les tribunes, où la petite chambrée réunie autour du Racing s'est sérieusement ennuyée. A vrai dire, les plus belles intentions de la soirée ont été aperçues avant le coup d'envoi, quand les Bleus ont fait corps derrière la Licra pour adresser un «carton rouge contre le racisme.»

Les Strasbourgeois sont désormais dans le dur

Les inquiétudes de Jean-Marc Furlan, formulées cette semaine, se sont avérées justifiées. Oui, son équipe est actuellement «au creux de la vague», après avoir passé son été à  surfer sur le sommet. La claque essuyée vendredi dernier à  Angers (0-3), soit la première défaite de la saison, n'est visiblement pas qu'un simple incident de parcours. Les Strasbourgeois sont désormais dans le dur. Avec l'apparition des premiers frimas automnaux, les rouages du jeu alsacien se sont grippés. Et l'ensemble manque cruellement d'inspiration. Une semaine avant de passer à  l'heure d'hiver, l'horloge strasbourgeoise s'est en partie déréglée. Aussi, le Racing se contente-t-il de peu: une vague frappe de Shereni au quart d'heure de jeu, et une tentative a priori peu dangereuse de Traoré qui a tout juste permis d'agiter le spectre d'Arconada, quand le gardien troyen, Merville, laisse filer la balle sous son ventre. Voilà  tout en quarante-cinq minutes, jugées «médiocres» par Furlan. Bien évidemment, ce n'est pas assez. Les premiers sifflets tombent des tribunes quand Cohade, dans les arrêts de jeu de la première période, expédie un drop en direction du but de Merville. L'impuissance du milieu alsacien est assez symptomatique du manque de ressources général, que ce soit dans le jeu ou sur coups de pied arrêtés. «On a été moins bien que d'habitude dans la spontanéité, reconnaît le coach alsacien. Il y a une dépression sur le plan athlétique de nos attaquants. Ce sont deux points de perdu.» En dépit d'une légère amélioration au retour des vestiaires, Belghazouani et les siens ne parviennent pas à  emballer la partie. Bien regroupée, la défense champenoise repousse sans ciller leurs assauts désordonnés. Les hommes de Ludovic Batelli, jusque-là  peu enclins à  camper dans la moitié de terrain adverse, s'enhardissent. Quand Buengo puis Enza Yamissi trouvent le petit filet de Cassard, on se dit que l'affaire pourrait finalement tourner au vilain. La rentrée de Gargorov, au relais d'un «Belgha» à  bout de souffle, ne changera plus rien au problème.

Un leader en souffrance, mais un leader quand même

Le Racing doit se contenter du partage des points, après avoir enlevé à  cinq reprises la mise à  la Meinau. Mais comme Boulogne a connu au même moment sa première défaite de la saison en s'inclinant contre Sedan (0-1) et que Metz a aussi été contraint au nul par Bastia (0-0), le Racing s'installe à  nouveau dans le fauteuil de leader, au moins jusqu'à  lundi et le déplacement de Lens à  Tours. Un leader en souffrance, certes, mais un leader quand même. On se contente de peu, en cette période de premiers frimas. Pourvu que l'air se réchauffe un tantinet, dans dix jours à  Ajaccio.

Marcos n'a pas suffi

Entouré de partenaires tout juste dans la moyenne, Marcos était trop seul pour débloquer le compteur dans un match fermé.

CASSARD (***) : même s'il n'a pas eu grand-chose à  faire, l'ex-Aubois désormais strasbourgeois a été plutôt rassurant, sauf sur une sortie manquée (58e).
LACOUR (**) : ces temps-ci, il ne vit pas sa meilleure période alsacienne. Dominé par Kebé ou Enza Yamissi, il a inquiété par des passes contrées ou des placements douteux, comme sur la séquence sans queue ni tête de la demi-heure de jeu. Moins à  son désavantage après la pause.
DUCROCQ (***) : l'ancien Havrais n'a pas pris de risque et s'est judicieusement efforcé de seconder son copain du flanc droit. Il s'est montré moins convaincant dans le jeu vers l'avant.
PAISLEY (***) : comme son comparse de la défense centrale, il a joué sur un registre prudent, s'illustrant par quelques jaillissements, mais un peu trop souvent battu dans les airs, notamment en première mi-temps.
OTHON (***) : repositionné à  gauche de la défense, il a paru en manque de puissance face à  Beauvue. Aussi n'a-t-il préféré franchir la ligue médiane qu'épisodiquement pour s'en tenir à  un travail défensif qui aurait pu être gâché par une mauvaise remise vers Cassard (88e).
COHADE (***) : le milieu de terrain a été précieux dans la construction du jeu, comme sur l'ouverture vers Traoré à  l'heure de jeu. Mais guère rassuré par son voisin zimbabwéen, il a dû se consacrer au combat de l'entrejeu et y a sans doute perdu un peu de lucidité, comme sur cette action vendangée par un tir présomptueux alors que des solutions s'offraient à  lui (43e)
SHERENI (**) : ses contrariétés à  la cheville cette semaine sont-elles à  l'origine de sa faiblesse du soir ? Il a, en tout cas, raté à  peu près tout ce qu'il a fait.
J. FANCHONE (***) : il y a eu de longues périodes où le meilleur buteur de la L 2 a disparu de la circulation. Une volée au-dessus (64e) ou un bon centre vers Traoré (73e) ont prouvé qu'il pouvait créer plus de danger.
MARCOS (****) : en dépit d'une nervosité palpable et de ces contrôles élastiques qui masquent tant sa nationalité, le Brésilien a été le meilleur Strasbourgeois, oeuvrant à  la récupération, comme à  la conclusion. Il est à  l'initiative du premier assaut alsacien (6e), a été bon de la tête, dans ses remises et a toujours offert des solutions.
BELGHAZOUANI (**) : Le Franco-Marocain est visiblement au creux de la vague. Naturellement intermittent, il ne s'est pas révélé assez dangereux pour être l'auteur d'une production intéressante. Remplacé par GARGOROV (70e)
TRAORE (***) : dans une position qui invite au sacrifice, seul en pointe, l'Ivoirien a d'abord semblé bien impuissant. Après la pause, il a eu quelques occasions de faire sauter le verrou, comme sur ce face-à -face avec Merville (60e) ou sur une tête à  côté (73e). Courageux et inefficace.

Séb.K.

[FM17]

avec cet effectif là , ca me fait déjà  mal de jouer aussi mal...impossible de ne pas monter malgré Furlan

[FM17]

ca pas été long... "Il y a une dépression sur le plan athlétique de nos attaquants"

[argueti]

Le coup de mou

Après avoir subi sa première défaite à  Angers une semaine plus tôt, le RCS a laissé échapper hier ses premiers points à  la Meinau contre Troyes (0-0). Un nul vierge qui confirme la passe délicate des Bleus.

Le Racing n'est-il pas en train de faire à  ses supporters le coup de la panne automnale ? Après deux matches médiocres, ponctués d'une première défaite – 3-0 à  Angers – puis d'un nul vierge à  la Meinau contre Troyes hier, la question ne manquera pas de se poser ce matin dans les rangs des passionnés du Racing. Les Bleus s'interrogeront aussi, eux qui n'ont récolté qu'un point sur six et n'ont pas fait trembler les filets adverses en deux journées. Ils y étaient toujours parvenus lors de leurs dix précédentes rencontres officielles. Pourtant, l'équipe de ce vendredi était rigoureusement la même que celle qui avait atomisé Nîmes en ces lieux il y a moins de quinze jours (5-0). Les spectateurs n'ont pas reconnu le collectif fringant qui les avait emballés face aux Crocos. En revanche, ceux qui étaient à  Angers auront relevé une certaine similitude entre le Racing emprunté du stade Jean-Bouin, puni par le SCO (3-0), et celui pas plus inspiré de la première période hier. À la pause, les premiers sifflets de la saison sont d'ailleurs descendus des gradins, ce qui en dit long sur le « spectacle » offert par les Bleus pendant 45'. Pour pimenter un peu une rencontre soporifique, le gardien troyen Cyrille Merville « s'amusa » à  se faire quelques frayeurs et surtout à  en faire à  ses coéquipiers en relâchant un tir de 30 m signé Traoré à  la 23e. Le ballon vrilla comme une toupie vers ses buts, mais le portier aubois sut se ressaisir pour s'en saisir. Ce fut là  la seule occasion strasbourgeoise de ces 45 minutes initiales au cours desquelles un Stéphane Cassard au chômage technique aurait pu siroter tranquillement un café si… on le lui avait servi. La suite ne fut guère plus excitante. Le jeu se débrida tout de même un brin, sans atteindre des sommets de technicité, ni d'intensité. Entre une tête trop molle de Traoré (54e), une demi-volée en pivot de James Fanchone (63e) et une autre tête, trop enlevée cette fois, de Traoré encore (73e), le public de la Meinau ne trouva pas matière à  s'enflammer. Ce qui n'empêcha pas le feu de couver en une ou deux circonstances sur le but strasbourgeois. D'abord lorsque Cassard fut contré sur un dégagement par Enza Yamissi. Le ballon fila juste à  côté du but désert (58e). Ensuite quand le même Enza Yamissi plaça au 2e poteau une volée du gauche sur l'extérieur du petit filet (70e).

Furlan : « Moins bien que d'habitude »

À l'arrivée, les Troyens se satisferont sans doute de ce 4e match sans défaite, même si leur entraîneur Ludovic Batelli estime « qu'avec un peu plus de jus devant, nous aurions pu aller chercher la victoire. Notre bonne série se poursuit. Nous aurions signé tout de suite pour prendre un point ici. C'est bien. Tous les autres visiteurs avaient échoué. » Mais de ce côté-ci des Vosges, les pessimistes s'inquiéteront de ce coup de mou automnal du RCS. Les optimistes, eux, souligneront que les Bleus ont repris la tête de la Ligue 2 — en attendant le déplacement de Lens à  Tours lundi — et que Metz a aussi piétiné à  domicile, alors que Boulogne chutait dans son antre. Jean-Marc Furlan confirme, lui, « la dépression athlétique » qu'il évoquait cette semaine à  l'entraînement. « L'équipe a été moins bien que d'habitude dans la spontanéité. Nos 45 premières minutes ont été médiocres. La 2e mi-temps a été meilleure, mais il aurait fallu mettre encore davantage la pression sur Troyes. Nous avons perdu deux points. » Plus que ces deux points, le Racing va surtout devoir récupérer le fil de son jeu ces prochaines semaines.

Stéphane Godin

[FM17]

LACOUR (**) : ces temps-ci, il ne vit pas sa meilleure période alsacienne... pour autant j ai trouvé pire que lui hier soir...